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Papers by J. Besancenot
La Revue de Médecine Interne
Objectif.-La polychondrite atrophiante (PCA) peut être associée à des manifestations rhumatologiq... more Objectif.-La polychondrite atrophiante (PCA) peut être associée à des manifestations rhumatologiques mimant une vraie polyarthrite rhumatoïde (PR) dont les marqueurs biologiques les plus spécifiques sont les anticorps anti-CCP (CCP = Cyclic Citrulinated Peptide). L'objectif de cette étude est d'apprécier leur prévalence au cours de PCA définies, leur signification clinique et leur lien éventuel avec un haplotype HLA classe II particulier ou la PR. Patients et Méthodes.-57 patients suivis dans le même service et ayant une PCA définie selon les critères de Michet : Recueil rétrospectif des caractéristiques épidémiologiques, cliniques, immunologiques et radiologiques. Le dosage des anticorps anti-CCP a été réalisé par méthode immuno-enzymatique avec un seuil à 25 U/ml. Les facteurs rhumatoïdes (FR) ont été dosés par la technique de Waaler-Rose. Le génotypage HLA Classe II a été effectué par technique PCR. Résultats.-Les 58 patients comprenaient 35 femmes et 23 hommes, d'âge moyen 45,4 ± 15,6 ans au diagnostic de PCA. Une chondrite auriculaire était présente chez 46 patients (79,3 %), nasale chez 42 (72,4 %), laryngotrachéale chez 26 (44,8 %), cochléo-vestibulaire chez 18 (31 %), une atteinte oculaire chez 25 (43 %), et une atteinte rhumatologique (arthralgies inflammatoires/arthrites, manifestations sterno-costales) chez 49 (84,5 %). Le typage HLA II, effectué chez 53 patients, a montré : HLA-DR4 41,5 % (22/53) ; allèles DQA1*0301 52,8 % (28/53), DQA1*0103 45,3 % (24/53) et DQB1*0302 26,4 % (14/53). Le FR était positif chez 20 patients (34,5 %) sans association avec la présence d'arthralgies ni avec un allèle HLA particulier. Les anticorps anti-CCP étaient retrouvés chez sept patients (12,1 %) parmi lesquels 4 avaient un FR positif. Les taux sériques des anti-CCP étaient supérieurs à 50 U/ml chez six patients qui présentaient tous des arthralgies inflammatoires. Deux de ces patients présentaient des arthrites périphériques étiquetées PR séropositive, dont une destructrice, toujours associées à un syndrome de Gougerot-Sjögren défini ; un patient présentait un syndrome de Gougerot-Sjögren défini avec une atteinte bronchiolaire sévère ; trois patients ne présentaient aucune autre pathologie autoimmune associée. Le typage HLA classe II pratiqué chez 4 des six patients montrait toujours la présence de DR4, DQB1*0302 et DQA1*0301. Conclusion.-Les anticorps anti-CCP sont rares au cours des PCA mais y semblent associés au groupe HLA DR4, comme au cours de la PR. Leur présence doit faire rechercher une autre pathologie autoimmune associée en particulier un syndrome de Gougerot-Sjögren ou une polyarthrite rhumatoïde avérée.
European Journal of Clinical Microbiology & Infectious Diseases, 2016
La Revue de Médecine Interne, 2013
La Revue de Médecine Interne, 2013
Patients et méthodes.-Analyse rétrospective de 8 patients suivis dans les services de médecine in... more Patients et méthodes.-Analyse rétrospective de 8 patients suivis dans les services de médecine interne du CHU de Dijon et CHU Pitié-Salpétrière, Paris, avec uvéite réfractaire traités par tocilizumab. Les patients ont reç us du tocilizumab 8 mg/kg en perfusion intraveineuse toutes les 4 semaines. Le critère de jugement principal était la réponse au traitement, définie par l'amélioration de l'acuité visuelle et/ou des stigmates d'inflammation oculaire. La rechute était définie par tout signe inflammatoire oculaire nécéssitant une augmentation des corticoïdes et/ou un changement d'immunosuppresseur. Résultats.-Sur les 8 patients, 50 % était de sexe féminin et l'âge médian (25-75 %) était de 41 ans (31-47). Ils étaient suivis pour une panuvéite granulomateuse d'étiologie indéterminée (n = 2), une maladie de Behç et avec uvéite postérieure (n = 1), une vascularite rétinienne d'étiologie indéterminée (n = 1), une maladie de Birdshot (n = 1), une panuvéite associée à un oedème maculaire secondaire à un rhumatisme psoriasique HLA B27+ (n = 1), et un oedème maculaire d'étiologie indéterminée (n = 2). Le nombre médian (25-75 %) de lignes d'immunosupresseurs utilisé avant le tocilizumab étaient de 5,5 (4-6,7) et 7/8 avaient recu au moins une ligne d'anti-TNFa. La dose médiane de corticoïdes étaient de 16 mg/j (10,6-20,5) et les immunosupresseurs utilisés en association au tocilizumab incluaient l'azathioprine (n = 2), le mycofénolate mofétil (n = 2), le méthotrexate (n = 2). Après une durée médiane de suivi de 5 (3,2-7,5) mois, 6/8 (62,5 %) patients ont répondu au traitement selon nos critères, 1 (12,5 %) a été stabilisé et 2 (25 %) n'ont pas répondu au tocilizumab. La dose médiane de corticoïdes à la fin du suivi était de 10 mg/j (10-18,7). Quatre patients (50 %) ont présenté au moins une rechute. Le tocilizumab a été interrompu chez 4 patients incluant 3 cas pour une rechute ophtalmique, et 1 patient non perfusable en raison d'une obésité sévère. Aucun effet indésirable grave n'a été observé. Trois effets secondaires ont été observés incluant une toux fébrile, une leucopénie et une thombopénie de grade 1. Conclusion.-Le tocilizumab semble une alternative thérapeutique intéressante dans les uvéites inflammatoires non infectieuses sévères et réfractaires.
