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ésus nous invite à ne pas avoir peur des hommes et à proclamer hardiment son message. La peur ne ... more ésus nous invite à ne pas avoir peur des hommes et à proclamer hardiment son message. La peur ne doit pas nous conduire à cacher sa Parole, et nous n'en sommes pas les détenteurs exclusifs. Ce que nous entendons, nous devons le proclamer « dans la lumière » et « du haut des terrasses ».

du Christ est le signe de son immense amour. Un amour si immense que Dieu a voulu entrer dans les... more du Christ est le signe de son immense amour. Un amour si immense que Dieu a voulu entrer dans les limites de l'histoire et de la condition humaine, il a pris un corps et un coeur, afin que nous puissions contempler le Mystère invisible et ineffable dans le Coeur humain de Jésus.

« Jésus fut saisi de compassion envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger ». ... more « Jésus fut saisi de compassion envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger ». L'Évangile d'aujourd'hui nous montre un très bel aspect de l'amour de Jésus pour les gens : une attention pour les disciples qui reviennent fatigués de la mission qui leur a été confiée, mais aussi une attention, une compassion particulière pour tous ceux qui souffrent ou qui ont besoin d'être instruits et consolés par sa parole. En effet, les apôtres, qui avaient été envoyés en mission, reviennent et ont besoin d'une période de repos après la grande fatigue qu'ils ont éprouvée. Ils trouvent ce repos en se retirant avec Jésus « dans un endroit désert, à l'écart » (Mc 6,32). C'est un moment nécessaire dans la vie de chacun d'entre nous : un temps de repos, de discernement, de réflexion et de communion avec Dieu, notamment par la prière personnelle. Mais ce moment ne dure pas longtemps car la foule a encore besoin de Jésus et des apôtres… ils sont « comme des brebis sans berger » (Mc 6,34). Or, Dieu est le berger de l'humanité et Jésus en profite pour montrer qu'il est le berger des brebis perdues de la maison d'Israël. Déjà le graduel nous a rappelé que même si nous devons marcher au milieu des ombres de la mort, nous ne devons craindre aucun mal, car Dieu est avec nous ; comme le vrai Berger, il nous conduit avec son bâton et sa houlette, voilà ce qui nous console (Ps 22,4). Le psalmiste a une confiance totale en Dieu, il sait qu'il ne sera pas abandonné et qu'il sera conduit à la plénitude de la vie. C'est précisément ce regard de berger que Jésus adresse à la foule, selon le texte que nous venons d'entendre : « Jésus vit une grande foule et il fut saisi de compassion envers eux » (Mc 6,34). Comme il est touchant et réconfortant de savoir que Dieu a de la compassion pour nous. En revanche, la vie de Jésus n'est-elle pas une compassion constante pour les autres qui s'exprime dans sa manière d'enseigner, dans ses oeuvres merveilleuses et dans son attention particulière aux pécheurs et aux malades de l'âme ou du corps ? Jésus ne cesse d'exercer son rôle de Berger qui rassemble les brebis égarées et leur redonne le courage de se laisser conduire vers la miséricorde du Père. Chers frères et soeurs, comme alors, aujourd'hui aussi le Christ regarde chacun de nous avec compassion, amour et miséricorde. Ayant Jésus comme modèle, nous sommes nous aussi appelés à faire preuve de compassion envers nos frères et soeurs, en particulier ceux qui nous sont les plus proches. Que signifie donc la compassion ? Le dictionnaire dit qu'il s'agit d'un « sentiment qui rend sensible aux souffrances d'un autre ; qui porte à plaindre un autre et à partager ses souffrances », c'est-à-dire avoir de la sympathie, être avec, être attentif à l'autre. « La compassion est un moyen de soustraire la douleur à la solitude qu'elle génère en disant à la personne dont nous nous approchons : Tu n'es pas seul, car je reconnais ta souffrance et je prends ta douleur, en partie, pour moi. Le cri des souffrants nous parvient souvent sans mots, à travers un silence impuissant. La compassion devient écoute, consonance, responsabilité de la vie, choix solidaire, gestes, permanence » 1. « La compassion suspend le jugement sur la vulnérabilité de l'autre ». Compatir signifie partager, se rendre présent dans la vie de l'autre, partager avec lui le fardeau qu'il porte actuellement, bref, c'est agir. Nous ne pouvons pas toujours donner des solutions à la situation

