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Papers by Elisabeth Rousseau
Archéologie médiévale, Dec 1, 2016
La municipalite de Marville souhaite effectuer des travaux de restauration dans le cimetiere Sain... more La municipalite de Marville souhaite effectuer des travaux de restauration dans le cimetiere Saint-Hilaire, classe Monument historique depuis le 13 aout 1931. Trois tranches d’intervention sont prevues, concernant les principaux bâtiments situes dans le cimetiere : l’eglise Saint-Hilaire, l’ossuaire et la maison du gardien. Il s’agit de conforter les bâtis et d’assurer une meilleure securisation des lieux tout en permettant les nombreuses visites touristiques. Une operation de demontage et de...
Brepols Publishers eBooks, 2011
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
présentAtion du site et des conditions de lA découverte La commune de Saint-Étienne-de-Lisse se t... more présentAtion du site et des conditions de lA découverte La commune de Saint-Étienne-de-Lisse se trouve à 6,5 km au sud-est de Saint-Émilion dans le département de la Gironde (fig. 1). Le site se présente sous la forme d'un éperon barré, dominant la vallée de la Dordogne. Celui-ci culmine à 88 m N.G.F. Sa longueur, sur un axe nord-sud, est d'environ 350 m et sa largeur atteint 200 m. Les pentes sont très abruptes, sur trois de ses côtés. Des ramassages de matériel ont été effectués dès 1958 à l'instigation de B. Ducasse. Le réaménagement et la restructuration des plantations de vigne situées sur l'extrémité méridionale du plateau ont motivé un diagnostic archéologique dirigé par C. Sireix 1 en 1987, puis par J.-C. Huguet 2 en 1988. À l'occasion de la fouille menée par ce dernier, un sondage, situé en bordure de plateau, a permis la mise au jour de niveaux de sols datés du Premier âge du Fer et plus particulièrement des vi e et v e s. a.C. Aucune structure d'habitat n'a été découverte, mais les fragments de sole amovible de four retrouvés, les très nombreux tessons de céramique et la présence de faune suggèrent que cet espace était situé à proximité d'un habitat. Découvert sur le bord est du sondage (fig. 2), un fragment de crâne humain a été retrouvé posé à plat (fig. 3). Il était en situation isolée dans un niveau de circulation (C5) à proximité d'une sole d'argile rubéfiée.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
Le sanctuaire de Corent (Puy-de-Dôme, Auvergne), 2015
Documents d'Archéologie Méridionale, 2016
L Archeologue Archeologie Nouvelle, 2011
Salduie: Estudios de prehistoria y arqueología, 2008
Revue archéologique de l'Ouest, 2017
La fouille menée par l'INRAP à Chacé dans le Maine-et-Loire a permis d'étudier une partie d'un ha... more La fouille menée par l'INRAP à Chacé dans le Maine-et-Loire a permis d'étudier une partie d'un habitat du second Âge du Fer caractérisée par des silos. L'étude du mobilier indique une occupation de La Tène ancienne, période mal documentée dans la région des Pays de la Loire. Des analyses géomorphologiques, micromorphologiques, l'examen des restes osseux animaux et humains et des carporestes complètent l'interprétation du site.
Le sanctuaire de Corent (Puy-de-Dôme, Auvergne) Vestiges et rituels, 2016
L'analyse anthropologique des vestiges retrouvés sur le sanctuaire porte sur un total d'une dizai... more L'analyse anthropologique des vestiges retrouvés sur le sanctuaire porte sur un total d'une dizaine de restes humains, issus de différents contextes.
