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Articles (Papers) - Fortifications by Nicolas Gasseau
Revue Archéologique de l'Est, 2016
Le pont des Grilles de la Basse-Seille constitue un des derniers vestiges de la fortification méd... more Le pont des Grilles de la Basse-Seille constitue un des derniers vestiges de la fortification médiévale de la ville de Metz et un des rares exemplaires de pont fortifié en France. Bâti à la fin du XIVe siècle, il est remblayé en 1911, ne laissant apparente que sa partie supérieure. Une étude archéologique et historique a été menée en 2011 afin d’appréhender la configuration et le fonctionnement de l’ouvrage au Moyen Âge.
Ouvrages (Books) by Nicolas Gasseau
Metz, Paraiges, Nov 2013
Destiné à un large public, cet Atlas historique de Metz a pour but de mettre à disposition une in... more Destiné à un large public, cet Atlas historique de Metz a pour but de mettre à disposition une information accessible à tous sur les différentes périodes de l’histoire de la ville, de la Préhistoire à nos jours, à partir de la riche bibliographie messine et de l’utilisation importante des techniques numériques actuelles. Fondé sur l’état récent de la recherche et des données publiées - qu’elles soient archéologiques, historiques ou artistiques -, cet atlas se veut didactique. Quatre-vingts cartes accompagnent des textes courts, illustrés par des documents iconographiques provenant de fonds patrimoniaux locaux, nationaux et internationaux. Certaines notices sont également complétées de propositions d’évocations en images de synthèse de certains bâtiments emblématiques disparus (aqueduc, amphithéâtre ou encore cloître de la cathédrale). Redevable aux grandes découvertes archéologiques des trente dernières années qui ont permis d’affiner la connaissance du passé antique de la ville, cet ouvrage permet de faciliter la compréhension des grandes étapes du développement de la cité depuis l’origine.
Nancy, PUN-Edulor, 2017
Les trois siècles d’indépendance de la ville de Metz (1234-1552) peuvent être liés à la présence ... more Les trois siècles d’indépendance de la ville de Metz (1234-1552) peuvent être liés à la présence de ses fortifications, construites à l’extrême fin du XIIe siècle. Sa muraille, longue de 5 575 m, flanquée de soixante-seize tours, de sept portes et de douze poternes, a protégé une population de plus de vingt mille habitants, répartis sur plus de 150 ha. Entre les XIIIe et XVIe siècles, Metz est ainsi une des cités les plus prospères de l’ouest du Saint-Empire romain, protégée par une des plus grandes enceintes urbaines de la fin du Moyen Âge. Au XIVe siècle, la cité se munie d’une administration spécialisée, les Sept de la guerre, chargée de gérer la défense et la diplomatie, et les Sept des murs, dédiés à l’entretien de la fortification à l’aide des corporations de métiers.
Il ne reste de nos jours de 1 000 m de muraille, équipée de certains éléments remarquables, comme la porte des Allemands, un des derniers symboles de cette puissance passée. Entre 2011 et 2016, les membres de l’association Historia Metensis ont entrepris l’étude de ces vestiges en les relevant et en complétant les données recueillies sur le terrain grâce aux documents d’archives.
Cet ouvrage est le fruit de six années de recherche et, plus qu’une simple étude des vestiges du front de Seille, est une véritable synthèse sur l’histoire de l’enceinte urbaine messine, mais elle présente aussi son entretien et la mise en défense de la ville.
Articles (Papers) - Fortifications de Metz by Nicolas Gasseau
Archéologia, 2016
1230 La porte est un simple passage voûté encadré par deux tours semi-circulaires. En avant, un p... more 1230 La porte est un simple passage voûté encadré par deux tours semi-circulaires. En avant, un pont maçonné enjambe la Seille.
