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Papers by Pascale Antolin
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Dec 31, 1998
Page 1. L'Objet et ses doubles. Une relecture de Fitzgerald Pascale Anto lin-Pires PRESS... more Page 1. L'Objet et ses doubles. Une relecture de Fitzgerald Pascale Anto lin-Pires PRESSES UNIVERSITAIRES DE BORDEAUX Page 2. Page 3. Pierre-Alexis, le poisson-chat. Page 4. Éditions utilisées pour les romans: This ...
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2010
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
Literature and Medicine, 2018
European Journal of American Studies, Aug 14, 2015
Bearing Witness: Joyce Carol Oates Studies, 2015
Personifying 'evil'-like personifying 'good'-is a human attempt to exert control over the incalcu... more Personifying 'evil'-like personifying 'good'-is a human attempt to exert control over the incalculable and impersonal forces of nature of which (though we imagine ourselves superior because we have the gift of language) we are a part, but only an infinitesimal part" (AF 1 184). This extract from Joyce Carol Oates's 1998 essay "The Aesthetics of Fear" sheds light on her predilection for dark creatures of all kinds that proliferate in her fiction, particularly in her short stories. "The Banshee" and "Doll: A Romance of the Mississippi"-first published separately in 2003 and later included in The Female of the Species, a collection published in 2006 with the subtitle Tales of Mystery and Suspense-are no exceptions. However, there is another essential dimension to the stories, namely "parodic intertextuality," as Linda Hutcheon calls it (127), which is quite specific to Oates's writing. The title of the collection, "The Female of the Species," was borrowed from a 1911 poem by Rudyard Kipling in which he describes the single-mindedness and moral strength of women as a biological group, while also voicing his opposition to their involvement in politics, and therefore to female suffrage, a topical issue in Britain at the time. Not only did Oates borrow Kipling's title for her collection but she literally exemplified his refrain: "The female of the species is more deadly than the male." In all the stories women of all ages and conditions are represented as murderers. It was 1 Throughout the article, this particular essay will be referred to as AF.
Éditions Rue d’Ulm eBooks, 2023
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2004
The Encyclopedia of Contemporary American Fiction 1980–2020, Mar 25, 2022
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2002
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2009
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
Qu'on les combatte ou qu'on y succombe, les maladies nous pourvoient d'une histoire." Pascal Bruc... more Qu'on les combatte ou qu'on y succombe, les maladies nous pourvoient d'une histoire." Pascal Bruckner (127) "My initial experience of illness was a series of disconnected shocks and my first instinct was to try to bring it under control by turning it into a narrative." Anatole Broyard (19) 1 The Story of Forgetting de Stefan Merrill Block, jeune écrivain américain originaire du Texas et qui demeure maintenant à Brooklyn, appartient à ce que l'on appelle volontiers aujourd'hui « Alzheimer literature ». Les publications sur le thème de la maladie, souvent qualifiée de « pathographies 1 » ou même d' « autopathographies », se multiplient des deux côtés de l'Atlantique, depuis une dizaine d'années, au point de constituer une nouvelle catégorie d'oeuvres très contemporaines, qui, si elles ont en commun leur sujet, se distinguent tant par leur diversité formelle que, surtout, par leurs qualités littéraires très inégales. En témoignent, par exemple, aux États-Unis, l'essai de Jonathan Franzen, « My Father's Brain », le roman autobiographique de Philip Roth, Patrimony, ou les deux récits autobiographiques de Thomas DiBaggio, Losing my Mind et When It Gets Dark, pour n'en citer que quelques-uns. La fiction, dans l'ensemble, occupe une place secondaire parmi ces « illness stories » (Frank xii), comme si, par la distance qu'elle induit, elle ne permettait pas, ou pas pleinement, cet « embodiment », ce passage essentiel par le corps, dont parle Arthur Frank dans The Wounded Storyteller (3). The Story of Forgetting, cependant, occupe une place à part : il s'agit en effet d'un roman, même s'il est inspiré par l'expérience très personnelle du jeune auteur 2. En outre, ce texte foisonnant dit bien davantage que les déficiences mentales, la perte de la mémoire notamment, que subissent certains personnages.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Dec 31, 1998
Page 1. L'Objet et ses doubles. Une relecture de Fitzgerald Pascale Anto lin-Pires PRESS... more Page 1. L'Objet et ses doubles. Une relecture de Fitzgerald Pascale Anto lin-Pires PRESSES UNIVERSITAIRES DE BORDEAUX Page 2. Page 3. Pierre-Alexis, le poisson-chat. Page 4. Éditions utilisées pour les romans: This ...
