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Papers by Maël Pacaud
Presses universitaires du Septentrion eBooks, 2020
Communication dans le cadre du colloque "Formes de la maison, au Moyen Âge et à la Renai... more Communication dans le cadre du colloque "Formes de la maison, au Moyen Âge et à la Renaissance entre Loire et Meuse" - Amiens, 26 et 27 mai 2016. A paraître prochainement dans les actes du colloque.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
A Rivery, banlieue d'Amiens (80) du 5 octobre au 5 décembre 2016, a été réalisée une première fou... more A Rivery, banlieue d'Amiens (80) du 5 octobre au 5 décembre 2016, a été réalisée une première fouille préventive d'1 hectare, sur 6 hectares de diagnostic positif. D'une superficie de 6,3 km², la commune n'avait jamais fait l'objet d'une prescription de fouille, malgré la découverte en 1771 du Priape conservé au Musée de Picardie et de nombreux sites visibles sur Géoportail (IGN). Rivery est une des 33 communes d'Amiens-Métropole. La fouille se situe à seulement 2 kilomètres des multiples nécropoles contemporaines de Poulainville, Camon, toutes deux aujourd'hui en co-visibilité et des tombes d'Allonville, qui furent longtemps le seul référentiel pour le La Tène B. La fouille se situe à 15 km du site de Thézy-Glimont. L'opération dont les structures sont datées, depuis le diagnostic, de la transition La Tène B/ La Tène C s'intègre, de ce fait, dans une problématique ouverte dès les années 1975 par les fouilles des sanctuaires celtiques de Gournay-sur-Aronde (Oise) puis Ribemont-sur-Ancre (Somme)-celle de la brusque augmentation du nombre de sites archéologiques en Gaule Belgique à l'entrée dans le III e siècle av. J.-C. : une problématique connue depuis 1976 sous l'intitulé : « arrivée des Belges ». Cette problématique a connu une gloire d'autant plus importante, qu'elle se doublait de la découverte dans les « sanctuaires » de grande quantité d'armement exposé et de corps humains sans tête. Cette « richesses » tranchait d'autant plus dans le paysage du bassin versant de la Somme que les habitats contemporains y étaient mal connus. La fin du XX e siècle et le début du XXI e siècle ont enrichi la problématique. Le faux hasard des grands travaux amenant, à partir des fouilles de Luc Baray sur l'A16, à la découverte d'un semis de petites nécropoles à incinération qui parsèment le paysage. Elles en privilégient (comme les tracés routiers) les lieux de visibilité à l'écart des creux où s'installent les groupements de population. Les nombreux auteurs se sont accordés pour souligner l'absence d'armes dans ces nécropoles. Remarquons que ces petits groupes de tombes, bien implantés dans le territoire et sur un temps long, s'accordent mal avec l'idée d'un unique peuple en déplacement. Toutefois les historiens nous ont appris à nous méfier des solutions simples ou une seule cause technique (ici le fer) déclencherait, à elle seule un takeoff : une brutale explosion de la qualité de vie avec, pour corollaire, la brusque augmentation du nombre d'habitants. Il faut alors, sans doute, privilégier un schéma plus réaliste où, comme le démontrera Robert Fossier, pour la région au Moyen Âge, existent de vrais transferts de population. Toutefois ces migrations sont à très faible rayon de déplacement. Il s'agit d'un glissement inexorable-souvent en deux ou trois générations-des habitants de la Haute Vallée de la Somme, des plateaux de l'Oise et du sud de la Champagne. L'axe de ces déplacements est la vallée de la Somme. Ces familles « nomadisent » vers une façade maritime où la vie est plus facile et du moins les opportunités d'enrichissement sont plus nombreuses. À cet aune, la découverte récurrente de l'armement dans les habitats, que ce soit Thézy-Glimont ou la présente opération, témoigne plus d'une longue succession de frottements entre des populations sub-locales, au cours d'une logique migratoire en saut de puce, que d'une guerre en règle entre un unique peuple arrivant et des autochtones. A Rivery l'opération du service d'archéologie d'Amiens-Métropole, a permis la fouille mécanisée d'un peu plus de 120 m linéaires de fossés répartis en trois enclos successifs d'une centaine de trous de poteau et de 6 silos à grain. En plateau, la zone d'étude à l'abris des vents hivernaux, occupe le centre d'un talweg qui entaille des craies récentes. Cette vaste cuvette a concentré les
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Oct 1, 2020
Plan des caves et élévation de la façade méridionale du 28-36 rue de Livet à Cholet © Plan Jean-Y... more Plan des caves et élévation de la façade méridionale du 28-36 rue de Livet à Cholet © Plan Jean-Yves Hunot, élévation Maël Pacaud / Conservation départementale du patrimoine. Vue prise en 2009 de la façade nord du logement 4 avec sa baie éclairant la pièce de service et le parement de briques formant le fond de la niche à évier ; à noter le rocher qui affleure.