Les Cahiers Lorrains, Jun 2013
Les Cahiers Lorrains, Dec 2013
Les Cahiers Lorrains, 2015
Les Cahiers Lorrains, 2016
Les Cahiers lorrains, 2018
L’exposition « L’imprenable Metz » se fonde sur les sept années de travail menées par les bénévol... more L’exposition « L’imprenable Metz » se fonde sur les sept années de travail menées par les bénévoles de l’association Historia Metensis sur les fortifications médiévales de Metz. Pendant plus de trois siècles, entre 1234 et 1552, la ville a été l’une des plus importantes et des plus prospères de cette partie de l’Occident. Pour la protéger et mettre en sécurité ses intérêts économiques, un dispositif défensif complexe a été mis en place, avec une imposante muraille et une administration organisée. Grâce aux objets issus des réserves du Musée de La Cour d’Or-Metz Métropole, le visiteur pourra s’immerger dans l’histoire de Metz à la fin du Moyen Âge.
Papers by Nicolas Gasseau
Ædificare, 2022
Deux instruments de mesure médiévaux considérés comme réels par le grand public, parfois par cert... more Deux instruments de mesure médiévaux considérés comme réels par le grand public, parfois par certains spécialistes, sont pourtant des inventions du XXe siècle : la « quine des bâtisseurs » et ses cinq unités fictives, inventés en 1985 par l’abbé Jean Bétous ; et la « corde à treize nœuds », adaptation de théories contestées d’égyptologie et de symbolisme franc-maçon. L’article propose d’explorer les origines de ces outils fictifs et de comprendre les raisons de leur succès.
The corde à treize nœuds and the quine des bâtisseurs. The origins of two mythical tools
The quine des bâtisseurs is a measurement tool presenting five units, widely accepted by the general public as a genuine medieval tool, especially in France. However, it is a creation of Jean Bétous in the 1985 publication Les cahiers de Boscodon. Bétous, a golden ratio enthusiast searching for mystical proportions in religious architecture, suggested that most medieval religious buildings were built using five basic units based on the golden ratio. This idea is supported by no evidence, and is actually adapted from Le Corbusier’s Modulor developed in the 1950s. Even the names of the units are problematical: three of the five units in the quine (paume, palme, empan) are just derivations or equivalents of the same name (palma). However, Bétous’s idea had a quick success in the 1990s and is now referenced as a fact in many publications.
Another supposedly medieval tool is the corde à treize nœuds (13-knot rope). It is a rope divided in 12 spaces, for measuring out right angles by tracing the right triangle based on the Pythagorean triplet 3-4-5. There is no mention to be found in period sources, indeed the tool appears for the first time in 1900, in the book Vorlesungen über Geschichte der Mathematik, in which the German science historian Moritz Cantor theorised that the harpedonaptai (rope-stretchers in ancient Egypt) used a rope divided into 12 to construct right angles; however, many scholars have since invalidated his idea. Then, in 1933, the freemason symbolist Wladimir Nagrodski suggested that the houppe dentelée, a symbolic rope of heraldic origin, was actually a 12-knot rope in disguise – a medieval tool of Egyptian heritage, secretly transmitted to the freemasons through the ages. He provided no justification, especially since the link between freemasons and medieval builders is now debunked.
However, the theory was accepted, and in 1963, the architect Jean-Pierre Paquet suggested that medieval builders used a knotted rope, supposedly only based on observation; but the similarities with Cantor’s rope are too many to be coincidental. Later the corde à treize nœuds, promoted 338by architectural occultists and fiction writers, made its way among the public and today even some scholars still believe in its existence.
The enduring success of those two fictitious tools despite all the evidence can be explained by the appealing concepts they endorse and the lack of any publications debunking their existence. It is our hope that in the future, scholars will be more careful when dealing with the history of those pseudo-medieval tools.
Le pont des Grilles de la Basse-Seille constitue un des derniers vestiges de la fortification med... more Le pont des Grilles de la Basse-Seille constitue un des derniers vestiges de la fortification medievale de la ville de Metz et un des rares exemplaires de pont fortifie en France. Bâti a la fin du XIVe siecle, il est remblaye en 1911, ne laissant apparente que sa partie superieure. Une etude archeologique et historique a ete menee en 2011 afin d’apprehender la configuration et le fonctionnement de l’ouvrage au Moyen Âge.
