Valéry Raydon - Academia.edu (original) (raw)
Videos by Valéry Raydon
Papers by Valéry Raydon
Wekwos, 2020
Le culte du dieu gaulois Grannos dans la Civitas Lemovicum, Wekwos, 6, 2020-2021, pp.393-398
Keltia, 2023
Keltia, n°22, 2023, pp.26-29.
MAUGIS, 2022
V. Raydon, "Les druides avaient-ils vraiment disparu au temps de César ?", Maugis, 77, 2022, pp.6... more V. Raydon, "Les druides avaient-ils vraiment disparu au temps de César ?", Maugis, 77, 2022, pp.61-66
Keltia, 2022
Article de présentation de la statuette en bronze de Cernunnos retrouvée en 1950 au sanctuaire lé... more Article de présentation de la statuette en bronze de Cernunnos retrouvée en 1950 au sanctuaire lémovice gallo-romain des Pièces-Grandes (commune Margerides, dép. Corrèze). Publié dans Keltia, 58, 2022, pp.14-17.
Bulletin Amis des Etudes Celtiques, 2021
Nouvelle Mythologie Comparée, 2021
Bulletin des Amis des Etudes Celtiques, 74, 2019, pp.31-41.
éditions Terre de Promesse, 2019
Communiqué de presse LE CORTÈGE DU GRAAL. Du mythe celtique au roman arthurien par Valéry RAYDON ... more Communiqué de presse
LE CORTÈGE DU GRAAL. Du mythe celtique au roman arthurien
par Valéry RAYDON
(Collection Au coeur des mythes, 6)
Format 17 X 24 cm
406 pages,
index, bibliographie, 30 €
ISBN : 978-2-9561503-0-5
Ebook, 10 €
ISBN : 978-2-9561503-1-2
Dépôt légal : 1er janvier 2019
éditions Terre de Promesse,
Marseille
Wekwos, 2017
Résumé : Le conte ossète Narty æmbyrd recueilli durant la première moitié du XXe siècle relate un... more Résumé :
Le conte ossète Narty æmbyrd recueilli durant la première moitié du XXe siècle relate un concours qui doit désigner le meilleur des Nartes et qui a pour prix les trois trésors des ancêtres. Ce concours comprend trois épreuves permettant de vérifier que le seul et unique candidat – le héros Batradz – manifeste chacune des valeurs éthiques symbolisées par les trésors. Une étude menée par Dumézil en 1960, heureusement complétée par Grisward en 1981, a démontré que les trois trésors et le concours triple étaient articulés à partir de l’idéologie indo-européenne des trois fonctions et que le conte présentait une filiation indéniable avec une légende étiologique des Scythes du premier âge du fer, dont les Ossètes sont les lointains descendants. Le conte ossète s’achève sur un résumé d’un second conte proposant une version équestre du concours à trois épreuves. Dumézil avait réfuté que son auteur ait recouru au système trifonctionnel indo-européen pour l’organiser, l’auteur entend discuter cette analyse à l’aide d’arguments retirés de la critique interne du conte et des recoupements thématiques rencontrés dans le corpus des légendes nartes.
Abstract :
The Ossetian tale Narty æmbyrd collected during the first half of the 20th century depicts a competition that must designate the best of the Narts destined to receive as prizes the three treasures of the ancestors. This competition consists of three tests to verify that the only one candidate – the prominent hero Batradz – demonstrates each of the three ethical values symbolized by the three treasures. A study conducted by Dumezil in 1960, fortunately completed by Grisward in 1981, demonstrated that the triad of treasures and the triple challenge were articulated on the basis of the Indo-European ideology of the three functions and that the tale presented an undeniable filiation with an etiological legend forged by the iron age Scythians which the Ossetians are the distant descendants. The Ossetian story ends with a summary of a second tale offering an equestrian version of the three-proof competition. Dumézil had refuted that his creator used the trifunctional indo-european system to organize it. The author intends to discuss this diagnostic by means of arguments stemming from tale’s internal criticism and by confronting the parallel themes found in the Narts sagas.
Nous voudrions ici porter à connaissance un nouveau cas de toponyme gaulois *Lugudūnon (Montlieu,... more Nous voudrions ici porter à connaissance un nouveau cas de toponyme gaulois *Lugudūnon (Montlieu, Charente-Maritime), et revenir sur l’identification erronée de deux autres cas proposés antérieurement (Saint-Lizier en Ariège et un Lugdunum cantabre en Hispania Tarraconensis).
