Berthod David - Profile on Academia.edu (original) (raw)
Papers by Berthod David
La cité d'Uzès est connue des numismates pour ses frappes monétaires au haut-moyen âge, notamment... more La cité d'Uzès est connue des numismates pour ses frappes monétaires au haut-moyen âge, notamment des triens mérovingiens et des sous d'or et deniers pour Charlemagne, puis des deniers pour Charles le Chauve ou Charles le Gros et enfin Louis III « l'Aveugle ». Aucun des seigneurs (1080-1318), vicomtes (1300-1546) puis ducs d'Uzès (à partir de 1528) ne frappera de monnaie en son nom (1).
BN249, 2025
Une nouvelle obole pour le peuple des Volques Arécomiques ? Des similitudes avec le bronze au san... more Une nouvelle obole pour le peuple des Volques Arécomiques ? Des similitudes avec le bronze au sanglier du même peuple
Catalogue des monnaies de Constance II pour l'atelier d'Antioche figurant sur le moteur de recher... more Catalogue des monnaies de Constance II pour l'atelier d'Antioche figurant sur le moteur de recherche nummus-bible
A catalogue of the coins of Emperor Constantius II for the Antioch mint listed in the nummus-bible search engine
Un bronze très étrange, attribué à Orange, notamment pas la découverte d'un trésor provenant des ... more Un bronze très étrange, attribué à Orange, notamment pas la découverte d'un trésor provenant des environs de la cité, « trouvé en 1853, conservé à la BNF » (Larozas) est décrit comme tel :
BN236, 2023
2 monnaies de Valens pour Arles inconnues du dernier Ferrando - Une réflexion sur le recensement ... more 2 monnaies de Valens pour Arles inconnues du dernier Ferrando - Une réflexion sur le recensement des monnaies
Après la conquête de la Gaule par Rome, le pouvoir central se devait de remplacer les monnayages ... more Après la conquête de la Gaule par Rome, le pouvoir central se devait de remplacer les monnayages indigènes. Les frappes massives des premiers empereurs, notamment à Lyon (séries d'aurei, deniers, sesterces anecdotiquement, as, semis et quadrans) et Nîmes (dupondii), en plus de l'injection de monnaies frappées à Rome ont pallié aux productions locales. A partir du règne de l'empereur Néron, il semble ne plus y avoir de monnaies autre que romaines dans les échanges courants. (1) Revers d'un sesterce d'Auguste ayant au revers l'autel des trois Gaules (image Wikipédia) Alors qu'à Lyon les monnaies de bronze et de cuivre arborent un monument local , (l'autel des trois Gaules), la colonie de Nîmes, en apparence, n'a pas fait figurer le lieu de culte emblématique qu'est la fontaine sur son monnayage.
Revista Numismatica Omni, 2009
BN de CGB n°216
Nouvelle monnaie de Constans pour l'atelier de Lyon, inconnue de Kent et de Bastien
En 1966 M. Bruun publiait sa somme sur les monnaies de l'empire romain entre la réforme monétaire... more En 1966 M. Bruun publiait sa somme sur les monnaies de l'empire romain entre la réforme monétaire de 313 et la mort de Constantin I en 337. Pour l'atelier de Lyon et les années 333 / 334 il a notamment mis en évidence une émission de type palme P-SLG pour un revers « GLORIA EXERCITVS » 2 enseignes entre 2 soldats concernant les césars Constantin II et Constance II (RIC.268 / 269). Chacune des 2 monnaies était notée « R5 », un exemplaire de chaque se trouvant respectivement au musée de Vienne et de Londres. M. Depeyrot à propos de cette émission signalait en 1982 « émission rarissime, 10 monnaies étudiées » et datait l'émission de 334 / 335 sans détailler l'émission et la répartition des exemplaires retrouvés par prince. M. Bastien dans son ouvrage sur le monnayage frappé par l'atelier de Lyon entre les années 318 et 337, publié en 1982 indiquait "les exemplaires R/ GLORIA EXERCITVS, deux soldats et deux enseignes, publiés jusqu'à présent avec la marque palme PLG et palme SLG me paraissent douteux. Aussi les avons nous écartés du catalogue". A leur suite M. Gricourt, dans son inventaire du trésor de La Chapelle-lès-Luxeuil, indique pour 4 monnaies (sur les 15.518 nummi composant l'ensemble) « exemplaires appartenant à l'émission *P-SLG si la série rameau P-SLG n'existe pas » (n°212 à 215 du catalogue). Voici un exemplaire enfin indubitable de cette série, qui est plus est non référencé par Bruun pour Constans et qui confirme sans doute les frappes pour ses frères déjà mises en avant.
