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Papers by Célia Prost

Research paper thumbnail of Un nuovo documento sull’iscrizione di Gouraya

Research paper thumbnail of L'âge du Fer en Aquitaine : un bilan des opérations de 2001 à 2014.

Ce bilan synthétique de l'activité archéologique concernant l'Âge du Fer dans l'« ancienne » Aqui... more Ce bilan synthétique de l'activité archéologique concernant l'Âge du Fer dans l'« ancienne » Aquitaine, entre 2001 et 2014 a été réalisé dans le cadre du stage de conservateur au SRA Nouvelle-Aquitaine, site de Bordeaux (juin à décembre 2016) .

Research paper thumbnail of La réception critique de La Langue étrusque de Jules Martha : l’apport des archives privées

Research paper thumbnail of Jules Joseph Martha : étruscologue

Apres un cursus brillant le conduisant de l’Ecole normale superieure a l’Ecole francaise d’Athene... more Apres un cursus brillant le conduisant de l’Ecole normale superieure a l’Ecole francaise d’Athenes, en passant par celle de Rome, Jules Martha (1853-1932) devient une figure fondamentale de l’etruscologie francaise. Par ses deux premiers ouvrages, le Manuel d’archeologie etrusque et romaine (1884) et L’Art etrusque (1889), il ecrit la premiere synthese sur l’art etrusque. Reconnu comme le specialiste francais de l’Etrurie au tournant du 19e et du 20e siecle, sa carriere d’etruscologue connait cependant un point d’arret soudain apres la publication en 1913 de La Langue etrusque, ouvrage dans lequel il soutient la parente de l’etrusque avec les langues ougro-finnoises. Les archives inedites conservees par la famille, retrouvees dans le cadre de ce memoire, permettent tout d’abord de retracer le parcours professionnel de Jules Martha et eclairent d’un jour nouveau les grandes reformes de l’enseignement et de l’archeologie dans la seconde moitie du 19e siecle. Elles renseignent egalemen...

Research paper thumbnail of Une inscription étrusque de Gouraya. Studi Etruschi, 76, 2017, p. 253-256

Research paper thumbnail of Les étrusques vus du Midi de la France : Fernand Benoît et la constitution d'un "homo mediterraneus"

Haack, M.-L. (dir.) : L'étruscologie dans l'Europe d'après guerre, Actes des journées d'études internationales des 2 et 3 décembre 2013 (Amiens), Scripta Receptoria, Ausonius Editions, 2017

a longtemps été ignorée des archéologues, car seule l'hellénisation du Midi offrait aux chercheur... more a longtemps été ignorée des archéologues, car seule l'hellénisation du Midi offrait aux chercheurs suffisamment de prises textuelles et archéologiques. Dès le début du xx e siècle pourtant, des voix s'élevèrent timidement, invitant à ne pas totalement oublier les autres navigateurs méditerranéens. Dans le compte rendu de L'origine de Marseille publié en 1915 par G. Vasseur, M. Clerc rappelle ainsi qu'"il faut faire attention à une chose : c'est que des vases, incontestablement grecs, peuvent aussi avoir été apportés par d'autres que par des Grecs. […] Pourquoi les Phéniciens n'auraient-ils pas eu leur part dans ce commerce, eux les courtiers par excellence ? Et les Étrusques ? Et qui nous assure, enfin, que les Ligures, marins infatigables et pirates incorrigibles, n'allaient pas chercher eux-mêmes, ne fût-ce qu'en Sicile ou en Sardaigne, les objets dont ils avaient besoin ?" 1. En 1933, E. Neuffer et P. Jacobsthal rectifièrent et complétèrent la publication de G. Vasseur, en consacrant un premier ouvrage sur le sujet, Gallia Graeca : recherches sur l'hellénisation de la Provence. Si l'attention des savants est avant tout portée sur les traces d'une présence grecque en Gaule, les témoignages de contacts avec d'autres civilisations de la Méditerranée dans le Sud de la France ne sont pas totalement évacués, bien que résiduels. Ainsi, Gallia Graeca ne comporte qu'une toute petite partie sur les importations étrusques trouvées dans le Sud de la France 2 , et ce pour une simple raison : les pièces découvertes et reconnues à cette époque étaient extrêmement rares. Seuls quelques fragments de bucchero nero trouvés à Marseille et à Narbonne sont recensés dans l'ouvrage, ainsi que deux vases "italo-corinthiens" conservés à Gap et à Saint-Rémyde-Provence, découverts dans les environs. Sur la foi de ces maigres éléments, E. Neuffer et P. Jacobsthal ne pouvaient que passer outre la remarque de M. Clerc et faire entrer ces objets dans le cadre d'une activité grecque, en déclarant que ces fragments "ne témoignent pas d'un commerce véritable des Étrusques sur les côtes du Midi, mais doivent être considérés comme l'apport normal en vaisselle étrusque que les Massaliotes se procuraient pour leurs besoins de luxe, de même que leurs compatriotes de Grèce, des îles, de Sicile, etc. Elle fut probablement apportée dans le pays par les navigateurs grecs venant à Massalia par la voie de l'Étrurie. Pour préciser ces constatations, il importe de se rappeler qu'aucun bronze étrusque n'a été trouvé dans le Midi. C'est dire que le marché était si solidement tenu par les Grecs qu'il n'y avait 1 Clerc 1915, 303.

