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Journal articles by Rachel Prouteau
Revue Archaeologique de l'Est 63, 2014, 337-412, Dec 1, 2014
In 2002 rescue excavations on the track of the future high speed train line LGV-Est in the Meuse ... more In 2002 rescue excavations on the track of the future high speed train line LGV-Est in the Meuse department, eastern France, led to the discovery of a medieval rural settlement, giving evidence of a long-lasting occupation during early and high medieval times (6th – 12th c. AD). This rural occupation, covering a total surface of about 1 hectare, was situated at the lower part of a slope leading to a small valley. In this valley 4,5 hectares were archaeologically surveyed by prospection trenches, giving evidence of human occupations dating from the Neolithic to Gallo-Roman times. The medieval occupation is evidenced by about 20 buildings, showing a wide range of different constructions, and by about hundred settlement pits, some trenched enclosures and a trackway. The study of the material culture and the analysis of archaeozoological and of carbonized archaeobotanical remains are revealing the domestic activities of the inhabitants and the agro-pastoral economy of the settlement.
Papers by Rachel Prouteau
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Diderot, 2017
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - SHS, 2021
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université de Nantes, Oct 1, 2015
La construction d’un second réservoir au lieu-dit Bonnefontaine à Champigneulles a donné lieu à u... more La construction d’un second réservoir au lieu-dit Bonnefontaine à Champigneulles a donné lieu à une opération de fouille archéologique menée par l’Inrap du 02 septembre au 15 octobre 2013, en collaboration avec deux chercheurs du CNRS (IRAMAT UMR 5060). Cette opération de 1500 m2 a permis la mise au jour d’une partie d’un établissement métallurgique des XIIIe-XIVe siècles, ainsi que de vestiges d’habitat datés pour la première phase du XIIIe siècle et pour la dernière phase d’occupation des XVIe-XVIIe siècles.Tout d’abord, des bâtiments sur poteaux ont été mis au jour directement sur les formations würmiennes en place. Leurs plans, quoique sans doute incomplets, l’absence de mobilier et les datations par 14C permettent de qualifier cette occupation du XIIIe siècle, de temporaire ou saisonnière, peut-être liée à une activité artisanale. Le site est ensuite recouvert par une épaisse couche de colluvions.L’occupation liée à la métallurgie intervient consécutivement à l’aménagement d’une terrasse dans ces colluvions, en partie nord de l’emprise de fouille. Les premiers vestiges attribués à cette phase, fossés drainant, chemin de tuiles, réservoir sont autant d’éléments structurant l’espace destiné à l’établissement du ou des ateliers. Au sein de l’emprise de fouille, les fourneaux, foyers, aménagements annexes, zone de déchets et structures excavées s’organisent en quatre espaces distincts. Au nord, deux zones de travail regroupant chacune un fourneau, un fossé drainant protégeant les fours des eaux de ruissellements, des foyers et des structures annexes, se développent de part et d’autre d’un secteur vierge de construction, matérialisant une limite aujourd’hui disparue. La moitié sud de l’espace fouillé est occupée par le crassier. Au tas initial, situé au-dessus du chemin de tuiles, se sont ajoutés progressivement d’importantes couches de rejets métallurgiques, formant au final un monticule de plusieurs dizaines de diamètre, s’étendant sans doute largement au-delà des limites de la fouille, à l’est, au sud et au sud-ouest. Un dernier espace de travail a été appréhendé à l’extrémité sud de l’emprise, sous une partie du crassier. Constitué de deux fourneaux successifs et de quelques trous de poteaux et fosses de natures indéterminées, il se développe très probablement vers le sud. Les datations par 14C permettent d’attribuer ce ou ces ateliers à une période qui s’étendrait de la seconde moitié du XIIIe siècle à la fin du XIVe voire au début du XVe siècle. Enfin, le comblement final du réservoir, riche en mobilier, témoigne de la présence à proximité d’un habitat des XVIe-XVIIe siècles, voire d’une activité de poterie
, associe des unités composées d'un bâtiment d'habitation et de structures de type agricole (gren... more , associe des unités composées d'un bâtiment d'habitation et de structures de type agricole (greniers, silos, enclos, cabanes excavées…) à des ateliers de production et de travail du fer (préparation du minerai, fabrication du charbon de bois, fourneaux de réduction, forgeage du fer). La présence des déchets relevant d'une chaîne opératoire complète (de la préparation du minerai à l'élaboration de produits finis), documentée par l'étude paléométallurgique, ainsi que le volume de production estimé au vu de leur quantité (plusieurs dizaines de tonnes de fer), suggèrent qu'il s'agit de l'activité principale des occupants et non pas d'une activité d'appoint aux pratiques agricoles. La nature de l'occupation est donc discutée : les vestiges découverts correspondraient aux unités d'habitation d'artisans spécialisés, avec leurs ateliers, comportant l'ensemble des installations et équipements nécessaires à leur subsistance et à leur vie quotidienne. On peut ainsi émettre l'hypothèse qu'il s'agit d'une des formes d'organisation de la production du fer dans le monde franc au cours du premier Moyen Âge, et qu'elle correspond peut-être à ce que nous laissent entrevoir les polyptiques de la période carolingienne.
