Julie Duford - Academia.edu (original) (raw)
Papers by Julie Duford
Adolescência & Saúde, 2015
Objectives-The objectives of this review are to (1) document health outcomes among sexualminority... more Objectives-The objectives of this review are to (1) document health outcomes among sexualminority youth (SMY) in Canada; and (2) identify sexual-minority-specific risk and protective factors Data Sources-We conducted a review of Canadian data published after 2005 on the mental, physical and sexual health outcomes of SMY using relevant keywords. A total of 19 empirical studies and 2 research reports was included. Data Synthesis-The study reviewed included 53 to 30 588 respondents (total = 81 567). SMY counted for 15.86% of the total sample. Overall, SMY in Canada show negative health outcomes in proportions varying from 7% to 69.4%, the most common issues being psychological distress and maladjustment. SMY are more likely than their heterosexual peers to report psychological distress/malfunctioning, suicidality, substance misuse, condomless intercourse, pregnancy involvement. Main SMY-specific risk factors were family rejection of one's minority sexual orientation, homophobic bullying and victimization, and internalized homophobia. Among the few protective factors that were reported, school and family connectedness, school safety, parental support and sports involvement decreased the odds of negative health outcomes. Conclusions-Canadian data show that SMY are more likely to experience negative health outcomes than their heterosexual peers. These results are consistent with data from around the world. Recommendations for research and intervention are discussed.
Canadian Journal of Behavioural Science / Revue canadienne des sciences du comportement, 2023
Les jeunes de minorités sexuelles, c’est-à-dire lesbiennes, gais, bisexuel·les, queer ou en quest... more Les jeunes de minorités sexuelles, c’est-à-dire lesbiennes, gais, bisexuel·les, queer ou en questionnement, sont plus susceptibles de fuguer que les jeunes hétérosexuel·les. Le modèle du stress des minorités est utilisé pour examiner le rôle de la polyvictimisation et de la détresse psychologique dans la relation entre le statut de minorité sexuelle et la fugue du domicile. L’étude se base sur une analyse secondaire des données provenant du projet Parcours Amoureux des Jeunes. Une médiation sérielle modérée a été appliquée sur un échantillon probabiliste de 7,731 élèves de 3e, 4e et 5e secondaires du Québec. Les résultats soutiennent que les jeunes de minorités sexuelles sont plus susceptibles de fuguer que les jeunes hétérosexuel·les en raison d’expérience plus élevée de polyvictimisation et de détresse psychologique. Toutefois, la résilience interne (individuelle) et externe (sociale), notamment le soutien des parents, peut réduire la probabilité que la fugue survienne. Les résultats montrent également que les jeunes fortement polyvictimisé·es et en détresse ainsi que faiblement résilient·es sont particulièrement susceptibles de fuguer, quels que soient leur statut de minorité sexuelle.
International Journal on Homelessness, 2024
Lesbian, gay, bisexual, trans, queer, two-spirited and other (LGBTQ2+) youth experience more resi... more Lesbian, gay, bisexual, trans, queer, two-spirited and other (LGBTQ2+) youth experience more residential instability than cisheterosexual youth. While this finding is well known, the variation in experiences of residential instability among LGBTQ2+ youth remains less documented. This article presents a quantitative intersectional approach to explore variations in the experience of residential instability among a pan-Canadian online sample of 2,266 LGBTQ2+ youth aged 15-29. Logistic regression models based on intersections of racial group with gender identity or sexual orientation revealed that minority positions on the axes of sexism, cissexism, monosexism, gender binarism and racism/colonialism were more closely associated with an experience of residential instability. Indigenous trans youth and Indigenous pansexual youth were the most likely to have experienced residential instability, while white cisgender males and white monosexual youth were the least likely. No multiplicative or additive interaction effects were observed when combining a racial group with gender identity or sexual orientation, suggesting that the individual impacts of these social positions on the experience of residential instability tend to accumulate without influencing each other. These findings fill a gap in the scientific literature and can inform decision-making bodies to prevent residential instability among LGBTQ2+ youth.