Revue Archéologique de l'Est, 2016
Le pont des Grilles de la Basse-Seille constitue un des derniers vestiges de la fortification méd... more Le pont des Grilles de la Basse-Seille constitue un des derniers vestiges de la fortification médiévale de la ville de Metz et un des rares exemplaires de pont fortifié en France. Bâti à la fin du XIVe siècle, il est remblayé en 1911, ne laissant apparente que sa partie supérieure. Une étude archéologique et historique a été menée en 2011 afin d’appréhender la configuration et le fonctionnement de l’ouvrage au Moyen Âge.
Metz, Paraiges, Nov 2013
Destiné à un large public, cet Atlas historique de Metz a pour but de mettre à disposition une in... more Destiné à un large public, cet Atlas historique de Metz a pour but de mettre à disposition une information accessible à tous sur les différentes périodes de l’histoire de la ville, de la Préhistoire à nos jours, à partir de la riche bibliographie messine et de l’utilisation importante des techniques numériques actuelles. Fondé sur l’état récent de la recherche et des données publiées - qu’elles soient archéologiques, historiques ou artistiques -, cet atlas se veut didactique. Quatre-vingts cartes accompagnent des textes courts, illustrés par des documents iconographiques provenant de fonds patrimoniaux locaux, nationaux et internationaux. Certaines notices sont également complétées de propositions d’évocations en images de synthèse de certains bâtiments emblématiques disparus (aqueduc, amphithéâtre ou encore cloître de la cathédrale). Redevable aux grandes découvertes archéologiques des trente dernières années qui ont permis d’affiner la connaissance du passé antique de la ville, cet ouvrage permet de faciliter la compréhension des grandes étapes du développement de la cité depuis l’origine.
Nancy, PUN-Edulor, 2017
Les trois siècles d’indépendance de la ville de Metz (1234-1552) peuvent être liés à la présence ... more Les trois siècles d’indépendance de la ville de Metz (1234-1552) peuvent être liés à la présence de ses fortifications, construites à l’extrême fin du XIIe siècle. Sa muraille, longue de 5 575 m, flanquée de soixante-seize tours, de sept portes et de douze poternes, a protégé une population de plus de vingt mille habitants, répartis sur plus de 150 ha. Entre les XIIIe et XVIe siècles, Metz est ainsi une des cités les plus prospères de l’ouest du Saint-Empire romain, protégée par une des plus grandes enceintes urbaines de la fin du Moyen Âge. Au XIVe siècle, la cité se munie d’une administration spécialisée, les Sept de la guerre, chargée de gérer la défense et la diplomatie, et les Sept des murs, dédiés à l’entretien de la fortification à l’aide des corporations de métiers.
Il ne reste de nos jours de 1 000 m de muraille, équipée de certains éléments remarquables, comme la porte des Allemands, un des derniers symboles de cette puissance passée. Entre 2011 et 2016, les membres de l’association Historia Metensis ont entrepris l’étude de ces vestiges en les relevant et en complétant les données recueillies sur le terrain grâce aux documents d’archives.
Cet ouvrage est le fruit de six années de recherche et, plus qu’une simple étude des vestiges du front de Seille, est une véritable synthèse sur l’histoire de l’enceinte urbaine messine, mais elle présente aussi son entretien et la mise en défense de la ville.
Archéologia, 2016
1230 La porte est un simple passage voûté encadré par deux tours semi-circulaires. En avant, un p... more 1230 La porte est un simple passage voûté encadré par deux tours semi-circulaires. En avant, un pont maçonné enjambe la Seille.
