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Papers by Jean-françois Fontaine
Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique, 2004
Reçu et accepté le 13 janvier 2004 Résumé Les indications de mise en route de l'immunothérapie sp... more Reçu et accepté le 13 janvier 2004 Résumé Les indications de mise en route de l'immunothérapie spécifique aux venins d'hyménoptères sont bien codifiées après un bilan diagnostique lui aussi correctement défini. Le traitement entrepris, la question de sa durée va rapidement se poser au médecin et au patient. Les différentes études publiées sur le suivi et le devenir des patients après l'arrêt du traitement montrent que le risque de voir réapparaître une réaction systémique n'est pas nul et se chiffre en moyenne autour de 5 à 10 %. Ces réactions sont habituellement modérées et surviennent chez les sujets à risque. Plus que des paramètres diagnostiques tels que l'évolution des tests cutanés, des dosages d'IgE et d'IgG sériques spécifiques, ou les tests de provocation, c'est la durée du traitement qui peut être actuellement considérée comme critère d'arrêt. Ainsi une durée minimale de cinq ans est habituellement conseillée. Sur des terrains à risque (mastocytose, réactions anaphylactiques inaugurales sévères, réactions systémiques lors des injections de rappel), le traitement doit être prolongé éventuellement à vie. En tout état de cause, si l'arrêt du traitement est décidé, ce doit être avec le plein accord d'un patient éclairé sur les risques éventuels et disposant d'une trousse d'urgence comprenant de l'adrénaline auto-injectable.
Revue Française d'Allergologie et d'Immunologie Clinique, 2004
Reçu et accepté le 13 janvier 2004 Résumé Les indications de mise en route de l'immunothérapie sp... more Reçu et accepté le 13 janvier 2004 Résumé Les indications de mise en route de l'immunothérapie spécifique aux venins d'hyménoptères sont bien codifiées après un bilan diagnostique lui aussi correctement défini. Le traitement entrepris, la question de sa durée va rapidement se poser au médecin et au patient. Les différentes études publiées sur le suivi et le devenir des patients après l'arrêt du traitement montrent que le risque de voir réapparaître une réaction systémique n'est pas nul et se chiffre en moyenne autour de 5 à 10 %. Ces réactions sont habituellement modérées et surviennent chez les sujets à risque. Plus que des paramètres diagnostiques tels que l'évolution des tests cutanés, des dosages d'IgE et d'IgG sériques spécifiques, ou les tests de provocation, c'est la durée du traitement qui peut être actuellement considérée comme critère d'arrêt. Ainsi une durée minimale de cinq ans est habituellement conseillée. Sur des terrains à risque (mastocytose, réactions anaphylactiques inaugurales sévères, réactions systémiques lors des injections de rappel), le traitement doit être prolongé éventuellement à vie. En tout état de cause, si l'arrêt du traitement est décidé, ce doit être avec le plein accord d'un patient éclairé sur les risques éventuels et disposant d'une trousse d'urgence comprenant de l'adrénaline auto-injectable.