International Journal on Homelessness, 2024
Les jeunes lesbiennes, gais, bisexuel·les, trans, queers, bispirituel·les ou autres (LGBTQ2+) viv... more Les jeunes lesbiennes, gais, bisexuel·les, trans, queers, bispirituel·les ou autres (LGBTQ2+) vivent davantage d’instabilité résidentielle que les jeunes cishétérosexuel·les. Si ce constat est bien connu, la variation des expériences d’instabilité résidentielle au sein des jeunes LGBTQ2+ reste moins documentée. Cet article présente une démarche intersectionnelle quantitative pour explorer les variations dans le vécu d’instabilité résidentielle auprès d’un échantillon pancanadien en ligne de 2266 jeunes LGBTQ2+ âgé·es de 15 à 29 ans. Les modèles de régression logistique réalisés sur les croisements du groupe racial avec l’identité de genre ou l’orientation sexuelle révèlent que les positions minorisées sur les axes du sexisme, du cissexisme, du monosexisme, du binarisme de genre et du racisme/colonialisme étaient davantage associées à un vécu d’instabilité résidentielle. Ainsi, les jeunes trans autochtones et les jeunes pansexuel·les autochtones étaient les plus susceptibles d’avoir vécu de l’instabilité résidentielle, alors que les hommes cisgenres blancs et les jeunes monosexuel·les blanc·hes l’étaient le moins. Aucun effet d’interaction multiplicative et additive n’a été observé lors de combinaisons d’un groupe racial avec une identité de genre ou une orientation sexuelle, suggérant que les impacts individuels de ces positions sociales sur le vécu d’instabilité résidentielle ont tendance à se cumuler sans toutefois s’influencer mutuellement. Ces résultats comblent une lacune dans les écrits scientifiques et peuvent informer les instances décisionnelles afin de prévenir l’instabilité résidentielle chez les jeunes LGBTQ2+.
Ce mémoire de maîtrise vise à comprendre comment la question de l'accessibilité aux soins de sant... more Ce mémoire de maîtrise vise à comprendre comment la question de l'accessibilité aux soins de santé mentale se pose dans l'univers des jeunes adultes en difficulté. Plus précisément, le but de l'étude est de documenter les barrières à l'accès aux soins de santé mentale, d'analyser les logiques sous-jacentes à ces barrières et finalement d'évaluer l'impact de l'expérience d'être jeune adulte en difficulté sur celles-ci. L'approche de l'anthropologie médicale et le concept de souffrance sociale, sensibles aux facteurs culturels, socio-économiques et politiques, servent de contexte d'analyse aux 12 entretiens semi-dirigés réalisés auprès de jeunes adultes fréquentant des Auberges du cœur à Montréal. L'identification de barrières à l'accès a, dans un premier temps, permis d'observer que les obstacles dans l'expérience de recours aux soins de santé mentale peuvent provenir autant des institutions que des jeunes adultes eux-mêmes. Dans un deuxième temps, l'analyse qualitative a servi à dégager trois principales logiques qui sous-tendent ces barrières : le parti pris positiviste, la logique marchande, et la tendance à la psychologisation. Les données récoltées tendent à montrer que des influences politiques et économiques sont déterminantes dans le maintien de différents types de barrières à l'accès et qu'une pleine reconnaissance de ces enjeux profonds est essentielle pour agir positivement sur l'accessibilité aux soins de santé mentale de la population en général, et plus particulièrement des jeunes adultes en difficulté dont les besoins se font criants.
Guide destiné aux organismes d'aide en itinérance ou qui oeuvrent auprès de personnes à risque d'... more Guide destiné aux organismes d'aide en itinérance ou qui oeuvrent auprès de personnes à risque d'itinérance novembre 2019
Objetivos: Os objetivos deste artigo científi co são (1) documentar os desfechos de saúde entre j... more Objetivos: Os objetivos deste artigo científi co são (1) documentar os desfechos de saúde entre jovens de minorias sexuais (SMY-sigla em inglês) no Canadá; e (2) identifi car os fatores de risco e de proteção específi cos para as minorias sexuais. Fontes de dados: Realizamos uma revisão de dados canadenses publicados após 2005 sobre os desfechos de saúde mental, física e sexual de SMYs usando palavras-chave relevantes. Um total de 19 estudos empíricos e 2 relatórios de pesquisas foram incluídos. Síntese de dados: Os estudos revisados incluíram de 53 a 30.588 entrevistados (total = 81.567). Os jovens de minorias sexuais eram 15,86% da amostra. Ao todo, os SMYs no Canadá mostram desfechos de saúde negativos em proporções que variam de 7% a 69,4%, sendo que as questões mais comuns incluem distúrbio psicológico e desajustamento. Os SMYs têm maior probabilidade de relatar sofrimento/distúrbio psicológico, pensamentos suicidas, abuso de drogas, relação sexual sem preservativo e gravidez do que seus pares heterossexuais. Os principais fatores de risco para os SMYs foram rejeição familiar da orientação sexual de minoria, bullying homofóbico, vitimização e homofobia internalizada. Dentre os poucos fatores de proteção relatados, vínculo escolar e familiar, segurança escolar, apoio dos pais, e engajamento em esportes diminuíram a probabilidade de desfechos negativos de saúde. Conclusão: dados canadenses demonstram que os SMYs têm maior probabilidade de enfrentar desfechos negativos de saúde do que seus pares heterossexuais. Estes resultados são consistentes com os dados do mundo inteiro. Recomendações para pesquisa e intervenção são discutidas.
