Paul CALFAYAN - Academia.edu (original) (raw)
Papers by Paul CALFAYAN
Jésus devait revenir très vite. Les textes du NT sont formels à ce sujet. (Cela n’a pas eu lieu.)... more Jésus devait revenir très vite. Les textes du NT sont formels à ce sujet. (Cela n’a pas eu lieu.) Peut-on décemment les rendre compatibles avec un retour différé ? Faut-il encore l’attendre envers et contre tout ?
Jésus devait revenir très vite. Les textes du NT sont formels à ce sujet. — Cela n’a pas eu lieu.... more Jésus devait revenir très vite. Les textes du NT sont formels à ce sujet. — Cela n’a pas eu lieu. Peut-on décemment les rendre compatibles avec un retour différé ? Faut-il encore l’attendre envers et contre tout ?
La recherche concernant les écrits néo-testamentaires au II è siècle est particulière à plusieurs... more La recherche concernant les écrits néo-testamentaires au II è siècle est particulière à plusieurs points de vue : -l'élaboration d'un premier canon de la Grande Eglise date des années 180-200 (Muratori, Irénée), soit un siècle après la rédaction de Marc ; -avant ces dates, il y a des fluctuations concernant l'acceptation ou le rejet de tel ou tel écrit. Il faut toutefois constater que les anciens Evangiles et le corpus paulinien ont acquis assez tôt une prééminence généralement reconnue ; d'autres écrits -qu'on qualifiera plus tard d'apocryphes -sont rejetés par certains et acceptés par d'autres, assez souvent des groupes gnostiques ; entre ces deux catégories, il y a les « douteux » (la plupart des « épîtres catholiques ») 1 . Assez vite l'origine apostolique ou non va servir de critère principal de sélection ou non-sélection -à noter qu'il s'agit souvent d'une origine apostolique indirecte ou supposée 2 ; -les difficultés liées aux attestations. -Il est clair que la citation d'un texte évangélique ou épistolaire par un père apostolique ou un apologiste du II è siècle contribue à la datation de l'écrit concerné et renforce son autorité. Mais les citations sont rarement faites mot à mot, et les différences peuvent être dues à plusieurs raisons : l'auteur peut citer un texte de mémoire, il peut le paraphraser, il peut harmoniser les formulations de deux Evangiles, il peut connaître une forme de texte différente par la tradition orale, voire issue d'un apocryphe ou d'un Evangile inconnu de nous… AMPHOUX : « Les Evangiles ont eu, avant de se fixer à peu près définitivement au IV è siècle, une histoire mouvementée. La rédaction que nous lisons dans nos Bibles n'est ni la seule ni la première, mais un compromis entre plusieurs éditions réalisées au moment où le christianisme triomphe dans l'Empire romain. »
Notes sur les attestations de Papias d'Hiérapolis (transmises par Eusèbe) concernant les Evangiles.
L'ordre du baptême trinitaire de Matthieu 28/19 est-il authentique ?
Apollos, Juif d’Alexandrie « instruit dans la voie du Seigneur » mais ne connaissant que le baptê... more Apollos, Juif d’Alexandrie « instruit dans la voie du Seigneur » mais ne connaissant que le baptême de Jean, arrive à Ephèse au début des années 50 et y rencontre les compagnons de Paul, Priscille et Aquilas, lesquels lui font la promotion du baptême chrétien et de l’Evangile paulinien. L’Alexandrin se rend ensuite à Corinthe, où se forme autour de lui un parti qui entre en concurrence avec celui de Paul. Malgré cela, ce dernier admet volontiers sa collaboration dans la mission. Malheureusement, des suiveurs d’Apollos, se servant de son nom, tentent d’introduire dans la communauté des conceptions provenant de la philosophie grecque ou de la gnose naissante — en particulier la négation de la résurrection —, conceptions que Paul stigmatise en employant la formule « sagesse de ce siècle », en opposition avec « la sagesse de Dieu ». Sauf s’il est l’auteur de l’Epître aux Hébreux, nous ne savons que peu de choses de la « doctrine » d’Apollos. Dans l’ombre de Paul, il représente toutefois un courant singulier et attachant du christianisme du 1er siècle.
