Aude Lovey | HEP Vaud (original) (raw)
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Drafts by Aude Lovey
Considérée comme « le » véritable objet de l’histoire, la temporalité pose par sa complexité bien... more Considérée comme « le » véritable objet de l’histoire, la temporalité pose par sa complexité bien des problèmes dans l’enseignement. S’il existe un consensus chez les enseignant-e-s pour dire que cette notion est une spécificité intrinsèque de la disciple « histoire », la façon dont elle est abordée, elle, engendre de nombreux différents. Doussot l’affirme avec ferveur : « si la construction du temps est un point central […] la chronologie comme succession des évènements et comme enchaînement des causes et des effets joue contre la prise en charge en classe des problèmes liés aux multiples temporalité des sociétés humaines » (2011, p. 191). Il convient donc de dépasser cet « enchaînement des causes et des effets » que renvoie faussement la question de la temporalité et de s’intéresser à ce qui fait vraiment l’intérêt d’une analyse d’une telle notion, à savoir le double mouvement synchronie et diachronie qui habite toute réflexion sur l’histoire. Dans ce travail, j’ai décidé d’aller à l’encontre des préjugés que se font souvent les enseignant-e-s et de réfléchir à cette temporalité en partant d’une enquête diachronique sur la médecine et en montrant en quoi, assez paradoxalement, cette dernière peut résoudre les problèmes qu’engendre une logique chrono-causale dans la compréhension de l’histoire. Si la séquence créée et mise en œuvre dans une classe de 9e Harmos avait donc comme objectif principal d’inciter les élèves à se questionner sur la manière dont l’histoire de la médecine est élaborée, elle a aussi permis de réfléchir plus généralement aux finalités de l’histoire et aux finalités de l’apprentissage de l’histoire. Ce n’est donc plus seulement la manière de raconter l’histoire qui a été ici remise en question, mais aussi celle d’apprendre l’histoire.
Papers by Aude Lovey
Entre les Ve s. av. J.-C. et IIe s. ap. J.-C., le terme Kourotrophos apparaît dans plusieurs docu... more Entre les Ve s. av. J.-C. et IIe s. ap. J.-C., le terme Kourotrophos apparaît dans plusieurs documents épigraphiques liés aux cultes athéniens. Mais que désignait-il exactement? Était-il le théonyme ou l’épiclèse d’une divinité? Et quelle(s) prérogative(s) cette divinité aurait-elle pu alors exercer? Afin de limiter le champ d’étude, il s’agira d’analyser le rapport qui existait entre Kourotrophos et des entités ancrées dans l’espace de la cité, telles qu’Athéna Polias, Aglauros, et Pandrosos.
Parfois sanglante, parfois maternelle, la déesse Anat est une puissance déconcertante. Son père, ... more Parfois sanglante, parfois maternelle, la déesse Anat est une puissance
déconcertante. Son père, le grand dieu El, la définit d’ailleurs par le
qualificatif de «frénétique». Que faire d’une divinité qui voit rouge et qui
n’est pas toujours capable de se maîtriser?
Considérée comme « le » véritable objet de l’histoire, la temporalité pose par sa complexité bien... more Considérée comme « le » véritable objet de l’histoire, la temporalité pose par sa complexité bien des problèmes dans l’enseignement. S’il existe un consensus chez les enseignant-e-s pour dire que cette notion est une spécificité intrinsèque de la disciple « histoire », la façon dont elle est abordée, elle, engendre de nombreux différents. Doussot l’affirme avec ferveur : « si la construction du temps est un point central […] la chronologie comme succession des évènements et comme enchaînement des causes et des effets joue contre la prise en charge en classe des problèmes liés aux multiples temporalité des sociétés humaines » (2011, p. 191). Il convient donc de dépasser cet « enchaînement des causes et des effets » que renvoie faussement la question de la temporalité et de s’intéresser à ce qui fait vraiment l’intérêt d’une analyse d’une telle notion, à savoir le double mouvement synchronie et diachronie qui habite toute réflexion sur l’histoire. Dans ce travail, j’ai décidé d’aller à l’encontre des préjugés que se font souvent les enseignant-e-s et de réfléchir à cette temporalité en partant d’une enquête diachronique sur la médecine et en montrant en quoi, assez paradoxalement, cette dernière peut résoudre les problèmes qu’engendre une logique chrono-causale dans la compréhension de l’histoire. Si la séquence créée et mise en œuvre dans une classe de 9e Harmos avait donc comme objectif principal d’inciter les élèves à se questionner sur la manière dont l’histoire de la médecine est élaborée, elle a aussi permis de réfléchir plus généralement aux finalités de l’histoire et aux finalités de l’apprentissage de l’histoire. Ce n’est donc plus seulement la manière de raconter l’histoire qui a été ici remise en question, mais aussi celle d’apprendre l’histoire.
Entre les Ve s. av. J.-C. et IIe s. ap. J.-C., le terme Kourotrophos apparaît dans plusieurs docu... more Entre les Ve s. av. J.-C. et IIe s. ap. J.-C., le terme Kourotrophos apparaît dans plusieurs documents épigraphiques liés aux cultes athéniens. Mais que désignait-il exactement? Était-il le théonyme ou l’épiclèse d’une divinité? Et quelle(s) prérogative(s) cette divinité aurait-elle pu alors exercer? Afin de limiter le champ d’étude, il s’agira d’analyser le rapport qui existait entre Kourotrophos et des entités ancrées dans l’espace de la cité, telles qu’Athéna Polias, Aglauros, et Pandrosos.
Parfois sanglante, parfois maternelle, la déesse Anat est une puissance déconcertante. Son père, ... more Parfois sanglante, parfois maternelle, la déesse Anat est une puissance
déconcertante. Son père, le grand dieu El, la définit d’ailleurs par le
qualificatif de «frénétique». Que faire d’une divinité qui voit rouge et qui
n’est pas toujours capable de se maîtriser?