Adolescência & Saúde, 2015
Objectives-The objectives of this review are to (1) document health outcomes among sexualminority... more Objectives-The objectives of this review are to (1) document health outcomes among sexualminority youth (SMY) in Canada; and (2) identify sexual-minority-specific risk and protective factors Data Sources-We conducted a review of Canadian data published after 2005 on the mental, physical and sexual health outcomes of SMY using relevant keywords. A total of 19 empirical studies and 2 research reports was included. Data Synthesis-The study reviewed included 53 to 30 588 respondents (total = 81 567). SMY counted for 15.86% of the total sample. Overall, SMY in Canada show negative health outcomes in proportions varying from 7% to 69.4%, the most common issues being psychological distress and maladjustment. SMY are more likely than their heterosexual peers to report psychological distress/malfunctioning, suicidality, substance misuse, condomless intercourse, pregnancy involvement. Main SMY-specific risk factors were family rejection of one's minority sexual orientation, homophobic bullying and victimization, and internalized homophobia. Among the few protective factors that were reported, school and family connectedness, school safety, parental support and sports involvement decreased the odds of negative health outcomes. Conclusions-Canadian data show that SMY are more likely to experience negative health outcomes than their heterosexual peers. These results are consistent with data from around the world. Recommendations for research and intervention are discussed.
Canadian Journal of Behavioural Science / Revue canadienne des sciences du comportement, 2023
Les jeunes de minorités sexuelles, c’est-à-dire lesbiennes, gais, bisexuel·les, queer ou en quest... more Les jeunes de minorités sexuelles, c’est-à-dire lesbiennes, gais, bisexuel·les, queer ou en questionnement, sont plus susceptibles de fuguer que les jeunes hétérosexuel·les. Le modèle du stress des minorités est utilisé pour examiner le rôle de la polyvictimisation et de la détresse psychologique dans la relation entre le statut de minorité sexuelle et la fugue du domicile. L’étude se base sur une analyse secondaire des données provenant du projet Parcours Amoureux des Jeunes. Une médiation sérielle modérée a été appliquée sur un échantillon probabiliste de 7,731 élèves de 3e, 4e et 5e secondaires du Québec. Les résultats soutiennent que les jeunes de minorités sexuelles sont plus susceptibles de fuguer que les jeunes hétérosexuel·les en raison d’expérience plus élevée de polyvictimisation et de détresse psychologique. Toutefois, la résilience interne (individuelle) et externe (sociale), notamment le soutien des parents, peut réduire la probabilité que la fugue survienne. Les résultats montrent également que les jeunes fortement polyvictimisé·es et en détresse ainsi que faiblement résilient·es sont particulièrement susceptibles de fuguer, quels que soient leur statut de minorité sexuelle.
International Journal on Homelessness, 2024
Lesbian, gay, bisexual, trans, queer, two-spirited and other (LGBTQ2+) youth experience more resi... more Lesbian, gay, bisexual, trans, queer, two-spirited and other (LGBTQ2+) youth experience more residential instability than cisheterosexual youth. While this finding is well known, the variation in experiences of residential instability among LGBTQ2+ youth remains less documented. This article presents a quantitative intersectional approach to explore variations in the experience of residential instability among a pan-Canadian online sample of 2,266 LGBTQ2+ youth aged 15-29. Logistic regression models based on intersections of racial group with gender identity or sexual orientation revealed that minority positions on the axes of sexism, cissexism, monosexism, gender binarism and racism/colonialism were more closely associated with an experience of residential instability. Indigenous trans youth and Indigenous pansexual youth were the most likely to have experienced residential instability, while white cisgender males and white monosexual youth were the least likely. No multiplicative or additive interaction effects were observed when combining a racial group with gender identity or sexual orientation, suggesting that the individual impacts of these social positions on the experience of residential instability tend to accumulate without influencing each other. These findings fill a gap in the scientific literature and can inform decision-making bodies to prevent residential instability among LGBTQ2+ youth.
