Maurice Barbotin - Academia.edu (original) (raw)

Papers by Maurice Barbotin

Research paper thumbnail of La pêche à la nasse à Marie-Galante et la fabrication des nasses en bambou

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1993

Nous sommes heureux de la présenter pour les mettre tous à Vhonneur, faire apprécier les valeurs ... more Nous sommes heureux de la présenter pour les mettre tous à Vhonneur, faire apprécier les valeurs humaines quils vivent et aussi dans Vespoir de voir ces richesses se perpétuer au grand avantage des générations à venir. Ce sujet est tellement chargé de vie que Von sent battre le pouls de tous ces gens-là, auxquels je le dédie. Une remarque pour la prononciation des mots écrits en créole. Toutes les consonnes se prononcent avec toute leur force, ainsi BRAS se prononce brasse ; seul le R fait exception, il est souvent atténué? Le È créole recouvre deux sons : le è ouvert comme dans PÈ, père, et le son eu, par exemple KÈ qui se prononce presqsue Koeur. Le EN se prononce ain, comme dans BOU-DEN, boudin. Enfin, le S entre deux voyelles ne se prononce pas Z mais S. POURQUOI CETTE RECHERCHE ? Nous avons été heureux d obtenir, après plus de vingt ans d 'efforts, que soit entrepris un inventaire des Arts et Traditions Populaires à Marie-Ga lante. Notre but n 'était pas seulement de sauver les techniques de Vartisanat, il y était toujours vivant, pour un temps qui risque d ' être court, il est vrai, mais bien plus encore, de sauvegarder les valeurs humaines de tout cet hé ritage du passé. L 'oeil du promeneur curieux les soupçonne un peu, mais quiconque a eu l'avantage de partager pleinement cette vie, pendant de lon gues années, est heureux d 'apprécier l'abondance de ces richesses culturelles et voit la nécessité de les conserver. Cette enquête a débouché sur la création de l'écomusée de Marie-Galante, à Murât, bien des objets y sont déposés. Ces techniques traditionnelles sont utiles pour nous maintenant, elles seront aussi très profitables pour les générations à venir si elles sont sauvées puis mises en valeur. C est ainsi que depuis longtemps la nasse en bambou méritait de retenir l'attention. En effet, tout comme le touriste qui passe, nous avons été atti rés par la beauté de ce travail élégant, harmonieux, très bien exécuté : un peu une oeuvre d 'art. Mais, au-delà de cette impression première, quand on va au fond des réalités, son étude est beaucoup plus riche, elle révèle l'inté gration de la vie humaine dans son cadre naturel. Le Marie-Galantais et son milieu ne font q u 'un, ils sont parfaitement harmonisés et c ' est ainsi que sa personnalité acquiert un épanouissement inconnu des citadins à la vie trépidante et souvent artificielle. Connaître la confection des nasses en bambou permet aussi de mieux apprécier le travail, non pas à la cadence cruelle d 'une machine toujours obsédée de rendement, mais selon notre rythme naturel. Produire ainsi con vient à l'homme : il met en oeuvre son intelligence, son habileté, son inté gration à la vie sociale et à son milieu écologique. Le marin-pêcheur se valorise en produisant de l'utile certes, mais en même temps du beau. Mal heureusement seuls des hommes d 'un certain âge confectionnent encore cette vannerie ; puisse cette étude attirer l'attention des plus jeunes, contri buer à la survie de cette technique et de tout l'environnement humain qui l'anime. Il faut d 'abord situer la recherche sur trois points : d 'abord la pêche à la nasse, au fil des siècles, puis l'introduction du bambou pour sa fabrica tion. Ces éléments bien distincts sont difficiles à préciser : les rédacteurs des documents anciens