Mathis Prevost | Université de Rouen (original) (raw)
Conference Presentations by Mathis Prevost
En 1950, Hans Liebeschutz soutenait que « c’est Grégoire le Grand qui créa la forme de pensée de... more En 1950, Hans Liebeschutz soutenait que « c’est Grégoire le Grand qui créa la forme de pensée de la littérature politique médiévale. » . Bien qu’il n’ait laissé aucun traité à caractère politique, l’auteur de la Regula pastoralis, semble mobiliser un champ sémantique lorsqu’il décrit la charge du rector chrétien, que l’on retrouve principalement dans les traités de bon gouvernement. Il est, de fait, le premier à théoriser le regimen, après la chute de l’empire romain . Lors de ses développements sur la cura animarum – thème qu’il emploie régulièrement, dans ses traités exégétiques ou à portée morale – Grégoire le Grand investit un vocabulaire dont la portée semble aussi politique que théologique. La polysémie réfléchie des termes mobilisés dans la Regula pastoralis, mais aussi dans les Moralia in Job, assurent une large diffusion à ces traités réemployés, cités dans des œuvres destinées certes à des clercs, mais aussi à des rois - pensons notamment au réemploi de la Regula pastoralis dans la Via Regia, de Smaragde de Saint Mihiel, l’un des premiers miroirs aux princes carolingiens. Cette diffusion interroge l’influence qu’aurait eue Grégoire dans l’élaboration progressive d’un vocabulaire commun du gouvernement, et de sa pérennité dans les traités politiques et théologiques latins tout au long du Moyen Âge, dans l’Occident latin. Les langages, souvent elliptiques, employés par les pouvoirs spirituels et séculiers, semblent souvent se rejoindre, parfois même se confondre. Ces langages s’arriment à un ancrage sémantique commun. Il n’est pas rare, au Moyen Âge, de trouver des exemples centrés sur divers rois bibliques dans des traités adressés à des clercs . Huguette Taviani-Carozzi montra par exemple que le commentaire in I° regum de Pierre de Cava avait pour vocation de proposer différents modèles ecclésiastiques .
À la suite des travaux de Michel Senellart interrogeant la notion de regimen et l’évolution progressive de ce concept vers celui de gouvernement, le thème a été notamment abordé dans Gouverner les hommes, gouverner les âmes , où fut évoquée la question des champs lexicaux de la pratique du gouvernement. En 2021, Langages du pouvoir au Moyen-Âge et au début de la modernité posait la question du langage comme mode d’expression privilégié du pouvoir. Cependant si la question du rapport entre texte biblique et politique a été étudiée , si certains mots clefs du vocabulaire politique latin médiéval ont fait l’objet d’articles pionniers , la question de l’interpénétration des vocabulaires politique et théologique ne semble pas avoir fait l’objet d’une étude interrogeant ses évolutions sur le long terme .
Pourtant, la période allant de la renaissance carolingienne à ce qu’Olivier Bertrand nomme « l’émergence d’un vocabulaire français de la science politique » (XIVe-XVe) dérivé du latin politique de l’antiquité est marquée par une intense circulation et par un enchevêtrement accru des mots de l’écriture politique et théologique dans le latin des sources savantes. L’évolution des interprétations de la Bible , les variations introduites dans l’étude des corpus littéraires suite à la renaissance du XIIe siècle et du renouveau aristotélicien au XIIIe siècle semblent manifester un réemploi du vocabulaire biblique et patristique, à des fins tant politiques que théologiques. Longtemps, le gouvernement des âmes et les affaires temporelles emploient les mêmes mots pour se décrire. Les maîtres de l’écrit – moines, clercs – puisent dans la Bible et les écrits patristiques nombre d’exemples, et contribuent à la formation d’un vocabulaire « théologico-politique » qui semble s’imposer durant une longue période allant du IXe au XIVe siècle. Or, la grande porosité du politique et du théologique semble complexifier la lecture et la compréhension des textes, dont on peine parfois à définir le vocabulaire - pensons par exemple au terme rector qui, dès son emploi par Grégoire le Grand dans la Regula pastoralis, pose le problème du destinataire : qui est ce rector devant conduire les hommes : l’évêque ou le roi ?