https://books.openedition.org/cths/10877#text
Dans Blary et Gély dir. 2020, Ressources et construction : la transmission des savoirs sur les ch... more Dans Blary et Gély dir. 2020, Ressources et construction : la transmission des savoirs sur les chantiers, Actes du 143e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques. La transmission des savoirs, C.T.H.S., avril 2018. Chap. "Evolution des savoirs sur le temps long". Publication numérique.
Dans revue numérique Patrimoines en Anjou n°1 - 2020, avec J.-Y. Hunot (Conservation départementa... more Dans revue numérique Patrimoines en Anjou n°1 - 2020, avec J.-Y. Hunot (Conservation départementale du Maine-et-Loire, Pôle archéologie).
Dans Rapone 2016, La Porte de François 1er, RFO Service Archéologie préventive Amiens Métropole, pp. 66-75.
Boulevard de Louis XI Boulevard de François 1 er Structure bâtie moderne Signes lapidaires ( foui... more Boulevard de Louis XI Boulevard de François 1 er Structure bâtie moderne Signes lapidaires ( fouille, SAAM) Sondage 1 Sondage 2 Limite de fouille (SAAM) BOULEVARD DE LOUIS XI : PAREMENT INTERNE BOULEVARD DE FRANÇOIS 1 er , SEUIL D'ENTREE EST : MUR CIT9002 Secteur 9 -Répartition des signes lapidaires Plan -1/300ème Responsable d'opération : Francesca Rapone Topo : Relevé et D.A.O : Maël Pacaud SERVICE ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE AMIENS MÉTROPOLE LÉGENDE Boulevard de Louis XI Boulevard de François 1 er Structure bâtie moderne Traces de taille (fouille, SAAM) Sondage 1 Sondage 2 Limite de fouille (SAAM) POLKA RIPE RIPE Secteur 9 -Répartition des traces de taille Plan -1/300ème Responsable d'opération : Francesca Rapone Topo : Relevé et D.A.O : Maël Pacaud SERVICE ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE AMIENS MÉTROPOLE Amiens (Somme) « La Citadelle » 2015 N S E O 0 15 m 9026 49:
Dans Faucherre et Guillouët 2014 dir., Nantes Flamboyante (1380-1530), Actes du colloque de la S.... more Dans Faucherre et Guillouët 2014 dir., Nantes Flamboyante (1380-1530), Actes du colloque de la S.A.H.N.L.A. au Château des Ducs de Bretagne, Nantes, 24-26/11 2011, pp. 205-212.
Conference Presentations by Maël Pacaud
Communication dans le cadre du colloque " Formes de la maison, au Moyen Âge et à la Renaissance e... more Communication dans le cadre du colloque " Formes de la maison, au Moyen Âge et à la Renaissance entre Loire et Meuse" (TrAme - UPJV, Amiens, 26 et 27 mai 2016).
A paraître dans la publication des actes du colloque.
Poster présenté au colloque "Caves et celliers au Moyen Âge et à l'époque moderne", 4-6 octobre 2... more Poster présenté au colloque "Caves et celliers au Moyen Âge et à l'époque moderne", 4-6 octobre 2017, Tours, Centre d'Etudes supérieures de la Renaissance.
Archaeological Reports (Links) by Maël Pacaud
MARTIN (P.) (dir.), Pays-de-la-Loire – Loire-Atlantique – Clisson – ZAC Centre Ville, tranche 3 (EA 44 043 010). Rapport de fouille archéologique préventive, Ville de Clisson / SRA Pays-de-la-Loire / Archeodunum, Nantes, septembre 2014 (151 p.), 2014
Dans le cadre de l’aménagement de logements, la prescription de fouille archéologique préventive ... more Dans le cadre de l’aménagement de logements, la prescription de fouille archéologique préventive en bordure de la place Jacques Demy (ZAC Centre Ville, tranche 3) à Clisson visait à reconnaître exactement le système de fortification de la ville et de son évolution. La fouille avait également plusieurs objectifs complémentaires. Il s’agissait :
- de dégager et fouiller la totalité de la tour mise en évidence à l’occasion du diagnostic
archéologique de 2013 ;
- d’étudier les relations stratigraphiques entre la tour et l’enceinte de la ville aussi bien
sur ses côtés que son arrière ;
- d’étudier le fossé antérieur à la fortification de la ville notamment à l’emplacement des futurs réseaux d’assainissement et reconnaître son tracé par une tranchée dans la zone « à étudier » ;
- de dégager le rocher granitique sur un espace situé autour du fossé afin de vérifier si le toit géologique a fait l’objet d’aménagement ;
- d’intégrer les résultats à la problématique générale de la fortification de la ville de
Clisson en prenant en compte les diagnostics et les fouilles précédentes et en
s’appuyant sur d’autres exemples comparables.