Une premiere surveillance en 2002 puis des recherches archeologiques preventives en 2009-2010 ent... more Une premiere surveillance en 2002 puis des recherches archeologiques preventives en 2009-2010 entreprises par l’Inrap au château de Luneville (Meurthe-et-Moselle) ont permis de restituer les grandes etapes du developpement topographique, chronologique et architectural de l’edifice ducal. Ces recherches interviennent dans le cadre de la restauration du monument suite a son incendie en 2003. Des vestiges inedits du château medieval et du XVIIe s. ont notamment ete mis au jour. Pour le château du XVIIIe s., le croisement approfondi des donnees archeologiques, archeometriques, ainsi que les sources ecrites et iconographiques, ont permis de preciser la chronologie des projets de l’architecte Germain Boffrand. Les connaissances de la vie quotidienne a la cour ont ete enrichies grâce a l’etude du mobilier archeologique en ceramique et en verre. Cette somme d’informations scientifiques apporte un eclairage original sur un edifice emblematique du patrimoine architectural lorrain.
Archeopages, 2017
Archéologie et société 45 | 2017 De la terre au pot Fours de potiers des XI e et XII e siècles en... more Archéologie et société 45 | 2017 De la terre au pot Fours de potiers des XI e et XII e siècles en Lorraine La production céramique de Chaillon et sa diffusion Pottery kilns from the 11th and 12th centuries in Lorraine. The pottery
Http Www Theses Fr, Nov 16, 2013
Depuis un quart de siecle, l'archeologie preventive a permis de decouvrir un nombre considera... more Depuis un quart de siecle, l'archeologie preventive a permis de decouvrir un nombre considerable de sites d'habitats ruraux et urbains du premier Moyen Âge, riches en ceramiques. Ce mobilier entierement neuf a permis d'entreprendre pour la premiere fois l'etude de la ceramique domestique de la vallee de la Moselle. Alors que l'essentiel des connaissances portait jusqu'a present sur la ceramique funeraire, il devenait possible de realiser l'etude technique de la ceramique domestique. Si des caracteristiques de l'Antiquite tardive sont encore visibles a travers certains recipients a pâte rugueuse et a pâte fine, les VIe-VIIe siecles se determinent par la production de formes nouvelles probablement issues du monde franc : vases et ecuelles carenes, jattes a paroi evasee, tasses, pots globulaires peu decores a fond plat avec ou sans oreille de prehension. Ce mobilier est comparable aux productions des grands ateliers de la periode merovingienne comme Mayen, Huy et Maastricht. A partir du VIIIe siecle, une rupture morphologique intervient dans la ceramique domestique. On observe une diversification des formes fermees (pots, pots anses, pots verseurs, cruchons) et des formes ouvertes (poelons, jattes/ecuelles a base en piedestal, ecuelles a paroi arrondie, gobelets tronconiques et couvre-feux). Les pots a oreilles de prehension ou a col perfore evoluent vers des formes plus globulaires avec des fonds bombes. Leurs decors se composent d'ondulations associees ou non a des lignes incisees. Les courants stylistiques introduits dans la region a partir du VIIIe siecle traduisent une forte influence venue de Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas et de la vallee du Rhin, influence qui peut etre mise en rapport avec l'expansion carolingienne qui facilita les echanges. La periode des Xe-XIIe siecles habituellement synonyme de revolution en Europe occidentale surprend par une forte continuite technique et morphologique des differents types de recipients. Le nombre de pots a oreilles de prehension diminue au profit de pots a col perfore de trous de suspension. Les formes ouvertes se reduisent aux jattes, aux ecuelles a paroi evasee et aux couvre-feux. Les decors sont rares, presents seulement sur quelques pots et pots anses. Les productions restent caracteristiques de celles de l?Europe du nord-ouest. Il faut attendre le debut du XIIIe siecle pour rencontrer une veritable revolution ceramique et entrer dans une nouvelle aire chrono-culturelle.