L’utilisation de la Bible à des fins politiques , le réemploi du vocabulaire patristique dans des ouvrages d’instruction princière posent non seulement la question des limites et de la diffusion d’un vocabulaire commun du gouvernement, dans l’exégèse, les sermons, les miroirs aux princes et les discours d’inauguration, mais aussi celle des effets de cette diffusion dans l’évolution de ces « genres » littéraires . L’exégèse - surtout destinée à un public d’ecclésiastiques – qui s’actualise en raison du commentaire littéral – semble se « politiser » à partir du XIVe siècle et devient peut-être, avec Nicolas de Lyre, un « miroir du prince » selon les mots de Philippe Buc . Les specula, quant à eux, peuvent mimer l’exégèse, à l’image de Jean de Limoges qui rédige, vers 1250, le Morale somnium pharaonis, miroir au prince prenant appui sur l’exégèse de Genèse 41 . La rhétorique du miroir est par ailleurs elle-même singulièrement présente tout au long de l’Écriture (Jc 1, 23-24, par exemple) .
Si le champ sémantique de la politique semble se fixer dès les Pères de l’Église, l’usage des mots et leurs sous-entendus ne cessent d’évoluer, de l’époque carolingienne au XIVe siècle. Peu à peu, il s’est imposé dans différents types d’écrits aussi bien politiques que théologiques. Or, la remobilisation d’un vocabulaire patristique à des fins politiques pose la question de sa compréhension, de sa différenciation, et de l’intertextualité induite des textes théologiques et politiques de cette période.
Ces Journées d’Études des 22 et 29 mars 2025 entendent ainsi s’intéresser aux évolutions et aux formes du réemploi du vocabulaire politique dans des traités à caractère religieux, tout au long du Moyen Âge, mais également aux échanges de vocables entre différents espaces, et différentes institutions, et par conséquent à leurs dynamiques de circulation dans l’espace européen, du IXe au XIVe siècle. La question des évolutions dans la compréhension de ces termes, tout au long de cette période, sera également posée.
Cacher, voiler, dissimuler au Moyen-Âge : programme des journées d'études des doctorants du Ciham... more Cacher, voiler, dissimuler au Moyen-Âge : programme des journées d'études des doctorants du Ciham (2022)
Si les termes de « specula principum », « fürstenspiegel », « mirrors for princes » ou « miroirs ... more Si les termes de « specula principum », « fürstenspiegel », « mirrors for princes » ou « miroirs aux princes » semblent aujourd’hui communément admis et largement usités par la communauté scientifique, on est pourtant bien en mal de définir avec précision les contours d’un tel corpus. La définition traditionnelle proposée par Ein Már Jónsson en 1987, et à laquelle on se réfère aujourd’hui, cadre mal avec la réalité textuelle médiévale, réfractaire à toute tentative de cloisonnement typologique. La lecture de plusieurs œuvres présentées comme exemplaires, à l’instar du Policraticus de Jean de Salisbury ou encore du fameux De regimine principum de Gilles de Rome, tend pourtant à souligner la différence fondamentale qui existe entre les genres médiévaux et les genres médiévistes, pour reprendre le titre d’un article de Patrick Moran.
L'objectif de ce colloque sera donc de réinterroger une littérature aux contours sinueux et pourtant cloisonnée sous une définition arbitraire qui cache une part importante des potentialités d'étude d'un tel corpus. En choisissant de prendre le parti non de la forme mais de la fonction, de l'usage des miroirs aux princes, au travers notamment de l'étude de leur réception manuscrite, de leur combinaison avec d'autres formes de littérature, mais aussi du projet de l'auteur (au moyen notamment de la préface au texte, si celle-ci existe), nous souhaitons souligner la grande plasticité des textes spéculaires qui dépassent largement les cadres typologiques restreints dans lesquels nous les classons habituellement.