que nous possédons ne se sont guère attardés à ces dé tails : peut-être leurs paraissaient-ils trop ordinaires et indignes d 'intérêt, c 'est pourquoi nos recherches sont si difficiles. Ceci nous oblige à tenir compte de tout ce qui peut apporter un éclairage complémentaire, ainsi nos investigations doivent s 'étendre à un troisième sujet : les embarcations, car, sans elles, la pêche à la nasse est impossible. Ensuite nous parlerons de la fabrication des nasses en bambou. LA NASSE A MARIE-GALANTE AUX TEMPS ANCIENS Cette technique de pêche venait-elle d une tradition amérindienne ancestrale ou bien avait-elle été introduite par les Européens ? Période amérindienne Nous avons l'avantage de posséder un document unique en son genre : la Dissertation sur les Pesches des Antilles. Ce manuscrit publié par le Centre de Recherches Caraïbes, en 1975, date de 1776 ; il est anonyme. Dans son ensemble il est très sérieux et de valeur, mais, comme l'écrit le professeur Jean Benoist, dans l'introduction, tous les détails ne sont pas forcément garantis : « certaines descriptions (comme celle de la lutte du Caraïbe et du requin) appartiennent sans doute surtout à la légende ». Il fait rem arquer en outre que « le m anuscrit décrit essentiellement la si tuation de la pêche à la Martinique, et il serait imprudent de s'appuyer sur lui pour tracer une histoire de la pêche dans d'autres îles. » Quelques remarques s'imposent : d'après l'ensemble du texte il s'agis sait sans doute d'engins pour la pêche en rivière, peut être utilisés quel quefois aux embouchures des cours d'eau. Et puis, sur un point, ce texte met mal à l'aise : d'après l'auteur, ils mouillaient la nasse avec l'ouverture face au courant puisqu'il précise : « de manière que l'eau presse l'orifice pour donner plus libre entrée au poisson » donc ait tendance à l'agrandir. Or tous les pêcheurs vous diront que l'entrée doit être bien robuste, bien rigide, et surtout, quiconque a un m inimum de connaissance des rivières et de leurs poissons sait que ceux-ci se tiennent toujours face au flot et nagent à contre-courant. Une nasse pour être efficace doit avoir l'ouverture tournée vers l'aval ; si on la présente face au courant elle ne récoltera que des feuilles mortes et autres épaves. En outre le document dit bien que les Caraïbes péchaient avec des nasses mais ce texte est relativement tardif, il date de 1776, or les Euro péens étaient là depuis cent quarante ans, ils avaient apporté leurs modes de vie et de travail. En outre, depuis la même époque, surtout dès les toutes premières années du siècle, il n'y avait pour ainsi dire plus de Caraïbes dans les Antilles françaises. Ils avaient tout juste, depuis 1660, un petit village à l'Anse-Coq, à Marie-Galante, un autre au nord de Port-Louis, en 1720 il abritait seulement 23 habitants. Le carbet de la Pointedes-Châteaux et celui de Sainte-Marguerite sur Petit-Canal devaient avoir disparu, les Caraïbes de la Désirade se métissaient de plus en plus avec les Européens et enfin il n'y avait plus de village caraïbe en Martinique. En Dominique, ils étaient peu nombreux : quelques dizaines vers la Pointe la Soie (Wesley), regroupés là depuis le massacre de plusieurs centaines d'entre eux par des Anglais. D'autre part nous avons une assez bonne connaissance de la vie des Caraïbes vers 1640, donc cent trente ans plus tôt, grâce au père Raymond Breton car il a vécu avec eux de 1635 à 1649. Il nous explique dans ses ouvrages leurs techniques de pêche 1. Il décrit celle à la varre, c'est-à-dire 1. R. Breton DFC p. 287. 6. Du Tertre I p. 198. 7. A. N. col. F3 23 fol 30. 8. Raveneau de Lussan III p. 327.