250 -356) 2 AS ORIGENS DO MOVIMENTO MONÁSTICO

A instituição da solenidade de Cristo Rei, por vontade do papa Pio XI, se insere no movimento cul... more A instituição da solenidade de Cristo Rei, por vontade do papa Pio XI, se insere no movimento cultural, espiritual e doutrinário do Ultramontanismo, iniciado em meados do século XIX. 1 Tendo se encontrado em situações muito difíceis depois da Revolução Francesa, como, por exemplo, a invasão napoleônica, a perda dos Estados Pontifícios, a laicização do Estado e a secularização e a decadência da sociedade, além de questões internas, a Igreja do século XIXinício XX procura responder às questões de seu tempo e ao mesmo tempo procura renovar-se para poder responder com autoridade a tais questões e orientar o povo de Deus. Nesse movimento, as devoções têm um papel importante, a começar pela figura do papa mesmo, o que ajudou a afirmar o Ultramontanismo. Temos, assim, a figura de Pio VII, o papa mártir; Pio IX que combate os liberais e a maçonaria, prisioneiro no Vaticano, como o apóstolo Pedro, cujas relíquias, inclusive as correntes que o prenderam, são conservadas em Roma. «Santinhos» da pessoa do papa são produzidos e distribuídos em todo o mundo católico, algo que até então jamais havia acontecido. Em 1900, o papa Leão XIII proclama o Jubileu com indulgências aos fiéis que vão até Roma e visitam as quatro basílicas papais 2 . A partir daí, a peregrinação tradicional feita em toda a Idade Média e até aquele momento, isto é, a visita ao sepulcro dos apóstolos Pedro e Paulo e dos santos mártires, dá lugar a uma peregrinação toda nova: é preciso ir a Roma para ver o papa e receber a sua bênção (é assim até hoje).

Detalhe de estala do coro, Basilique St. Denis, Paris Ao consultar o índice da Regra de são Bento... more Detalhe de estala do coro, Basilique St. Denis, Paris Ao consultar o índice da Regra de são Bento, encontramos um capítulo dedicado ao trabalho, especificado como «manual», mas não um dedicado à leitura. De fato, o capítulo 48 -Do trabalho manual cotidiano -deveria intitular-se: Do trabalho manual e da leitura de cada dia, pois nele é estabelecido o tempo de trabalho e o tempo de leitura que se alternam com o ofício divino, as refeições e o repouso, levando em conta a sucessão do dia e da noite, as estações do ano e o tempo litúrgico. O homem antigo e medieval vivia em harmonia com o tempo cósmico: sua relação com o dia ou a noite, frio ou calor, servia-lhe para a organização do tempo e das diversas atividades. Vejamos, aqui, como a tradição monástica beneditina enfrentou a questão do trabalho e da leitura como atividades que equilibram a vida material e espiritual dos monges, de que modo a RB dialoga com a tradição pré-beneditina e as eventuais inovações que ela traz. O Senhor Deus tomou o homem e colocou-o no jardim do Éden, para cultivá-lo e guarda-lo.6

L'Ulivo, 2014

La redazione riceve volentieri libri da recensire, articoli, recensioni o segnalazioni bibliograf... more La redazione riceve volentieri libri da recensire, articoli, recensioni o segnalazioni bibliografiche che tuttavia si riserva di pubblicare secondo le necessità editoriali della rivista.