La Revue de Médecine Interne, 2015
Introduction L’objectif de ce travail etait d’etudier les caracteristiques clinico-biologiques et... more Introduction L’objectif de ce travail etait d’etudier les caracteristiques clinico-biologiques et etiologiques des patients presentant une vascularite cutanee leucocytoclasique (VL) et d’identifier d’eventuels facteurs pronostiques de rechute. Patients et methodes Tous les dossiers des patients ayant eu une biopsie de peau mettant en evidence une VL entre le 1 er janvier 2000 et le 31 decembre 2010 au CHU de Dijon ont ete retrospectivement analyses. La VL etait definie par un infiltrat perivasculaire de polynucleaires neutrophiles, de debris nucleaires disperses dans la paroi vasculaire, une extravasation d’hematies et/ou une necrose de la paroi vasculaire. Le type de vascularite a ete determine selon la classification de Chapel Hill revisee en 2012 [1] . Une rechute etait definie par la reapparition de symptomes de vascularite apres l’obtention d’une remission pendant au moins 3 mois consecutifs. Les donnees sont presentees sous forme de moyenne ± ecart-type ou de nombre (pourcentage). Le delai jusqu’a la rechute et/ou le deces a ete calcule a partir de la date de diagnostic initial. Une analyse univariee puis multivariee (modele de Cox) a ete realisee. Resultats Parmi les 144 patients qui ont presente une VL, 32 ont ete exclus : 2 granulomes faciaux, 20 vascularites lymphocytaires sans leucocytoclasie et 10 dossiers incomplets. Finalement, 112 patients (57 hommes et 55 femmes), de 60 ± 19 [18–98] ans, ont ete inclus dans l’analyse. Le suivi moyen a ete de 61 ± 38 mois. Au diagnostic, tous les patients avaient des lesions cutanees : purpura ( n = 83), ulceres ( n = 16), urticaire (v = 11), nodules ( n = 7), autres ( n = 10). Une atteinte extra cutanee a ete notee chez 55 patients (51 %) : arthro-myalgies ( n = 40), atteinte renale ( n = 22), atteinte digestive ( n = 11), et neuropathie peripherique ( n = 7). La CRP etait egale a 54 ± 60 mg/L, la creatinine a 116 ± 108 μmol/L. Une hematurie et une proteinurie (> 0,2 g/jour) ont ete detectees chez 10 (20 %) et 22 patients (45 %) respectivement. Les enzymes hepatiques etaient elevees chez 13 patients (12 %). Les patients ont ete traites par corticotherapie orale ( n = 29 ; 26 %), immunosuppresseurs ( n = 9 ; 8 %), hydroxychloroquine ( n = 6 ; 5 %), colchicine ( n = 5 ; 5 %) et/ou dapsone ( n = 3 ; 3 %). Le bilan etiologique a conclu a une vascularite cutanee secondaire chez 38 patients (34 %) (16 connectivites, 4 vascularites a ANCA, 6 vascularites cryoglobulinemiques, 8 vascularites associees a un cancer, 4 vascularites urticariennes hypocomplementemiques) et a une vascularite cutanee primitive chez 74 patients (66 %) (24 vascularites cutanees a IgA et 50 vascularites d’hypersensibilite). Parmi les 50 vascularites d’hypersensibilite, 29 ne presentaient aucun symptome extracutane et correspondaient donc a une vascularite cutanee isolee (SOV cutanee : single organ vasculitis). Parmi ces 29 patients, une cause medicamenteuse ou infectieuse a ete identifiee dans 5 (17 %) et 7 (24 %) cas respectivement et la vascularite a ete consideree comme idiopathique dans les 17 cas restants (59 %). Un total de 20 patients sur 112 (18 %) ont rechute, en moyenne 14 ± 13 [1–40] mois apres le diagnostic. Aucun cas de SOV cutanee n’a rechute au cours du suivi. Au moment de la rechute, 50 % des patients n’etaient pas traites ou recevaient moins de 10 mg/j de prednisone. Par la suite, 7 patients sur 20 (35 %) ont presente au moins 2 rechutes supplementaires. Les facteurs de risque de rechute etaient l’existence de thrombose(s) vasculaire(s) a l’examen de la biopsie cutanee (HR = 4,9 ; p = 0,017), une neuropathie peripherique (HR = 9,8 ; p = 0,001), une elevation des transaminases (HR = 3,1 ; p = 0,04) et la positivite des ANCA (HR = 5,9 ; p = 0,005). Le diagnostic de SOV cutanee etait un facteur protecteur de rechute (HR = 0,12 ; p = 0,043). Les taux de survie a 1, 3 et 6 ans etaient de 99 %, 83 % et 71 % respectivement, sans difference entre les patients rechuteurs et non rechuteurs ( p = 0,960) ni entre les patients presentant une SOV cutanee ou d’autres types de vascularite ( p = 0,883). Conclusion La survie globale des VL est excellente mais 18 % des patients rechutent. Les facteurs associes a la rechute sont une thrombose vasculaire au niveau du site cutane biopsie, l’existence d’une atteinte neurologique peripherique, la positivite des ANCA et une elevation des q transaminases au diagnostic. A l’inverse, le diagnostic de SOV cutanee est un facteur protecteur de rechute.