Documents d'Archéologie Méridionale, 2016
Le site de Roquepertuse, découvert en 1873, connut plusieurs explorations archéologiques jusqu'au... more Le site de Roquepertuse, découvert en 1873, connut plusieurs explorations archéologiques jusqu'aux dernières qui débutèrent dans les années 1990. Sa renommée vient du fait que, pour la première fois en Gaule, la pratique des têtes coupées fut révélée par les travaux de H. de Gérin-Ricard. Tous les vestiges anthropologiques appartiennent à la tête osseuse et ont été retrouvés disloqués et fragmentés. Aucun os du squelette infra-crânien n'a été exhumé, si l'on excepte les deux sépultures de sujets périnatals. Le meilleur score offert par le frontal et la sous-représentation de la base du crâne pourraient témoigner du mode de traitement des têtes en vue de leur exposition. Les différents ensembles d'os se rapportent à au moins huit individus, six sujets de taille adulte et deux enfants d'un âge compris entre 10 et 15 ans. Certains os ont subi l'action du feu, brûlés ou chauffés, peut-être accidentellement, mais seule une mandibule semble avoir été brûlée à l'état frais. Seule la conservation tout à fait particulière des dents suggère que les crânes et les mandibules correspondants ont été exposés à l'air libre (intempérisation). Les nombreuses traces de décharnement sur os frais touchent le crâne comme la mandibule et sont identiques pour la plupart à celles rencontrées sur d'autres sites similaires. En revanche, aucun indice de perforation n'a été identifié. Données archéologiques et anthropologiques suggèrent qu'au moins quelques têtes entières ont été exposées au sein des alvéoles de quelques piliers d'un bâtiment monumental. L'évocation de têtes momifiées et de masques reste actuellement hypothétique. Abstract: The Roquepertuse site, discovered in 1873, supported several archeological excavations till the last ones which began in the 1990's. It is famous because, for the first time in Gaule, the practice of cut heads was revealed by the works of H. de Gérin-Ricard. Every anthropological remains belongs to the skull and were founded dislocated and fragmented. No bone from infracranium skeleton was uncovered, except those of the two perinatal burials. The best score is given by the frontal and the under-representation of the base of the skull may indicate the treatment of the heads to be exposed. The different sets of bones represent at least eight individuals, six with an adult stature and two juveniles from 10 to 15 years. Some bones have been exposed to fire, maybe accidentally, burned or heated, but only a mandible seems to have been burned in a fresh state. Only the very particular preservation of the teeth suggests that the corresponding skulls and mandibles have been exposed to the open air (weathering). Numerous cutmarks on fresh bone concern cranium as the mandible and are mostly identical to those encountered on other similar sites. On the other hand, no perforation index was identified. Archaeological and anthropological data suggest that at least a few whole heads have been exposed within the cavities of some pillars of a monumental building. The evocation of mummified heads and masks remains hypothetical.
Revue archéologique de Picardie. Numéro spécial, 2000
En Gaule de nombreuses découvertes archéologiques ont contribué à mettre en évidence le caractère... more En Gaule de nombreuses découvertes archéologiques ont contribué à mettre en évidence le caractère éminemment guerrier de la société gauloise, caractère largement attesté par les sources antiques. Chez les Gaulois, la tête de l'ennemi fait l'objet d'une attention particulière. Sur la base des sources antiques grecques, il est un fait établi et incontestable que la pratique des têtes coupées est un acte de guerre qui suppose un geste violent. Diodore de Sicile 1 et Strabon 2 se fondent sur le témoignage de Posidonios d'Apamée qui, au cours de ses pérégrinations dans l'arrière-pays de la Narbonnaise, a vu lui-même des têtes enclouées aux portes des habitats gaulois. Selon son témoignage, l'opération de récupération céphalique est réalisée sur le champ de bataille et ce sont les têtes d'ennemis qui sont rapportées. Ces informations attestent une réalité guerrière universellement commune aux peuples coupeurs de têtes et font du crâne humain le trophée de guerre par excellence. Quant à l'utilisation de ce butin, les auteurs s'accordent à dire qu'une fois prélevées, les têtes sont exposées ou conservées dans des coffres 3 . Mais la pratique des têtes coupées chez les Gaulois a longtemps été interprétée par les historiens modernes comme le résultat d'une décapitation 4 . À tort car les découvertes archéologiques récentes prouvent que le geste effectué est celui d'une décollation, c'est-à-dire une découpe méticuleuse des masses musculaires du cou dans le but de séparer la tête du tronc 5 . Cette opération, réalisée sur un cadavre, aboutit au prélèvement du crânium accom-SALDVIE n.º 8 2008 pp. 263-269