Revue archéologique de l'Est
This type of isolated agricultural farm, which was occupied during the 13th–15th centuries, is st... more This type of isolated agricultural farm, which was occupied during the 13th–15th centuries, is still little known both regionally and nationally. The distinctive quality of the farm at Laquenexy is that it was discovered entire, giving an overall understanding of its structure (the fittings and amenities of the buildings) and the daily life of its occupants through study of the archaeological goods (crockery, metal objects, fauna and vegetable macro-remains). If we accept that it is indeed the excavated farm that is described in text sources, it is mentioned in archives from the 13th till the end of the 17th century. It would have gone under the name Loixy or Loixey and was first cited in 1234 in the cartulary of Abbey Saint-Vincent in Metz. In 1518 the nearby fortified manor-house of Villers and the farm of Loixy belonged to seigneur François de Gournais. The last mention of the seigneurial farm is made in a deed of acknowledgement and census written in 1681. The farm must have ori...
Revue archéologique de l'Est
In 2002 rescue excavations on the track of the future high speed train line LGV-Est in the Meuse ... more In 2002 rescue excavations on the track of the future high speed train line LGV-Est in the Meuse department, eastern France, led to the discovery of a medieval rural settlement, giving evidence of a long-lasting occupation during early and high medieval times (6th – 12th c. AD). This rural occupation, covering a total surface of about 1 hectare, was situated at the lower part of a slope leading to a small valley. In this valley 4,5 hectares were archaeologically surveyed by prospection trenches, giving evidence of human occupations dating from the Neolithic to Gallo-Roman times. The medieval occupation is evidenced by about 20 buildings, showing a wide range of different constructions, and by about hundred settlement pits, some trenched enclosures and a trackway. The study of the material culture and the analysis of archaeozoological and of carbonized archaeobotanical remains are revealing the domestic activities of the inhabitants and the agro-pastoral economy of the settlement.
Comme le souligne Patrice Beck (BeCk, 2007, p. 127-128), le bâtiment agricole en France au bas Mo... more Comme le souligne Patrice Beck (BeCk, 2007, p. 127-128), le bâtiment agricole en France au bas Moyen Âge, avec notamment la ferme isolée, n'est pas un objet d'enquête évident à l'exception près-de taille il est vrai-des granges
Revue Archaeologique de l'Est 63, 2014, 337-412, Dec 1, 2014
In 2002 rescue excavations on the track of the future high speed train line LGV-Est in the Meuse ... more In 2002 rescue excavations on the track of the future high speed train line LGV-Est in the Meuse department, eastern France, led to the discovery of a medieval rural settlement, giving evidence of a long-lasting occupation during early and high medieval times (6th – 12th c. AD). This rural occupation, covering a total surface of about 1 hectare, was situated at the lower part of a slope leading to a small valley. In this valley 4,5 hectares were archaeologically surveyed by prospection trenches, giving evidence of human occupations dating from the Neolithic to Gallo-Roman times. The medieval occupation is evidenced by about 20 buildings, showing a wide range of different constructions, and by about hundred settlement pits, some trenched enclosures and a trackway. The study of the material culture and the analysis of archaeozoological and of carbonized archaeobotanical remains are revealing the domestic activities of the inhabitants and the agro-pastoral economy of the settlement.