La Revue de Médecine Interne, 2012
La Revue de Médecine Interne, 2009
La Revue de Médecine Interne, 2012
La Revue de Médecine Interne, 2009
La Revue de médecine interne 30S (2009) S323-S384 Conclusion.-La survenue d'une EL est rare et pa... more La Revue de médecine interne 30S (2009) S323-S384 Conclusion.-La survenue d'une EL est rare et parfois isolée au cours du LS. Elle est remarquablement corticosensible.
La Revue de Médecine Interne, 2010
2U Verticillium bea.uverioides nov. sp. PAR M. F. VINCENS. Le genre Beauueria a été créé en 191f ... more 2U Verticillium bea.uverioides nov. sp. PAR M. F. VINCENS. Le genre Beauueria a été créé en 191f par M. Vuillemin 1 pour le Champignon de la Muscardine du ver à soie, Champignon longtemps connu sous le nom de Botrytis Ba.ssiana Balsamo et qui ne pouvait certainement être maintenu dans le genre Botrytis. Déjà, le même auteur 2 l'avait sorti de ce genre pour en faire un Spicaria sous le nom de Spicaria Bassiana. Cette assimilation paraissait jus ti fiée par les observations de Delacroix 3 qui, étudiant comparativement des entomophytes confondus dans le genre Botrytis : B. tenelta, Bassiana, Acridiorum, constata chez ces trois espèces la naissance des spore's en ehaînes au sommet Je conidiophot•es; ce mode de naissance des spores caractérise le genre SJlicaria dans la famille des V erticilliacées. La création du genre Beauve1•ia a été amenée par une intét•essante étude de M. Beauverie 4 sur une muscardine rouge du ver à soie, dont le parasite forme ses spores suivant un mode sympodial qui fut retrouvé par le même auteur chez le B. Bassiana, à côté duquel il plaça sa nouvelle espè.ce sous le nom provisoire de Botrytis efFusa. Les faits ont été contrôlés par M. Vuillemin et revus depuis par divers auteurs. A sa naissance, le nouveau genre renfermait avec certitude 1leux espèces : Beauueria /Jassiana (Balsamo) Vuillemin et B. effusa (Beam•erie) Vuillemin. En 1!)14, M. Picard 5 y faisait
La Revue de Médecine Interne, 2010
% des patients recevant une dose > 7,5 mg/j, immunosuppresseurs 48,7 %. Le taux de réponse SRI ét... more % des patients recevant une dose > 7,5 mg/j, immunosuppresseurs 48,7 %. Le taux de réponse SRI était de 46,2 % (p = 0,006) avec le belimumab 1 mg/kg et de 50,6 % (p < 0,0001) avec le belimumab 10 mg/kg vs 38,8 % avec le placebo. Une amélioration significative a été observée avec le belimumab 10 mg/kg vs placebo pour les critères suivants : réduction du score SS ≥ 4 points (52,8 % vs 40,9 % ; p < 0,0001) ; % moyen de réduction du score PGA à 24 semaines (−32,3 ± 2,1 % vs −24,3 ± 2,5 % ; p < 0,01) ; réduction de ≥ 25 % de la dose de prednisone par rapport à l'inclusion pour atteindre ≤ 7,5 mg/j pendant les semaines 40-52 chez les patients prenant > 7,5 mg/j de prednisone à l'inclusion (17,9 % vs 12,3 % ; p < 0,05) ; proportion de patients nécessitant une augmentation de leur dose de prednisone à > 7,5 mg/j à 52 semaines chez les patients prenant ≤ 7,5 mg/j de prednisone à l'inclusion (10,9 % vs 18 % ; p = 0,044) ; nouvelles poussées BILAG 1A/2B (24,9 % vs 32 % ; p < 0,05) et taux de poussées sévères (SFI) (15,6 % vs 23,7 % ; p < 0,01). De plus, les anticorps anti-ADN natif se sont négativés plus souvent chez les patients traités par belimumab 10 mg/kg (16 % ; p ≤ 0,001) vs placebo (6,8 %) et une normalisation du complément (C3 et C4) chez les patients ayant un taux bas à l'inclusion a été plus souvent noté, avec un effet dose : respectivement 38,1 et 35 % (p < 0,0001) dans le groupe belimumab 10 mg/kg vs 17 et 12,9 % dans le groupe placebo. Conclusion.-Le belimumab réduit l'activité et le taux de poussées du LES, retarde la survenue de poussées et réduit l'utilisation de prednisone chez des patients à sérologie lupique positive.