Les Cahiers Lorrains, Jun 2013
Les Cahiers Lorrains, Dec 2013
Les Cahiers Lorrains, 2015
Les Cahiers Lorrains, 2016
Les Cahiers lorrains, 2018
L’exposition « L’imprenable Metz » se fonde sur les sept années de travail menées par les bénévol... more L’exposition « L’imprenable Metz » se fonde sur les sept années de travail menées par les bénévoles de l’association Historia Metensis sur les fortifications médiévales de Metz. Pendant plus de trois siècles, entre 1234 et 1552, la ville a été l’une des plus importantes et des plus prospères de cette partie de l’Occident. Pour la protéger et mettre en sécurité ses intérêts économiques, un dispositif défensif complexe a été mis en place, avec une imposante muraille et une administration organisée. Grâce aux objets issus des réserves du Musée de La Cour d’Or-Metz Métropole, le visiteur pourra s’immerger dans l’histoire de Metz à la fin du Moyen Âge.
Ædificare, 2022
Deux instruments de mesure médiévaux considérés comme réels par le grand public, parfois par cert... more Deux instruments de mesure médiévaux considérés comme réels par le grand public, parfois par certains spécialistes, sont pourtant des inventions du XXe siècle : la « quine des bâtisseurs » et ses cinq unités fictives, inventés en 1985 par l’abbé Jean Bétous ; et la « corde à treize nœuds », adaptation de théories contestées d’égyptologie et de symbolisme franc-maçon. L’article propose d’explorer les origines de ces outils fictifs et de comprendre les raisons de leur succès.
The corde à treize nœuds and the quine des bâtisseurs. The origins of two mythical tools
The quine des bâtisseurs is a measurement tool presenting five units, widely accepted by the general public as a genuine medieval tool, especially in France. However, it is a creation of Jean Bétous in the 1985 publication Les cahiers de Boscodon. Bétous, a golden ratio enthusiast searching for mystical proportions in religious architecture, suggested that most medieval religious buildings were built using five basic units based on the golden ratio. This idea is supported by no evidence, and is actually adapted from Le Corbusier’s Modulor developed in the 1950s. Even the names of the units are problematical: three of the five units in the quine (paume, palme, empan) are just derivations or equivalents of the same name (palma). However, Bétous’s idea had a quick success in the 1990s and is now referenced as a fact in many publications.
Another supposedly medieval tool is the corde à treize nœuds (13-knot rope). It is a rope divided in 12 spaces, for measuring out right angles by tracing the right triangle based on the Pythagorean triplet 3-4-5. There is no mention to be found in period sources, indeed the tool appears for the first time in 1900, in the book Vorlesungen über Geschichte der Mathematik, in which the German science historian Moritz Cantor theorised that the harpedonaptai (rope-stretchers in ancient Egypt) used a rope divided into 12 to construct right angles; however, many scholars have since invalidated his idea. Then, in 1933, the freemason symbolist Wladimir Nagrodski suggested that the houppe dentelée, a symbolic rope of heraldic origin, was actually a 12-knot rope in disguise – a medieval tool of Egyptian heritage, secretly transmitted to the freemasons through the ages. He provided no justification, especially since the link between freemasons and medieval builders is now debunked.
However, the theory was accepted, and in 1963, the architect Jean-Pierre Paquet suggested that medieval builders used a knotted rope, supposedly only based on observation; but the similarities with Cantor’s rope are too many to be coincidental. Later the corde à treize nœuds, promoted 338by architectural occultists and fiction writers, made its way among the public and today even some scholars still believe in its existence.
The enduring success of those two fictitious tools despite all the evidence can be explained by the appealing concepts they endorse and the lack of any publications debunking their existence. It is our hope that in the future, scholars will be more careful when dealing with the history of those pseudo-medieval tools.
Le pont des Grilles de la Basse-Seille constitue un des derniers vestiges de la fortification med... more Le pont des Grilles de la Basse-Seille constitue un des derniers vestiges de la fortification medievale de la ville de Metz et un des rares exemplaires de pont fortifie en France. Bâti a la fin du XIVe siecle, il est remblaye en 1911, ne laissant apparente que sa partie superieure. Une etude archeologique et historique a ete menee en 2011 afin d’apprehender la configuration et le fonctionnement de l’ouvrage au Moyen Âge.