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Papers by Gilles SERAPHIN
O. Staudinger et A. H. Fassl ont publie successivement sous le meme nom deux sous-especes distinc... more O. Staudinger et A. H. Fassl ont publie successivement sous le meme nom deux sous-especes distinctes d’Agrias claudina. La premiere, localisee entre le Tapajos et Maues, est connue sous le nom d’A. claudina croesus Staudinger, 1895. La seconde, localisee plus a l’est entre l’ile de Marajo, le rio Xingu et le Tapajos, est decrite ici sous le nom d’A. claudina lucianus n. ssp. Une erreur d’identification de Fassl dans la description de la seconde sous-espece conduit a attribuer le nom michaeli Fassl, 1921, a une sous-espece d’Agrias narcissus, en tant que synonyme plus ancien d’illustrissimus Fassl, 1921.
Bulletin Monumental, 2003
Bulletin Monumental, 2002
Un document méconnu de 1288 a conduit à réexaminer la chronologie des parties gothiques de la cat... more Un document méconnu de 1288 a conduit à réexaminer la chronologie des parties gothiques de la cathédrale. L'analyse architecturale met tout d'abord en évidence un premier état roman, avec un déambulatoire bientôt condamné par l'adoption d'une file de coupoles pour le couvrement de la nef ; les changements de parti observables dans l'abside témoignent des difficultés alors rencontrées pour voûter ce vaste espace. Les datations proposées résultent de la confrontation des sources historiques, des données architecturales et de l'évolution du décor. Les travaux de l'abside sont engagés par l'évêque Barthélémy de Roux au plus tard vers 1260. C'est cependant à Raymond de Cornil qu'il revient, vers 1285, de voûter l'abside et d'élever le massif occidental, tandis que des chapelles sont établies sur les deux flancs de la nef. L'adoption des formes françaises s'opère donc en Quercy sans le retard qui était admis jusqu'à présent.
Bulletin Monumental, 1999
Bulletin Monumental, 1999
In the Perigord and the Quercy, the lord's lodgings are often separated from the turris, wher... more In the Perigord and the Quercy, the lord's lodgings are often separated from the turris, whereas in Gascony, the noble residence unites in a single edifice the lodgins and the turris. More than one hundred of these noble dwellings known as « château gascon », « salle » or « tour-salle » remain in the departments of Gers, Tarn-et- Garonne, Lot-et-Garonne. They constitute a particularly homogeneous corpus, built over a short period of time, between the last third of the thirteenth Century and the middle of the fourteenth Century. These seigneurial habitations are characterized by the constancy of their plan, which superimposes over a ground-floor cellar, a first floor that serves as refuge and graniery, as well as being the only floor equipped for defense, followed by two habitable upper floors. The roof covering the lodgings leaves disengaged a crenelated parapet walk for defense of the upper levels. When the seigneurial apartments are on a single upper level, they combine in a similar volume both the salle and bed chambers, separated by partitions. By comparison to the single salles, which present a minimalist version of the model, the châteaux gascons are an amplified variant in which one or two addorsed towers inherit the defense apparatus which elsewhere is the exclusive function of the first storey of the dwelling.
Bulletin Monumental, 2002
Sous l'autorite superieure de l'eveque de Cahors, une population nobiliaire nombreuse, co... more Sous l'autorite superieure de l'eveque de Cahors, une population nobiliaire nombreuse, cohabite a la charniere du XIIIe et du XIVe siecle, au sein du bourg castral de Puy-l'Eveque (departement du Lot). Heritier d'un lignage subalterne, mais atteste des le XIe siecle, l'un des chevaliers du castrum, Guiral-Ychier del Puech, est suppose avoir edifie, a l'interface du cinctus superioret du bourg, une importante maison noble a laquelle il aurait donne son nom : l'Ostal de l'Ychairie. La surelevation de l'habitation sur une cave et le developpement d'amples fenetres a reseaux, hierarchisees et ornees des portraits du lignage, y manifestent, entre autres, les « marques » exterieures du caractere aristocratique de l'edifice. Autre element majeur de cette rhetorique architecturale, le grand degre semble exprimer ici les relations qui s'operent, au travers de l'ostal, entre deux niveaux du castrum. Habituellement, exteriorise, dans le schema convenu de la grande salle palatiale ou de l'aula castrale, il est ici interiorise et s'inscrit dans une monumentale arcade. Une telle interiorisation prefigure, semble t-il, un parti qui ne se generalisera qu'au XVe siecle, celui du logis accoste d'une vis d'escalier enfermee dans la tour.