Research paper thumbnail of La réception critique de "La Langue étrusque" de Jules Martha : l'apport des archives privées

Haack, M.-L. (dir.) : La construction de l'étruscologie au début du XXe siècle. Actes des journées d'études internationales des 2 et 3 décembre 2013 (Amiens), Scripta Receptoria, Ausonius Editions, 2015

Éléments sous droit d'auteur-© Ausonius Éditions mai 2015 : embargo de 2 ans de L' Art étrusque 3... more Éléments sous droit d'auteur-© Ausonius Éditions mai 2015 : embargo de 2 ans de L' Art étrusque 3. Ce dernier ouvrage, couronné par l' Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1889, contribua à fonder l'étruscologie française dès la fin du xix e siècle, mais son auteur resta également célèbre pour ses travaux linguistiques. Si La Langue étrusque ne parut qu'en 1913, ses recherches sur ce thème commencèrent bien avant, peut-être juste après la publication de ses textes de synthèse sur les Étrusques. André Beaunier, dans un article publié le 23 février 1912 dans le Figaro, nous apprend qu'en 1895 Jules Martha étudiait déjà la langue étrusque : "Je me rappelle qu'en 1895, il y a dix-sept ans, il m'a montré les premiers résultats de son enquête. Il était-et il le sentait plutôt qu'il ne pouvait le démontrer-sur le chemin de la vérité" 4. Une lettre d' Auguste Audollent 5 est plus précise encore : "Le 8 avril 1893, vous vouliez bien me servir de témoin à la mairie de Passy, et le 10, vous m'accompagniez encore à l'église d' Auteuil. Et vous me disiez-je ne l'ai pas oublié-que cette journée, si heureuse pour moi, serait pour vous une date scientifique, car vous veniez de trouver la solution du problème étrusque" 6. Pourtant, Jules Martha ne publia rien en ce sens jusqu'au début du xx e siècle. Au cours de l'année 1903, il écrivit deux articles évoquant des affinités entre les systèmes grammaticaux de l'étrusque et des langues ougro-finnoises 7. Continuant ses recherches, il acquit finalement la conviction que l'étrusque appartenait effectivement à la famille des langues ouralo-altaïques et plus particulièrement au groupe ougro-finnois. En février 1912, l' Académie des Inscriptions et Belles-Lettres accueillit deux communications dans lesquelles il présenta ses résultats et sa traduction de quelques inscriptions, dont le texte de la momie de Zagreb. Bien que certains académiciens, comme Théodore Reinach et Louis Havet, n'aient pas été totalement convaincus par cette découverte, l' Académie décida de financer la parution de La Langue étrusque, livre dans lequel Jules Martha exposa plus longuement sa position, sa méthode et les traductions auxquelles il était parvenu. 10 Otto Donner (1835-1909) était un linguiste finlandais. Professeur de sanskrit et de grammaire comparée indo-européenne à l'université d'Helsinki, il participa à la fondation de la Société finno-ougrienne en 1883. 11 Stéphane Gsell (1864-1932), après avoir mené les fouilles de Vulci lors de son séjour à l'École française de Rome, fut chargé de cours d'archéologie à l'université d' Alger à partir de 1890. Il commença alors à réunir les documents épigraphiques de l' Afrique du Nord. 12 Ce disque a été publié par Dominique Briquel (Briquel 2006). 13 Le destinataire n'est pas totalement assuré. Il pourrait s'agir de sa soeur ou de sa femme.

Rapports de fouille by Célia Prost

Research paper thumbnail of (2018) D. Martinez, C. Prost, avec la coll. de T. Chenal et J.-L. Mordefroid, Ancienne église Saint-Barthélémy de Nogna (Jura), rapport de fouille exécutée par l'Etat, SRA Bourgogne-Franche-Comté.