ésus nous invite à ne pas avoir peur des hommes et à proclamer hardiment son message. La peur ne ... more ésus nous invite à ne pas avoir peur des hommes et à proclamer hardiment son message. La peur ne doit pas nous conduire à cacher sa Parole, et nous n'en sommes pas les détenteurs exclusifs. Ce que nous entendons, nous devons le proclamer « dans la lumière » et « du haut des terrasses ».

du Christ est le signe de son immense amour. Un amour si immense que Dieu a voulu entrer dans les... more du Christ est le signe de son immense amour. Un amour si immense que Dieu a voulu entrer dans les limites de l'histoire et de la condition humaine, il a pris un corps et un coeur, afin que nous puissions contempler le Mystère invisible et ineffable dans le Coeur humain de Jésus.

« Jésus fut saisi de compassion envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger ». ... more « Jésus fut saisi de compassion envers eux, parce qu'ils étaient comme des brebis sans berger ». L'Évangile d'aujourd'hui nous montre un très bel aspect de l'amour de Jésus pour les gens : une attention pour les disciples qui reviennent fatigués de la mission qui leur a été confiée, mais aussi une attention, une compassion particulière pour tous ceux qui souffrent ou qui ont besoin d'être instruits et consolés par sa parole. En effet, les apôtres, qui avaient été envoyés en mission, reviennent et ont besoin d'une période de repos après la grande fatigue qu'ils ont éprouvée. Ils trouvent ce repos en se retirant avec Jésus « dans un endroit désert, à l'écart » (Mc 6,32). C'est un moment nécessaire dans la vie de chacun d'entre nous : un temps de repos, de discernement, de réflexion et de communion avec Dieu, notamment par la prière personnelle. Mais ce moment ne dure pas longtemps car la foule a encore besoin de Jésus et des apôtres… ils sont « comme des brebis sans berger » (Mc 6,34). Or, Dieu est le berger de l'humanité et Jésus en profite pour montrer qu'il est le berger des brebis perdues de la maison d'Israël. Déjà le graduel nous a rappelé que même si nous devons marcher au milieu des ombres de la mort, nous ne devons craindre aucun mal, car Dieu est avec nous ; comme le vrai Berger, il nous conduit avec son bâton et sa houlette, voilà ce qui nous console (Ps 22,4). Le psalmiste a une confiance totale en Dieu, il sait qu'il ne sera pas abandonné et qu'il sera conduit à la plénitude de la vie. C'est précisément ce regard de berger que Jésus adresse à la foule, selon le texte que nous venons d'entendre : « Jésus vit une grande foule et il fut saisi de compassion envers eux » (Mc 6,34). Comme il est touchant et réconfortant de savoir que Dieu a de la compassion pour nous. En revanche, la vie de Jésus n'est-elle pas une compassion constante pour les autres qui s'exprime dans sa manière d'enseigner, dans ses oeuvres merveilleuses et dans son attention particulière aux pécheurs et aux malades de l'âme ou du corps ? Jésus ne cesse d'exercer son rôle de Berger qui rassemble les brebis égarées et leur redonne le courage de se laisser conduire vers la miséricorde du Père. Chers frères et soeurs, comme alors, aujourd'hui aussi le Christ regarde chacun de nous avec compassion, amour et miséricorde. Ayant Jésus comme modèle, nous sommes nous aussi appelés à faire preuve de compassion envers nos frères et soeurs, en particulier ceux qui nous sont les plus proches. Que signifie donc la compassion ? Le dictionnaire dit qu'il s'agit d'un « sentiment qui rend sensible aux souffrances d'un autre ; qui porte à plaindre un autre et à partager ses souffrances », c'est-à-dire avoir de la sympathie, être avec, être attentif à l'autre. « La compassion est un moyen de soustraire la douleur à la solitude qu'elle génère en disant à la personne dont nous nous approchons : Tu n'es pas seul, car je reconnais ta souffrance et je prends ta douleur, en partie, pour moi. Le cri des souffrants nous parvient souvent sans mots, à travers un silence impuissant. La compassion devient écoute, consonance, responsabilité de la vie, choix solidaire, gestes, permanence » 1. « La compassion suspend le jugement sur la vulnérabilité de l'autre ». Compatir signifie partager, se rendre présent dans la vie de l'autre, partager avec lui le fardeau qu'il porte actuellement, bref, c'est agir. Nous ne pouvons pas toujours donner des solutions à la situation