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2010
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
Literature and Medicine, 2018
European Journal of American Studies, Aug 14, 2015
Bearing Witness: Joyce Carol Oates Studies, 2015
Personifying 'evil'-like personifying 'good'-is a human attempt to exert control over the incalcu... more Personifying 'evil'-like personifying 'good'-is a human attempt to exert control over the incalculable and impersonal forces of nature of which (though we imagine ourselves superior because we have the gift of language) we are a part, but only an infinitesimal part" (AF 1 184). This extract from Joyce Carol Oates's 1998 essay "The Aesthetics of Fear" sheds light on her predilection for dark creatures of all kinds that proliferate in her fiction, particularly in her short stories. "The Banshee" and "Doll: A Romance of the Mississippi"-first published separately in 2003 and later included in The Female of the Species, a collection published in 2006 with the subtitle Tales of Mystery and Suspense-are no exceptions. However, there is another essential dimension to the stories, namely "parodic intertextuality," as Linda Hutcheon calls it (127), which is quite specific to Oates's writing. The title of the collection, "The Female of the Species," was borrowed from a 1911 poem by Rudyard Kipling in which he describes the single-mindedness and moral strength of women as a biological group, while also voicing his opposition to their involvement in politics, and therefore to female suffrage, a topical issue in Britain at the time. Not only did Oates borrow Kipling's title for her collection but she literally exemplified his refrain: "The female of the species is more deadly than the male." In all the stories women of all ages and conditions are represented as murderers. It was 1 Throughout the article, this particular essay will be referred to as AF.
Éditions Rue d’Ulm eBooks, 2023
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The Encyclopedia of Contemporary American Fiction 1980–2020, Mar 25, 2022
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HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2007
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2013
Qu'on les combatte ou qu'on y succombe, les maladies nous pourvoient d'une histoire." Pascal Bruc... more Qu'on les combatte ou qu'on y succombe, les maladies nous pourvoient d'une histoire." Pascal Bruckner (127) "My initial experience of illness was a series of disconnected shocks and my first instinct was to try to bring it under control by turning it into a narrative." Anatole Broyard (19) 1 The Story of Forgetting de Stefan Merrill Block, jeune écrivain américain originaire du Texas et qui demeure maintenant à Brooklyn, appartient à ce que l'on appelle volontiers aujourd'hui « Alzheimer literature ». Les publications sur le thème de la maladie, souvent qualifiée de « pathographies 1 » ou même d' « autopathographies », se multiplient des deux côtés de l'Atlantique, depuis une dizaine d'années, au point de constituer une nouvelle catégorie d'oeuvres très contemporaines, qui, si elles ont en commun leur sujet, se distinguent tant par leur diversité formelle que, surtout, par leurs qualités littéraires très inégales. En témoignent, par exemple, aux États-Unis, l'essai de Jonathan Franzen, « My Father's Brain », le roman autobiographique de Philip Roth, Patrimony, ou les deux récits autobiographiques de Thomas DiBaggio, Losing my Mind et When It Gets Dark, pour n'en citer que quelques-uns. La fiction, dans l'ensemble, occupe une place secondaire parmi ces « illness stories » (Frank xii), comme si, par la distance qu'elle induit, elle ne permettait pas, ou pas pleinement, cet « embodiment », ce passage essentiel par le corps, dont parle Arthur Frank dans The Wounded Storyteller (3). The Story of Forgetting, cependant, occupe une place à part : il s'agit en effet d'un roman, même s'il est inspiré par l'expérience très personnelle du jeune auteur 2. En outre, ce texte foisonnant dit bien davantage que les déficiences mentales, la perte de la mémoire notamment, que subissent certains personnages.