ABSTRACT. We would like to highlight here a new case of Gallic toponym
*Lugudūnon (Montlieu, Charente-Maritime), and return to the misidentification of two other cases (Saint-Lizier in Ariege and a cantabrian Lugdunum in Hispania Tarraconensis).
L’auteur s’intéresse à un bref épisode du récit mythologique en moyen-irlandais du Cath Maige Tui... more L’auteur s’intéresse à un bref épisode du récit mythologique en moyen-irlandais du Cath Maige Tuired, celui de la construction par Lug d’un énigmatique cró Logo « enclos de Lug » aux portes de Tara, dont le nom faisait référence à un toponyme réel à proximité de l’ancienne capitale royale. Il revient sur les interprétations précédemment proposées par les chercheurs sur ce cró Logo (enclos sacré pour les uns, parc à bétail pour les autres) et prône une nouvelle explication faisant de ce nom de lieu un possible synonyme du toponyme panceltique *Lugudūnon, « forteresse de Lug », également attesté en Irlande.
The author explores a brief episode contained in the middle-irish mythological tale intituled Cath Maige Tured : the construction of an enigmatic cró Logo « Lug’s pen » installed near the gates of Tara, whose name was referring to an real place name near the ancient royal capital. He reviews the precedent interpretations of this cró Logo by the scholars (sacred enclosure for someones, stockyard for the others) and proposes a new explanation making this place name possible synonym of the pan-celtic name *Lugudūnon, « Lug’s fortress », also attested in Ireland.
Le chaudron d’abondance du dieu-druide irlandais Dagda aiguise depuis longtemps la curiosité des ... more Le chaudron d’abondance du dieu-druide irlandais Dagda aiguise depuis longtemps la curiosité des Celtisants amateurs et ceux plus académiques. La rareté, tout autant que le caractère tardif et christianisé des sources mythologiques y faisant référence, ont fait qu’aucune étude d’envergure n’avait été consacrée jusqu’ici à cet attribut divin et à la signification qu’il recouvrait dans la pensée religieuse gaélique préchrétienne, et plus particulièrement au sein de la théologie du dieu Dagda.
Valéry Raydon tente de combler cette lacune à l’aide de la méthode structurale et comparative dumézilienne. Relevant la qualité de la source de référence sur ce chaudron, une notice tenant lieu à la fois de théogonie, de sociogenèse divine, et de récit étiologique sur l’origine de la souveraineté irlandaise, il restitue la place de ce chaudron à l’intérieur du système panthéiste goïdélique et met en lumière le réseau complexe d’éléments symboliques codi-fiant le motif mythologique de cet attribut divin. Il n’était pas seulement une marmite au contenu alimentaire inexhaustible, mais un vaissel faisant l’objet d’une curieuse association avec l’élément marin et un talisman de souveraineté. Et il avait pour mission de remplir un office social particulier : assurer le service alimentaire des banquets royaux célébrant les grandes fêtes d’ouverture des saisons du calendrier préchrétien par lequel le roi des dieux Túatha Dé Dánann montrait sa compétence à nourrir l’ensemble de la population irlandaise. L’authenticité et l’ancienneté de la tradition transmise tardivement est démontrée à la fois par la concordance de la codification du chaudron du Dagda avec les autres accessoires connus du dieu, et par sa relation directe avec une conception archaïque de l’organisation du panthéon et de la souveraineté relevant de l’idéologie trifonctionnelle indo-européenne.
L’auteur identifie aussi une application rituelle du chaudron du Dagda survivant dans une institution majeure de l’Irlande alto-médiévale, celle du ‘chaudron de répartition’ propre à l’aristocratie gaélique. Et il traque les avatars du chaudron mythique dans l’épopée, dans l’hagiographie, mais aussi dans la toponymie et les légendes qui s’y rattachent. Il discute la fidélité des avatars débusqués au schéma mythologique décalqué et examine leurs éventuels apports à l’approfondissement de la compréhension du chaudron du Dagda et, par ricochets, au décryptage de certains traits de la personnalité du dieu demeurés obscurs dans sa mythologie. Ainsi assiste-t-on au lever du mystère sur deux des aspects les plus énigmatiques de cette marmite : son rapport aux eaux marines et l’origine de son pouvoir génésique extraordinaire.