Articles by Célia Prost

Research paper thumbnail of (2019)_Martinez D., Prost C., Mordefroid J.-L., "Archéologie de l'ancienne église Saint-Barthélémy de Nogna", Travaux 2018 de la Société d'Émulation du Jura, p. 209-218

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Ce bilan synthétique de l'activité archéologique concernant l'Âge du Fer dans l'« ancienne » Aqui... more Ce bilan synthétique de l'activité archéologique concernant l'Âge du Fer dans l'« ancienne » Aquitaine, entre 2001 et 2014 a été réalisé dans le cadre du stage de conservateur au SRA Nouvelle-Aquitaine, site de Bordeaux (juin à décembre 2016) .

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Research paper thumbnail of Jules Joseph Martha : étruscologue

Apres un cursus brillant le conduisant de l’Ecole normale superieure a l’Ecole francaise d’Athene... more Apres un cursus brillant le conduisant de l’Ecole normale superieure a l’Ecole francaise d’Athenes, en passant par celle de Rome, Jules Martha (1853-1932) devient une figure fondamentale de l’etruscologie francaise. Par ses deux premiers ouvrages, le Manuel d’archeologie etrusque et romaine (1884) et L’Art etrusque (1889), il ecrit la premiere synthese sur l’art etrusque. Reconnu comme le specialiste francais de l’Etrurie au tournant du 19e et du 20e siecle, sa carriere d’etruscologue connait cependant un point d’arret soudain apres la publication en 1913 de La Langue etrusque, ouvrage dans lequel il soutient la parente de l’etrusque avec les langues ougro-finnoises. Les archives inedites conservees par la famille, retrouvees dans le cadre de ce memoire, permettent tout d’abord de retracer le parcours professionnel de Jules Martha et eclairent d’un jour nouveau les grandes reformes de l’enseignement et de l’archeologie dans la seconde moitie du 19e siecle. Elles renseignent egalemen...

Research paper thumbnail of Une inscription étrusque de Gouraya. Studi Etruschi, 76, 2017, p. 253-256

Research paper thumbnail of Les étrusques vus du Midi de la France : Fernand Benoît et la constitution d'un "homo mediterraneus"

Haack, M.-L. (dir.) : L'étruscologie dans l'Europe d'après guerre, Actes des journées d'études internationales des 2 et 3 décembre 2013 (Amiens), Scripta Receptoria, Ausonius Editions, 2017

a longtemps été ignorée des archéologues, car seule l'hellénisation du Midi offrait aux chercheur... more a longtemps été ignorée des archéologues, car seule l'hellénisation du Midi offrait aux chercheurs suffisamment de prises textuelles et archéologiques. Dès le début du xx e siècle pourtant, des voix s'élevèrent timidement, invitant à ne pas totalement oublier les autres navigateurs méditerranéens. Dans le compte rendu de L'origine de Marseille publié en 1915 par G. Vasseur, M. Clerc rappelle ainsi qu'"il faut faire attention à une chose : c'est que des vases, incontestablement grecs, peuvent aussi avoir été apportés par d'autres que par des Grecs. […] Pourquoi les Phéniciens n'auraient-ils pas eu leur part dans ce commerce, eux les courtiers par excellence ? Et les Étrusques ? Et qui nous assure, enfin, que les Ligures, marins infatigables et pirates incorrigibles, n'allaient pas chercher eux-mêmes, ne fût-ce qu'en Sicile ou en Sardaigne, les objets dont ils avaient besoin ?" 1. En 1933, E. Neuffer et P. Jacobsthal rectifièrent et complétèrent la publication de G. Vasseur, en consacrant un premier ouvrage sur le sujet, Gallia Graeca : recherches sur l'hellénisation de la Provence. Si l'attention des savants est avant tout portée sur les traces d'une présence grecque en Gaule, les témoignages de contacts avec d'autres civilisations de la Méditerranée dans le Sud de la France ne sont pas totalement évacués, bien que résiduels. Ainsi, Gallia Graeca ne comporte qu'une toute petite partie sur les importations étrusques trouvées dans le Sud de la France 2 , et ce pour une simple raison : les pièces découvertes et reconnues à cette époque étaient extrêmement rares. Seuls quelques fragments de bucchero nero trouvés à Marseille et à Narbonne sont recensés dans l'ouvrage, ainsi que deux vases "italo-corinthiens" conservés à Gap et à Saint-Rémyde-Provence, découverts dans les environs. Sur la foi de ces maigres éléments, E. Neuffer et P. Jacobsthal ne pouvaient que passer outre la remarque de M. Clerc et faire entrer ces objets dans le cadre d'une activité grecque, en déclarant que ces fragments "ne témoignent pas d'un commerce véritable des Étrusques sur les côtes du Midi, mais doivent être considérés comme l'apport normal en vaisselle étrusque que les Massaliotes se procuraient pour leurs besoins de luxe, de même que leurs compatriotes de Grèce, des îles, de Sicile, etc. Elle fut probablement apportée dans le pays par les navigateurs grecs venant à Massalia par la voie de l'Étrurie. Pour préciser ces constatations, il importe de se rappeler qu'aucun bronze étrusque n'a été trouvé dans le Midi. C'est dire que le marché était si solidement tenu par les Grecs qu'il n'y avait 1 Clerc 1915, 303.

