Anne Ducloux - Academia.edu (original) (raw)
Papers by Anne Ducloux
Revue Du Mauss, 2012
The bride, chosen by the mother of her husband-to-be, is ritually welcomed by her on the last nig... more The bride, chosen by the mother of her husband-to-be, is ritually welcomed by her on the last night of the wedding ceremonies, at the house of the groom, whom she has just met. This welcome is made permanent by proof of the bride’s virginity in the three days following the wedding night. During this time, the mother-in-law takes full possession of the young woman’s body, of the labor she will do, and of the children who will be born from this union, ritually welcoming each of her grandchildren as soon as they come out of hospital. This ritual separation from the mother is confirmed during the “tying to the cradle” ritual a few days later and reaffirmed by taking a lock of their hair on their first birthday. The ritual metaphorically marks the authority of the mother-in-law over her daughter-in-law as the children are then under the complete authority of their paternal grandmother. It is not until fifteen years later that the mother-in-law gives back all the presents the young woman gave to her husband’s lineage, thus marking her release. After that, the young woman enjoys a certain emancipation from her mother-in-law, who will offer her gold jewelry, a turban, and a traditional gown worthy of the One Thousand and One Arabian Nights. The “tying of the turban” ritual allows the daughter-in-law to assume some authority—denied her until now—over her own children as well as to choose her sons’ spouses and, in her turn, become a mother-in-law.
Les modes de fonctionnement et les structures internes des sociétés d'Asie centrale – prise a... more Les modes de fonctionnement et les structures internes des sociétés d'Asie centrale – prise au sens large puisque la présente étude traite aussi bien de la Mongolie que de l'Ouzbékistan, en passant par la République de Touva en Sibérie – demeurent largement méconnus en Occident où les analystes décrivent encore exclusivement ces systèmes en des termes à connotation négative tels que « clans », « régionalisme », « népotisme » ou « corruption ». Réunissant les travaux d'anthropologues, de sociologues, de politistes et d'historiens, cet ouvrage présente plusieurs types de réseaux sociétaux qui, selon un long continuum, vont des plus complets, assimilables à des organisations au sens sociologique du terme, à d'autres, strictement personnels et égocentrés, en passant par toute une série de types intermédiaires, typiquement centrasiatiques, dans lesquels se mêlent relations personnelles, relations de parenté et relations d'affaires. Résultant d'enquêtes menées selon le principe de l'observation participante, étalées sur plusieurs années, ces études montrent l'étonnante plasticité de ces réseaux qui, malgré les profonds bouleversements survenus en Asie centrale durant ces deux dernières décennies, ont su s'adapter aux nouvelles exigences nées de l'effondrement de l'Union soviétique. Dépourvus de limites précises, souvent difficiles à circonscrire, ces réseaux sont le reflet des modes de gouvernance, des systèmes de pensée politique, des solidarités traditionnelles et des méthodes d'appropriation du pouvoir et surtout d'acquisition de prestige, ce bien symbolique tant recherché par les populations de cette région
Chimères, 2009
Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La r... more Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Anthropologue des religions, je travaille depuis cinq années, à Samarcande, en Ouzbékistan. Je vis en immersion complète, dix mois par an, dans une famille de la vieille ville et malgré l'amitié qui me lie à mon hôtesse, le « choc des cultures » est parfois rude. Aussi, et bien que je ne sois pas spécialiste des « études de genre », ai-je décidé de relater cette « expérience de vie », lors du 3° congrès international organisé en septembre 2007, à Paris, par le réseau-Asie/Imasie, dont le thème s'intitulait « femmes et pouvoirs en Asie ».
The Journal of Power Institutions in Post-Soviet Societies, Feb 25, 2016
This research note based on an anthropological fieldwork retraces the life of Mamura, an Uzbek wo... more This research note based on an anthropological fieldwork retraces the life of Mamura, an Uzbek woman who became a hero among her peers, Afghan war veterans. Born in the 1960s in Southern Uzbekistan, into the Muslim faith, Mamura was a Komsomol and volunteered for Afghanistan, where she served in particular as an army censor. She became a legend, albeit not for her military deeds, but thanks to her love story with a Russian officer. Mamura’s story casts a special light on several aspects of Uzbek history and society: gender and family relations, the place of Uzbek soldiers among Soviet soldiers in Afghanistan, but also the situation of Afghan war veterans in Uzbekistan.
