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Papers by Emmanuel Labat

Bulletin de la Société de Borda, 2013

Des Navarrais, vicomtes de Maremne à la fin du Moyen Age, les Baquedano En 2012, la Navarre commé... more Des Navarrais, vicomtes de Maremne à la fin du Moyen Age, les Baquedano En 2012, la Navarre commémorait le 500 e anniversaire de sa conquête par la Castille et la fin de son indépendance. C'est dans ce contexte, celui de la Navarre de la seconde moitié du XV e siècle, que prennent place des évènements qui vont intéresser les Landes. Le royaume de Navarre est alors en pleine crise. C'est d'abord une crise de succession, qui enchaîne les querelles d'héritiers, les règnes courts et les régences. Quand la reine Blanca meurt en 1441, son mari, Juan III d'Aragon usurpe le trône qui devait revenir à leur fils Carlos, le prince de Viane. Malgré le remariage de Juan, Carlos est privé du trône de Navarre, une guerre s'ensuit, et le prince de Viane, bien qu'aidé par la Castille est défait, il se réfugie finalement à Barcelone où il meurt en 1461. Sa soeur, Blanca II doit lui succéder, elle a été mariée à Henri IV de Castille mais à cette date elle est divorcée et retenue prisonnière par son père puis par sa soeur Léonor, notamment dans la tour Moncade à Orthez. Cependant dans son testament elle laisse ses droits à l'héritage de Navarre à son ancien mari. A la mort de Juan II en 1479, c'est donc Léonor sa dernière fille, qui était déjà lieutenant du roi, qui hérite du trône navarrais mais seulement pour quinze jours. Ella a été mariée à Gaston IV comte de Foix, mort en 1472. La succession passe alors à François Fébus son petit-fils dont la régence est assurée par sa mère Madeleine de France, soeur du roi de France Louis XI. Il meurt à Pau en 1483, peut-être empoisonné; toujours sous la tutelle de Madeleine, c'est maintenant Catherine la reine de Navarre. Pendant tout cette période la guerre civile fait rage entre les deux partis de la noblesse navarraise, les Beaumontais et les Gramontais. Chacun tenant pour un des héritiers présomptifs et soutenu par les puissances étrangères. La famille de Baquedano est connue au moins depuis le XIII e siècle 1 , mais un historien du XVIIe siècle, dit qu'elle est une des " anttiquesimos de Idalgos ", il la fait remonter au temps de Garcia Ximenes, un des premiers rois de Navarre, au milieu du IXe siècle 2. Bien sûr il n'y a aucune trace d'une telle antiquité. Au XIV e siècle ce sont de petits nobles, commandant les communautés des vallées du nord d'Estella ou tenant des châteaux au nom du roi. La difficulté de retracer une généalogie précise vient du fait qu'il existe assez tôt plusieurs branches à la famille. A partir du milieu du XIVe, ils semblent s'être élevés dans la hiérarchie de la noblesse navarraise, ce sont des fidèles du roi Carlos III (1387-1425). Ainsi un Diego de Baquedano reçoit une "mesnade" en 1359 "en consideracion des bons et agreables sercicez que nous a faiz es parties de France et de Normandie 3 en noz guerrez" 4 , Diego de Baquedano est maître 1 En 1265 est cité Don Juan Periz de Baquedano, "alcaide", (châtelain) de Oro.

Bulletin de la Société de Borda, 2018

La guerre de Gascogne (1294-1297), après une série de sièges, finit par la bataille de Bonnegarde... more La guerre de Gascogne (1294-1297), après une série de sièges, finit par la bataille de Bonnegarde. Victoire des Français remportée sur les Anglo-Gascons. Nous verrons quel a été le rôle joué pendant cette campagne par le vicomte de Béarn, Roger-Bernard III de Foix, alors que la plupart de ses vassaux se sont rangés du côté anglais. Pour commémorer cette bataille, le roi de France décide de fonder à Arsague une chapelle, donnée aux Trinitaires.

Annales du Midi, 2020

on l'étudie pour éclairer la genèse médiévale des formes d'individuation ou pour celle des struct... more on l'étudie pour éclairer la genèse médiévale des formes d'individuation ou pour celle des structures de parenté, le nom est un signe d'identité personnelle des plus pertinents pour suivre les changements sociaux survenus au Moyen Âge. Au sein des travaux récents sur l'anthroponymie, une attention particulière est portée au surnom, non seulement car cet élément devient un patronyme, mais aussi en raison du capital symbolique qu'il véhicule et par lequel un individu est reconnu. Le cas de Febus et de la personne à laquelle il est attaché, Gaston III de Foix-Béarn, est de ce point de vue particulièrement éclairant. « Le Prince Soleil », c'est ainsi qu'est surnommé, plus de six siècles après sa mort, Gaston III comte de Foix et vicomte de Béarn (1331-1391). Héros de romans populaires ou de série télévisée, mais aussi de bandes dessinées, c'est sous ce titre qu'une exposition s'est tenue en 2011 et 2012 d'abord au Musée du Moyen Âge à Paris puis au château de Pau. Pierre Tucoo-Chala est le premier historien contemporain à s'être intéressé de façon scientifique à Gaston III et a notamment produit un article sur l'origine et la signification du surnom choisi par ce prince 1. Son autorité sur le sujet lui a valu d'être repris et confirmé par d'autres chercheurs après lui 2. P. Tucoo-Chala souligne que le premier historien qui a voulu expliquer l'origine du surnom du comte de Foix

LABRIT, CASTRUM DE LA GRANDE LANDE Aux origines de la famille d'Albret, 2021

Bulletin de la Société de Borda, 2006