Dépôt légal : décembre 2015
ISBN : 978-2-916537-7-7
ISBN : 978-2-9541625-4-6
14,8x21cm - 174 pages
Comptes Rendus …, Jan 1, 2004
Une opération archéologique sur le site de la Combe Joubert (Alpes-de-Haute-Provence) a mis en év... more Une opération archéologique sur le site de la Combe Joubert (Alpes-de-Haute-Provence) a mis en évidence un gisement paléolithique caractérisé par un assemblage lithique original, présentant l’association de bifaces et de produits Levallois. La formation sédimentaire renfermant le mobilier est un dépôt alluvial, qui s’inscrit probablement dans une phase climatique froide de la fin du Pléistocène moyen. Les spécificités de cette série archéologique peuvent être rapprochées des complexes de l’Acheuléen supérieur méditerranéen. Cet ensemble constitue la première occurrence stratigraphique de ce type d’industrie, connu jusqu’alors par des ramassages de surface. Pour citer cet article : L. Slimak et al., C. R. Palevol 3 (2004).La Combe Joubert (Céreste, France), an original palaeolithic assemblage in ‘Haute Provence’. An archaeological operation on the ‘Combe Joubert’ site (Alpes-de-Haute-Provence, France) revealed a lithic industry characterised by bifaces and Levallois technology coexistence. Geomorphological specificities permit a chronological characterisation of the sequence in a cold phase of recent Middle Pleistocene. Specificities of the lithic assemblage are close to the Mediterranean Upper Acheulean, only known until then by surface surveys. The Combe Joubert lithic assemblage is the first stratigraphic event for these industries in southeastern France. To cite this article: L. Slimak et al., C. R. Palevol 3 (2004).
L’importance de l’héritage culturel indo-européen dans la société romaine antique n’est plus à dé... more L’importance de l’héritage culturel indo-européen dans la société romaine antique n’est plus à démontrer. Georges Dumézil et ses continuateurs, armés du comparatisme structural indo-européen, ont mis à jour de nombreux cas d’exploitation de l’idéologie indo-européenne des trois fonctions, intervenus dans l’organisation du système religieux le plus ancien, dans la composition de récits historiographiques, ainsi que dans l’aménagement d’institutions juridico-sociales ou militaires majeures.
L’auteur, poursuivant dans cette ligne de recherche, entend mettre en lumière deux nouveaux faits institutionnels romains de la période républicaine proposant des applications de l’idéologie trifonctionnelle des Indo-Européens. Le premier regarde une pratique diplomatique de donation réalisée en faveur de rois barbares, le second concerne l’organisation de l’administration républicaine. Ces deux usages gouvernementaux d’importance ont en commun d’avoir été élaborés à partir de la triade des insignes de la souveraineté républicaine. Ces insignes républicains prolongeaient, de l’aveu des Romains, les ornamenta des anciens rois de l’Vrbs, et distribuaient le pouvoir sur la société autour de trois pôles de compétences relevant chacun d’un des niveaux du système théorique trifonctionnel au moyen duquel les Indo-Européens appréhendaient l’Univers : la gestion des affaires religieuses (première fonction sacrée), la gestion des affaires militaires (seconde fonction guerrière), et la gestion des affaires politiques (troisième fonction d’abondance, présidée à Rome notamment par le dieu Quirinus, patron et protecteur du collectif des ‘citoyens’ Quirites).
Un des résultats majeurs de cette étude est la démonstration que, tout au long des presque cinq cent années d’existence du régime républicain, les Romains ont continué de codifier l’autorité politique suprême suivant le même cadre de pensée indo-européen qui structurait déjà antérieurement leur conception de la royauté.
Revue Belge de Philologie et d’Histoire, 2014
Au cours des années 170 et 169, la Rome républicaine a recouru par deux fois à l’envoi d’une ... more Au cours des années 170 et 169, la Rome républicaine a recouru par deux fois à l’envoi d’une identique triade de cadeaux diplomatiques envers des princes celtes : la première fut expédiée à l’attention du roitelet gaulois Cincibilos, la seconde à son homologue Balanos. À partir d’une approche comparative dumézilienne, l’auteur démontre que l’ensemble ternaire de présents en question était structuré par l’ancienne idéologie trifonctionnelle indo-européenne.