Le Fragment dit de Muratori a été découvert en 1740 par l'historien italien Ludovico Antonio Mura... more Le Fragment dit de Muratori a été découvert en 1740 par l'historien italien Ludovico Antonio Muratori dans la Bibliothèque ambrosienne de Milan. Le manuscrit est en mauvais état, le début est manquant. Rédigé probablement à Rome en mauvais latin au VIIè ou VIIIè siècle, il semble être la traduction d'un original grec datant, suivant les spécialistes, entre la fin du IIè siècle et le Vè siècle. Ceux qui le placent vers 180-200 se basent essentiellement sur ce passage du Fragment : « Hermas a écrit le Pasteur très récemment, de notre temps, dans la ville de Rome… » Texte du Fragment : ...auxquels il assista ; c'est pourquoi il les consigna par écrit. Le troisième livre de l'Evangile, selon Luc. Ce Luc était un médecin que Paul, après l'ascension du Christ, prit avec lui, car il étudiait la Loi (?). Il écrivit en son nom et selon son opinion personnelle, bien qu'il n'ait pas lui-même vu le Seigneur incarné, et qu'il ait donc [relaté les faits] dans la mesure où il pouvait s' [en] assurer. Il commença son récit par la naissance de Jean. Le quatrième des Evangiles, de Jean, l'un des disciples. Quand les autres disciples et les épiscopes l'exhortèrent, il dit : « Jeûnez avec moi pendant trois jours, et que chacun dise aux autres ce qui lui aura été révélé.» La première nuit, il fut révélé à André, l'un des Apôtres, que tous devraient porter témoignage, mais que c'était Jean qui aurait à rédiger tout sous son nom personnel. Ainsi donc, bien que différents commencements soient enseignés dans les divers livres des Evangiles, cela ne fait aucune différence pour la foi des croyants, car c'est par un seul Esprit, leur guide, que toutes choses sont relatées dans chacun de ces livres : la nativité, la passion, la résurrection, la vie [de Jésus] avec ses disciples et sa double venue, une première fois dans l'humilité et l'abaissement, qui a déjà eu lieu, et une seconde fois dans la puissance, en tant que roi... et dans la gloire, qui est à venir. Quoi donc d'étonnant si Jean, dans ses épîtres, énumère constamment toutes choses, en disant de lui-même : « Ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, nous vous l'annonçons aussi » ? En effet, quand il écrit cela, non seulement il se désigne comme témoin oculaire et auditif, mais encore il rappelle qu'il a noté dans leur ordre tous les miracles du Seigneur. Et les Actes de tous les Apôtres sont écrits dans un seul livre. Luc apprend brièvement à son « excellent Théophile » que ces nombreux événements se déroulèrent en sa présence, comme il le montre bien en laissant de côté la passion de Pierre ainsi que le départ de Paul depuis la Ville, pour son voyage en Espagne. Et, à ceux qui désirent comprendre, les épîtres de Paul montrent bien lesquelles il envoya de quel endroit, et pour quelle raison. Il écrivit tout d'abord aux Corinthiens, pour leur interdire les schismes et les hérésies ; puis aux Galates, pour leur interdire la circoncision ; puis, assez longuement, aux Romains, exposant le plan des Ecritures, et montrant que le Christ est leur premier principe. Il n'est pas nécessaire que nous parlions de chacune de ces épîtres séparément, car le bienheureux apôtre Paul lui-même, suivant l'ordre de son prédécesseur Jean, écrit nommément à sept Eglises seulement, dans l'ordre suivant : (1) aux Corinthiens, (2) aux Ephésiens, (3) aux Philippiens, (4) aux Colossiens, (5) aux Galates, (6) aux Thessaloniciens et (7) aux Romains. Et, bien que pour les besoins de l'admonition, il y en ait de supplémentaires aux Corinthiens et aux Thessaloniciens, c'est néanmoins une seule Eglise qui est reconnue comme répandue dans le monde entier. Jean aussi, en effet, dans l'Apocalypse, bien qu'il écrive à sept Eglises, s'adresse à toutes. Mais une à Philémon, une à Tite et deux à Timothée furent écrites par affection et amour, pour que ces personnes suivent l'usage de l'Eglise universelle en ce qui concernait la discipline ecclésiastique. Elles passent pour avoir été écrites respectivement aux Laodicéens et aux Alexandrins, toutes deux composées, non par Paul, mais sous son nom, à cause de l'hérésie de Marcion, ainsi que
On se propose de donner un aperçu des principales données concernant les origines du Nouveau Test... more On se propose de donner un aperçu des principales données concernant les origines du Nouveau Testament, et plus particulièrement des Evangiles : premières attestations ; le stade pré-évangélique ; Marc ; esquisse de datation ; évolution des textes et canonisation.