Research paper thumbnail of Les moulins de Marie-Galante

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1967

En préparation un livre sur Marie-Galante historique et touristique. 2. Il serait intéressant de ... more En préparation un livre sur Marie-Galante historique et touristique. 2. Il serait intéressant de faire une étude sur les familles propriétaires de ces habitations, on y retrouverait bien des noms connus : Ballet,

Research paper thumbnail of Arawaks et Caraïbes à Marie-Galante

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1969

Arawaks et Caraïbes à Marie-Galante par le Père Maurice BARBOTIN L'île de Marie-Galante, dépendan... more Arawaks et Caraïbes à Marie-Galante par le Père Maurice BARBOTIN L'île de Marie-Galante, dépendance de la Guadeloupe, est située dans l'arc des Petites-Antilles par 16° N entre la Guadeloupe et la Dominique et, plus au sud, la Martinique. A ses extrémités, dans les Grandes-Antilles la trace la plus ancienne d'occupation humaine que l'on trouve est celle d'un peuple qu'on appelle les Ciboneys. On estime la pré sence de ces Indiens au Ve siècle avant J.-C. C'était une race de pêcheurs, leurs outils étaient en coquillage et ils ne connaissaient ni la poterie ni l'agriculture. Comme on trouve des gisements archéologiques aux mêmes caractéris tiques plus au nord et plus au sud de notre archipel, on est tenté de supposer qu'ils ont parcouru le chapelet de nos îles, mais aucune trace de cette migration n'a été retrouvée dans les Petites-Antilles. A Marie-Galante les premiers vestiges de vie humaine connus à ce jour sont plus récents. L'affirmation d'une époque assez précise peut paraître osée, car les écrits sur notre île ne commencent qu'en 1493 au passage de Christophe Colomb. Les Caraïhes qui peuplaient la région n'avaient aucune idée de l'écriture et leur passé, les traditions orales si chères à d'autres, ne les intéressaient pas. Les premiers chroniqueurs n'ont pu recueillir que de vagues souvenirs plus ou moins contradictoires. Toutefois les écrits ne sont pas les seuls documents de valeur ; pour ces débuts, nos connaissances s'appuient sur des fouilles archéologiques minutieuses. Au cours des dix-sept années que j'ai passées dans cette île j'ai cherché les gisements qui pouvaient s'y trouver ; nul avant mon arrivée en 1951 ne l'avait vraiment prospectée. J'ai découvert plusieurs sites intéressants, mais l'un d'eux 1. Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe n° 2 et Publication des Communications au 2e Congrès International d'Archéologie précolombienne des Petites Antilles. 2. La Guadeloupe, par Guy Lasserre. Les détails de l'étude archéologique n'entrent pas dans le cadre de cet article, ils ont été publiés dans le compte rendu du 3e Congrès International d'Etudes Précolombiennes. Pour mieux comprendre la vie de nos premiers habitants, le site de Folle-Anse mérite explication. Le Professeur Guy Lasserre, dans sa magnifique thèse de géographie de la Guadeloupe1 2 nous dit qu'il y a environ deux millénaires

Research paper thumbnail of Le nom des communes de Marie-Galante et la formation de ses bourgs

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1968

1 % ¿4 .-fJ•«^ % *.U-4*hji {*■ *< a .^v u « » ,/•^¿^: <■/^1 ‫-*•‬ • •fcffc*«‫׳‬ lotaf •'« ta. V d... more 1 % ¿4 .-fJ•«^ % *.U-4*hji {*■ *< a .^v u « » ,/•^¿^: <■/^1 ‫-*•‬ • •fcffc*«‫׳‬ lotaf •'« ta. V d fiu V tifrtu u. ¿t‫׳‬n a m l ¿ u fct/) i i t l v u ¿ ' t) ilAlull * >-fi*¿*y i. fc. _ »M¿ wt\L+4 m *U J ]m w-L•-* ¿M *■ pL^'oh*. t*-,\J^L. l-tm M /n x B ia m ir-i'l**‫׳‬ •

Research paper thumbnail of Découverte de crânes, fémurs et autres os

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1978

Research paper thumbnail of Archéologie caraïbe et chroniqueurs

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1974

Research paper thumbnail of La pêche à la nasse à Marie-Galante et la fabrication des nasses en bambou