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Diderot, 2017
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - SHS, 2021
Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université de Nantes, Oct 1, 2015
La construction d’un second réservoir au lieu-dit Bonnefontaine à Champigneulles a donné lieu à u... more La construction d’un second réservoir au lieu-dit Bonnefontaine à Champigneulles a donné lieu à une opération de fouille archéologique menée par l’Inrap du 02 septembre au 15 octobre 2013, en collaboration avec deux chercheurs du CNRS (IRAMAT UMR 5060). Cette opération de 1500 m2 a permis la mise au jour d’une partie d’un établissement métallurgique des XIIIe-XIVe siècles, ainsi que de vestiges d’habitat datés pour la première phase du XIIIe siècle et pour la dernière phase d’occupation des XVIe-XVIIe siècles.Tout d’abord, des bâtiments sur poteaux ont été mis au jour directement sur les formations würmiennes en place. Leurs plans, quoique sans doute incomplets, l’absence de mobilier et les datations par 14C permettent de qualifier cette occupation du XIIIe siècle, de temporaire ou saisonnière, peut-être liée à une activité artisanale. Le site est ensuite recouvert par une épaisse couche de colluvions.L’occupation liée à la métallurgie intervient consécutivement à l’aménagement d’une terrasse dans ces colluvions, en partie nord de l’emprise de fouille. Les premiers vestiges attribués à cette phase, fossés drainant, chemin de tuiles, réservoir sont autant d’éléments structurant l’espace destiné à l’établissement du ou des ateliers. Au sein de l’emprise de fouille, les fourneaux, foyers, aménagements annexes, zone de déchets et structures excavées s’organisent en quatre espaces distincts. Au nord, deux zones de travail regroupant chacune un fourneau, un fossé drainant protégeant les fours des eaux de ruissellements, des foyers et des structures annexes, se développent de part et d’autre d’un secteur vierge de construction, matérialisant une limite aujourd’hui disparue. La moitié sud de l’espace fouillé est occupée par le crassier. Au tas initial, situé au-dessus du chemin de tuiles, se sont ajoutés progressivement d’importantes couches de rejets métallurgiques, formant au final un monticule de plusieurs dizaines de diamètre, s’étendant sans doute largement au-delà des limites de la fouille, à l’est, au sud et au sud-ouest. Un dernier espace de travail a été appréhendé à l’extrémité sud de l’emprise, sous une partie du crassier. Constitué de deux fourneaux successifs et de quelques trous de poteaux et fosses de natures indéterminées, il se développe très probablement vers le sud. Les datations par 14C permettent d’attribuer ce ou ces ateliers à une période qui s’étendrait de la seconde moitié du XIIIe siècle à la fin du XIVe voire au début du XVe siècle. Enfin, le comblement final du réservoir, riche en mobilier, témoigne de la présence à proximité d’un habitat des XVIe-XVIIe siècles, voire d’une activité de poterie
, associe des unités composées d'un bâtiment d'habitation et de structures de type agricole (gren... more , associe des unités composées d'un bâtiment d'habitation et de structures de type agricole (greniers, silos, enclos, cabanes excavées…) à des ateliers de production et de travail du fer (préparation du minerai, fabrication du charbon de bois, fourneaux de réduction, forgeage du fer). La présence des déchets relevant d'une chaîne opératoire complète (de la préparation du minerai à l'élaboration de produits finis), documentée par l'étude paléométallurgique, ainsi que le volume de production estimé au vu de leur quantité (plusieurs dizaines de tonnes de fer), suggèrent qu'il s'agit de l'activité principale des occupants et non pas d'une activité d'appoint aux pratiques agricoles. La nature de l'occupation est donc discutée : les vestiges découverts correspondraient aux unités d'habitation d'artisans spécialisés, avec leurs ateliers, comportant l'ensemble des installations et équipements nécessaires à leur subsistance et à leur vie quotidienne. On peut ainsi émettre l'hypothèse qu'il s'agit d'une des formes d'organisation de la production du fer dans le monde franc au cours du premier Moyen Âge, et qu'elle correspond peut-être à ce que nous laissent entrevoir les polyptiques de la période carolingienne.
Une premiere surveillance en 2002 puis des recherches archeologiques preventives en 2009-2010 ent... more Une premiere surveillance en 2002 puis des recherches archeologiques preventives en 2009-2010 entreprises par l’Inrap au château de Luneville (Meurthe-et-Moselle) ont permis de restituer les grandes etapes du developpement topographique, chronologique et architectural de l’edifice ducal. Ces recherches interviennent dans le cadre de la restauration du monument suite a son incendie en 2003. Des vestiges inedits du château medieval et du XVIIe s. ont notamment ete mis au jour. Pour le château du XVIIIe s., le croisement approfondi des donnees archeologiques, archeometriques, ainsi que les sources ecrites et iconographiques, ont permis de preciser la chronologie des projets de l’architecte Germain Boffrand. Les connaissances de la vie quotidienne a la cour ont ete enrichies grâce a l’etude du mobilier archeologique en ceramique et en verre. Cette somme d’informations scientifiques apporte un eclairage original sur un edifice emblematique du patrimoine architectural lorrain.