La Revue de Médecine Interne, 2011
La Revue de Médecine Interne, 2014
La Revue de Médecine Interne, 2012
La Revue de Médecine Interne, 2014
La Revue de Médecine Interne, 2010
La Revue de Médecine Interne, 2013
Annales de médecine interne, 1988
La Revue de Médecine Interne, 2010
Introduction.-La persistance d'une adénopathie fait craindre une tuberculose, une hémopathie lymp... more Introduction.-La persistance d'une adénopathie fait craindre une tuberculose, une hémopathie lymphoïde ou une métastase ganglionnaire. Certaines causes infectieuses plus rares, telles que la tularémie, doivent être évoquées. Patients et méthodes.-Nous rapportons l'observation d'une tularémie découverte à l'occasion du bilan d'une adénopathie inflammatoire inguinale évoluant depuis un mois. Cas clinique.-Une patiente de 30 ans, sans antécédent, possédant deux chats à la maison, était hospitalisée pour une adénopathie inguinale gauche apparue depuis un mois dans les suites immédiates d'une plaie cutanée malléolaire interne, après un raidcourse dans la forêt d'Antony en région parisienne. Initialement, la patiente était fébrile (39 • C) avec des sueurs profuses et un premier traitement antibiotique par acide fusidique s'était révélé inefficace. La majoration de l'adénopathie et de son caractère hautement inflammatoire motivait son hospitalisation. On ne notait pas d'altération de l'état général et la patiente était apyrétique. La palpation inguinale gauche confirmait une adénopathie de 30 mm de grand axe, mobile, souple, homogène mais extrêmement douloureuse. Les autres aires ganglionnaires étaient libres et le reste de l'examen clinique normal. Le bilan biologique montrait une VS à 49 mm, une CRP à 6 mg/L et des leucocytes à 11G/L (PNN à 6,5G/L, monocytes à 1,54G/L), sans perturbation du bilan hépatique. L'échographie du creux inguinal gauche confirmait la présence de cinq adénopathies, la plus volumineuse de 26 mm, d'aspect inflammatoire avec une infiltration sous-cutanée en regard. Le scanner TAP ne révélait pas d'autre adénopathie. La recherche d'une infection (tuberculose, CMV, EBV, VIH, toxoplasmose, bartonellose, parvovirose B19, syphilis), d'une maladie inflammatoire (lupus, sarcoïdose) ou d'un cancer solide primitif était négative. Une nouvelle antibiothérapie (oxacilline) était sans effet. Une biopsie chirurgicale montrait un abcès enkysté, sans hémopathie sous-jacente. La recherche d'ADN du complexe Mycobacterium tuberculosis était négative mais celle de Francisella tularensis était positive. La reprise des sérums mettait en évidence une positivité en immunofluorescence des IgM, puis G en l'espace de trois semaines. Aucun cas similaire n'était retrouvé dans l'entourage de la patiente. L'évolution était favorable sous Doxycycline.
La Revue de Médecine Interne, 2010
Abstracts / La Revue de médecine interne 31S (2010) S404-S501 S417 à 13 % et une négativité du bi... more Abstracts / La Revue de médecine interne 31S (2010) S404-S501 S417 à 13 % et une négativité du bilan immunologique (absence de FR et de FAN). Il est traité initialement par une corticothérapie en bolus I.V relayée par voie orale (1 mg/kg par jour). Sous ce traitement et pendant six mois, la maladie évoluait sur un mode chronique avec des poussées subintrantes et un fond permanent. Devant cette corticorésistance, le méthotrexate était introduit sans aucune efficacité durant un an. Non-contrôlé sous cette association, malgré une forte corticothérapie et une dose hebdomadaire du MTX à 20 mg, la maladie s'aggravait, avec un handicap fonctionnel majeur et un retentissement important sur la qualité de vie. Le Tocilizumab était introduit à la dose de 8 mg/kg toutes les quatre semaines avec une très bonne tolérance clinicobiologique. Le patient, repris pour sa deuxième perfusion, nous constatons une évolution impressionnante avec une amélioration quasi spectaculaire des paramètres cliniques (disparition complète des manifestations articulaires et systémiques) et biologiques (normalisation complète des paramètres inflammatoires). Après quatre perfusions à un mois d'intervalle et un recul de trois mois, la maladie est en accalmie totale et le patient actuellement en phase de décroissance douce de la corticothérapie en vue d'un sevrage définitif.