Texte : (19) Donc (D = maintenant) allez, faites disciples toutes les nations, les baptisant au n... more Texte : (19) Donc (D = maintenant) allez, faites disciples toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, (20a) les enseignant à garder tout ce que je vous ai commandé… 1/ Avec le « comma johannique » (I Jn 5/8), Mt 28/19 est le seul verset du « Texte Reçu » du NT mentionnant formellement la Trinité. (Dans les deux cas, l'Esprit y est considéré comme une personne, comme le Père et le Fils.) Mais, alors que le texte de I Jn ne figure dans aucun manuscrit ancien du NT (interpolation effectuée au Moyen-Age) — et de ce fait a été éliminé de nos éditions modernes1 —, Mt 28/19 est présent dans tous les manuscrits, y compris les plus anciens. La possibilité d'une interpolation ne peut être écartée pour autant : jusqu'à 180-200 — date à laquelle le NT devient sacré, donc « intouchable » — il y a possibilité d'interpolations anciennes qui seront difficilement détectables si aucun manuscrit n'en a gardé la trace… 2/ Il est étonnant que dans une toute fin d'un seul Evangile apparaisse dans la bouche de Jésus un ordre baptismal inconnu jusques là : inconnu dans les 27 premiers chapitres de Mt, dans Mc (jusqu'à 16/8), dans Lc et dans Jn. (En Lc et Jn, on trouve l'ordre d'évangéliser — sans mention de baptême : Lc 24/47 ; Jn 20/21.) Dans tout cet ensemble, non seulement on ne trouve pas de mention d'un baptême trinitaire, mais plus encore : il n'y a aucun ordre baptismal provenant de Jésus, rien de tel dans les Discours d'envoi en mission (Mc 6/7-13 ; Mt 10 ; Lc 10/1-20) ; Jésus ne propose jamais le baptême à ceux qui viennent à lui (voir par exemple la conversion de Zachée Lc 19/1-10). On comprend ainsi pourquoi, plus tard, Apollos d'Alexandrie — pourtant au fait du message de Jésus (Ac 18/24-28) — en est resté au baptême de Jean… 3/ Chez Matthieu, contrairement à Jean 20/22, et en accord avec Luc (Lc 24/49), il n'y a pas de « descente » de l'Esprit le soir de la résurrection ; il ne sera conféré qu'à la Pentecôte (c.f. Ac 2/1-4). Un baptême « au nom de l'Esprit » semble donc prématuré avant cet événement. 4/ Tout au long des Actes des Apôtres (et aussi dans les épîtres de Paul), le baptême est toujours administré au seul nom de Jésus (Ac 2/38 ; 8/16 ; 10/48 ; 19/5 ; 22/16 ; Ro 6/3.4 ; Ga 3/27). Un épisode significatif se trouve au chapitre 19 des Actes (Ac 19/1-7) : Paul y rencontre des disciples qui ignorent la descente de l'Esprit à la Pentecôte ; comme ils ont reçu le baptême de repentance de Jean, il les rebaptise — non pas au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit — mais au nom de Jésus ; l'Esprit est donné après le baptême, c'est ainsi aussi qu'il faut comprendre I Co 6/11 (c.f. I Cl. 46/6). De fait, pour Paul, l'acte baptismal est spécifiquement lié à la personne de Jésus-Christ, dont il représente la mort et la résurrection : Ro 6/3-5. Toutefois, il n'est pas indispensable : Ro 10/9-13. Et, quant à lui, l'apôtre s'est fixé comme mission d'évangéliser, non de baptiser : I Co 1/16.17. On rencontre bien chez Paul quelques « tournures trines » : I Co 12/4-6 ; II Co 13/13 (voir P46) ; Ph 2/1. A noter : 1) qu'aucune n'est liée au baptême ; 2) que la personnalité de l'Esprit ne peut être 1 Cette mise au point, qui fait suite notamment à la découverte du Codex Sinaïticus au milieu du XIX è siècle, n'a pas été opérée dans les pays anglo-saxons, la King James révisée ayant conservé la leçon fautive du Texte Reçu.
Quatre arguments conduisent à mettre en doute l'authenticité de Matthieu 28/19 - l'ordre du baptê... more Quatre arguments conduisent à mettre en doute l'authenticité de Matthieu 28/19 - l'ordre du baptême trinitaire.
On en conclut que le baptême au seul nom de Jésus est bien l'unique forme apostolique du baptême.
Dans maints passages des Evangiles, on croit voir le Saint-Esprit présent et à l'oeuvre. Or nous ... more Dans maints passages des Evangiles, on croit voir le Saint-Esprit présent et à l'oeuvre. Or nous savons qu'il n'est conféré aux apôtres qu'à la Pentecôte (Jn 7/39). Cela nous conduit à étudier de près les textes des Evangiles - et spécialement de Luc - où il en est fait mention.
Dans maints passages des Evangiles, on croit voir le Saint-Esprit présent et à l'oeuvre. Or nous ... more Dans maints passages des Evangiles, on croit voir le Saint-Esprit présent et à l'oeuvre. Or nous savons qu'il n'est conféré aux apôtres qu'à la Pentecôte (Jn 7/39). Cela nous conduit à étudier de près les textes des Evangiles - et spécialement de Luc - où il en est fait mention.
Jésus vécut en Palestine et observa le sabbat ; il le fit toutefois d’une façon personnelle et ne... more Jésus vécut en Palestine et observa le sabbat ; il le fit toutefois d’une façon personnelle et neuve, essuyant de ce fait la réprobation des chefs juifs. Nous nous proposons ici d’analyser succintement les données concernant le sabbat dans le Nouveau Testament, pour essayer d’approcher quelle doit être l’attitude du chrétien d’aujourd’hui vis-à-vis du quatrième commandement du Décalogue.