Cette étude est également l’occasion pour l’auteur de se pencher sur la question de l’origine géographique de Cincibilos et Balanos : il propose d’abandonner la piste historiographique traditionnelle qui installait les deux roitelets dans un royaume de la confédération norique à la tête duquel ils se seraient succédés, et de considérer plutôt qu’ils régnaient contemporainement sur deux peuples distincts de la Gaule transalpine.
During the years 170 and 169 B.C., the roman republic sent the same triad of diplomatic gifts to two celtic princes : the first donation was sent to the kinglet Cincibilos, the second to his counterpart Balanos. Using a Dumézilian comparative approach, the author demonstrates that the ternary set of gifts was structured by the Indo-European trifunctional ideology.
The author examines also the question of the geographical origin of Cincibilos and Balanos : he suggests to abandon the traditional historiographical track which settled the two kinglets in a same kingdom of the Noric confederation that they have ruled successively, and to consider rather that they governed contemporarily two differents peoples of the transalpine Gaul.
PALLAS. Revue d'études antiques, 2014
L’auteur s’intéresse à l’étymologie du village de Lugnez dans le canton suisse du Jura. La forme ... more L’auteur s’intéresse à l’étymologie du village de Lugnez dans le canton suisse du Jura. La forme la plus ancienne du nom est rapportée dans une source hagiographique carolingienne qui retrace la chronique des actes d’un saint ajoulot, l’hermite Himier : ce dernier est déclaré être né in vico Lugduniaco. Ce nom pourrait correspondre à une forme tardo-antique ou mérovingienne de l’ancien toponyme panceltique Lugdunum dont le sens reste débattu.
Le plus ancien mythe conservé sur le territoire de la Provence concerne la formation de la plaine... more Le plus ancien mythe conservé sur le territoire de la Provence concerne la formation de la plaine de la Crau. C’est le tragique grec Eschyle qui nous en a transmis la plus vieille version au second quart du Ve siècle avant notre ère, dans un passage de sa pièce du Prométhée délivré. Il y racontait que la création de la plaine de la Crau s’était produite à la suite d’une pluie de pierres déversée par le dieu de l’orage Zeus pour sauver son héros de fils Héraklès attaqué par les géants Ligures alors qu’il se rendait en Espagne pour conquérir les bœufs de Géryon. L’identité hellénique des protagonistes et l’incorporation de ce récit étiologique au sein de l’œuvre du grand dramaturge athénien ont crédité jusqu’ici le récit d’être un pur produit de la culture grecque égéenne.
L’auteur entreprend ici une remise en cause de cette appréciation. D’une part, le mythe met en jeu une connaissance précise de la zone géographique bas-rhodanienne et se développe à partir d’un toponyme local non hellénique, ce qui suppose qu’il a vu le jour non pas en Grèce mais dans un milieu grec occidental, voir simplement hellénisé, qui pouvait être informé des realia géologiques et toponymiques de la Celtique méridionale. D’autre part, les conceptions qui structurent ce mythe restent sans parallèle dans la mythologie grecque mais trouvent d’exacts pendants dans les littératures celtiques insulaires médiévales et dans des textes hagiographiques sur deux saints de la Gaule mérovingienne. La légende de fondation de la Crau pourrait donc s’avérer être dans la forme où elle nous a été transmise l’interpretatio graeca d’un mythe gaulois de la période de La Tène ancienne.
Usant d’une approche structurale et comparative dumézilienne, l’auteur se livre à l’archéologie de ce qui constitue le plus ancien fragment de pensée religieuse celtique qui nous ait été conservé, exhumant et expliquant les vestiges d’une théologie véritablement panceltique codifiée de très longue date ayant trait à la fameuse croyance du ‘ciel qui tombe sur la tête’ partagée par les Celtes continentaux d’Illyrie, du Danube et des Gaules, ainsi que par ceux insulaires d’Irlande et du Pays-de-Galles.