C'est pourquoi nous souhaitons faire intervenir lors de ce colloque des spécialistes de tous horizons, des miroirs carolingiens aux miroirs vernaculaires de la fin du Moyen Âge, tout en souhaitant également bénéficier de la participation de jeunes chercheurs, qui pourront ainsi apporter un regard neuf sur cette thématique. Une telle démarche permettra de répondre à une question simple, mais pourtant lourde de conséquences : est-ce la forme d’une œuvre, son contenu intrinsèque qui en détermine la nature, ou est-ce davantage sa visée et, plus important encore, sa réception ?
Drafts by Mathis Prevost
Ce travail doit faire l'objet d'une publication prochaine. Si toutefois vous désirez consulter la... more Ce travail doit faire l'objet d'une publication prochaine. Si toutefois vous désirez consulter la traduction du somnium, vous pouvez me contacter par mail à l'adresse que voici :
Papers by Mathis Prevost
(preview) : article publié dans : MICHEL(Nicolas) (dir.), Les Miroirs aux princes aux frontières ... more (preview) : article publié dans : MICHEL(Nicolas) (dir.), Les Miroirs aux princes aux frontières des genres (VIII -XV siècle)
Talks by Mathis Prevost
Prix Alma 2024, 2024
Créé en 2022, le Prix Alma des Jeunes Chercheur.euses a pour objectif de récompenser les travaux ... more Créé en 2022, le Prix Alma des Jeunes Chercheur.euses a pour objectif de récompenser les travaux innovants d'étudiants et d'étudiantes en histoire, littérature, philosophie ou philologie médiévales. Pour concourir, il faut être titulaire d'au moins un M1 ou d'un master, avoir moins de trente ans et ne pas être titulaire d'un doctorat. Il faut également être membre d'Alma-Recherche (inscription sur notre site : www.alma-recherche.com). Le lauréat ou la lauréate du prix Alma des Jeunes Chercheur.euses verra son ouvrage publié et recevra une récompense de :
Teaching Documents by Mathis Prevost
Fascicule cours iconographie médiévale, 2024
Fascicule à destination des étudiants du cours d'iconographie médiévale (L3, U-Rouen Normandie)
En 1950, Hans Liebeschutz soutenait que « c’est Grégoire le Grand qui créa la forme de pensée de... more En 1950, Hans Liebeschutz soutenait que « c’est Grégoire le Grand qui créa la forme de pensée de la littérature politique médiévale. » . Bien qu’il n’ait laissé aucun traité à caractère politique, l’auteur de la Regula pastoralis, semble mobiliser un champ sémantique lorsqu’il décrit la charge du rector chrétien, que l’on retrouve principalement dans les traités de bon gouvernement. Il est, de fait, le premier à théoriser le regimen, après la chute de l’empire romain . Lors de ses développements sur la cura animarum – thème qu’il emploie régulièrement, dans ses traités exégétiques ou à portée morale – Grégoire le Grand investit un vocabulaire dont la portée semble aussi politique que théologique. La polysémie réfléchie des termes mobilisés dans la Regula pastoralis, mais aussi dans les Moralia in Job, assurent une large diffusion à ces traités réemployés, cités dans des œuvres destinées certes à des clercs, mais aussi à des rois - pensons notamment au réemploi de la Regula pastoralis dans la Via Regia, de Smaragde de Saint Mihiel, l’un des premiers miroirs aux princes carolingiens. Cette diffusion interroge l’influence qu’aurait eue Grégoire dans l’élaboration progressive d’un vocabulaire commun du gouvernement, et de sa pérennité dans les traités politiques et théologiques latins tout au long du Moyen Âge, dans l’Occident latin. Les langages, souvent elliptiques, employés par les pouvoirs spirituels et séculiers, semblent souvent se rejoindre, parfois même se confondre. Ces langages s’arriment à un ancrage sémantique commun. Il n’est pas rare, au Moyen Âge, de trouver des exemples centrés sur divers rois bibliques dans des traités adressés à des clercs . Huguette Taviani-Carozzi montra par exemple que le commentaire in I° regum de Pierre de Cava avait pour vocation de proposer différents modèles ecclésiastiques .