Si l'on en croit Origène (Homélies sur St-Luc, I, 2), le "polloï" de Luc 1/1 ferait référence à d... more Si l'on en croit Origène (Homélies sur St-Luc, I, 2), le "polloï" de Luc 1/1 ferait référence à des Evangiles non canoniques. Ces derniers ne datant pas pour les plus anciens avant le début du IIè siècle, la question est posée de savoir si la rédaction de Luc 1/1-4 (voire de tout Luc) ne doive pas être datée de 120-140, donc bien postérieurement à la datation courante attribuée au Troisième Evangile.
Que penser du cri de déréliction de Jésus sur la croix : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu ab... more Que penser du cri de déréliction de Jésus sur la croix : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" (Mt 27/46 // Mc 15/34) ?
On envisage ici la question de l'authenticité de cette parole, celle aussi des paroles alternatives données par Luc et Jean ; puis la question de sa signification : l'abandon de Dieu ressenti par le Crucifié traduit-il un désespoir définitif, ou peut-il être interprété comme une suspension de la relation Fils-Père pour permettre la rédemption de l'humanité ?
Apollos, Juif d’Alexandrie « instruit dans la voie du Seigneur » mais ne connaissant que le baptê... more Apollos, Juif d’Alexandrie « instruit dans la voie du Seigneur » mais ne connaissant que le baptême de Jean, arrive à Ephèse au début des années 50 et y rencontre les compagnons de Paul, Priscille et Aquilas, lesquels lui font la promotion du baptême chrétien et de l’Evangile paulinien. L’Alexandrin se rend ensuite à Corinthe, où se forme autour de lui un parti qui entre en concurrence avec celui de Paul. Malgré cela, ce dernier admet volontiers sa collaboration dans la mission. Malheureusement, des suiveurs d’Apollos, se servant de son nom, tentent d’introduire dans la communauté des conceptions provenant de la philosophie grecque ou de la gnose naissante — en particulier la négation de la résurrection —, conceptions que Paul stigmatise en employant la formule « sagesse de ce siècle », en opposition avec « la sagesse de Dieu ». Sauf s’il est l’auteur de l’Epître aux Hébreux, nous ne savons que peu de choses de la « doctrine » d’Apollos. Dans l’ombre de Paul, il représente toutefois un courant singulier et attachant du christianisme du 1er siècle.
Drafts by Paul CALFAYAN
Essai de classification des écrits chrétiens des deux premiers siècles, et émergence du Canon néo... more Essai de classification des écrits chrétiens des deux premiers siècles, et émergence du Canon néo-testamentaire.
Essai de classification des anciens écrits chrétiens - Quelques Canons du Nouveau Testament.
Jésus devait revenir très vite. Les textes du NT sont formels à ce sujet. (Cela n’a pas eu lieu.)... more Jésus devait revenir très vite. Les textes du NT sont formels à ce sujet. (Cela n’a pas eu lieu.) Peut-on décemment les rendre compatibles avec un retour différé ? Faut-il encore l’attendre envers et contre tout ?
Jésus devait revenir très vite. Les textes du NT sont formels à ce sujet. — Cela n’a pas eu lieu.... more Jésus devait revenir très vite. Les textes du NT sont formels à ce sujet. — Cela n’a pas eu lieu. Peut-on décemment les rendre compatibles avec un retour différé ? Faut-il encore l’attendre envers et contre tout ?
La recherche concernant les écrits néo-testamentaires au II è siècle est particulière à plusieurs... more La recherche concernant les écrits néo-testamentaires au II è siècle est particulière à plusieurs points de vue : -l'élaboration d'un premier canon de la Grande Eglise date des années 180-200 (Muratori, Irénée), soit un siècle après la rédaction de Marc ; -avant ces dates, il y a des fluctuations concernant l'acceptation ou le rejet de tel ou tel écrit. Il faut toutefois constater que les anciens Evangiles et le corpus paulinien ont acquis assez tôt une prééminence généralement reconnue ; d'autres écrits -qu'on qualifiera plus tard d'apocryphes -sont rejetés par certains et acceptés par d'autres, assez souvent des groupes gnostiques ; entre ces deux catégories, il y a les « douteux » (la plupart des « épîtres catholiques ») 1 . Assez vite l'origine apostolique ou non va servir de critère principal de sélection ou non-sélection -à noter qu'il s'agit souvent d'une origine apostolique indirecte ou supposée 2 ; -les difficultés liées aux attestations. -Il est clair que la citation d'un texte évangélique ou épistolaire par un père apostolique ou un apologiste du II è siècle contribue à la datation de l'écrit concerné et renforce son autorité. Mais les citations sont rarement faites mot à mot, et les différences peuvent être dues à plusieurs raisons : l'auteur peut citer un texte de mémoire, il peut le paraphraser, il peut harmoniser les formulations de deux Evangiles, il peut connaître une forme de texte différente par la tradition orale, voire issue d'un apocryphe ou d'un Evangile inconnu de nous… AMPHOUX : « Les Evangiles ont eu, avant de se fixer à peu près définitivement au IV è siècle, une histoire mouvementée. La rédaction que nous lisons dans nos Bibles n'est ni la seule ni la première, mais un compromis entre plusieurs éditions réalisées au moment où le christianisme triomphe dans l'Empire romain. »
Notes sur les attestations de Papias d'Hiérapolis (transmises par Eusèbe) concernant les Evangiles.