Tout collectionneur de monnaies antiques est un jour amené à se poser des questions sur un exempl... more Tout collectionneur de monnaies antiques est un jour amené à se poser des questions sur un exemplaire possiblement inédit qui passe entre ses mains. Il est humain de se croire détenteur d'un unicum et de s'accrocher à cet espoir sans envisager d'autres possibilités comme la production frauduleuse qu'elle soit antique ou moderne. Voici une monnaie qui pourrait servir d'exercice de réflexion.
Le volume VII du « Roman Impérial coinage » rédigé par M. Bruun et édité en 1966, reste un ouvrag... more Le volume VII du « Roman Impérial coinage » rédigé par M. Bruun et édité en 1966, reste un ouvrage incontournable pour le référencement du monnayage romain entre les années 313 et 337. Bien que complété par la suite de nombreuses suites s'attachant à des ateliers en particulier (Aquilée, Arles, Londres et Trèves notamment), il reste des découvertes à effectuer.
Des éléments d'aide à la lecture de monnaies du IVème siècle. Pense bête réalisé à partir d'une f... more Des éléments d'aide à la lecture de monnaies du IVème siècle. Pense bête réalisé à partir d'une fraction des monnaies trouvées sur le domaine du Mourgues du Grès à Beaucaire
Un rare quinaire des règne conjoint de Dioclétien et Maximien Hercule frappé à Lyon, nouvel exemp... more Un rare quinaire des règne conjoint de Dioclétien et Maximien Hercule frappé à Lyon, nouvel exemplaire du Bastien 38 β
Petites réflexions à propos du type CONSTANTINIANA DAFNE et d'un détail de gravure
Une monnaie hybride frauduleuse pour le pape Grégoire XIII avec un revers pour le royaume de Fran... more Une monnaie hybride frauduleuse pour le pape Grégoire XIII avec un revers pour le royaume de France qui fait le pendant avec deux types connus ayant un avers pour le roi Henri III et un revers pour le légat du pape Charles de Bourbon
Le dupondius au crocodile frappé à Nîmes, et probablement dans d'autres oppida des Volques Arécom... more Le dupondius au crocodile frappé à Nîmes, et probablement dans d'autres oppida des Volques Arécomiques notamment pour le type II « gaulois », a souvent été coupé en deux par manque de monnaies divisionnaires et d'as en particulier. Les as seront abondamment imités en Gaule jusqu'au règne de Néron pour suppléer les frappes gauloises censées disparaître avec la conquête. Techniquement la découpe semble avoir été facilitée par les deux bustes situés à l'avers, il suffisait de placer un ciseau entre eux puis de frapper avec une masse comme expliqué dans l'ouvrage de M. Terrien « As de Nîmes rime avec énigme », la réponse à la question technique semble d'une claire évidence.
Petite reflexion sur le décor d'une enseigne d'un nummus d'Antioche sous le règne conjoint de Con... more Petite reflexion sur le décor d'une enseigne d'un nummus d'Antioche sous le règne conjoint de Constance II et Constans
Les monnaies du IVème siècle présentent des signes qui distinguent les émissions frappées selon u... more Les monnaies du IVème siècle présentent des signes qui distinguent les émissions frappées selon un même type et un même standard (métrologie, type de revers). Ces symboles se situent au revers, dans le champ ou à l'exergue dans l'écrasante majorité des cas (l'atelier d'Héraclée, en 330 / 333 combine, pour former un signe d'émission, 2 points encadrant l'exergue et un autre au début de la légende de revers, cf. RIC.131). J-P Callu a mis en évidence que les émissions, découpées en séquences temporelles variables suivant les périodes concernées, se distinguaient aussi entre elles par la disparité des volumes de frappe. Ceci se vérifie encore de nos jours où des émissions, pratiquement confidentielles continuent d'être découvertes (cf. D. Berthod), notamment pour les ateliers occidentaux, alors que G. Depeyrot déclarait en 1982 avoir « travaillé sur une base d'un million de monnaies environ, provenant d'un millier de trouvailles » dont il a classé les séries.