La Revue de Médecine Interne
Objectif.-La polychondrite atrophiante (PCA) peut être associée à des manifestations rhumatologiq... more Objectif.-La polychondrite atrophiante (PCA) peut être associée à des manifestations rhumatologiques mimant une vraie polyarthrite rhumatoïde (PR) dont les marqueurs biologiques les plus spécifiques sont les anticorps anti-CCP (CCP = Cyclic Citrulinated Peptide). L'objectif de cette étude est d'apprécier leur prévalence au cours de PCA définies, leur signification clinique et leur lien éventuel avec un haplotype HLA classe II particulier ou la PR. Patients et Méthodes.-57 patients suivis dans le même service et ayant une PCA définie selon les critères de Michet : Recueil rétrospectif des caractéristiques épidémiologiques, cliniques, immunologiques et radiologiques. Le dosage des anticorps anti-CCP a été réalisé par méthode immuno-enzymatique avec un seuil à 25 U/ml. Les facteurs rhumatoïdes (FR) ont été dosés par la technique de Waaler-Rose. Le génotypage HLA Classe II a été effectué par technique PCR. Résultats.-Les 58 patients comprenaient 35 femmes et 23 hommes, d'âge moyen 45,4 ± 15,6 ans au diagnostic de PCA. Une chondrite auriculaire était présente chez 46 patients (79,3 %), nasale chez 42 (72,4 %), laryngotrachéale chez 26 (44,8 %), cochléo-vestibulaire chez 18 (31 %), une atteinte oculaire chez 25 (43 %), et une atteinte rhumatologique (arthralgies inflammatoires/arthrites, manifestations sterno-costales) chez 49 (84,5 %). Le typage HLA II, effectué chez 53 patients, a montré : HLA-DR4 41,5 % (22/53) ; allèles DQA1*0301 52,8 % (28/53), DQA1*0103 45,3 % (24/53) et DQB1*0302 26,4 % (14/53). Le FR était positif chez 20 patients (34,5 %) sans association avec la présence d'arthralgies ni avec un allèle HLA particulier. Les anticorps anti-CCP étaient retrouvés chez sept patients (12,1 %) parmi lesquels 4 avaient un FR positif. Les taux sériques des anti-CCP étaient supérieurs à 50 U/ml chez six patients qui présentaient tous des arthralgies inflammatoires. Deux de ces patients présentaient des arthrites périphériques étiquetées PR séropositive, dont une destructrice, toujours associées à un syndrome de Gougerot-Sjögren défini ; un patient présentait un syndrome de Gougerot-Sjögren défini avec une atteinte bronchiolaire sévère ; trois patients ne présentaient aucune autre pathologie autoimmune associée. Le typage HLA classe II pratiqué chez 4 des six patients montrait toujours la présence de DR4, DQB1*0302 et DQA1*0301. Conclusion.-Les anticorps anti-CCP sont rares au cours des PCA mais y semblent associés au groupe HLA DR4, comme au cours de la PR. Leur présence doit faire rechercher une autre pathologie autoimmune associée en particulier un syndrome de Gougerot-Sjögren ou une polyarthrite rhumatoïde avérée.
European Journal of Clinical Microbiology & Infectious Diseases, 2016
La Revue de Médecine Interne, 2013
La Revue de Médecine Interne, 2013
Patients et méthodes.-Analyse rétrospective de 8 patients suivis dans les services de médecine in... more Patients et méthodes.-Analyse rétrospective de 8 patients suivis dans les services de médecine interne du CHU de Dijon et CHU Pitié-Salpétrière, Paris, avec uvéite réfractaire traités par tocilizumab. Les patients ont reç us du tocilizumab 8 mg/kg en perfusion intraveineuse toutes les 4 semaines. Le critère de jugement principal était la réponse au traitement, définie par l'amélioration de l'acuité visuelle et/ou des stigmates d'inflammation oculaire. La rechute était définie par tout signe inflammatoire oculaire nécéssitant une augmentation des corticoïdes et/ou un changement d'immunosuppresseur. Résultats.-Sur les 8 patients, 50 % était de sexe féminin et l'âge médian (25-75 %) était de 41 ans (31-47). Ils étaient suivis pour une panuvéite granulomateuse d'étiologie indéterminée (n = 2), une maladie de Behç et avec uvéite postérieure (n = 1), une vascularite rétinienne d'étiologie indéterminée (n = 1), une maladie de Birdshot (n = 1), une panuvéite associée à un oedème maculaire secondaire à un rhumatisme psoriasique HLA B27+ (n = 1), et un oedème maculaire d'étiologie indéterminée (n = 2). Le nombre médian (25-75 %) de lignes d'immunosupresseurs utilisé avant le tocilizumab étaient de 5,5 (4-6,7) et 7/8 avaient recu au moins une ligne d'anti-TNFa. La dose médiane de corticoïdes étaient de 16 mg/j (10,6-20,5) et les immunosupresseurs utilisés en association au tocilizumab incluaient l'azathioprine (n = 2), le mycofénolate mofétil (n = 2), le méthotrexate (n = 2). Après une durée médiane de suivi de 5 (3,2-7,5) mois, 6/8 (62,5 %) patients ont répondu au traitement selon nos critères, 1 (12,5 %) a été stabilisé et 2 (25 %) n'ont pas répondu au tocilizumab. La dose médiane de corticoïdes à la fin du suivi était de 10 mg/j (10-18,7). Quatre patients (50 %) ont présenté au moins une rechute. Le tocilizumab a été interrompu chez 4 patients incluant 3 cas pour une rechute ophtalmique, et 1 patient non perfusable en raison d'une obésité sévère. Aucun effet indésirable grave n'a été observé. Trois effets secondaires ont été observés incluant une toux fébrile, une leucopénie et une thombopénie de grade 1. Conclusion.-Le tocilizumab semble une alternative thérapeutique intéressante dans les uvéites inflammatoires non infectieuses sévères et réfractaires.