L'ordre du baptême trinitaire de Matthieu 28/19 est-il authentique ?
Apollos, Juif d’Alexandrie « instruit dans la voie du Seigneur » mais ne connaissant que le baptê... more Apollos, Juif d’Alexandrie « instruit dans la voie du Seigneur » mais ne connaissant que le baptême de Jean, arrive à Ephèse au début des années 50 et y rencontre les compagnons de Paul, Priscille et Aquilas, lesquels lui font la promotion du baptême chrétien et de l’Evangile paulinien. L’Alexandrin se rend ensuite à Corinthe, où se forme autour de lui un parti qui entre en concurrence avec celui de Paul. Malgré cela, ce dernier admet volontiers sa collaboration dans la mission. Malheureusement, des suiveurs d’Apollos, se servant de son nom, tentent d’introduire dans la communauté des conceptions provenant de la philosophie grecque ou de la gnose naissante — en particulier la négation de la résurrection —, conceptions que Paul stigmatise en employant la formule « sagesse de ce siècle », en opposition avec « la sagesse de Dieu ». Sauf s’il est l’auteur de l’Epître aux Hébreux, nous ne savons que peu de choses de la « doctrine » d’Apollos. Dans l’ombre de Paul, il représente toutefois un courant singulier et attachant du christianisme du 1er siècle.
Le Fragment dit de Muratori a été découvert en 1740 par l'historien italien Ludovico Antonio Mura... more Le Fragment dit de Muratori a été découvert en 1740 par l'historien italien Ludovico Antonio Muratori dans la Bibliothèque ambrosienne de Milan. Le manuscrit est en mauvais état, le début est manquant. Rédigé probablement à Rome en mauvais latin au VIIè ou VIIIè siècle, il semble être la traduction d'un original grec datant, suivant les spécialistes, entre la fin du IIè siècle et le Vè siècle. Ceux qui le placent vers 180-200 se basent essentiellement sur ce passage du Fragment : « Hermas a écrit le Pasteur très récemment, de notre temps, dans la ville de Rome… » Texte du Fragment : ...auxquels il assista ; c'est pourquoi il les consigna par écrit. Le troisième livre de l'Evangile, selon Luc. Ce Luc était un médecin que Paul, après l'ascension du Christ, prit avec lui, car il étudiait la Loi (?). Il écrivit en son nom et selon son opinion personnelle, bien qu'il n'ait pas lui-même vu le Seigneur incarné, et qu'il ait donc [relaté les faits] dans la mesure où il pouvait s' [en] assurer. Il commença son récit par la naissance de Jean. Le quatrième des Evangiles, de Jean, l'un des disciples. Quand les autres disciples et les épiscopes l'exhortèrent, il dit : « Jeûnez avec moi pendant trois jours, et que chacun dise aux autres ce qui lui aura été révélé.» La première nuit, il fut révélé à André, l'un des Apôtres, que tous devraient porter témoignage, mais que c'était Jean qui aurait à rédiger tout sous son nom personnel. Ainsi donc, bien que différents commencements soient enseignés dans les divers livres des Evangiles, cela ne fait aucune différence pour la foi des croyants, car c'est par un seul Esprit, leur guide, que toutes choses sont relatées dans chacun de ces livres : la nativité, la passion, la résurrection, la vie [de Jésus] avec ses disciples et sa double venue, une première fois dans l'humilité et l'abaissement, qui a déjà eu lieu, et une seconde fois dans la puissance, en tant que roi... et dans la gloire, qui est à venir. Quoi donc d'étonnant si Jean, dans ses épîtres, énumère constamment toutes choses, en disant de lui-même : « Ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contemplé et que nos mains ont touché, nous vous l'annonçons aussi » ? En effet, quand il écrit cela, non seulement il se désigne comme témoin oculaire et auditif, mais encore il rappelle qu'il a noté dans leur ordre tous les miracles du Seigneur. Et les Actes de tous les Apôtres sont écrits dans un seul livre. Luc apprend brièvement à son « excellent Théophile » que ces nombreux événements se déroulèrent en sa présence, comme il le montre bien en laissant de côté la passion de Pierre ainsi que le départ de Paul depuis la Ville, pour son voyage en Espagne. Et, à ceux qui désirent comprendre, les épîtres de Paul montrent bien lesquelles il envoya de quel endroit, et pour quelle raison. Il écrivit tout d'abord aux Corinthiens, pour leur interdire les schismes et les hérésies ; puis aux Galates, pour leur interdire la circoncision ; puis, assez longuement, aux Romains, exposant le plan des Ecritures, et montrant que le Christ est leur premier principe. Il n'est pas nécessaire que nous parlions de chacune de ces épîtres séparément, car le bienheureux apôtre Paul lui-même, suivant l'ordre de son prédécesseur Jean, écrit nommément à sept Eglises seulement, dans l'ordre suivant : (1) aux Corinthiens, (2) aux Ephésiens, (3) aux Philippiens, (4) aux Colossiens, (5) aux Galates, (6) aux Thessaloniciens et (7) aux Romains. Et, bien que pour les besoins de l'admonition, il y en ait de supplémentaires aux Corinthiens et aux Thessaloniciens, c'est néanmoins une seule Eglise qui est reconnue comme répandue dans le monde entier. Jean aussi, en effet, dans l'Apocalypse, bien qu'il écrive à sept Eglises, s'adresse à toutes. Mais une à Philémon, une à Tite et deux à Timothée furent écrites par affection et amour, pour que ces personnes suivent l'usage de l'Eglise universelle en ce qui concernait la discipline ecclésiastique. Elles passent pour avoir été écrites respectivement aux Laodicéens et aux Alexandrins, toutes deux composées, non par Paul, mais sous son nom, à cause de l'hérésie de Marcion, ainsi que
On se propose de donner un aperçu des principales données concernant les origines du Nouveau Test... more On se propose de donner un aperçu des principales données concernant les origines du Nouveau Testament, et plus particulièrement des Evangiles : premières attestations ; le stade pré-évangélique ; Marc ; esquisse de datation ; évolution des textes et canonisation.