Bulletin Monumental, 2002
Bulletin De La Societe Entomologique De France, 2009
Travaux D Archeologie Limousine, 2008
Archéologie du Midi médiéval, 2006
O. Staudinger et A. H. Fassl ont publie successivement sous le meme nom deux sous-especes distinc... more O. Staudinger et A. H. Fassl ont publie successivement sous le meme nom deux sous-especes distinctes d’Agrias claudina. La premiere, localisee entre le Tapajos et Maues, est connue sous le nom d’A. claudina croesus Staudinger, 1895. La seconde, localisee plus a l’est entre l’ile de Marajo, le rio Xingu et le Tapajos, est decrite ici sous le nom d’A. claudina lucianus n. ssp. Une erreur d’identification de Fassl dans la description de la seconde sous-espece conduit a attribuer le nom michaeli Fassl, 1921, a une sous-espece d’Agrias narcissus, en tant que synonyme plus ancien d’illustrissimus Fassl, 1921.
Bulletin Monumental, 2003
Bulletin Monumental, 2002
Un document méconnu de 1288 a conduit à réexaminer la chronologie des parties gothiques de la cat... more Un document méconnu de 1288 a conduit à réexaminer la chronologie des parties gothiques de la cathédrale. L'analyse architecturale met tout d'abord en évidence un premier état roman, avec un déambulatoire bientôt condamné par l'adoption d'une file de coupoles pour le couvrement de la nef ; les changements de parti observables dans l'abside témoignent des difficultés alors rencontrées pour voûter ce vaste espace. Les datations proposées résultent de la confrontation des sources historiques, des données architecturales et de l'évolution du décor. Les travaux de l'abside sont engagés par l'évêque Barthélémy de Roux au plus tard vers 1260. C'est cependant à Raymond de Cornil qu'il revient, vers 1285, de voûter l'abside et d'élever le massif occidental, tandis que des chapelles sont établies sur les deux flancs de la nef. L'adoption des formes françaises s'opère donc en Quercy sans le retard qui était admis jusqu'à présent.
Bulletin Monumental, 1999
Bulletin Monumental, 1999
In the Perigord and the Quercy, the lord's lodgings are often separated from the turris, wher... more In the Perigord and the Quercy, the lord's lodgings are often separated from the turris, whereas in Gascony, the noble residence unites in a single edifice the lodgins and the turris. More than one hundred of these noble dwellings known as « château gascon », « salle » or « tour-salle » remain in the departments of Gers, Tarn-et- Garonne, Lot-et-Garonne. They constitute a particularly homogeneous corpus, built over a short period of time, between the last third of the thirteenth Century and the middle of the fourteenth Century. These seigneurial habitations are characterized by the constancy of their plan, which superimposes over a ground-floor cellar, a first floor that serves as refuge and graniery, as well as being the only floor equipped for defense, followed by two habitable upper floors. The roof covering the lodgings leaves disengaged a crenelated parapet walk for defense of the upper levels. When the seigneurial apartments are on a single upper level, they combine in a similar volume both the salle and bed chambers, separated by partitions. By comparison to the single salles, which present a minimalist version of the model, the châteaux gascons are an amplified variant in which one or two addorsed towers inherit the defense apparatus which elsewhere is the exclusive function of the first storey of the dwelling.
Bulletin Monumental, 2002
Sous l'autorite superieure de l'eveque de Cahors, une population nobiliaire nombreuse, co... more Sous l'autorite superieure de l'eveque de Cahors, une population nobiliaire nombreuse, cohabite a la charniere du XIIIe et du XIVe siecle, au sein du bourg castral de Puy-l'Eveque (departement du Lot). Heritier d'un lignage subalterne, mais atteste des le XIe siecle, l'un des chevaliers du castrum, Guiral-Ychier del Puech, est suppose avoir edifie, a l'interface du cinctus superioret du bourg, une importante maison noble a laquelle il aurait donne son nom : l'Ostal de l'Ychairie. La surelevation de l'habitation sur une cave et le developpement d'amples fenetres a reseaux, hierarchisees et ornees des portraits du lignage, y manifestent, entre autres, les « marques » exterieures du caractere aristocratique de l'edifice. Autre element majeur de cette rhetorique architecturale, le grand degre semble exprimer ici les relations qui s'operent, au travers de l'ostal, entre deux niveaux du castrum. Habituellement, exteriorise, dans le schema convenu de la grande salle palatiale ou de l'aula castrale, il est ici interiorise et s'inscrit dans une monumentale arcade. Une telle interiorisation prefigure, semble t-il, un parti qui ne se generalisera qu'au XVe siecle, celui du logis accoste d'une vis d'escalier enfermee dans la tour.
Bulletin Monumental, 2002
Bulletin De La Societe Entomologique De France, 2009
Travaux D Archeologie Limousine, 2008
Archéologie du Midi médiéval, 2006