Les étudiants étrangers sont de retour à l’UdeS | Radio-Canada (original) (raw)

Les étudiants internationaux sont de retour en force à l'Université de Sherbrooke (UdeS) cette année. L'établissement, qui espère retrouver sous peu le même nombre d'étudiants internationaux qu'avant la pandémie, a réservé dimanche un accueil chaleureux aux 275 nouveaux inscrits à la session d'hiver en organisant une soirée typiquement québécoise.

C'est notamment avec un repas traditionnel, comprenant de la tourtière du Lac-Saint-Jean, que les étudiants ont pu célébrer tous ensemble.

On s'amuse toujours beaucoup à la soirée d'accueil d'hiver. On en fait une à chaque session, à chaque rentrée, mais celle d'hiver, on la dédie à nos traditions québécoises. On leur apprend des danses traditionnelles, on leur apprend des chansons à répondre, quelques expressions québécoises, explique la directrice générale et vice-rectrice associée aux relations internationales de l'Université de Sherbrooke, Pascale Lafrance.

L'expression "il fait frette", c'est important de l'apprendre rapidement.

Des étudiants qui mangent à une table.

Les étudiants internationaux ont eu droit à un souper typiquement québécois pour souligner leur arrivée.

Photo : Radio-Canada

À l'automne, les 500 étudiants étrangers ont plutôt eu droit à la fameuse poutine. Mais qu'importe le menu, l'essentiel est de se regrouper.

Certains arrivent avec des amis, ils se connaissent. Mais d'autres arrivent seuls, et c'est une façon de briser la glace et de se faire deux ou trois premières connaissances, ajoute Pascale Lafrance.

Plus du tiers des étudiants internationaux sont des Français. Plusieurs d'entre eux, rencontrés lors de l'activité, se sont dits impressionnés par l'accueil des Québécois. Les personnes sont très, très chaleureuses. Le jour de mon arrivée, c'était en pleine nuit. Le chauffeur d'autobus m'a expliqué, il m'a tout dit. Ce sont toutes les expressions québécoises qui ajoutent de la chaleur dans le vocabulaire, a relaté une étudiante.

Les grands espaces et l'architecture de la ville ont également été soulignés par le même groupe de jeunes.

Plusieurs étudiants sont originaires du Maghreb ou de l'Afrique. Ils doivent, quant à eux, s'acclimater au froid. Je pense que l'être humain peut s'habituer à n'importe quelle situation. Vu qu'on est venus ici pour étudier, avoir un bon niveau d'études, on est obligés de s'habituer à certaines choses, a dit l'un d'eux.

L'Université espère par ailleurs que plusieurs feront ce choix.

On espère que le vent va tourner, parce que ce sont des nombres quand même assez importants, et il y a beaucoup d'espoir qui est fondé sur des études à l'étranger pour ces étudiants-là, conclut Pascale Lafrance.

Avec les informations de Jean Arel