La Revue de Médecine Interne, 2015
Introduction L’objectif de ce travail etait d’etudier les caracteristiques clinico-biologiques et... more Introduction L’objectif de ce travail etait d’etudier les caracteristiques clinico-biologiques et etiologiques des patients presentant une vascularite cutanee leucocytoclasique (VL) et d’identifier d’eventuels facteurs pronostiques de rechute. Patients et methodes Tous les dossiers des patients ayant eu une biopsie de peau mettant en evidence une VL entre le 1 er janvier 2000 et le 31 decembre 2010 au CHU de Dijon ont ete retrospectivement analyses. La VL etait definie par un infiltrat perivasculaire de polynucleaires neutrophiles, de debris nucleaires disperses dans la paroi vasculaire, une extravasation d’hematies et/ou une necrose de la paroi vasculaire. Le type de vascularite a ete determine selon la classification de Chapel Hill revisee en 2012 [1] . Une rechute etait definie par la reapparition de symptomes de vascularite apres l’obtention d’une remission pendant au moins 3 mois consecutifs. Les donnees sont presentees sous forme de moyenne ± ecart-type ou de nombre (pourcentage). Le delai jusqu’a la rechute et/ou le deces a ete calcule a partir de la date de diagnostic initial. Une analyse univariee puis multivariee (modele de Cox) a ete realisee. Resultats Parmi les 144 patients qui ont presente une VL, 32 ont ete exclus : 2 granulomes faciaux, 20 vascularites lymphocytaires sans leucocytoclasie et 10 dossiers incomplets. Finalement, 112 patients (57 hommes et 55 femmes), de 60 ± 19 [18–98] ans, ont ete inclus dans l’analyse. Le suivi moyen a ete de 61 ± 38 mois. Au diagnostic, tous les patients avaient des lesions cutanees : purpura ( n = 83), ulceres ( n = 16), urticaire (v = 11), nodules ( n = 7), autres ( n = 10). Une atteinte extra cutanee a ete notee chez 55 patients (51 %) : arthro-myalgies ( n = 40), atteinte renale ( n = 22), atteinte digestive ( n = 11), et neuropathie peripherique ( n = 7). La CRP etait egale a 54 ± 60 mg/L, la creatinine a 116 ± 108 μmol/L. Une hematurie et une proteinurie (> 0,2 g/jour) ont ete detectees chez 10 (20 %) et 22 patients (45 %) respectivement. Les enzymes hepatiques etaient elevees chez 13 patients (12 %). Les patients ont ete traites par corticotherapie orale ( n = 29 ; 26 %), immunosuppresseurs ( n = 9 ; 8 %), hydroxychloroquine ( n = 6 ; 5 %), colchicine ( n = 5 ; 5 %) et/ou dapsone ( n = 3 ; 3 %). Le bilan etiologique a conclu a une vascularite cutanee secondaire chez 38 patients (34 %) (16 connectivites, 4 vascularites a ANCA, 6 vascularites cryoglobulinemiques, 8 vascularites associees a un cancer, 4 vascularites urticariennes hypocomplementemiques) et a une vascularite cutanee primitive chez 74 patients (66 %) (24 vascularites cutanees a IgA et 50 vascularites d’hypersensibilite). Parmi les 50 vascularites d’hypersensibilite, 29 ne presentaient aucun symptome extracutane et correspondaient donc a une vascularite cutanee isolee (SOV cutanee : single organ vasculitis). Parmi ces 29 patients, une cause medicamenteuse ou infectieuse a ete identifiee dans 5 (17 %) et 7 (24 %) cas respectivement et la vascularite a ete consideree comme idiopathique dans les 17 cas restants (59 %). Un total de 20 patients sur 112 (18 %) ont rechute, en moyenne 14 ± 13 [1–40] mois apres le diagnostic. Aucun cas de SOV cutanee n’a rechute au cours du suivi. Au moment de la rechute, 50 % des patients n’etaient pas traites ou recevaient moins de 10 mg/j de prednisone. Par la suite, 7 patients sur 20 (35 %) ont presente au moins 2 rechutes supplementaires. Les facteurs de risque de rechute etaient l’existence de thrombose(s) vasculaire(s) a l’examen de la biopsie cutanee (HR = 4,9 ; p = 0,017), une neuropathie peripherique (HR = 9,8 ; p = 0,001), une elevation des transaminases (HR = 3,1 ; p = 0,04) et la positivite des ANCA (HR = 5,9 ; p = 0,005). Le diagnostic de SOV cutanee etait un facteur protecteur de rechute (HR = 0,12 ; p = 0,043). Les taux de survie a 1, 3 et 6 ans etaient de 99 %, 83 % et 71 % respectivement, sans difference entre les patients rechuteurs et non rechuteurs ( p = 0,960) ni entre les patients presentant une SOV cutanee ou d’autres types de vascularite ( p = 0,883). Conclusion La survie globale des VL est excellente mais 18 % des patients rechutent. Les facteurs associes a la rechute sont une thrombose vasculaire au niveau du site cutane biopsie, l’existence d’une atteinte neurologique peripherique, la positivite des ANCA et une elevation des q transaminases au diagnostic. A l’inverse, le diagnostic de SOV cutanee est un facteur protecteur de rechute.