Research paper thumbnail of La réception critique de "La Langue étrusque" de Jules Martha : l'apport des archives privées

Haack, M.-L. (dir.) : La construction de l'étruscologie au début du XXe siècle. Actes des journées d'études internationales des 2 et 3 décembre 2013 (Amiens), Scripta Receptoria, Ausonius Editions, 2015

Éléments sous droit d'auteur-© Ausonius Éditions mai 2015 : embargo de 2 ans de L' Art étrusque 3... more Éléments sous droit d'auteur-© Ausonius Éditions mai 2015 : embargo de 2 ans de L' Art étrusque 3. Ce dernier ouvrage, couronné par l' Académie des Inscriptions et Belles-Lettres en 1889, contribua à fonder l'étruscologie française dès la fin du xix e siècle, mais son auteur resta également célèbre pour ses travaux linguistiques. Si La Langue étrusque ne parut qu'en 1913, ses recherches sur ce thème commencèrent bien avant, peut-être juste après la publication de ses textes de synthèse sur les Étrusques. André Beaunier, dans un article publié le 23 février 1912 dans le Figaro, nous apprend qu'en 1895 Jules Martha étudiait déjà la langue étrusque : "Je me rappelle qu'en 1895, il y a dix-sept ans, il m'a montré les premiers résultats de son enquête. Il était-et il le sentait plutôt qu'il ne pouvait le démontrer-sur le chemin de la vérité" 4. Une lettre d' Auguste Audollent 5 est plus précise encore : "Le 8 avril 1893, vous vouliez bien me servir de témoin à la mairie de Passy, et le 10, vous m'accompagniez encore à l'église d' Auteuil. Et vous me disiez-je ne l'ai pas oublié-que cette journée, si heureuse pour moi, serait pour vous une date scientifique, car vous veniez de trouver la solution du problème étrusque" 6. Pourtant, Jules Martha ne publia rien en ce sens jusqu'au début du xx e siècle. Au cours de l'année 1903, il écrivit deux articles évoquant des affinités entre les systèmes grammaticaux de l'étrusque et des langues ougro-finnoises 7. Continuant ses recherches, il acquit finalement la conviction que l'étrusque appartenait effectivement à la famille des langues ouralo-altaïques et plus particulièrement au groupe ougro-finnois. En février 1912, l' Académie des Inscriptions et Belles-Lettres accueillit deux communications dans lesquelles il présenta ses résultats et sa traduction de quelques inscriptions, dont le texte de la momie de Zagreb. Bien que certains académiciens, comme Théodore Reinach et Louis Havet, n'aient pas été totalement convaincus par cette découverte, l' Académie décida de financer la parution de La Langue étrusque, livre dans lequel Jules Martha exposa plus longuement sa position, sa méthode et les traductions auxquelles il était parvenu. 10 Otto Donner (1835-1909) était un linguiste finlandais. Professeur de sanskrit et de grammaire comparée indo-européenne à l'université d'Helsinki, il participa à la fondation de la Société finno-ougrienne en 1883. 11 Stéphane Gsell (1864-1932), après avoir mené les fouilles de Vulci lors de son séjour à l'École française de Rome, fut chargé de cours d'archéologie à l'université d' Alger à partir de 1890. Il commença alors à réunir les documents épigraphiques de l' Afrique du Nord. 12 Ce disque a été publié par Dominique Briquel (Briquel 2006). 13 Le destinataire n'est pas totalement assuré. Il pourrait s'agir de sa soeur ou de sa femme.

Research paper thumbnail of (2018) D. Martinez, C. Prost, avec la coll. de T. Chenal et J.-L. Mordefroid, Ancienne église Saint-Barthélémy de Nogna (Jura), rapport de fouille exécutée par l'Etat, SRA Bourgogne-Franche-Comté.

Research paper thumbnail of (2019)_Martinez D., Prost C., Mordefroid J.-L., "Archéologie de l'ancienne église Saint-Barthélémy de Nogna", Travaux 2018 de la Société d'Émulation du Jura, p. 209-218