Texte : (19) Donc (D = maintenant) allez, faites disciples toutes les nations, les baptisant au n... more Texte : (19) Donc (D = maintenant) allez, faites disciples toutes les nations, les baptisant au nom du Père et du Fils et du Saint-Esprit, (20a) les enseignant à garder tout ce que je vous ai commandé… 1/ Avec le « comma johannique » (I Jn 5/8), Mt 28/19 est le seul verset du « Texte Reçu » du NT mentionnant formellement la Trinité. (Dans les deux cas, l'Esprit y est considéré comme une personne, comme le Père et le Fils.) Mais, alors que le texte de I Jn ne figure dans aucun manuscrit ancien du NT (interpolation effectuée au Moyen-Age) — et de ce fait a été éliminé de nos éditions modernes1 —, Mt 28/19 est présent dans tous les manuscrits, y compris les plus anciens. La possibilité d'une interpolation ne peut être écartée pour autant : jusqu'à 180-200 — date à laquelle le NT devient sacré, donc « intouchable » — il y a possibilité d'interpolations anciennes qui seront difficilement détectables si aucun manuscrit n'en a gardé la trace… 2/ Il est étonnant que dans une toute fin d'un seul Evangile apparaisse dans la bouche de Jésus un ordre baptismal inconnu jusques là : inconnu dans les 27 premiers chapitres de Mt, dans Mc (jusqu'à 16/8), dans Lc et dans Jn. (En Lc et Jn, on trouve l'ordre d'évangéliser — sans mention de baptême : Lc 24/47 ; Jn 20/21.) Dans tout cet ensemble, non seulement on ne trouve pas de mention d'un baptême trinitaire, mais plus encore : il n'y a aucun ordre baptismal provenant de Jésus, rien de tel dans les Discours d'envoi en mission (Mc 6/7-13 ; Mt 10 ; Lc 10/1-20) ; Jésus ne propose jamais le baptême à ceux qui viennent à lui (voir par exemple la conversion de Zachée Lc 19/1-10). On comprend ainsi pourquoi, plus tard, Apollos d'Alexandrie — pourtant au fait du message de Jésus (Ac 18/24-28) — en est resté au baptême de Jean… 3/ Chez Matthieu, contrairement à Jean 20/22, et en accord avec Luc (Lc 24/49), il n'y a pas de « descente » de l'Esprit le soir de la résurrection ; il ne sera conféré qu'à la Pentecôte (c.f. Ac 2/1-4). Un baptême « au nom de l'Esprit » semble donc prématuré avant cet événement. 4/ Tout au long des Actes des Apôtres (et aussi dans les épîtres de Paul), le baptême est toujours administré au seul nom de Jésus (Ac 2/38 ; 8/16 ; 10/48 ; 19/5 ; 22/16 ; Ro 6/3.4 ; Ga 3/27). Un épisode significatif se trouve au chapitre 19 des Actes (Ac 19/1-7) : Paul y rencontre des disciples qui ignorent la descente de l'Esprit à la Pentecôte ; comme ils ont reçu le baptême de repentance de Jean, il les rebaptise — non pas au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit — mais au nom de Jésus ; l'Esprit est donné après le baptême, c'est ainsi aussi qu'il faut comprendre I Co 6/11 (c.f. I Cl. 46/6). De fait, pour Paul, l'acte baptismal est spécifiquement lié à la personne de Jésus-Christ, dont il représente la mort et la résurrection : Ro 6/3-5. Toutefois, il n'est pas indispensable : Ro 10/9-13. Et, quant à lui, l'apôtre s'est fixé comme mission d'évangéliser, non de baptiser : I Co 1/16.17. On rencontre bien chez Paul quelques « tournures trines » : I Co 12/4-6 ; II Co 13/13 (voir P46) ; Ph 2/1. A noter : 1) qu'aucune n'est liée au baptême ; 2) que la personnalité de l'Esprit ne peut être 1 Cette mise au point, qui fait suite notamment à la découverte du Codex Sinaïticus au milieu du XIX è siècle, n'a pas été opérée dans les pays anglo-saxons, la King James révisée ayant conservé la leçon fautive du Texte Reçu.