La fouille a permis de mettre au jour le parement oriental de la courtine de l’enceinte urbaine ainsi qu’une de ses tours, parfaitement homogènes dans leur mise en œuvre. La chronologie de cette construction demeure toutefois incertaine, faute de mobilier datant. En revanche, les relations stratigraphiques ont conduit à attester la présence d’une structure antérieure à ces travaux d’urbanisme attribuables aux XIIIe-XVe siècles : il s’agit d’un fossé de plus de 2 m de largeur creusé dans le substrat et aménagé au fond par un caniveau recouvert par des dalles. Cette structure fossoyée n’a pu être que partiellement appréhendée en raison des contraintes du terrain mais semblait affecter un développement en arc-de-cercle vers le nord-est. Les autres structures reconnues s’apparentent à des murs, vraisemblablement du parcellaire médiéval (dont témoignent encore le cadastre napoléonien et le plan d’alignement de la ville
établi en 1880) mais également de l’époque contemporaine, avant l’installation du cinéma « Le Connétable ».
MARTIN (P.) (dir.), Pays-de-la-Loire – Loire-Atlantique – Clisson – ZAC Centre Ville / Champ de Foire, tranche 2 (EA 44 043 010). Rapport de fouille archéologique préventive, Ville de Clisson / SRA Pays-de-la-Loire / Archeodunum, Nantes, septembre 2014 (141 p.), 2014
Dans le cadre de l’aménagement d’un parking souterrain, la prescription de fouille archéologique ... more Dans le cadre de l’aménagement d’un parking souterrain, la prescription de fouille
archéologique préventive de la place Jacques Demy (ZAC Centre Ville, tranche 2) à Clisson visait à reconnaître exactement le système de fortification de la ville et de son évolution. La fouille avait également plusieurs objectifs complémentaires. Il s’agissait :
- de caractériser la topographie de la fortification de ville (courtine et douve) ;
- de relever dans son entier la stratigraphie afin d’étudier si possible l’évolution des
remplissages et des constructions ;
- de caractériser la nature des occupations et ses différentes formes ;
- d’essayer de caractériser l’élément figurant sur le castre napoléonien à l’ouest de la
douve ;
- d’intégrer ces résultats à la problématique générale de la fortification de la ville de
Clisson en s’appuyant sur d’autres exemples comparables.
La fouille a permis de mettre au jour une partie du parement extérieur de la muraille du
Moyen Âge à l’est de la parcelle concernée par les travaux d’aménagement du parking.
Immédiatement à l’ouest de trouvait un large fossé atteignant une dizaine de largeur dont le creusement – d’environ 1,50 m de profondeur – a pu fournir des matériaux de construction pour la courtine, comme semblent l’indiquer les paliers formés par la taille de l’escarpe. La contrescarpe présentait en revanche un profil moins accidenté et remontait plus progressivement vers l’ouest. Toutefois, la partie nord de la fouille a permis de constater que le creusement n’était pas régulier et qu’il présentait un vaste palier horizontal au devant d’une maçonnerie accolée perpendiculairement à la courtine. Malheureusement, la cote très basse d’arasement des vestiges ne permet guère de fournir d’hypothèse d’interprétation (contrefort ? emplacement d’une poterne ?). Si la courtine comme le fossé n’ont pas pu être datés avec précision, le comblement de ce dernier montre une homogénéité relative qui pourrait s’apparenter à un embastionnement au début de l’époque moderne, comme tend à le prouver le mobilier céramique. Cependant, les perturbations supérieures du terrain permettent difficilement de comprendre ces réaménagements. Ainsi les limites parcellaires modernes fossilisées sur le cadastre napoléonien ne sont pas – ou plus ? – matérialisées sur le site et ne permettent plus leur interprétation, notamment à l’ouest du site.