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1993

Nous sommes heureux de la présenter pour les mettre tous à Vhonneur, faire apprécier les valeurs ... more Nous sommes heureux de la présenter pour les mettre tous à Vhonneur, faire apprécier les valeurs humaines quils vivent et aussi dans Vespoir de voir ces richesses se perpétuer au grand avantage des générations à venir. Ce sujet est tellement chargé de vie que Von sent battre le pouls de tous ces gens-là, auxquels je le dédie. Une remarque pour la prononciation des mots écrits en créole. Toutes les consonnes se prononcent avec toute leur force, ainsi BRAS se prononce brasse ; seul le R fait exception, il est souvent atténué? Le È créole recouvre deux sons : le è ouvert comme dans PÈ, père, et le son eu, par exemple KÈ qui se prononce presqsue Koeur. Le EN se prononce ain, comme dans BOU-DEN, boudin. Enfin, le S entre deux voyelles ne se prononce pas Z mais S. POURQUOI CETTE RECHERCHE ? Nous avons été heureux d obtenir, après plus de vingt ans d 'efforts, que soit entrepris un inventaire des Arts et Traditions Populaires à Marie-Ga lante. Notre but n 'était pas seulement de sauver les techniques de Vartisanat, il y était toujours vivant, pour un temps qui risque d ' être court, il est vrai, mais bien plus encore, de sauvegarder les valeurs humaines de tout cet hé ritage du passé. L 'oeil du promeneur curieux les soupçonne un peu, mais quiconque a eu l'avantage de partager pleinement cette vie, pendant de lon gues années, est heureux d 'apprécier l'abondance de ces richesses culturelles et voit la nécessité de les conserver. Cette enquête a débouché sur la création de l'écomusée de Marie-Galante, à Murât, bien des objets y sont déposés. Ces techniques traditionnelles sont utiles pour nous maintenant, elles seront aussi très profitables pour les générations à venir si elles sont sauvées puis mises en valeur. C est ainsi que depuis longtemps la nasse en bambou méritait de retenir l'attention. En effet, tout comme le touriste qui passe, nous avons été atti rés par la beauté de ce travail élégant, harmonieux, très bien exécuté : un peu une oeuvre d 'art. Mais, au-delà de cette impression première, quand on va au fond des réalités, son étude est beaucoup plus riche, elle révèle l'inté gration de la vie humaine dans son cadre naturel. Le Marie-Galantais et son milieu ne font q u 'un, ils sont parfaitement harmonisés et c ' est ainsi que sa personnalité acquiert un épanouissement inconnu des citadins à la vie trépidante et souvent artificielle. Connaître la confection des nasses en bambou permet aussi de mieux apprécier le travail, non pas à la cadence cruelle d 'une machine toujours obsédée de rendement, mais selon notre rythme naturel. Produire ainsi con vient à l'homme : il met en oeuvre son intelligence, son habileté, son inté gration à la vie sociale et à son milieu écologique. Le marin-pêcheur se valorise en produisant de l'utile certes, mais en même temps du beau. Mal heureusement seuls des hommes d 'un certain âge confectionnent encore cette vannerie ; puisse cette étude attirer l'attention des plus jeunes, contri buer à la survie de cette technique et de tout l'environnement humain qui l'anime. Il faut d 'abord situer la recherche sur trois points : d 'abord la pêche à la nasse, au fil des siècles, puis l'introduction du bambou pour sa fabrica tion. Ces éléments bien distincts sont difficiles à préciser : les rédacteurs des documents anciens que nous possédons ne se sont guère attardés à ces dé tails : peut-être leurs paraissaient-ils