À la suite des travaux de Michel Senellart interrogeant la notion de regimen et l’évolution progressive de ce concept vers celui de gouvernement, le thème a été notamment abordé dans Gouverner les hommes, gouverner les âmes , où fut évoquée la question des champs lexicaux de la pratique du gouvernement. En 2021, Langages du pouvoir au Moyen-Âge et au début de la modernité posait la question du langage comme mode d’expression privilégié du pouvoir. Cependant si la question du rapport entre texte biblique et politique a été étudiée , si certains mots clefs du vocabulaire politique latin médiéval ont fait l’objet d’articles pionniers , la question de l’interpénétration des vocabulaires politique et théologique ne semble pas avoir fait l’objet d’une étude interrogeant ses évolutions sur le long terme .
Pourtant, la période allant de la renaissance carolingienne à ce qu’Olivier Bertrand nomme « l’émergence d’un vocabulaire français de la science politique » (XIVe-XVe) dérivé du latin politique de l’antiquité est marquée par une intense circulation et par un enchevêtrement accru des mots de l’écriture politique et théologique dans le latin des sources savantes. L’évolution des interprétations de la Bible , les variations introduites dans l’étude des corpus littéraires suite à la renaissance du XIIe siècle et du renouveau aristotélicien au XIIIe siècle semblent manifester un réemploi du vocabulaire biblique et patristique, à des fins tant politiques que théologiques. Longtemps, le gouvernement des âmes et les affaires temporelles emploient les mêmes mots pour se décrire. Les maîtres de l’écrit – moines, clercs – puisent dans la Bible et les écrits patristiques nombre d’exemples, et contribuent à la formation d’un vocabulaire « théologico-politique » qui semble s’imposer durant une longue période allant du IXe au XIVe siècle. Or, la grande porosité du politique et du théologique semble complexifier la lecture et la compréhension des textes, dont on peine parfois à définir le vocabulaire - pensons par exemple au terme rector qui, dès son emploi par Grégoire le Grand dans la Regula pastoralis, pose le problème du destinataire : qui est ce rector devant conduire les hommes : l’évêque ou le roi ?
L’utilisation de la Bible à des fins politiques , le réemploi du vocabulaire patristique dans des ouvrages d’instruction princière posent non seulement la question des limites et de la diffusion d’un vocabulaire commun du gouvernement, dans l’exégèse, les sermons, les miroirs aux princes et les discours d’inauguration, mais aussi celle des effets de cette diffusion dans l’évolution de ces « genres » littéraires . L’exégèse - surtout destinée à un public d’ecclésiastiques – qui s’actualise en raison du commentaire littéral – semble se « politiser » à partir du XIVe siècle et devient peut-être, avec Nicolas de Lyre, un « miroir du prince » selon les mots de Philippe Buc . Les specula, quant à eux, peuvent mimer l’exégèse, à l’image de Jean de Limoges qui rédige, vers 1250, le Morale somnium pharaonis, miroir au prince prenant appui sur l’exégèse de Genèse 41 . La rhétorique du miroir est par ailleurs elle-même singulièrement présente tout au long de l’Écriture (Jc 1, 23-24, par exemple) .
Si le champ sémantique de la politique semble se fixer dès les Pères de l’Église, l’usage des mots et leurs sous-entendus ne cessent d’évoluer, de l’époque carolingienne au XIVe siècle. Peu à peu, il s’est imposé dans différents types d’écrits aussi bien politiques que théologiques. Or, la remobilisation d’un vocabulaire patristique à des fins politiques pose la question de sa compréhension, de sa différenciation, et de l’intertextualité induite des textes théologiques et politiques de cette période.
Ces Journées d’Études des 22 et 29 mars 2025 entendent ainsi s’intéresser aux évolutions et aux formes du réemploi du vocabulaire politique dans des traités à caractère religieux, tout au long du Moyen Âge, mais également aux échanges de vocables entre différents espaces, et différentes institutions, et par conséquent à leurs dynamiques de circulation dans l’espace européen, du IXe au XIVe siècle. La question des évolutions dans la compréhension de ces termes, tout au long de cette période, sera également posée.