Presses universitaires du Septentrion eBooks, 2020
Communication dans le cadre du colloque "Formes de la maison, au Moyen Âge et à la Renai... more Communication dans le cadre du colloque "Formes de la maison, au Moyen Âge et à la Renaissance entre Loire et Meuse" - Amiens, 26 et 27 mai 2016. A paraître prochainement dans les actes du colloque.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2017
A Rivery, banlieue d'Amiens (80) du 5 octobre au 5 décembre 2016, a été réalisée une première fou... more A Rivery, banlieue d'Amiens (80) du 5 octobre au 5 décembre 2016, a été réalisée une première fouille préventive d'1 hectare, sur 6 hectares de diagnostic positif. D'une superficie de 6,3 km², la commune n'avait jamais fait l'objet d'une prescription de fouille, malgré la découverte en 1771 du Priape conservé au Musée de Picardie et de nombreux sites visibles sur Géoportail (IGN). Rivery est une des 33 communes d'Amiens-Métropole. La fouille se situe à seulement 2 kilomètres des multiples nécropoles contemporaines de Poulainville, Camon, toutes deux aujourd'hui en co-visibilité et des tombes d'Allonville, qui furent longtemps le seul référentiel pour le La Tène B. La fouille se situe à 15 km du site de Thézy-Glimont. L'opération dont les structures sont datées, depuis le diagnostic, de la transition La Tène B/ La Tène C s'intègre, de ce fait, dans une problématique ouverte dès les années 1975 par les fouilles des sanctuaires celtiques de Gournay-sur-Aronde (Oise) puis Ribemont-sur-Ancre (Somme)-celle de la brusque augmentation du nombre de sites archéologiques en Gaule Belgique à l'entrée dans le III e siècle av. J.-C. : une problématique connue depuis 1976 sous l'intitulé : « arrivée des Belges ». Cette problématique a connu une gloire d'autant plus importante, qu'elle se doublait de la découverte dans les « sanctuaires » de grande quantité d'armement exposé et de corps humains sans tête. Cette « richesses » tranchait d'autant plus dans le paysage du bassin versant de la Somme que les habitats contemporains y étaient mal connus. La fin du XX e siècle et le début du XXI e siècle ont enrichi la problématique. Le faux hasard des grands travaux amenant, à partir des fouilles de Luc Baray sur l'A16, à la découverte d'un semis de petites nécropoles à incinération qui parsèment le paysage. Elles en privilégient (comme les tracés routiers) les lieux de visibilité à l'écart des creux où s'installent les groupements de population. Les nombreux auteurs se sont accordés pour souligner l'absence d'armes dans ces nécropoles. Remarquons que ces petits groupes de tombes, bien implantés dans le territoire et sur un temps long, s'accordent mal avec l'idée d'un unique peuple en déplacement. Toutefois les historiens nous ont appris à nous méfier des solutions simples ou une seule cause technique (ici le fer) déclencherait, à elle seule un takeoff : une brutale explosion de la qualité de vie avec, pour corollaire, la brusque augmentation du nombre d'habitants. Il faut alors, sans doute, privilégier un schéma plus réaliste où, comme le démontrera Robert Fossier, pour la région au Moyen Âge, existent de vrais transferts de population. Toutefois ces migrations sont à très faible rayon de déplacement. Il s'agit d'un glissement inexorable-souvent en deux ou trois générations-des habitants de la Haute Vallée de la Somme, des plateaux de l'Oise et du sud de la Champagne. L'axe de ces déplacements est la vallée de la Somme. Ces familles « nomadisent » vers une façade maritime où la vie est plus facile et du moins les opportunités d'enrichissement sont plus nombreuses. À cet aune, la découverte récurrente de l'armement dans les habitats, que ce soit Thézy-Glimont ou la présente opération, témoigne plus d'une longue succession de frottements entre des populations sub-locales, au cours d'une logique migratoire en saut de puce, que d'une guerre en règle entre un unique peuple arrivant et des autochtones. A Rivery l'opération du service d'archéologie d'Amiens-Métropole, a permis la fouille mécanisée d'un peu plus de 120 m linéaires de fossés répartis en trois enclos successifs d'une centaine de trous de poteau et de 6 silos à grain. En plateau, la zone d'étude à l'abris des vents hivernaux, occupe le centre d'un talweg qui entaille des craies récentes. Cette vaste cuvette a concentré les
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Oct 1, 2020
Plan des caves et élévation de la façade méridionale du 28-36 rue de Livet à Cholet © Plan Jean-Y... more Plan des caves et élévation de la façade méridionale du 28-36 rue de Livet à Cholet © Plan Jean-Yves Hunot, élévation Maël Pacaud / Conservation départementale du patrimoine. Vue prise en 2009 de la façade nord du logement 4 avec sa baie éclairant la pièce de service et le parement de briques formant le fond de la niche à évier ; à noter le rocher qui affleure.