Une nouvelle monnaie pour l'atelier du Puy. A new medevial coin for the Puy mint
Catalogue des monnaies URBS - ROMA à la louve frappées entre 330 et 340. Catalogue of URBS ROMA t... more Catalogue des monnaies URBS - ROMA à la louve frappées entre 330 et 340. Catalogue of URBS ROMA type struck between 330 and 340
La cité d'Uzès est connue des numismates pour ses frappes monétaires au haut-moyen âge, notamment... more La cité d'Uzès est connue des numismates pour ses frappes monétaires au haut-moyen âge, notamment des triens mérovingiens et des sous d'or et deniers pour Charlemagne, puis des deniers pour Charles le Chauve ou Charles le Gros et enfin Louis III « l'Aveugle ». Aucun des seigneurs (1080-1318), vicomtes (1300-1546) puis ducs d'Uzès (à partir de 1528) ne frappera de monnaie en son nom (1).
BN249, 2025
Une nouvelle obole pour le peuple des Volques Arécomiques ? Des similitudes avec le bronze au san... more Une nouvelle obole pour le peuple des Volques Arécomiques ? Des similitudes avec le bronze au sanglier du même peuple
Catalogue des monnaies de Constance II pour l'atelier d'Antioche figurant sur le moteur de recher... more Catalogue des monnaies de Constance II pour l'atelier d'Antioche figurant sur le moteur de recherche nummus-bible
A catalogue of the coins of Emperor Constantius II for the Antioch mint listed in the nummus-bible search engine
Un bronze très étrange, attribué à Orange, notamment pas la découverte d'un trésor provenant des ... more Un bronze très étrange, attribué à Orange, notamment pas la découverte d'un trésor provenant des environs de la cité, « trouvé en 1853, conservé à la BNF » (Larozas) est décrit comme tel :
BN236, 2023
2 monnaies de Valens pour Arles inconnues du dernier Ferrando - Une réflexion sur le recensement ... more 2 monnaies de Valens pour Arles inconnues du dernier Ferrando - Une réflexion sur le recensement des monnaies
Après la conquête de la Gaule par Rome, le pouvoir central se devait de remplacer les monnayages ... more Après la conquête de la Gaule par Rome, le pouvoir central se devait de remplacer les monnayages indigènes. Les frappes massives des premiers empereurs, notamment à Lyon (séries d'aurei, deniers, sesterces anecdotiquement, as, semis et quadrans) et Nîmes (dupondii), en plus de l'injection de monnaies frappées à Rome ont pallié aux productions locales. A partir du règne de l'empereur Néron, il semble ne plus y avoir de monnaies autre que romaines dans les échanges courants. (1) Revers d'un sesterce d'Auguste ayant au revers l'autel des trois Gaules (image Wikipédia) Alors qu'à Lyon les monnaies de bronze et de cuivre arborent un monument local , (l'autel des trois Gaules), la colonie de Nîmes, en apparence, n'a pas fait figurer le lieu de culte emblématique qu'est la fontaine sur son monnayage.
Revista Numismatica Omni, 2009
BN de CGB n°216
Nouvelle monnaie de Constans pour l'atelier de Lyon, inconnue de Kent et de Bastien
En 1966 M. Bruun publiait sa somme sur les monnaies de l'empire romain entre la réforme monétaire... more En 1966 M. Bruun publiait sa somme sur les monnaies de l'empire romain entre la réforme monétaire de 313 et la mort de Constantin I en 337. Pour l'atelier de Lyon et les années 333 / 334 il a notamment mis en évidence une émission de type palme P-SLG pour un revers « GLORIA EXERCITVS » 2 enseignes entre 2 soldats concernant les césars Constantin II et Constance II (RIC.268 / 269). Chacune des 2 monnaies était notée « R5 », un exemplaire de chaque se trouvant respectivement au musée de Vienne et de Londres. M. Depeyrot à propos de cette émission signalait en 1982 « émission rarissime, 10 monnaies étudiées » et datait l'émission de 334 / 335 sans détailler l'émission et la répartition des exemplaires retrouvés par prince. M. Bastien dans son ouvrage sur le monnayage frappé par l'atelier de Lyon entre les années 318 et 337, publié en 1982 indiquait "les exemplaires R/ GLORIA EXERCITVS, deux soldats et deux enseignes, publiés jusqu'à présent avec la marque palme PLG et palme SLG me paraissent douteux. Aussi les avons nous écartés du catalogue". A leur suite M. Gricourt, dans son inventaire du trésor de La Chapelle-lès-Luxeuil, indique pour 4 monnaies (sur les 15.518 nummi composant l'ensemble) « exemplaires appartenant à l'émission *P-SLG si la série rameau P-SLG n'existe pas » (n°212 à 215 du catalogue). Voici un exemplaire enfin indubitable de cette série, qui est plus est non référencé par Bruun pour Constans et qui confirme sans doute les frappes pour ses frères déjà mises en avant.
