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Papers by Charlotte Jelidi
Fabrique du tourisme et expériences patrimoniales au Maghreb, XIXe-XXIe siècles
Patrimoines en situation. Constructions et usages en différents contextes urbains, 2000
A propos d'identité(s) marocaine(s) et du (faux) paradoxe de la patrimonialisation de l'héritage ... more A propos d'identité(s) marocaine(s) et du (faux) paradoxe de la patrimonialisation de l'héritage architectural issu de la colonisation à Casablanca. Texte issu d'une communication faite lors du colloque Fabrication, gestion et pratiques des territoires, Ecole d'Architecture de Paris-Val de Seine, 4-6 décembre 2003. Ce texte a pour principal objectif de proposer quelques hypothèses qui permettraient de décrypter les interférences entre l'actuelle patrimonialisation de l'héritage architectural bâti sous la domination coloniale française à Casablanca et le maintien (à moins qu'il ne s'agisse d'une forme de construction) d'une identité marocaine une et indivisible. Voyons, en un premier temps, comment le précédent roi du Maroc, Hassan II, a façonné une représentation officielle de son pays qui passait, entre autres, par l'imposition à tous d'une codification de l'image, principalement architecturale, que devaient donner à voir les villes de son royaume. Paroles de roi Parmi les discours d'Hassan II concernant les questions urbaines et/ou architecturales, les deux plus marquants sont, d'une part, celui qu'il adresse le 14 janvier 1986 à une délégation d'ingénieurs urbanistes reçue dans son palais royal de Marrakech ainsi que, d'autre part, celui moins connu, mais non moins intéressant, prononcé le 19 décembre 1979 lors d'une séance d'ouverture d'un colloque sur la construction, également tenu à Marrakech. Dans ces deux allocutions, Hassan II exprime le très grand intérêt qu'il porte à la construction des villes, précisant que "les dynasties qui se sont succédées au Maroc ont toujours accordé la plus grande importance au secteur de l'édification, des constructions et de l'urbanisme" (Hassan II-1986). Le roi explique lui-même cet intérêt dans son discours de 1979 par "la fierté que nous tirons de notre marocanité, la sauvegarde de notre authenticité et de notre civilisation pour permettre à nos enfants d'être fiers de ce que nous leur aurons légué" et par "notre profonde conviction que l'environnement matériel-abstraction faite des considérations familiales-marque d'un cachet indélébile tout individu" (Hassan II-1979). L'attention portée par le roi à cet environnement matériel-ici la ville-se comprend donc
Fès, la fabrication d’une ville nouvelle (1912-1956), 2000
Fès, la fabrication d’une ville nouvelle (1912-1956), 2012
Fès, la fabrication d’une ville nouvelle (1912-1956), 2000
Fès, la fabrication d’une ville nouvelle (1912-1956), 2000
Charlotte Jelidi est historienne de l'art, chercheure post-doctorante à l'Institut de Recherche s... more Charlotte Jelidi est historienne de l'art, chercheure post-doctorante à l'Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain à Tunis où elle dirige le programme intitulé : « Contribution par l'archive, au renouveau de l'histoire coloniale. Evolution des villes maghrébines sous domination française et italienne. Urbanisme, architecture, patrimoine ». Elle est l'auteur de plusieurs articles sur la politique
Transnationality and urban ideas in Africa and Palestine, 2014
Les Cahiers d’EMAM, 2008
Une soixantaine de professionnels sont intervenus dans la fabrication de Fès-nouvelle : architect... more Une soixantaine de professionnels sont intervenus dans la fabrication de Fès-nouvelle : architectes, diplômés ou non, entrepreneurs, vendeurs de matériaux, ingénieurs, etc. L'inventaire qui suit n'a pas la prétention d'être exhaustif. Les sources disponibles nous ont permis de nous intéressés essentiellement aux architectes établis à Fès reconnus comme tels par le Protectorat. Nous avons également sélectionné ceux qui, venant des autres villes marocaines, y ont produit, même ponctuellement, des architectures remarquables. Outre les renseignements sur l'état civil de ces architectes, nous avons essayé de compiler le maximum d'informations sur leur formation et leur carrière, particulièrement sur leur parcours marocain. Ces notices biographiques ont été rédigées à partir d'une documentation variée conservée dans les archives municipales de Fès (essentiellement les dossiers de permis de construire et les dossiers personnels lorsque l'individu est agent du Protectorat), celles de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, celles de la Société des Architectes diplômés par le Gouvernement, celles de l'Institut français d'Architecture), documentation complétée par la lecture d'articles et d'ouvrages publiés sous le Protectorat. Le livre de J.-L. Cohen et Monique Eleb est également une référence pour les architectes actifs à Casablanca. A la fin de chaque notice, les sources utilisées sont précisées.
est historienne de l'art, chercheure post-doctorante à l'Institut de Recherche sur le Maghreb Con... more est historienne de l'art, chercheure post-doctorante à l'Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain à Tunis où elle dirige le programme intitulé : « Contribution par l'archive, au renouveau de l'histoire coloniale. Evolution des villes maghrébines sous domination française et italienne. Urbanisme, architecture, patrimoine ». Elle est l'auteur de plusieurs articles sur la politique patrimoniale et la fabrication de la ville nouvelle de Fès durant la période coloniale.