Quatre arguments conduisent à mettre en doute l'authenticité de Matthieu 28/19 - l'ordre du baptê... more Quatre arguments conduisent à mettre en doute l'authenticité de Matthieu 28/19 - l'ordre du baptême trinitaire.
On en conclut que le baptême au seul nom de Jésus est bien l'unique forme apostolique du baptême.
Dans maints passages des Evangiles, on croit voir le Saint-Esprit présent et à l'oeuvre. Or nous ... more Dans maints passages des Evangiles, on croit voir le Saint-Esprit présent et à l'oeuvre. Or nous savons qu'il n'est conféré aux apôtres qu'à la Pentecôte (Jn 7/39). Cela nous conduit à étudier de près les textes des Evangiles - et spécialement de Luc - où il en est fait mention.
Dans maints passages des Evangiles, on croit voir le Saint-Esprit présent et à l'oeuvre. Or nous ... more Dans maints passages des Evangiles, on croit voir le Saint-Esprit présent et à l'oeuvre. Or nous savons qu'il n'est conféré aux apôtres qu'à la Pentecôte (Jn 7/39). Cela nous conduit à étudier de près les textes des Evangiles - et spécialement de Luc - où il en est fait mention.
Jésus vécut en Palestine et observa le sabbat ; il le fit toutefois d’une façon personnelle et ne... more Jésus vécut en Palestine et observa le sabbat ; il le fit toutefois d’une façon personnelle et neuve, essuyant de ce fait la réprobation des chefs juifs. Nous nous proposons ici d’analyser succintement les données concernant le sabbat dans le Nouveau Testament, pour essayer d’approcher quelle doit être l’attitude du chrétien d’aujourd’hui vis-à-vis du quatrième commandement du Décalogue.
Si l'on en croit Origène (Homélies sur St-Luc, I, 2), le "polloï" de Luc 1/1 ferait référence à d... more Si l'on en croit Origène (Homélies sur St-Luc, I, 2), le "polloï" de Luc 1/1 ferait référence à des Evangiles non canoniques. Ces derniers ne datant pas pour les plus anciens avant le début du IIè siècle, la question est posée de savoir si la rédaction de Luc 1/1-4 (voire de tout Luc) ne doive pas être datée de 120-140, donc bien postérieurement à la datation courante attribuée au Troisième Evangile.
Que penser du cri de déréliction de Jésus sur la croix : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu ab... more Que penser du cri de déréliction de Jésus sur la croix : "Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m'as-tu abandonné?" (Mt 27/46 // Mc 15/34) ?
On envisage ici la question de l'authenticité de cette parole, celle aussi des paroles alternatives données par Luc et Jean ; puis la question de sa signification : l'abandon de Dieu ressenti par le Crucifié traduit-il un désespoir définitif, ou peut-il être interprété comme une suspension de la relation Fils-Père pour permettre la rédemption de l'humanité ?
Apollos, Juif d’Alexandrie « instruit dans la voie du Seigneur » mais ne connaissant que le baptê... more Apollos, Juif d’Alexandrie « instruit dans la voie du Seigneur » mais ne connaissant que le baptême de Jean, arrive à Ephèse au début des années 50 et y rencontre les compagnons de Paul, Priscille et Aquilas, lesquels lui font la promotion du baptême chrétien et de l’Evangile paulinien. L’Alexandrin se rend ensuite à Corinthe, où se forme autour de lui un parti qui entre en concurrence avec celui de Paul. Malgré cela, ce dernier admet volontiers sa collaboration dans la mission. Malheureusement, des suiveurs d’Apollos, se servant de son nom, tentent d’introduire dans la communauté des conceptions provenant de la philosophie grecque ou de la gnose naissante — en particulier la négation de la résurrection —, conceptions que Paul stigmatise en employant la formule « sagesse de ce siècle », en opposition avec « la sagesse de Dieu ». Sauf s’il est l’auteur de l’Epître aux Hébreux, nous ne savons que peu de choses de la « doctrine » d’Apollos. Dans l’ombre de Paul, il représente toutefois un courant singulier et attachant du christianisme du 1er siècle.
Essai de classification des écrits chrétiens des deux premiers siècles, et émergence du Canon néo... more Essai de classification des écrits chrétiens des deux premiers siècles, et émergence du Canon néo-testamentaire.