250 -356) 2 AS ORIGENS DO MOVIMENTO MONÁSTICO

A instituição da solenidade de Cristo Rei, por vontade do papa Pio XI, se insere no movimento cul... more A instituição da solenidade de Cristo Rei, por vontade do papa Pio XI, se insere no movimento cultural, espiritual e doutrinário do Ultramontanismo, iniciado em meados do século XIX. 1 Tendo se encontrado em situações muito difíceis depois da Revolução Francesa, como, por exemplo, a invasão napoleônica, a perda dos Estados Pontifícios, a laicização do Estado e a secularização e a decadência da sociedade, além de questões internas, a Igreja do século XIXinício XX procura responder às questões de seu tempo e ao mesmo tempo procura renovar-se para poder responder com autoridade a tais questões e orientar o povo de Deus. Nesse movimento, as devoções têm um papel importante, a começar pela figura do papa mesmo, o que ajudou a afirmar o Ultramontanismo. Temos, assim, a figura de Pio VII, o papa mártir; Pio IX que combate os liberais e a maçonaria, prisioneiro no Vaticano, como o apóstolo Pedro, cujas relíquias, inclusive as correntes que o prenderam, são conservadas em Roma. «Santinhos» da pessoa do papa são produzidos e distribuídos em todo o mundo católico, algo que até então jamais havia acontecido. Em 1900, o papa Leão XIII proclama o Jubileu com indulgências aos fiéis que vão até Roma e visitam as quatro basílicas papais 2 . A partir daí, a peregrinação tradicional feita em toda a Idade Média e até aquele momento, isto é, a visita ao sepulcro dos apóstolos Pedro e Paulo e dos santos mártires, dá lugar a uma peregrinação toda nova: é preciso ir a Roma para ver o papa e receber a sua bênção (é assim até hoje).

Detalhe de estala do coro, Basilique St. Denis, Paris Ao consultar o índice da Regra de são Bento... more Detalhe de estala do coro, Basilique St. Denis, Paris Ao consultar o índice da Regra de são Bento, encontramos um capítulo dedicado ao trabalho, especificado como «manual», mas não um dedicado à leitura. De fato, o capítulo 48 -Do trabalho manual cotidiano -deveria intitular-se: Do trabalho manual e da leitura de cada dia, pois nele é estabelecido o tempo de trabalho e o tempo de leitura que se alternam com o ofício divino, as refeições e o repouso, levando em conta a sucessão do dia e da noite, as estações do ano e o tempo litúrgico. O homem antigo e medieval vivia em harmonia com o tempo cósmico: sua relação com o dia ou a noite, frio ou calor, servia-lhe para a organização do tempo e das diversas atividades. Vejamos, aqui, como a tradição monástica beneditina enfrentou a questão do trabalho e da leitura como atividades que equilibram a vida material e espiritual dos monges, de que modo a RB dialoga com a tradição pré-beneditina e as eventuais inovações que ela traz. O Senhor Deus tomou o homem e colocou-o no jardim do Éden, para cultivá-lo e guarda-lo.6

L'Ulivo, 2014

La redazione riceve volentieri libri da recensire, articoli, recensioni o segnalazioni bibliograf... more La redazione riceve volentieri libri da recensire, articoli, recensioni o segnalazioni bibliografiche che tuttavia si riserva di pubblicare secondo le necessità editoriali della rivista.