https://books.openedition.org/cths/10877#text
Dans Blary et Gély dir. 2020, Ressources et construction : la transmission des savoirs sur les ch... more Dans Blary et Gély dir. 2020, Ressources et construction : la transmission des savoirs sur les chantiers, Actes du 143e Congrès national des sociétés historiques et scientifiques. La transmission des savoirs, C.T.H.S., avril 2018. Chap. "Evolution des savoirs sur le temps long". Publication numérique.
Dans revue numérique Patrimoines en Anjou n°1 - 2020, avec J.-Y. Hunot (Conservation départementa... more Dans revue numérique Patrimoines en Anjou n°1 - 2020, avec J.-Y. Hunot (Conservation départementale du Maine-et-Loire, Pôle archéologie).
Dans Rapone 2016, La Porte de François 1er, RFO Service Archéologie préventive Amiens Métropole, pp. 66-75.
Boulevard de Louis XI Boulevard de François 1 er Structure bâtie moderne Signes lapidaires ( foui... more Boulevard de Louis XI Boulevard de François 1 er Structure bâtie moderne Signes lapidaires ( fouille, SAAM) Sondage 1 Sondage 2 Limite de fouille (SAAM) BOULEVARD DE LOUIS XI : PAREMENT INTERNE BOULEVARD DE FRANÇOIS 1 er , SEUIL D'ENTREE EST : MUR CIT9002 Secteur 9 -Répartition des signes lapidaires Plan -1/300ème Responsable d'opération : Francesca Rapone Topo : Relevé et D.A.O : Maël Pacaud SERVICE ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE AMIENS MÉTROPOLE LÉGENDE Boulevard de Louis XI Boulevard de François 1 er Structure bâtie moderne Traces de taille (fouille, SAAM) Sondage 1 Sondage 2 Limite de fouille (SAAM) POLKA RIPE RIPE Secteur 9 -Répartition des traces de taille Plan -1/300ème Responsable d'opération : Francesca Rapone Topo : Relevé et D.A.O : Maël Pacaud SERVICE ARCHÉOLOGIE PRÉVENTIVE AMIENS MÉTROPOLE Amiens (Somme) « La Citadelle » 2015 N S E O 0 15 m 9026 49:
Dans Faucherre et Guillouët 2014 dir., Nantes Flamboyante (1380-1530), Actes du colloque de la S.... more Dans Faucherre et Guillouët 2014 dir., Nantes Flamboyante (1380-1530), Actes du colloque de la S.A.H.N.L.A. au Château des Ducs de Bretagne, Nantes, 24-26/11 2011, pp. 205-212.
Communication dans le cadre du colloque " Formes de la maison, au Moyen Âge et à la Renaissance e... more Communication dans le cadre du colloque " Formes de la maison, au Moyen Âge et à la Renaissance entre Loire et Meuse" (TrAme - UPJV, Amiens, 26 et 27 mai 2016).
A paraître dans la publication des actes du colloque.
Poster présenté au colloque "Caves et celliers au Moyen Âge et à l'époque moderne", 4-6 octobre 2... more Poster présenté au colloque "Caves et celliers au Moyen Âge et à l'époque moderne", 4-6 octobre 2017, Tours, Centre d'Etudes supérieures de la Renaissance.
MARTIN (P.) (dir.), Pays-de-la-Loire – Loire-Atlantique – Clisson – ZAC Centre Ville, tranche 3 (EA 44 043 010). Rapport de fouille archéologique préventive, Ville de Clisson / SRA Pays-de-la-Loire / Archeodunum, Nantes, septembre 2014 (151 p.), 2014
Dans le cadre de l’aménagement de logements, la prescription de fouille archéologique préventive ... more Dans le cadre de l’aménagement de logements, la prescription de fouille archéologique préventive en bordure de la place Jacques Demy (ZAC Centre Ville, tranche 3) à Clisson visait à reconnaître exactement le système de fortification de la ville et de son évolution. La fouille avait également plusieurs objectifs complémentaires. Il s’agissait :
- de dégager et fouiller la totalité de la tour mise en évidence à l’occasion du diagnostic
archéologique de 2013 ;
- d’étudier les relations stratigraphiques entre la tour et l’enceinte de la ville aussi bien
sur ses côtés que son arrière ;
- d’étudier le fossé antérieur à la fortification de la ville notamment à l’emplacement des futurs réseaux d’assainissement et reconnaître son tracé par une tranchée dans la zone « à étudier » ;
- de dégager le rocher granitique sur un espace situé autour du fossé afin de vérifier si le toit géologique a fait l’objet d’aménagement ;
- d’intégrer les résultats à la problématique générale de la fortification de la ville de
Clisson en prenant en compte les diagnostics et les fouilles précédentes et en
s’appuyant sur d’autres exemples comparables.