Tout collectionneur de monnaies antiques est un jour amené à se poser des questions sur un exempl... more Tout collectionneur de monnaies antiques est un jour amené à se poser des questions sur un exemplaire possiblement inédit qui passe entre ses mains. Il est humain de se croire détenteur d'un unicum et de s'accrocher à cet espoir sans envisager d'autres possibilités comme la production frauduleuse qu'elle soit antique ou moderne. Voici une monnaie qui pourrait servir d'exercice de réflexion.
Le volume VII du « Roman Impérial coinage » rédigé par M. Bruun et édité en 1966, reste un ouvrag... more Le volume VII du « Roman Impérial coinage » rédigé par M. Bruun et édité en 1966, reste un ouvrage incontournable pour le référencement du monnayage romain entre les années 313 et 337. Bien que complété par la suite de nombreuses suites s'attachant à des ateliers en particulier (Aquilée, Arles, Londres et Trèves notamment), il reste des découvertes à effectuer.
Des éléments d'aide à la lecture de monnaies du IVème siècle. Pense bête réalisé à partir d'une f... more Des éléments d'aide à la lecture de monnaies du IVème siècle. Pense bête réalisé à partir d'une fraction des monnaies trouvées sur le domaine du Mourgues du Grès à Beaucaire
Un rare quinaire des règne conjoint de Dioclétien et Maximien Hercule frappé à Lyon, nouvel exemp... more Un rare quinaire des règne conjoint de Dioclétien et Maximien Hercule frappé à Lyon, nouvel exemplaire du Bastien 38 β
Petites réflexions à propos du type CONSTANTINIANA DAFNE et d'un détail de gravure
Une monnaie hybride frauduleuse pour le pape Grégoire XIII avec un revers pour le royaume de Fran... more Une monnaie hybride frauduleuse pour le pape Grégoire XIII avec un revers pour le royaume de France qui fait le pendant avec deux types connus ayant un avers pour le roi Henri III et un revers pour le légat du pape Charles de Bourbon
Le dupondius au crocodile frappé à Nîmes, et probablement dans d'autres oppida des Volques Arécom... more Le dupondius au crocodile frappé à Nîmes, et probablement dans d'autres oppida des Volques Arécomiques notamment pour le type II « gaulois », a souvent été coupé en deux par manque de monnaies divisionnaires et d'as en particulier. Les as seront abondamment imités en Gaule jusqu'au règne de Néron pour suppléer les frappes gauloises censées disparaître avec la conquête. Techniquement la découpe semble avoir été facilitée par les deux bustes situés à l'avers, il suffisait de placer un ciseau entre eux puis de frapper avec une masse comme expliqué dans l'ouvrage de M. Terrien « As de Nîmes rime avec énigme », la réponse à la question technique semble d'une claire évidence.
Petite reflexion sur le décor d'une enseigne d'un nummus d'Antioche sous le règne conjoint de Con... more Petite reflexion sur le décor d'une enseigne d'un nummus d'Antioche sous le règne conjoint de Constance II et Constans
Les monnaies du IVème siècle présentent des signes qui distinguent les émissions frappées selon u... more Les monnaies du IVème siècle présentent des signes qui distinguent les émissions frappées selon un même type et un même standard (métrologie, type de revers). Ces symboles se situent au revers, dans le champ ou à l'exergue dans l'écrasante majorité des cas (l'atelier d'Héraclée, en 330 / 333 combine, pour former un signe d'émission, 2 points encadrant l'exergue et un autre au début de la légende de revers, cf. RIC.131). J-P Callu a mis en évidence que les émissions, découpées en séquences temporelles variables suivant les périodes concernées, se distinguaient aussi entre elles par la disparité des volumes de frappe. Ceci se vérifie encore de nos jours où des émissions, pratiquement confidentielles continuent d'être découvertes (cf. D. Berthod), notamment pour les ateliers occidentaux, alors que G. Depeyrot déclarait en 1982 avoir « travaillé sur une base d'un million de monnaies environ, provenant d'un millier de trouvailles » dont il a classé les séries.
Une nouvelle monnaie pour l'atelier du Puy. A new medevial coin for the Puy mint
Catalogue des monnaies URBS - ROMA à la louve frappées entre 330 et 340. Catalogue of URBS ROMA t... more Catalogue des monnaies URBS - ROMA à la louve frappées entre 330 et 340. Catalogue of URBS ROMA type struck between 330 and 340
"Six monnaies romaines inédites", D. Berthod/C. Oliva, in OMNI n°2, pages 25-31, décembre 2010