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La Revue de Médecine Interne, 2009
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La Revue de médecine interne 30S (2009) S323-S384 Conclusion.-La survenue d'une EL est rare et pa... more La Revue de médecine interne 30S (2009) S323-S384 Conclusion.-La survenue d'une EL est rare et parfois isolée au cours du LS. Elle est remarquablement corticosensible.
La Revue de Médecine Interne, 2010
2U Verticillium bea.uverioides nov. sp. PAR M. F. VINCENS. Le genre Beauueria a été créé en 191f ... more 2U Verticillium bea.uverioides nov. sp. PAR M. F. VINCENS. Le genre Beauueria a été créé en 191f par M. Vuillemin 1 pour le Champignon de la Muscardine du ver à soie, Champignon longtemps connu sous le nom de Botrytis Ba.ssiana Balsamo et qui ne pouvait certainement être maintenu dans le genre Botrytis. Déjà, le même auteur 2 l'avait sorti de ce genre pour en faire un Spicaria sous le nom de Spicaria Bassiana. Cette assimilation paraissait jus ti fiée par les observations de Delacroix 3 qui, étudiant comparativement des entomophytes confondus dans le genre Botrytis : B. tenelta, Bassiana, Acridiorum, constata chez ces trois espèces la naissance des spore's en ehaînes au sommet Je conidiophot•es; ce mode de naissance des spores caractérise le genre SJlicaria dans la famille des V erticilliacées. La création du genre Beauve1•ia a été amenée par une intét•essante étude de M. Beauverie 4 sur une muscardine rouge du ver à soie, dont le parasite forme ses spores suivant un mode sympodial qui fut retrouvé par le même auteur chez le B. Bassiana, à côté duquel il plaça sa nouvelle espè.ce sous le nom provisoire de Botrytis efFusa. Les faits ont été contrôlés par M. Vuillemin et revus depuis par divers auteurs. A sa naissance, le nouveau genre renfermait avec certitude 1leux espèces : Beauueria /Jassiana (Balsamo) Vuillemin et B. effusa (Beam•erie) Vuillemin. En 1!)14, M. Picard 5 y faisait
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% des patients recevant une dose > 7,5 mg/j, immunosuppresseurs 48,7 %. Le taux de réponse SRI ét... more % des patients recevant une dose > 7,5 mg/j, immunosuppresseurs 48,7 %. Le taux de réponse SRI était de 46,2 % (p = 0,006) avec le belimumab 1 mg/kg et de 50,6 % (p < 0,0001) avec le belimumab 10 mg/kg vs 38,8 % avec le placebo. Une amélioration significative a été observée avec le belimumab 10 mg/kg vs placebo pour les critères suivants : réduction du score SS ≥ 4 points (52,8 % vs 40,9 % ; p < 0,0001) ; % moyen de réduction du score PGA à 24 semaines (−32,3 ± 2,1 % vs −24,3 ± 2,5 % ; p < 0,01) ; réduction de ≥ 25 % de la dose de prednisone par rapport à l'inclusion pour atteindre ≤ 7,5 mg/j pendant les semaines 40-52 chez les patients prenant > 7,5 mg/j de prednisone à l'inclusion (17,9 % vs 12,3 % ; p < 0,05) ; proportion de patients nécessitant une augmentation de leur dose de prednisone à > 7,5 mg/j à 52 semaines chez les patients prenant ≤ 7,5 mg/j de prednisone à l'inclusion (10,9 % vs 18 % ; p = 0,044) ; nouvelles poussées BILAG 1A/2B (24,9 % vs 32 % ; p < 0,05) et taux de poussées sévères (SFI) (15,6 % vs 23,7 % ; p < 0,01). De plus, les anticorps anti-ADN natif se sont négativés plus souvent chez les patients traités par belimumab 10 mg/kg (16 % ; p ≤ 0,001) vs placebo (6,8 %) et une normalisation du complément (C3 et C4) chez les patients ayant un taux bas à l'inclusion a été plus souvent noté, avec un effet dose : respectivement 38,1 et 35 % (p < 0,0001) dans le groupe belimumab 10 mg/kg vs 17 et 12,9 % dans le groupe placebo. Conclusion.-Le belimumab réduit l'activité et le taux de poussées du LES, retarde la survenue de poussées et réduit l'utilisation de prednisone chez des patients à sérologie lupique positive.