Archeopages, 2017
Archéologie et société 45 | 2017 De la terre au pot Fours de potiers des XI e et XII e siècles en... more Archéologie et société 45 | 2017 De la terre au pot Fours de potiers des XI e et XII e siècles en Lorraine La production céramique de Chaillon et sa diffusion Pottery kilns from the 11th and 12th centuries in Lorraine. The pottery
Http Www Theses Fr, Nov 16, 2013
Depuis un quart de siecle, l'archeologie preventive a permis de decouvrir un nombre considera... more Depuis un quart de siecle, l'archeologie preventive a permis de decouvrir un nombre considerable de sites d'habitats ruraux et urbains du premier Moyen Âge, riches en ceramiques. Ce mobilier entierement neuf a permis d'entreprendre pour la premiere fois l'etude de la ceramique domestique de la vallee de la Moselle. Alors que l'essentiel des connaissances portait jusqu'a present sur la ceramique funeraire, il devenait possible de realiser l'etude technique de la ceramique domestique. Si des caracteristiques de l'Antiquite tardive sont encore visibles a travers certains recipients a pâte rugueuse et a pâte fine, les VIe-VIIe siecles se determinent par la production de formes nouvelles probablement issues du monde franc : vases et ecuelles carenes, jattes a paroi evasee, tasses, pots globulaires peu decores a fond plat avec ou sans oreille de prehension. Ce mobilier est comparable aux productions des grands ateliers de la periode merovingienne comme Mayen, Huy et Maastricht. A partir du VIIIe siecle, une rupture morphologique intervient dans la ceramique domestique. On observe une diversification des formes fermees (pots, pots anses, pots verseurs, cruchons) et des formes ouvertes (poelons, jattes/ecuelles a base en piedestal, ecuelles a paroi arrondie, gobelets tronconiques et couvre-feux). Les pots a oreilles de prehension ou a col perfore evoluent vers des formes plus globulaires avec des fonds bombes. Leurs decors se composent d'ondulations associees ou non a des lignes incisees. Les courants stylistiques introduits dans la region a partir du VIIIe siecle traduisent une forte influence venue de Belgique, du Luxembourg, des Pays-Bas et de la vallee du Rhin, influence qui peut etre mise en rapport avec l'expansion carolingienne qui facilita les echanges. La periode des Xe-XIIe siecles habituellement synonyme de revolution en Europe occidentale surprend par une forte continuite technique et morphologique des differents types de recipients. Le nombre de pots a oreilles de prehension diminue au profit de pots a col perfore de trous de suspension. Les formes ouvertes se reduisent aux jattes, aux ecuelles a paroi evasee et aux couvre-feux. Les decors sont rares, presents seulement sur quelques pots et pots anses. Les productions restent caracteristiques de celles de l?Europe du nord-ouest. Il faut attendre le debut du XIIIe siecle pour rencontrer une veritable revolution ceramique et entrer dans une nouvelle aire chrono-culturelle.
Revue archéologique de l'Est
This type of isolated agricultural farm, which was occupied during the 13th–15th centuries, is st... more This type of isolated agricultural farm, which was occupied during the 13th–15th centuries, is still little known both regionally and nationally. The distinctive quality of the farm at Laquenexy is that it was discovered entire, giving an overall understanding of its structure (the fittings and amenities of the buildings) and the daily life of its occupants through study of the archaeological goods (crockery, metal objects, fauna and vegetable macro-remains). If we accept that it is indeed the excavated farm that is described in text sources, it is mentioned in archives from the 13th till the end of the 17th century. It would have gone under the name Loixy or Loixey and was first cited in 1234 in the cartulary of Abbey Saint-Vincent in Metz. In 1518 the nearby fortified manor-house of Villers and the farm of Loixy belonged to seigneur François de Gournais. The last mention of the seigneurial farm is made in a deed of acknowledgement and census written in 1681. The farm must have ori...
Revue archéologique de l'Est
In 2002 rescue excavations on the track of the future high speed train line LGV-Est in the Meuse ... more In 2002 rescue excavations on the track of the future high speed train line LGV-Est in the Meuse department, eastern France, led to the discovery of a medieval rural settlement, giving evidence of a long-lasting occupation during early and high medieval times (6th – 12th c. AD). This rural occupation, covering a total surface of about 1 hectare, was situated at the lower part of a slope leading to a small valley. In this valley 4,5 hectares were archaeologically surveyed by prospection trenches, giving evidence of human occupations dating from the Neolithic to Gallo-Roman times. The medieval occupation is evidenced by about 20 buildings, showing a wide range of different constructions, and by about hundred settlement pits, some trenched enclosures and a trackway. The study of the material culture and the analysis of archaeozoological and of carbonized archaeobotanical remains are revealing the domestic activities of the inhabitants and the agro-pastoral economy of the settlement.
Comme le souligne Patrice Beck (BeCk, 2007, p. 127-128), le bâtiment agricole en France au bas Mo... more Comme le souligne Patrice Beck (BeCk, 2007, p. 127-128), le bâtiment agricole en France au bas Moyen Âge, avec notamment la ferme isolée, n'est pas un objet d'enquête évident à l'exception près-de taille il est vrai-des granges