trop ordinaires et indignes d 'intérêt, c 'est pourquoi nos recherches sont si difficiles. Ceci nous oblige à tenir compte de tout ce qui peut apporter un éclairage complémentaire, ainsi nos investigations doivent s 'étendre à un troisième sujet : les embarcations, car, sans elles, la pêche à la nasse est impossible. Ensuite nous parlerons de la fabrication des nasses en bambou. LA NASSE A MARIE-GALANTE AUX TEMPS ANCIENS Cette technique de pêche venait-elle d une tradition amérindienne ancestrale ou bien avait-elle été introduite par les Européens ? Période amérindienne Nous avons l'avantage de posséder un document unique en son genre : la Dissertation sur les Pesches des Antilles. Ce manuscrit publié par le Centre de Recherches Caraïbes, en 1975, date de 1776 ; il est anonyme. Dans son ensemble il est très sérieux et de valeur, mais, comme l'écrit le professeur Jean Benoist, dans l'introduction, tous les détails ne sont pas forcément garantis : « certaines descriptions (comme celle de la lutte du Caraïbe et du requin) appartiennent sans doute surtout à la légende ». Il fait rem arquer en outre que « le m anuscrit décrit essentiellement la si tuation de la pêche à la Martinique, et il serait imprudent de s'appuyer sur lui pour tracer une histoire de la pêche dans d'autres îles. » Quelques remarques s'imposent : d'après l'ensemble du texte il s'agis sait sans doute d'engins pour la pêche en rivière, peut être utilisés quel quefois aux embouchures des cours d'eau. Et puis, sur un point, ce texte met mal à l'aise : d'après l'auteur, ils mouillaient la nasse avec l'ouverture face au courant puisqu'il précise : « de manière que l'eau presse l'orifice pour donner plus libre entrée au poisson » donc ait tendance à l'agrandir. Or tous les pêcheurs vous diront que l'entrée doit être bien robuste, bien rigide, et surtout, quiconque a un m inimum de connaissance des rivières et de leurs poissons sait que ceux-ci se tiennent toujours face au flot et nagent à contre-courant. Une nasse pour être efficace doit avoir l'ouverture tournée vers l'aval ; si on la présente face au courant elle ne récoltera que des feuilles mortes et autres épaves. En outre le document dit bien que les Caraïbes péchaient avec des nasses mais ce texte est relativement tardif, il date de 1776, or les Euro péens étaient là depuis cent quarante ans, ils avaient apporté leurs modes de vie et de travail. En outre, depuis la même époque, surtout dès les toutes premières années du siècle, il n'y avait pour ainsi dire plus de Caraïbes dans les Antilles françaises. Ils avaient tout juste, depuis 1660, un petit village à l'Anse-Coq, à Marie-Galante, un autre au nord de Port-Louis, en 1720 il abritait seulement 23 habitants. Le carbet de la Pointedes-Châteaux et celui de Sainte-Marguerite sur Petit-Canal devaient avoir disparu, les Caraïbes de la Désirade se métissaient de plus en plus avec les Européens et enfin il n'y avait plus de village caraïbe en Martinique. En Dominique, ils étaient peu nombreux : quelques dizaines vers la Pointe la Soie (Wesley), regroupés là depuis le massacre de plusieurs centaines d'entre eux par des Anglais. D'autre part nous avons une assez bonne connaissance de la vie des Caraïbes vers 1640, donc cent trente ans plus tôt, grâce au père Raymond Breton car il a vécu avec eux de 1635 à 1649. Il nous explique dans ses ouvrages leurs techniques de pêche 1. Il décrit celle à la varre, c'est-à-dire 1. R. Breton DFC p. 287. 6. Du Tertre I p. 198. 7. A. N. col. F3 23 fol 30. 8. Raveneau de Lussan III p. 327.