Les découvertes de restes humains, qu'il s'agisse de squelettes entiers ou partiels ou encore d'o... more Les découvertes de restes humains, qu'il s'agisse de squelettes entiers ou partiels ou encore d'ossements isolés et épars, hors de tout contexte funéraire avéré, sont aujourd'hui régulières sur les sites de l'âge du Fer en France 1 . Ces vingt dernières années, la multiplication des opérations de fouilles préventives, menées dans le cadre de travaux de grande envergure, a considérablement augmenté leur nombre. Il est donc aujourd'hui difficile d'ignorer leur existence. La présence, en contexte domestique, d'os humains erratiques a longtemps été interprétée comme la preuve d'une pratique d'exposition de têtes coupées 2 dans le cas de fragments de crânes, ou bien comme le résultat de bouleversements de sépultures pour les cas d'os longs isolés. Déjà en 1989, l'archéozoologue P. Méniel, confronté régulièrement à l'identification de restes humains dans la faune, suggérait de leur prêter davantage d'attention 3 . La fréquence des découvertes d'os humains portant parfois des traces anthropiques suggère des pratiques variées concernant le cadavre ou le squelette 4 .
La pratique de la tête coupée chez les Gaulois est connue grâce aux sources littéraires antiques.... more La pratique de la tête coupée chez les Gaulois est connue grâce aux sources littéraires antiques. Les protohistoriens
se sont à nouveau intéressés à cette question depuis une trentaine d’années, car de nombreuses découvertes archéologiques
sont venues enrichir les connaissances déjà acquises et ainsi renouveler la problématique.
Archéologie médiévale, Dec 1, 2016
La municipalite de Marville souhaite effectuer des travaux de restauration dans le cimetiere Sain... more La municipalite de Marville souhaite effectuer des travaux de restauration dans le cimetiere Saint-Hilaire, classe Monument historique depuis le 13 aout 1931. Trois tranches d’intervention sont prevues, concernant les principaux bâtiments situes dans le cimetiere : l’eglise Saint-Hilaire, l’ossuaire et la maison du gardien. Il s’agit de conforter les bâtis et d’assurer une meilleure securisation des lieux tout en permettant les nombreuses visites touristiques. Une operation de demontage et de...
Brepols Publishers eBooks, 2011
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
présentAtion du site et des conditions de lA découverte La commune de Saint-Étienne-de-Lisse se t... more présentAtion du site et des conditions de lA découverte La commune de Saint-Étienne-de-Lisse se trouve à 6,5 km au sud-est de Saint-Émilion dans le département de la Gironde (fig. 1). Le site se présente sous la forme d'un éperon barré, dominant la vallée de la Dordogne. Celui-ci culmine à 88 m N.G.F. Sa longueur, sur un axe nord-sud, est d'environ 350 m et sa largeur atteint 200 m. Les pentes sont très abruptes, sur trois de ses côtés. Des ramassages de matériel ont été effectués dès 1958 à l'instigation de B. Ducasse. Le réaménagement et la restructuration des plantations de vigne situées sur l'extrémité méridionale du plateau ont motivé un diagnostic archéologique dirigé par C. Sireix 1 en 1987, puis par J.-C. Huguet 2 en 1988. À l'occasion de la fouille menée par ce dernier, un sondage, situé en bordure de plateau, a permis la mise au jour de niveaux de sols datés du Premier âge du Fer et plus particulièrement des vi e et v e s. a.C. Aucune structure d'habitat n'a été découverte, mais les fragments de sole amovible de four retrouvés, les très nombreux tessons de céramique et la présence de faune suggèrent que cet espace était situé à proximité d'un habitat. Découvert sur le bord est du sondage (fig. 2), un fragment de crâne humain a été retrouvé posé à plat (fig. 3). Il était en situation isolée dans un niveau de circulation (C5) à proximité d'une sole d'argile rubéfiée.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