Etudes mongoles... et sibériennes, Dec 28, 2009
Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines 40 | 2009 Courants souterrains « L'... more Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines 40 | 2009 Courants souterrains « L'avoir en travers… ». La belle-mère, l'enfant et la guli gir : rituel sans paroles à Samarcande
Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Nov 15, 2019
L’Union sovietique a faconne et controle plutot que detruit l’islam comme l’ont montre les travau... more L’Union sovietique a faconne et controle plutot que detruit l’islam comme l’ont montre les travaux de Stephane Dudoignon et de Christian Noac (Allah’s kolkhozes : Migration, De-Stalinisation, Privatisation and the New-Muslim Congragations in the Soviet Realm (1950s-2000s), Klaus Schwarz Verlag, Berlin, 2014) tandis que l’implosion de l’URSS en 1991 a conduit a la creation d’un islam d’Etat soumis a la censure des nouveaux regimes nes des independances. Ceux-ci tentent depuis lors de maintenir...
CNRS Éditions eBooks, 2011
À Samarcande, l’agonie puis le décès d’une personne entraînent la mobilisation du cercle de famil... more À Samarcande, l’agonie puis le décès d’une personne entraînent la mobilisation du cercle de famille, mais aussi du réseau personnel du défunt ainsi que les réseaux personnels de ses proches. Il s’agit alors de recomposer cercles et réseaux des survivants sans le disparu, ce que les rituels « métaphorisent » en marquant au sol, pendant les quarante premiers jours de deuil, ces transformations structurelles. En effet, les corps des deuilleuses dessinent, par une sorte de « chorégraphie rituelle » - bien qu’il ne s’agisse pas de danse - les trois cercles qui permettront de reconstruire symboliquement les réseaux personnels de chaque membre de l’entourage du défunt, après que celui-ci, passé du statut d’agonisant à celui de mort, a été transformé en esprit (rûh) avec lequel chacun entretiendra de nouvelles relations, rituellement officialisées. Partant, de nouveaux réseaux, où l’esprit du mort occupera une position différente de celle qu’il tenait de son vivant, pourront se reconstituer au terme de l’année de deuil.In Samarkand, when a person is dying, not only his relatives but all his personal network and every relatives’netwok are informed about his death and must to go the dead’s home for death rituals. During the funeral, women in one side, and men in another house, have, first, to ritually show their sorrow and, second, to reconstruct the structural relationships of their community, but without the deceased who is becoming a spirit (rûh). Then, during the first forty days of mortuary ritual, the women make three circles (the next of kin stand on the first one and the most distant people, the third) of which the dead man (or woman) is symbolically the centre. From these metaphorical circles, and after a whole year of celebrations, the mourners will reconstitute new relationships’structures in which the personal network of every one will include the spirit of the dead
Armand Colin eBooks, 2012
Appeared in the early ivth. Century from a popular practice, the christian churches'asylum as... more Appeared in the early ivth. Century from a popular practice, the christian churches'asylum asserted itself rapidly to the majority, untill it became a right which has been sanctionned by an imperial law, in the first half vth. Century.
Chimères, Dec 1, 2010
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. L... more Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-chimeres-2010-3-page-53.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Histoire, monde et cultures religieuses, 2013
The Journal of power institutions in post-soviet societies, 2016
Women in Arms in 19th Century Russia S. Boniece, “The Spiridonova Case, 1906. Terror, Myth and Ma... more Women in Arms in 19th Century Russia S. Boniece, “The Spiridonova Case, 1906. Terror, Myth and Martyrdom”, Kritika: Explorations in Russian and Eurasian History, Vol. 4, # 3, 2003, pp. 571–606. O.V. Budnitskii, Zhenshchiny-terroristki v Rossii, Rostov n. D., Feniks, 1996. N. Durova, Cavalry Maiden. Journals of a Russian Officer in the Napoleonic Wars, Bloomington & Indianapolis, Indiana University Press, 1988. [In Russian, Durova Nadezhda, Kavalerist-devitsa, (1836), on-line at http://milite..