Research paper thumbnail of Les moulins de Marie-Galante

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1967

En préparation un livre sur Marie-Galante historique et touristique. 2. Il serait intéressant de ... more En préparation un livre sur Marie-Galante historique et touristique. 2. Il serait intéressant de faire une étude sur les familles propriétaires de ces habitations, on y retrouverait bien des noms connus : Ballet,

Research paper thumbnail of Arawaks et Caraïbes à Marie-Galante

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1969

Arawaks et Caraïbes à Marie-Galante par le Père Maurice BARBOTIN L'île de Marie-Galante, dépendan... more Arawaks et Caraïbes à Marie-Galante par le Père Maurice BARBOTIN L'île de Marie-Galante, dépendance de la Guadeloupe, est située dans l'arc des Petites-Antilles par 16° N entre la Guadeloupe et la Dominique et, plus au sud, la Martinique. A ses extrémités, dans les Grandes-Antilles la trace la plus ancienne d'occupation humaine que l'on trouve est celle d'un peuple qu'on appelle les Ciboneys. On estime la pré sence de ces Indiens au Ve siècle avant J.-C. C'était une race de pêcheurs, leurs outils étaient en coquillage et ils ne connaissaient ni la poterie ni l'agriculture. Comme on trouve des gisements archéologiques aux mêmes caractéris tiques plus au nord et plus au sud de notre archipel, on est tenté de supposer qu'ils ont parcouru le chapelet de nos îles, mais aucune trace de cette migration n'a été retrouvée dans les Petites-Antilles. A Marie-Galante les premiers vestiges de vie humaine connus à ce jour sont plus récents. L'affirmation d'une époque assez précise peut paraître osée, car les écrits sur notre île ne commencent qu'en 1493 au passage de Christophe Colomb. Les Caraïhes qui peuplaient la région n'avaient aucune idée de l'écriture et leur passé, les traditions orales si chères à d'autres, ne les intéressaient pas. Les premiers chroniqueurs n'ont pu recueillir que de vagues souvenirs plus ou moins contradictoires. Toutefois les écrits ne sont pas les seuls documents de valeur ; pour ces débuts, nos connaissances s'appuient sur des fouilles archéologiques minutieuses. Au cours des dix-sept années que j'ai passées dans cette île j'ai cherché les gisements qui pouvaient s'y trouver ; nul avant mon arrivée en 1951 ne l'avait vraiment prospectée. J'ai découvert plusieurs sites intéressants, mais l'un d'eux 1. Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe n° 2 et Publication des Communications au 2e Congrès International d'Archéologie précolombienne des Petites Antilles. 2. La Guadeloupe, par Guy Lasserre. Les détails de l'étude archéologique n'entrent pas dans le cadre de cet article, ils ont été publiés dans le compte rendu du 3e Congrès International d'Etudes Précolombiennes. Pour mieux comprendre la vie de nos premiers habitants, le site de Folle-Anse mérite explication. Le Professeur Guy Lasserre, dans sa magnifique thèse de géographie de la Guadeloupe1 2 nous dit qu'il y a environ deux millénaires

Research paper thumbnail of Le nom des communes de Marie-Galante et la formation de ses bourgs

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1968

1 % ¿4 .-fJ•«^ % *.U-4*hji {*■ *< a .^v u « » ,/•^¿^: <■/^1 ‫-*•‬ • •fcffc*«‫׳‬ lotaf •'« ta. V d... more 1 % ¿4 .-fJ•«^ % *.U-4*hji {*■ *< a .^v u « » ,/•^¿^: <■/^1 ‫-*•‬ • •fcffc*«‫׳‬ lotaf •'« ta. V d fiu V tifrtu u. ¿t‫׳‬n a m l ¿ u fct/) i i t l v u ¿ ' t) ilAlull * >-fi*¿*y i. fc. _ »M¿ wt\L+4 m *U J ]m w-L•-* ¿M *■ pL^'oh*. t*-,\J^L. l-tm M /n x B ia m ir-i'l**‫׳‬ •

Research paper thumbnail of Découverte de crânes, fémurs et autres os

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1978

Research paper thumbnail of Archéologie caraïbe et chroniqueurs

Bulletin de la Société d'Histoire de la Guadeloupe, 1974