Troie, la cité du vieux roi Priam, fut immortalisée par les vers épiques d'Homère, la Provence a ... more Troie, la cité du vieux roi Priam, fut immortalisée par les vers épiques d'Homère, la Provence a également eu la chance d'avoir un chantre antique des plus respectables à l'aube de son histoire, en un temps où les Grecs la désignaient encore sous le nom de pays des Ligyens, bien avant qu'elle ne devienne une composante de la province romaine transalpine de la Gallia bracata « Gaule porteuse de braies ». Ce chantre, c'est Eschyle, Tragique athénien du V e s. av. J.-C., qui, au détour d'une pièce, mentionnait en quelques strophes destinées à être déclamées dans une langue ionienne grave et solennelle une aventure du grand héros Héraklès au cours de laquelle l'Alcide avait façonné, avec l'aide de son divin père Zeus, le faciès géologique de la partie du territoire ligystique que tous les géographes anciens considéraient pour la plus digne de curiosité et donc de mémoire. Il ne s'agissait ni de ces sortes de mini-fjörds méditerranéens appelés calanques, ni des massifs de calcaire bleuté de Sainte-Victoire et de Garlaban, ni du paysage de garrigue et de pins où les cigales chantent leurs sérénades d'amour aux chaudes heures estivales, mais de la plaine de la Crau au sol jonché de galets.
Wekwos, 2020
Le culte du dieu gaulois Grannos dans la Civitas Lemovicum, Wekwos, 6, 2020-2021, pp.393-398
Keltia, 2023
Keltia, n°22, 2023, pp.26-29.
MAUGIS, 2022
V. Raydon, "Les druides avaient-ils vraiment disparu au temps de César ?", Maugis, 77, 2022, pp.6... more V. Raydon, "Les druides avaient-ils vraiment disparu au temps de César ?", Maugis, 77, 2022, pp.61-66
Keltia, 2022
Article de présentation de la statuette en bronze de Cernunnos retrouvée en 1950 au sanctuaire lé... more Article de présentation de la statuette en bronze de Cernunnos retrouvée en 1950 au sanctuaire lémovice gallo-romain des Pièces-Grandes (commune Margerides, dép. Corrèze). Publié dans Keltia, 58, 2022, pp.14-17.
Bulletin Amis des Etudes Celtiques, 2021
Nouvelle Mythologie Comparée, 2021
Bulletin des Amis des Etudes Celtiques, 74, 2019, pp.31-41.
éditions Terre de Promesse, 2019
Communiqué de presse LE CORTÈGE DU GRAAL. Du mythe celtique au roman arthurien par Valéry RAYDON ... more Communiqué de presse
LE CORTÈGE DU GRAAL. Du mythe celtique au roman arthurien
par Valéry RAYDON
(Collection Au coeur des mythes, 6)
Format 17 X 24 cm
406 pages,
index, bibliographie, 30 €
ISBN : 978-2-9561503-0-5
Ebook, 10 €
ISBN : 978-2-9561503-1-2
Dépôt légal : 1er janvier 2019
éditions Terre de Promesse,
Marseille
Wekwos, 2017
Résumé : Le conte ossète Narty æmbyrd recueilli durant la première moitié du XXe siècle relate un... more Résumé :
Le conte ossète Narty æmbyrd recueilli durant la première moitié du XXe siècle relate un concours qui doit désigner le meilleur des Nartes et qui a pour prix les trois trésors des ancêtres. Ce concours comprend trois épreuves permettant de vérifier que le seul et unique candidat – le héros Batradz – manifeste chacune des valeurs éthiques symbolisées par les trésors. Une étude menée par Dumézil en 1960, heureusement complétée par Grisward en 1981, a démontré que les trois trésors et le concours triple étaient articulés à partir de l’idéologie indo-européenne des trois fonctions et que le conte présentait une filiation indéniable avec une légende étiologique des Scythes du premier âge du fer, dont les Ossètes sont les lointains descendants. Le conte ossète s’achève sur un résumé d’un second conte proposant une version équestre du concours à trois épreuves. Dumézil avait réfuté que son auteur ait recouru au système trifonctionnel indo-européen pour l’organiser, l’auteur entend discuter cette analyse à l’aide d’arguments retirés de la critique interne du conte et des recoupements thématiques rencontrés dans le corpus des légendes nartes.