Le sanctuaire de Corent (Puy-de-Dôme, Auvergne), 2015
Documents d'Archéologie Méridionale, 2016
L Archeologue Archeologie Nouvelle, 2011
Salduie: Estudios de prehistoria y arqueología, 2008
Revue archéologique de l'Ouest, 2017
La fouille menée par l'INRAP à Chacé dans le Maine-et-Loire a permis d'étudier une partie d'un ha... more La fouille menée par l'INRAP à Chacé dans le Maine-et-Loire a permis d'étudier une partie d'un habitat du second Âge du Fer caractérisée par des silos. L'étude du mobilier indique une occupation de La Tène ancienne, période mal documentée dans la région des Pays de la Loire. Des analyses géomorphologiques, micromorphologiques, l'examen des restes osseux animaux et humains et des carporestes complètent l'interprétation du site.
Le sanctuaire de Corent (Puy-de-Dôme, Auvergne) Vestiges et rituels, 2016
L'analyse anthropologique des vestiges retrouvés sur le sanctuaire porte sur un total d'une dizai... more L'analyse anthropologique des vestiges retrouvés sur le sanctuaire porte sur un total d'une dizaine de restes humains, issus de différents contextes.
Documents d'Archéologie Méridionale, 2016
Le site de Roquepertuse, découvert en 1873, connut plusieurs explorations archéologiques jusqu'au... more Le site de Roquepertuse, découvert en 1873, connut plusieurs explorations archéologiques jusqu'aux dernières qui débutèrent dans les années 1990. Sa renommée vient du fait que, pour la première fois en Gaule, la pratique des têtes coupées fut révélée par les travaux de H. de Gérin-Ricard. Tous les vestiges anthropologiques appartiennent à la tête osseuse et ont été retrouvés disloqués et fragmentés. Aucun os du squelette infra-crânien n'a été exhumé, si l'on excepte les deux sépultures de sujets périnatals. Le meilleur score offert par le frontal et la sous-représentation de la base du crâne pourraient témoigner du mode de traitement des têtes en vue de leur exposition. Les différents ensembles d'os se rapportent à au moins huit individus, six sujets de taille adulte et deux enfants d'un âge compris entre 10 et 15 ans. Certains os ont subi l'action du feu, brûlés ou chauffés, peut-être accidentellement, mais seule une mandibule semble avoir été brûlée à l'état frais. Seule la conservation tout à fait particulière des dents suggère que les crânes et les mandibules correspondants ont été exposés à l'air libre (intempérisation). Les nombreuses traces de décharnement sur os frais touchent le crâne comme la mandibule et sont identiques pour la plupart à celles rencontrées sur d'autres sites similaires. En revanche, aucun indice de perforation n'a été identifié. Données archéologiques et anthropologiques suggèrent qu'au moins quelques têtes entières ont été exposées au sein des alvéoles de quelques piliers d'un bâtiment monumental. L'évocation de têtes momifiées et de masques reste actuellement hypothétique. Abstract: The Roquepertuse site, discovered in 1873, supported several archeological excavations till the last ones which began in the 1990's. It is famous because, for the first time in Gaule, the practice of cut heads was revealed by the works of H. de Gérin-Ricard. Every anthropological remains belongs to the skull and were founded dislocated and fragmented. No bone from infracranium skeleton was uncovered, except those of the two perinatal burials. The best score is given by the frontal and the under-representation of the base of the skull may indicate the treatment of the heads to be exposed. The different sets of bones represent at least eight individuals, six with an adult stature and two juveniles from 10 to 15 years. Some bones have been exposed to fire, maybe accidentally, burned or heated, but only a mandible seems to have been burned in a fresh state. Only the very particular preservation of the teeth suggests that the corresponding skulls and mandibles have been exposed to the open air (weathering). Numerous cutmarks on fresh bone concern cranium as the mandible and are mostly identical to those encountered on other similar sites. On the other hand, no perforation index was identified. Archaeological and anthropological data suggest that at least a few whole heads have been exposed within the cavities of some pillars of a monumental building. The evocation of mummified heads and masks remains hypothetical.