Essai de classification des anciens écrits chrétiens - Quelques Canons du Nouveau Testament.
L'Esprit de Jésus doit-il être confondu avec l'Esprit-Saint ? Etude de Luc 10/21 et Hébreux 9/14
Réflexions sur Marc 9/37.
Examen des données des Evangiles relatives aux personnes présentes - de loin ou de près - lors de... more Examen des données des Evangiles relatives aux personnes présentes - de loin ou de près - lors de la Crucifixion.
L'épisode de la Fille de Jaïr, figurant dans les 3 Synoptiques. Guérison ou résurrection ?
Etude de Matthieu 17/24-27. Jésus néglige de payer l'impôt du Temple. Il se ravise et le paye par... more Etude de Matthieu 17/24-27.
Jésus néglige de payer l'impôt du Temple.
Il se ravise et le paye par un statère trouvé par Pierre dans la bouche d'un poisson.
Certains textes des Evangiles synoptiques paraissent affirmer que Jésus, tout en proclamant la bo... more Certains textes des Evangiles synoptiques paraissent affirmer que Jésus, tout en proclamant la bonne nouvelle, ferait ponctuellement des concessions à une pratique légaliste de la religion. Si tel est le cas, ce serait une sérieuse entorse à l'esprit de l'Evangile.
Tableau récapitulant les différentes versions de la résurrection de Jésus : moment, lieux, bénéfi... more Tableau récapitulant les différentes versions de la résurrection de Jésus : moment, lieux, bénéficiaires, etc.
Un certain nombre de passages de Luc manquants chez Marcion ne le sont pas du fait de sa doctrine... more Un certain nombre de passages de Luc manquants chez Marcion ne le sont pas du fait de sa doctrine. On est donc amené à penser qu’ils étaient probablement absents du texte du IIIè Evangile que l’hérésiarque avait sous les yeux.
A propos des différences entre l'Evangile de Luc utilisé par Marcion et celui qui nous est parven... more A propos des différences entre l'Evangile de Luc utilisé par Marcion et celui qui nous est parvenu. Les différences sont-elles toutes dues à des corrections effectuées par l'hérésiarque ? Certaines lui sont-elles antérieures ?
Marc et Matthieu rapportent que, lors de la comparution de Jésus devant le Sanhédrin, des témoins... more Marc et Matthieu rapportent que, lors de la comparution de Jésus devant le Sanhédrin, des témoins à charge se présentent, prétendant que le Nazaréen aurait déclaré : « Je peux détruire (Mt) ou je détruirai (Mc) le Temple, et le rebâtirai en trois jours. » (Mt 26/57-61 // Mc 14/55-59-manque chez Luc)
La confession de Pierre rapportée par les quatre Evangiles et sa primauté exprimée par Matthieu s... more La confession de Pierre rapportée par les quatre Evangiles et sa primauté exprimée par Matthieu seul.
APOCALYPSE 22/2 - UNE DISSONANCE APOCALYPTIQUE. Les fruits et les feuilles de l'arbre de vie. Isr... more APOCALYPSE 22/2 - UNE DISSONANCE APOCALYPTIQUE.
Les fruits et les feuilles de l'arbre de vie. Israël et les nations.
Etude le l'épisode synoptique de la controverse entre Jésus et des Sadducéens. Résurrection et/ou... more Etude le l'épisode synoptique de la controverse entre Jésus et des Sadducéens.
Résurrection et/ou immortalité ?
Le mot "lui-même" en Jean 19/17 - Un petit mot qui compte. Confrontation avec les Evangiles Synop... more Le mot "lui-même" en Jean 19/17 - Un petit mot qui compte.
Confrontation avec les Evangiles Synoptiques
(Simon de Cyrène et ses fils).
Le mot "lui-même" en Jean 19/17 - Un petit mot qui compte. Confrontation avec les Evangiles Synop... more Le mot "lui-même" en Jean 19/17 - Un petit mot qui compte.
Confrontation avec les Evangiles Synoptiques
(Simon de Cyrène et ses fils).
Le mot "lui-même" en Jean 19/17 - Un petit mot qui compte. Confrontation avec les Evangiles Synop... more Le mot "lui-même" en Jean 19/17 - Un petit mot qui compte.
Confrontation avec les Evangiles Synoptiques
(Simon de Cyrène et ses fils).
Le Fils de l'Homme des Evangiles - Jésus ou un autre ? - Les occurences non eschatologiques - Rôl... more Le Fils de l'Homme des Evangiles - Jésus ou un autre ? -
Les occurences non eschatologiques - Rôle des Evangélistes - Problèmes d'authenticité historique.
Etude de Marc 5/1-20, en relation avec Matthieu et Luc. "Ce récit est le plus long, le plus gauch... more Etude de Marc 5/1-20, en relation avec Matthieu et Luc.
"Ce récit est le plus long, le plus gauche et le plus étrange des récits de miracle de l'évangile selon Marc." (Trocmé)