Abstract :
The Ossetian tale Narty æmbyrd collected during the first half of the 20th century depicts a competition that must designate the best of the Narts destined to receive as prizes the three treasures of the ancestors. This competition consists of three tests to verify that the only one candidate – the prominent hero Batradz – demonstrates each of the three ethical values symbolized by the three treasures. A study conducted by Dumezil in 1960, fortunately completed by Grisward in 1981, demonstrated that the triad of treasures and the triple challenge were articulated on the basis of the Indo-European ideology of the three functions and that the tale presented an undeniable filiation with an etiological legend forged by the iron age Scythians which the Ossetians are the distant descendants. The Ossetian story ends with a summary of a second tale offering an equestrian version of the three-proof competition. Dumézil had refuted that his creator used the trifunctional indo-european system to organize it. The author intends to discuss this diagnostic by means of arguments stemming from tale’s internal criticism and by confronting the parallel themes found in the Narts sagas.
Nous voudrions ici porter à connaissance un nouveau cas de toponyme gaulois *Lugudūnon (Montlieu,... more Nous voudrions ici porter à connaissance un nouveau cas de toponyme gaulois *Lugudūnon (Montlieu, Charente-Maritime), et revenir sur l’identification erronée de deux autres cas proposés antérieurement (Saint-Lizier en Ariège et un Lugdunum cantabre en Hispania Tarraconensis).
ABSTRACT. We would like to highlight here a new case of Gallic toponym
*Lugudūnon (Montlieu, Charente-Maritime), and return to the misidentification of two other cases (Saint-Lizier in Ariege and a cantabrian Lugdunum in Hispania Tarraconensis).
L’auteur s’intéresse à un bref épisode du récit mythologique en moyen-irlandais du Cath Maige Tui... more L’auteur s’intéresse à un bref épisode du récit mythologique en moyen-irlandais du Cath Maige Tuired, celui de la construction par Lug d’un énigmatique cró Logo « enclos de Lug » aux portes de Tara, dont le nom faisait référence à un toponyme réel à proximité de l’ancienne capitale royale. Il revient sur les interprétations précédemment proposées par les chercheurs sur ce cró Logo (enclos sacré pour les uns, parc à bétail pour les autres) et prône une nouvelle explication faisant de ce nom de lieu un possible synonyme du toponyme panceltique *Lugudūnon, « forteresse de Lug », également attesté en Irlande.
The author explores a brief episode contained in the middle-irish mythological tale intituled Cath Maige Tured : the construction of an enigmatic cró Logo « Lug’s pen » installed near the gates of Tara, whose name was referring to an real place name near the ancient royal capital. He reviews the precedent interpretations of this cró Logo by the scholars (sacred enclosure for someones, stockyard for the others) and proposes a new explanation making this place name possible synonym of the pan-celtic name *Lugudūnon, « Lug’s fortress », also attested in Ireland.
Le chaudron d’abondance du dieu-druide irlandais Dagda aiguise depuis longtemps la curiosité des ... more Le chaudron d’abondance du dieu-druide irlandais Dagda aiguise depuis longtemps la curiosité des Celtisants amateurs et ceux plus académiques. La rareté, tout autant que le caractère tardif et christianisé des sources mythologiques y faisant référence, ont fait qu’aucune étude d’envergure n’avait été consacrée jusqu’ici à cet attribut divin et à la signification qu’il recouvrait dans la pensée religieuse gaélique préchrétienne, et plus particulièrement au sein de la théologie du dieu Dagda.
Valéry Raydon tente de combler cette lacune à l’aide de la méthode structurale et comparative dumézilienne. Relevant la qualité de la source de référence sur ce chaudron, une notice tenant lieu à la fois de théogonie, de sociogenèse divine, et de récit étiologique sur l’origine de la souveraineté irlandaise, il restitue la place de ce chaudron à l’intérieur du système panthéiste goïdélique et met en lumière le réseau complexe d’éléments symboliques codi-fiant le motif mythologique de cet attribut divin. Il n’était pas seulement une marmite au contenu alimentaire inexhaustible, mais un vaissel faisant l’objet d’une curieuse association avec l’élément marin et un talisman de souveraineté. Et il avait pour mission de remplir un office social particulier : assurer le service alimentaire des banquets royaux célébrant les grandes fêtes d’ouverture des saisons du calendrier préchrétien par lequel le roi des dieux Túatha Dé Dánann montrait sa compétence à nourrir l’ensemble de la population irlandaise. L’authenticité et l’ancienneté de la tradition transmise tardivement est démontrée à la fois par la concordance de la codification du chaudron du Dagda avec les autres accessoires connus du dieu, et par sa relation directe avec une conception archaïque de l’organisation du panthéon et de la souveraineté relevant de l’idéologie trifonctionnelle indo-européenne.