La fouille a permis de mettre au jour le parement oriental de la courtine de l’enceinte urbaine ainsi qu’une de ses tours, parfaitement homogènes dans leur mise en œuvre. La chronologie de cette construction demeure toutefois incertaine, faute de mobilier datant. En revanche, les relations stratigraphiques ont conduit à attester la présence d’une structure antérieure à ces travaux d’urbanisme attribuables aux XIIIe-XVe siècles : il s’agit d’un fossé de plus de 2 m de largeur creusé dans le substrat et aménagé au fond par un caniveau recouvert par des dalles. Cette structure fossoyée n’a pu être que partiellement appréhendée en raison des contraintes du terrain mais semblait affecter un développement en arc-de-cercle vers le nord-est. Les autres structures reconnues s’apparentent à des murs, vraisemblablement du parcellaire médiéval (dont témoignent encore le cadastre napoléonien et le plan d’alignement de la ville
établi en 1880) mais également de l’époque contemporaine, avant l’installation du cinéma « Le Connétable ».
MARTIN (P.) (dir.), Pays-de-la-Loire – Loire-Atlantique – Clisson – ZAC Centre Ville / Champ de Foire, tranche 2 (EA 44 043 010). Rapport de fouille archéologique préventive, Ville de Clisson / SRA Pays-de-la-Loire / Archeodunum, Nantes, septembre 2014 (141 p.), 2014
Dans le cadre de l’aménagement d’un parking souterrain, la prescription de fouille archéologique ... more Dans le cadre de l’aménagement d’un parking souterrain, la prescription de fouille
archéologique préventive de la place Jacques Demy (ZAC Centre Ville, tranche 2) à Clisson visait à reconnaître exactement le système de fortification de la ville et de son évolution. La fouille avait également plusieurs objectifs complémentaires. Il s’agissait :
- de caractériser la topographie de la fortification de ville (courtine et douve) ;
- de relever dans son entier la stratigraphie afin d’étudier si possible l’évolution des
remplissages et des constructions ;
- de caractériser la nature des occupations et ses différentes formes ;
- d’essayer de caractériser l’élément figurant sur le castre napoléonien à l’ouest de la
douve ;
- d’intégrer ces résultats à la problématique générale de la fortification de la ville de
Clisson en s’appuyant sur d’autres exemples comparables.
La fouille a permis de mettre au jour une partie du parement extérieur de la muraille du
Moyen Âge à l’est de la parcelle concernée par les travaux d’aménagement du parking.
Immédiatement à l’ouest de trouvait un large fossé atteignant une dizaine de largeur dont le creusement – d’environ 1,50 m de profondeur – a pu fournir des matériaux de construction pour la courtine, comme semblent l’indiquer les paliers formés par la taille de l’escarpe. La contrescarpe présentait en revanche un profil moins accidenté et remontait plus progressivement vers l’ouest. Toutefois, la partie nord de la fouille a permis de constater que le creusement n’était pas régulier et qu’il présentait un vaste palier horizontal au devant d’une maçonnerie accolée perpendiculairement à la courtine. Malheureusement, la cote très basse d’arasement des vestiges ne permet guère de fournir d’hypothèse d’interprétation (contrefort ? emplacement d’une poterne ?). Si la courtine comme le fossé n’ont pas pu être datés avec précision, le comblement de ce dernier montre une homogénéité relative qui pourrait s’apparenter à un embastionnement au début de l’époque moderne, comme tend à le prouver le mobilier céramique. Cependant, les perturbations supérieures du terrain permettent difficilement de comprendre ces réaménagements. Ainsi les limites parcellaires modernes fossilisées sur le cadastre napoléonien ne sont pas – ou plus ? – matérialisées sur le site et ne permettent plus leur interprétation, notamment à l’ouest du site.