Revue Du Mauss, 2012
The bride, chosen by the mother of her husband-to-be, is ritually welcomed by her on the last nig... more The bride, chosen by the mother of her husband-to-be, is ritually welcomed by her on the last night of the wedding ceremonies, at the house of the groom, whom she has just met. This welcome is made permanent by proof of the bride’s virginity in the three days following the wedding night. During this time, the mother-in-law takes full possession of the young woman’s body, of the labor she will do, and of the children who will be born from this union, ritually welcoming each of her grandchildren as soon as they come out of hospital. This ritual separation from the mother is confirmed during the “tying to the cradle” ritual a few days later and reaffirmed by taking a lock of their hair on their first birthday. The ritual metaphorically marks the authority of the mother-in-law over her daughter-in-law as the children are then under the complete authority of their paternal grandmother. It is not until fifteen years later that the mother-in-law gives back all the presents the young woman gave to her husband’s lineage, thus marking her release. After that, the young woman enjoys a certain emancipation from her mother-in-law, who will offer her gold jewelry, a turban, and a traditional gown worthy of the One Thousand and One Arabian Nights. The “tying of the turban” ritual allows the daughter-in-law to assume some authority—denied her until now—over her own children as well as to choose her sons’ spouses and, in her turn, become a mother-in-law.
Les modes de fonctionnement et les structures internes des sociétés d'Asie centrale – prise a... more Les modes de fonctionnement et les structures internes des sociétés d'Asie centrale – prise au sens large puisque la présente étude traite aussi bien de la Mongolie que de l'Ouzbékistan, en passant par la République de Touva en Sibérie – demeurent largement méconnus en Occident où les analystes décrivent encore exclusivement ces systèmes en des termes à connotation négative tels que « clans », « régionalisme », « népotisme » ou « corruption ». Réunissant les travaux d'anthropologues, de sociologues, de politistes et d'historiens, cet ouvrage présente plusieurs types de réseaux sociétaux qui, selon un long continuum, vont des plus complets, assimilables à des organisations au sens sociologique du terme, à d'autres, strictement personnels et égocentrés, en passant par toute une série de types intermédiaires, typiquement centrasiatiques, dans lesquels se mêlent relations personnelles, relations de parenté et relations d'affaires. Résultant d'enquêtes menées selon le principe de l'observation participante, étalées sur plusieurs années, ces études montrent l'étonnante plasticité de ces réseaux qui, malgré les profonds bouleversements survenus en Asie centrale durant ces deux dernières décennies, ont su s'adapter aux nouvelles exigences nées de l'effondrement de l'Union soviétique. Dépourvus de limites précises, souvent difficiles à circonscrire, ces réseaux sont le reflet des modes de gouvernance, des systèmes de pensée politique, des solidarités traditionnelles et des méthodes d'appropriation du pouvoir et surtout d'acquisition de prestige, ce bien symbolique tant recherché par les populations de cette région
Chimères, 2009
Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La r... more Distribution électronique Cairn.info pour ERES. © ERES. Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Anthropologue des religions, je travaille depuis cinq années, à Samarcande, en Ouzbékistan. Je vis en immersion complète, dix mois par an, dans une famille de la vieille ville et malgré l'amitié qui me lie à mon hôtesse, le « choc des cultures » est parfois rude. Aussi, et bien que je ne sois pas spécialiste des « études de genre », ai-je décidé de relater cette « expérience de vie », lors du 3° congrès international organisé en septembre 2007, à Paris, par le réseau-Asie/Imasie, dont le thème s'intitulait « femmes et pouvoirs en Asie ».
The Journal of Power Institutions in Post-Soviet Societies, Feb 25, 2016
This research note based on an anthropological fieldwork retraces the life of Mamura, an Uzbek wo... more This research note based on an anthropological fieldwork retraces the life of Mamura, an Uzbek woman who became a hero among her peers, Afghan war veterans. Born in the 1960s in Southern Uzbekistan, into the Muslim faith, Mamura was a Komsomol and volunteered for Afghanistan, where she served in particular as an army censor. She became a legend, albeit not for her military deeds, but thanks to her love story with a Russian officer. Mamura’s story casts a special light on several aspects of Uzbek history and society: gender and family relations, the place of Uzbek soldiers among Soviet soldiers in Afghanistan, but also the situation of Afghan war veterans in Uzbekistan.
Etudes mongoles... et sibériennes, Dec 28, 2009
Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines 40 | 2009 Courants souterrains « L'... more Études mongoles et sibériennes, centrasiatiques et tibétaines 40 | 2009 Courants souterrains « L'avoir en travers… ». La belle-mère, l'enfant et la guli gir : rituel sans paroles à Samarcande
Revue des mondes musulmans et de la Méditerranée, Nov 15, 2019
L’Union sovietique a faconne et controle plutot que detruit l’islam comme l’ont montre les travau... more L’Union sovietique a faconne et controle plutot que detruit l’islam comme l’ont montre les travaux de Stephane Dudoignon et de Christian Noac (Allah’s kolkhozes : Migration, De-Stalinisation, Privatisation and the New-Muslim Congragations in the Soviet Realm (1950s-2000s), Klaus Schwarz Verlag, Berlin, 2014) tandis que l’implosion de l’URSS en 1991 a conduit a la creation d’un islam d’Etat soumis a la censure des nouveaux regimes nes des independances. Ceux-ci tentent depuis lors de maintenir...