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La Revue de Médecine Interne, 2014
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Annales de médecine interne, 1988
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Introduction.-La persistance d'une adénopathie fait craindre une tuberculose, une hémopathie lymp... more Introduction.-La persistance d'une adénopathie fait craindre une tuberculose, une hémopathie lymphoïde ou une métastase ganglionnaire. Certaines causes infectieuses plus rares, telles que la tularémie, doivent être évoquées. Patients et méthodes.-Nous rapportons l'observation d'une tularémie découverte à l'occasion du bilan d'une adénopathie inflammatoire inguinale évoluant depuis un mois. Cas clinique.-Une patiente de 30 ans, sans antécédent, possédant deux chats à la maison, était hospitalisée pour une adénopathie inguinale gauche apparue depuis un mois dans les suites immédiates d'une plaie cutanée malléolaire interne, après un raidcourse dans la forêt d'Antony en région parisienne. Initialement, la patiente était fébrile (39 • C) avec des sueurs profuses et un premier traitement antibiotique par acide fusidique s'était révélé inefficace. La majoration de l'adénopathie et de son caractère hautement inflammatoire motivait son hospitalisation. On ne notait pas d'altération de l'état général et la patiente était apyrétique. La palpation inguinale gauche confirmait une adénopathie de 30 mm de grand axe, mobile, souple, homogène mais extrêmement douloureuse. Les autres aires ganglionnaires étaient libres et le reste de l'examen clinique normal. Le bilan biologique montrait une VS à 49 mm, une CRP à 6 mg/L et des leucocytes à 11G/L (PNN à 6,5G/L, monocytes à 1,54G/L), sans perturbation du bilan hépatique. L'échographie du creux inguinal gauche confirmait la présence de cinq adénopathies, la plus volumineuse de 26 mm, d'aspect inflammatoire avec une infiltration sous-cutanée en regard. Le scanner TAP ne révélait pas d'autre adénopathie. La recherche d'une infection (tuberculose, CMV, EBV, VIH, toxoplasmose, bartonellose, parvovirose B19, syphilis), d'une maladie inflammatoire (lupus, sarcoïdose) ou d'un cancer solide primitif était négative. Une nouvelle antibiothérapie (oxacilline) était sans effet. Une biopsie chirurgicale montrait un abcès enkysté, sans hémopathie sous-jacente. La recherche d'ADN du complexe Mycobacterium tuberculosis était négative mais celle de Francisella tularensis était positive. La reprise des sérums mettait en évidence une positivité en immunofluorescence des IgM, puis G en l'espace de trois semaines. Aucun cas similaire n'était retrouvé dans l'entourage de la patiente. L'évolution était favorable sous Doxycycline.
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Abstracts / La Revue de médecine interne 31S (2010) S404-S501 S417 à 13 % et une négativité du bi... more Abstracts / La Revue de médecine interne 31S (2010) S404-S501 S417 à 13 % et une négativité du bilan immunologique (absence de FR et de FAN). Il est traité initialement par une corticothérapie en bolus I.V relayée par voie orale (1 mg/kg par jour). Sous ce traitement et pendant six mois, la maladie évoluait sur un mode chronique avec des poussées subintrantes et un fond permanent. Devant cette corticorésistance, le méthotrexate était introduit sans aucune efficacité durant un an. Non-contrôlé sous cette association, malgré une forte corticothérapie et une dose hebdomadaire du MTX à 20 mg, la maladie s'aggravait, avec un handicap fonctionnel majeur et un retentissement important sur la qualité de vie. Le Tocilizumab était introduit à la dose de 8 mg/kg toutes les quatre semaines avec une très bonne tolérance clinicobiologique. Le patient, repris pour sa deuxième perfusion, nous constatons une évolution impressionnante avec une amélioration quasi spectaculaire des paramètres cliniques (disparition complète des manifestations articulaires et systémiques) et biologiques (normalisation complète des paramètres inflammatoires). Après quatre perfusions à un mois d'intervalle et un recul de trois mois, la maladie est en accalmie totale et le patient actuellement en phase de décroissance douce de la corticothérapie en vue d'un sevrage définitif.