International Journal on Homelessness, 2024
Les jeunes lesbiennes, gais, bisexuel·les, trans, queers, bispirituel·les ou autres (LGBTQ2+) viv... more Les jeunes lesbiennes, gais, bisexuel·les, trans, queers, bispirituel·les ou autres (LGBTQ2+) vivent davantage d’instabilité résidentielle que les jeunes cishétérosexuel·les. Si ce constat est bien connu, la variation des expériences d’instabilité résidentielle au sein des jeunes LGBTQ2+ reste moins documentée. Cet article présente une démarche intersectionnelle quantitative pour explorer les variations dans le vécu d’instabilité résidentielle auprès d’un échantillon pancanadien en ligne de 2266 jeunes LGBTQ2+ âgé·es de 15 à 29 ans. Les modèles de régression logistique réalisés sur les croisements du groupe racial avec l’identité de genre ou l’orientation sexuelle révèlent que les positions minorisées sur les axes du sexisme, du cissexisme, du monosexisme, du binarisme de genre et du racisme/colonialisme étaient davantage associées à un vécu d’instabilité résidentielle. Ainsi, les jeunes trans autochtones et les jeunes pansexuel·les autochtones étaient les plus susceptibles d’avoir vécu de l’instabilité résidentielle, alors que les hommes cisgenres blancs et les jeunes monosexuel·les blanc·hes l’étaient le moins. Aucun effet d’interaction multiplicative et additive n’a été observé lors de combinaisons d’un groupe racial avec une identité de genre ou une orientation sexuelle, suggérant que les impacts individuels de ces positions sociales sur le vécu d’instabilité résidentielle ont tendance à se cumuler sans toutefois s’influencer mutuellement. Ces résultats comblent une lacune dans les écrits scientifiques et peuvent informer les instances décisionnelles afin de prévenir l’instabilité résidentielle chez les jeunes LGBTQ2+.
Ce mémoire de maîtrise vise à comprendre comment la question de l'accessibilité aux soins de sant... more Ce mémoire de maîtrise vise à comprendre comment la question de l'accessibilité aux soins de santé mentale se pose dans l'univers des jeunes adultes en difficulté. Plus précisément, le but de l'étude est de documenter les barrières à l'accès aux soins de santé mentale, d'analyser les logiques sous-jacentes à ces barrières et finalement d'évaluer l'impact de l'expérience d'être jeune adulte en difficulté sur celles-ci. L'approche de l'anthropologie médicale et le concept de souffrance sociale, sensibles aux facteurs culturels, socio-économiques et politiques, servent de contexte d'analyse aux 12 entretiens semi-dirigés réalisés auprès de jeunes adultes fréquentant des Auberges du cœur à Montréal. L'identification de barrières à l'accès a, dans un premier temps, permis d'observer que les obstacles dans l'expérience de recours aux soins de santé mentale peuvent provenir autant des institutions que des jeunes adultes eux-mêmes. Dans un deuxième temps, l'analyse qualitative a servi à dégager trois principales logiques qui sous-tendent ces barrières : le parti pris positiviste, la logique marchande, et la tendance à la psychologisation. Les données récoltées tendent à montrer que des influences politiques et économiques sont déterminantes dans le maintien de différents types de barrières à l'accès et qu'une pleine reconnaissance de ces enjeux profonds est essentielle pour agir positivement sur l'accessibilité aux soins de santé mentale de la population en général, et plus particulièrement des jeunes adultes en difficulté dont les besoins se font criants.
Guide destiné aux organismes d'aide en itinérance ou qui oeuvrent auprès de personnes à risque d'... more Guide destiné aux organismes d'aide en itinérance ou qui oeuvrent auprès de personnes à risque d'itinérance novembre 2019
Objetivos: Os objetivos deste artigo científi co são (1) documentar os desfechos de saúde entre j... more Objetivos: Os objetivos deste artigo científi co são (1) documentar os desfechos de saúde entre jovens de minorias sexuais (SMY-sigla em inglês) no Canadá; e (2) identifi car os fatores de risco e de proteção específi cos para as minorias sexuais. Fontes de dados: Realizamos uma revisão de dados canadenses publicados após 2005 sobre os desfechos de saúde mental, física e sexual de SMYs usando palavras-chave relevantes. Um total de 19 estudos empíricos e 2 relatórios de pesquisas foram incluídos. Síntese de dados: Os estudos revisados incluíram de 53 a 30.588 entrevistados (total = 81.567). Os jovens de minorias sexuais eram 15,86% da amostra. Ao todo, os SMYs no Canadá mostram desfechos de saúde negativos em proporções que variam de 7% a 69,4%, sendo que as questões mais comuns incluem distúrbio psicológico e desajustamento. Os SMYs têm maior probabilidade de relatar sofrimento/distúrbio psicológico, pensamentos suicidas, abuso de drogas, relação sexual sem preservativo e gravidez do que seus pares heterossexuais. Os principais fatores de risco para os SMYs foram rejeição familiar da orientação sexual de minoria, bullying homofóbico, vitimização e homofobia internalizada. Dentre os poucos fatores de proteção relatados, vínculo escolar e familiar, segurança escolar, apoio dos pais, e engajamento em esportes diminuíram a probabilidade de desfechos negativos de saúde. Conclusão: dados canadenses demonstram que os SMYs têm maior probabilidade de enfrentar desfechos negativos de saúde do que seus pares heterossexuais. Estes resultados são consistentes com os dados do mundo inteiro. Recomendações para pesquisa e intervenção são discutidas.