CNRS Éditions eBooks, 2011
À Samarcande, l’agonie puis le décès d’une personne entraînent la mobilisation du cercle de famil... more À Samarcande, l’agonie puis le décès d’une personne entraînent la mobilisation du cercle de famille, mais aussi du réseau personnel du défunt ainsi que les réseaux personnels de ses proches. Il s’agit alors de recomposer cercles et réseaux des survivants sans le disparu, ce que les rituels « métaphorisent » en marquant au sol, pendant les quarante premiers jours de deuil, ces transformations structurelles. En effet, les corps des deuilleuses dessinent, par une sorte de « chorégraphie rituelle » - bien qu’il ne s’agisse pas de danse - les trois cercles qui permettront de reconstruire symboliquement les réseaux personnels de chaque membre de l’entourage du défunt, après que celui-ci, passé du statut d’agonisant à celui de mort, a été transformé en esprit (rûh) avec lequel chacun entretiendra de nouvelles relations, rituellement officialisées. Partant, de nouveaux réseaux, où l’esprit du mort occupera une position différente de celle qu’il tenait de son vivant, pourront se reconstituer au terme de l’année de deuil.In Samarkand, when a person is dying, not only his relatives but all his personal network and every relatives’netwok are informed about his death and must to go the dead’s home for death rituals. During the funeral, women in one side, and men in another house, have, first, to ritually show their sorrow and, second, to reconstruct the structural relationships of their community, but without the deceased who is becoming a spirit (rûh). Then, during the first forty days of mortuary ritual, the women make three circles (the next of kin stand on the first one and the most distant people, the third) of which the dead man (or woman) is symbolically the centre. From these metaphorical circles, and after a whole year of celebrations, the mourners will reconstitute new relationships’structures in which the personal network of every one will include the spirit of the dead
Armand Colin eBooks, 2012
Appeared in the early ivth. Century from a popular practice, the christian churches'asylum as... more Appeared in the early ivth. Century from a popular practice, the christian churches'asylum asserted itself rapidly to the majority, untill it became a right which has been sanctionned by an imperial law, in the first half vth. Century.
Chimères, Dec 1, 2010
Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. L... more Distribution électronique Cairn.info pour Érès. Distribution électronique Cairn.info pour Érès. La reproduction ou représentation de cet article, notamment par photocopie, n'est autorisée que dans les limites des conditions générales d'utilisation du site ou, le cas échéant, des conditions générales de la licence souscrite par votre établissement. Toute autre reproduction ou représentation, en tout ou partie, sous quelque forme et de quelque manière que ce soit, est interdite sauf accord préalable et écrit de l'éditeur, en dehors des cas prévus par la législation en vigueur en France. Il est précisé que son stockage dans une base de données est également interdit. Article disponible en ligne à l'adresse Article disponible en ligne à l'adresse https://www.cairn.info/revue-chimeres-2010-3-page-53.htm Découvrir le sommaire de ce numéro, suivre la revue par email, s'abonner... Flashez ce QR Code pour accéder à la page de ce numéro sur Cairn.info.
Histoire, monde et cultures religieuses, 2013
The Journal of power institutions in post-soviet societies, 2016
Women in Arms in 19th Century Russia S. Boniece, “The Spiridonova Case, 1906. Terror, Myth and Ma... more Women in Arms in 19th Century Russia S. Boniece, “The Spiridonova Case, 1906. Terror, Myth and Martyrdom”, Kritika: Explorations in Russian and Eurasian History, Vol. 4, # 3, 2003, pp. 571–606. O.V. Budnitskii, Zhenshchiny-terroristki v Rossii, Rostov n. D., Feniks, 1996. N. Durova, Cavalry Maiden. Journals of a Russian Officer in the Napoleonic Wars, Bloomington & Indianapolis, Indiana University Press, 1988. [In Russian, Durova Nadezhda, Kavalerist-devitsa, (1836), on-line at http://milite..