Cacher, voiler, dissimuler au Moyen-Âge : programme des journées d'études des doctorants du Ciham... more Cacher, voiler, dissimuler au Moyen-Âge : programme des journées d'études des doctorants du Ciham (2022)
Si les termes de « specula principum », « fürstenspiegel », « mirrors for princes » ou « miroirs ... more Si les termes de « specula principum », « fürstenspiegel », « mirrors for princes » ou « miroirs aux princes » semblent aujourd’hui communément admis et largement usités par la communauté scientifique, on est pourtant bien en mal de définir avec précision les contours d’un tel corpus. La définition traditionnelle proposée par Ein Már Jónsson en 1987, et à laquelle on se réfère aujourd’hui, cadre mal avec la réalité textuelle médiévale, réfractaire à toute tentative de cloisonnement typologique. La lecture de plusieurs œuvres présentées comme exemplaires, à l’instar du Policraticus de Jean de Salisbury ou encore du fameux De regimine principum de Gilles de Rome, tend pourtant à souligner la différence fondamentale qui existe entre les genres médiévaux et les genres médiévistes, pour reprendre le titre d’un article de Patrick Moran.
L'objectif de ce colloque sera donc de réinterroger une littérature aux contours sinueux et pourtant cloisonnée sous une définition arbitraire qui cache une part importante des potentialités d'étude d'un tel corpus. En choisissant de prendre le parti non de la forme mais de la fonction, de l'usage des miroirs aux princes, au travers notamment de l'étude de leur réception manuscrite, de leur combinaison avec d'autres formes de littérature, mais aussi du projet de l'auteur (au moyen notamment de la préface au texte, si celle-ci existe), nous souhaitons souligner la grande plasticité des textes spéculaires qui dépassent largement les cadres typologiques restreints dans lesquels nous les classons habituellement.
C'est pourquoi nous souhaitons faire intervenir lors de ce colloque des spécialistes de tous horizons, des miroirs carolingiens aux miroirs vernaculaires de la fin du Moyen Âge, tout en souhaitant également bénéficier de la participation de jeunes chercheurs, qui pourront ainsi apporter un regard neuf sur cette thématique. Une telle démarche permettra de répondre à une question simple, mais pourtant lourde de conséquences : est-ce la forme d’une œuvre, son contenu intrinsèque qui en détermine la nature, ou est-ce davantage sa visée et, plus important encore, sa réception ?
Ce travail doit faire l'objet d'une publication prochaine. Si toutefois vous désirez consulter la... more Ce travail doit faire l'objet d'une publication prochaine. Si toutefois vous désirez consulter la traduction du somnium, vous pouvez me contacter par mail à l'adresse que voici :
(preview) : article publié dans : MICHEL(Nicolas) (dir.), Les Miroirs aux princes aux frontières ... more (preview) : article publié dans : MICHEL(Nicolas) (dir.), Les Miroirs aux princes aux frontières des genres (VIII -XV siècle)
Prix Alma 2024, 2024
Créé en 2022, le Prix Alma des Jeunes Chercheur.euses a pour objectif de récompenser les travaux ... more Créé en 2022, le Prix Alma des Jeunes Chercheur.euses a pour objectif de récompenser les travaux innovants d'étudiants et d'étudiantes en histoire, littérature, philosophie ou philologie médiévales. Pour concourir, il faut être titulaire d'au moins un M1 ou d'un master, avoir moins de trente ans et ne pas être titulaire d'un doctorat. Il faut également être membre d'Alma-Recherche (inscription sur notre site : www.alma-recherche.com). Le lauréat ou la lauréate du prix Alma des Jeunes Chercheur.euses verra son ouvrage publié et recevra une récompense de :
Fascicule cours iconographie médiévale, 2024
Fascicule à destination des étudiants du cours d'iconographie médiévale (L3, U-Rouen Normandie)