Revue archéologique de Picardie. Numéro spécial, 2000
En Gaule de nombreuses découvertes archéologiques ont contribué à mettre en évidence le caractère... more En Gaule de nombreuses découvertes archéologiques ont contribué à mettre en évidence le caractère éminemment guerrier de la société gauloise, caractère largement attesté par les sources antiques. Chez les Gaulois, la tête de l'ennemi fait l'objet d'une attention particulière. Sur la base des sources antiques grecques, il est un fait établi et incontestable que la pratique des têtes coupées est un acte de guerre qui suppose un geste violent. Diodore de Sicile 1 et Strabon 2 se fondent sur le témoignage de Posidonios d'Apamée qui, au cours de ses pérégrinations dans l'arrière-pays de la Narbonnaise, a vu lui-même des têtes enclouées aux portes des habitats gaulois. Selon son témoignage, l'opération de récupération céphalique est réalisée sur le champ de bataille et ce sont les têtes d'ennemis qui sont rapportées. Ces informations attestent une réalité guerrière universellement commune aux peuples coupeurs de têtes et font du crâne humain le trophée de guerre par excellence. Quant à l'utilisation de ce butin, les auteurs s'accordent à dire qu'une fois prélevées, les têtes sont exposées ou conservées dans des coffres 3 . Mais la pratique des têtes coupées chez les Gaulois a longtemps été interprétée par les historiens modernes comme le résultat d'une décapitation 4 . À tort car les découvertes archéologiques récentes prouvent que le geste effectué est celui d'une décollation, c'est-à-dire une découpe méticuleuse des masses musculaires du cou dans le but de séparer la tête du tronc 5 . Cette opération, réalisée sur un cadavre, aboutit au prélèvement du crânium accom-SALDVIE n.º 8 2008 pp. 263-269
Les découvertes de restes humains, qu'il s'agisse de squelettes entiers ou partiels ou encore d'o... more Les découvertes de restes humains, qu'il s'agisse de squelettes entiers ou partiels ou encore d'ossements isolés et épars, hors de tout contexte funéraire avéré, sont aujourd'hui régulières sur les sites de l'âge du Fer en France 1 . Ces vingt dernières années, la multiplication des opérations de fouilles préventives, menées dans le cadre de travaux de grande envergure, a considérablement augmenté leur nombre. Il est donc aujourd'hui difficile d'ignorer leur existence. La présence, en contexte domestique, d'os humains erratiques a longtemps été interprétée comme la preuve d'une pratique d'exposition de têtes coupées 2 dans le cas de fragments de crânes, ou bien comme le résultat de bouleversements de sépultures pour les cas d'os longs isolés. Déjà en 1989, l'archéozoologue P. Méniel, confronté régulièrement à l'identification de restes humains dans la faune, suggérait de leur prêter davantage d'attention 3 . La fréquence des découvertes d'os humains portant parfois des traces anthropiques suggère des pratiques variées concernant le cadavre ou le squelette 4 .
La pratique de la tête coupée chez les Gaulois est connue grâce aux sources littéraires antiques.... more La pratique de la tête coupée chez les Gaulois est connue grâce aux sources littéraires antiques. Les protohistoriens
se sont à nouveau intéressés à cette question depuis une trentaine d’années, car de nombreuses découvertes archéologiques
sont venues enrichir les connaissances déjà acquises et ainsi renouveler la problématique.