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Papers by Antoine BAUMANN
Le Praticien en Anesthésie Réanimation, 2004
Historique de l'article : Disponible sur Internet le xxx Mots clés : Fin de vie Personne de confi... more Historique de l'article : Disponible sur Internet le xxx Mots clés : Fin de vie Personne de confiance Directives anticipées Droit des patients r é s u m é Propos.-La loi permet à toute personne majeure de désigner une personne de confiance et de rédiger des directives anticipées. L'objectif de notre étude était de recueillir l'avis et d'évaluer la connaissance des patients et de leurs accompagnants sur les moyens qui permettent à un patient d'exprimer sa volonté par anticipation au travers de la personne de confiance et des directives anticipées. Méthodes.-Une enquête par questionnaire auto-administré a été menée sur 15 jours dans les bureaux d'admission du CHU de Nancy en avril 2011. Les réponses étaient anonymes. Les questionnaires portaient sur la personne de confiance, les directives anticipées. Résultats.-Nous avons recueilli 367 réponses dont 61,8 % de femmes. L'âge moyen des répondants était de 48,7 ans (écart-type : 15,6). Plus des trois-quarts des personnes connaissaient la possibilité de désigner une personne de confiance et faisaient la distinction entre la personne de confiance et la personne à prévenir. Les répondants choisissaient majoritairement leur conjoint (52 %). Ils pensaient que l'avis de la personne de confiance primait sur celui de la famille ou des proches (64,7 %) et qu'elle donnait son avis selon les indications que le patient lui avait donné préalablement (74,8 %). La majorité des personnes interrogées ne connaissaient pas la possibilité de rédiger des directives anticipées mais y étaient favorables (57,5 %). Elles y inscriraient leur refus d'obstination déraisonnable (75,8 %), leurs souhaits/volontés quant à la limitation ou l'arrêt des traitements (53,6 %), l'arrêt des traitements actifs en cas de forte probabilité d'un coma ou d'un état végétatif (52,8 %), et le don d'organe (50,6 %). Plus de trois-quarts des patients souhaitaient que ces informations figurent sur leur carte vitale. Conclusion.-Les moyens d'expression de la volonté du patient ne sont pas tous connus par la population générale. La personne de confiance semble davantage connue de la population que les directives anticipées. Au lendemain de la transmission du rapport Sicard sur la fin de vie en France en décembre 2012, un travail considérable d'information de la population reste à entreprendre.
Le Praticien en Anesthésie Réanimation, 2004
Historique de l'article : Disponible sur Internet le xxx Mots clés : Fin de vie Personne de confi... more Historique de l'article : Disponible sur Internet le xxx Mots clés : Fin de vie Personne de confiance Directives anticipées Droit des patients r é s u m é Propos.-La loi permet à toute personne majeure de désigner une personne de confiance et de rédiger des directives anticipées. L'objectif de notre étude était de recueillir l'avis et d'évaluer la connaissance des patients et de leurs accompagnants sur les moyens qui permettent à un patient d'exprimer sa volonté par anticipation au travers de la personne de confiance et des directives anticipées. Méthodes.-Une enquête par questionnaire auto-administré a été menée sur 15 jours dans les bureaux d'admission du CHU de Nancy en avril 2011. Les réponses étaient anonymes. Les questionnaires portaient sur la personne de confiance, les directives anticipées. Résultats.-Nous avons recueilli 367 réponses dont 61,8 % de femmes. L'âge moyen des répondants était de 48,7 ans (écart-type : 15,6). Plus des trois-quarts des personnes connaissaient la possibilité de désigner une personne de confiance et faisaient la distinction entre la personne de confiance et la personne à prévenir. Les répondants choisissaient majoritairement leur conjoint (52 %). Ils pensaient que l'avis de la personne de confiance primait sur celui de la famille ou des proches (64,7 %) et qu'elle donnait son avis selon les indications que le patient lui avait donné préalablement (74,8 %). La majorité des personnes interrogées ne connaissaient pas la possibilité de rédiger des directives anticipées mais y étaient favorables (57,5 %). Elles y inscriraient leur refus d'obstination déraisonnable (75,8 %), leurs souhaits/volontés quant à la limitation ou l'arrêt des traitements (53,6 %), l'arrêt des traitements actifs en cas de forte probabilité d'un coma ou d'un état végétatif (52,8 %), et le don d'organe (50,6 %). Plus de trois-quarts des patients souhaitaient que ces informations figurent sur leur carte vitale. Conclusion.-Les moyens d'expression de la volonté du patient ne sont pas tous connus par la population générale. La personne de confiance semble davantage connue de la population que les directives anticipées. Au lendemain de la transmission du rapport Sicard sur la fin de vie en France en décembre 2012, un travail considérable d'information de la population reste à entreprendre.