Fabrique du tourisme et expériences patrimoniales au Maghreb, XIXe-XXIe siècles
Patrimoines en situation. Constructions et usages en différents contextes urbains, 2000
A propos d'identité(s) marocaine(s) et du (faux) paradoxe de la patrimonialisation de l'héritage ... more A propos d'identité(s) marocaine(s) et du (faux) paradoxe de la patrimonialisation de l'héritage architectural issu de la colonisation à Casablanca. Texte issu d'une communication faite lors du colloque Fabrication, gestion et pratiques des territoires, Ecole d'Architecture de Paris-Val de Seine, 4-6 décembre 2003. Ce texte a pour principal objectif de proposer quelques hypothèses qui permettraient de décrypter les interférences entre l'actuelle patrimonialisation de l'héritage architectural bâti sous la domination coloniale française à Casablanca et le maintien (à moins qu'il ne s'agisse d'une forme de construction) d'une identité marocaine une et indivisible. Voyons, en un premier temps, comment le précédent roi du Maroc, Hassan II, a façonné une représentation officielle de son pays qui passait, entre autres, par l'imposition à tous d'une codification de l'image, principalement architecturale, que devaient donner à voir les villes de son royaume. Paroles de roi Parmi les discours d'Hassan II concernant les questions urbaines et/ou architecturales, les deux plus marquants sont, d'une part, celui qu'il adresse le 14 janvier 1986 à une délégation d'ingénieurs urbanistes reçue dans son palais royal de Marrakech ainsi que, d'autre part, celui moins connu, mais non moins intéressant, prononcé le 19 décembre 1979 lors d'une séance d'ouverture d'un colloque sur la construction, également tenu à Marrakech. Dans ces deux allocutions, Hassan II exprime le très grand intérêt qu'il porte à la construction des villes, précisant que "les dynasties qui se sont succédées au Maroc ont toujours accordé la plus grande importance au secteur de l'édification, des constructions et de l'urbanisme" (Hassan II-1986). Le roi explique lui-même cet intérêt dans son discours de 1979 par "la fierté que nous tirons de notre marocanité, la sauvegarde de notre authenticité et de notre civilisation pour permettre à nos enfants d'être fiers de ce que nous leur aurons légué" et par "notre profonde conviction que l'environnement matériel-abstraction faite des considérations familiales-marque d'un cachet indélébile tout individu" (Hassan II-1979). L'attention portée par le roi à cet environnement matériel-ici la ville-se comprend donc
Fès, la fabrication d’une ville nouvelle (1912-1956), 2000
Fès, la fabrication d’une ville nouvelle (1912-1956), 2012
Fès, la fabrication d’une ville nouvelle (1912-1956), 2000
Fès, la fabrication d’une ville nouvelle (1912-1956), 2000
Charlotte Jelidi est historienne de l'art, chercheure post-doctorante à l'Institut de Recherche s... more Charlotte Jelidi est historienne de l'art, chercheure post-doctorante à l'Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain à Tunis où elle dirige le programme intitulé : « Contribution par l'archive, au renouveau de l'histoire coloniale. Evolution des villes maghrébines sous domination française et italienne. Urbanisme, architecture, patrimoine ». Elle est l'auteur de plusieurs articles sur la politique
Transnationality and urban ideas in Africa and Palestine, 2014
Les Cahiers d’EMAM, 2008
Une soixantaine de professionnels sont intervenus dans la fabrication de Fès-nouvelle : architect... more Une soixantaine de professionnels sont intervenus dans la fabrication de Fès-nouvelle : architectes, diplômés ou non, entrepreneurs, vendeurs de matériaux, ingénieurs, etc. L'inventaire qui suit n'a pas la prétention d'être exhaustif. Les sources disponibles nous ont permis de nous intéressés essentiellement aux architectes établis à Fès reconnus comme tels par le Protectorat. Nous avons également sélectionné ceux qui, venant des autres villes marocaines, y ont produit, même ponctuellement, des architectures remarquables. Outre les renseignements sur l'état civil de ces architectes, nous avons essayé de compiler le maximum d'informations sur leur formation et leur carrière, particulièrement sur leur parcours marocain. Ces notices biographiques ont été rédigées à partir d'une documentation variée conservée dans les archives municipales de Fès (essentiellement les dossiers de permis de construire et les dossiers personnels lorsque l'individu est agent du Protectorat), celles de la Bibliothèque nationale du Royaume du Maroc, celles de la Société des Architectes diplômés par le Gouvernement, celles de l'Institut français d'Architecture), documentation complétée par la lecture d'articles et d'ouvrages publiés sous le Protectorat. Le livre de J.-L. Cohen et Monique Eleb est également une référence pour les architectes actifs à Casablanca. A la fin de chaque notice, les sources utilisées sont précisées.
est historienne de l'art, chercheure post-doctorante à l'Institut de Recherche sur le Maghreb Con... more est historienne de l'art, chercheure post-doctorante à l'Institut de Recherche sur le Maghreb Contemporain à Tunis où elle dirige le programme intitulé : « Contribution par l'archive, au renouveau de l'histoire coloniale. Evolution des villes maghrébines sous domination française et italienne. Urbanisme, architecture, patrimoine ». Elle est l'auteur de plusieurs articles sur la politique patrimoniale et la fabrication de la ville nouvelle de Fès durant la période coloniale.