L’auteur identifie aussi une application rituelle du chaudron du Dagda survivant dans une institution majeure de l’Irlande alto-médiévale, celle du ‘chaudron de répartition’ propre à l’aristocratie gaélique. Et il traque les avatars du chaudron mythique dans l’épopée, dans l’hagiographie, mais aussi dans la toponymie et les légendes qui s’y rattachent. Il discute la fidélité des avatars débusqués au schéma mythologique décalqué et examine leurs éventuels apports à l’approfondissement de la compréhension du chaudron du Dagda et, par ricochets, au décryptage de certains traits de la personnalité du dieu demeurés obscurs dans sa mythologie. Ainsi assiste-t-on au lever du mystère sur deux des aspects les plus énigmatiques de cette marmite : son rapport aux eaux marines et l’origine de son pouvoir génésique extraordinaire.
Dépôt légal : décembre 2015
ISBN : 978-2-916537-7-7
ISBN : 978-2-9541625-4-6
14,8x21cm - 174 pages
Comptes Rendus …, Jan 1, 2004
Une opération archéologique sur le site de la Combe Joubert (Alpes-de-Haute-Provence) a mis en év... more Une opération archéologique sur le site de la Combe Joubert (Alpes-de-Haute-Provence) a mis en évidence un gisement paléolithique caractérisé par un assemblage lithique original, présentant l’association de bifaces et de produits Levallois. La formation sédimentaire renfermant le mobilier est un dépôt alluvial, qui s’inscrit probablement dans une phase climatique froide de la fin du Pléistocène moyen. Les spécificités de cette série archéologique peuvent être rapprochées des complexes de l’Acheuléen supérieur méditerranéen. Cet ensemble constitue la première occurrence stratigraphique de ce type d’industrie, connu jusqu’alors par des ramassages de surface. Pour citer cet article : L. Slimak et al., C. R. Palevol 3 (2004).La Combe Joubert (Céreste, France), an original palaeolithic assemblage in ‘Haute Provence’. An archaeological operation on the ‘Combe Joubert’ site (Alpes-de-Haute-Provence, France) revealed a lithic industry characterised by bifaces and Levallois technology coexistence. Geomorphological specificities permit a chronological characterisation of the sequence in a cold phase of recent Middle Pleistocene. Specificities of the lithic assemblage are close to the Mediterranean Upper Acheulean, only known until then by surface surveys. The Combe Joubert lithic assemblage is the first stratigraphic event for these industries in southeastern France. To cite this article: L. Slimak et al., C. R. Palevol 3 (2004).
L’importance de l’héritage culturel indo-européen dans la société romaine antique n’est plus à dé... more L’importance de l’héritage culturel indo-européen dans la société romaine antique n’est plus à démontrer. Georges Dumézil et ses continuateurs, armés du comparatisme structural indo-européen, ont mis à jour de nombreux cas d’exploitation de l’idéologie indo-européenne des trois fonctions, intervenus dans l’organisation du système religieux le plus ancien, dans la composition de récits historiographiques, ainsi que dans l’aménagement d’institutions juridico-sociales ou militaires majeures.
L’auteur, poursuivant dans cette ligne de recherche, entend mettre en lumière deux nouveaux faits institutionnels romains de la période républicaine proposant des applications de l’idéologie trifonctionnelle des Indo-Européens. Le premier regarde une pratique diplomatique de donation réalisée en faveur de rois barbares, le second concerne l’organisation de l’administration républicaine. Ces deux usages gouvernementaux d’importance ont en commun d’avoir été élaborés à partir de la triade des insignes de la souveraineté républicaine. Ces insignes républicains prolongeaient, de l’aveu des Romains, les ornamenta des anciens rois de l’Vrbs, et distribuaient le pouvoir sur la société autour de trois pôles de compétences relevant chacun d’un des niveaux du système théorique trifonctionnel au moyen duquel les Indo-Européens appréhendaient l’Univers : la gestion des affaires religieuses (première fonction sacrée), la gestion des affaires militaires (seconde fonction guerrière), et la gestion des affaires politiques (troisième fonction d’abondance, présidée à Rome notamment par le dieu Quirinus, patron et protecteur du collectif des ‘citoyens’ Quirites).
Un des résultats majeurs de cette étude est la démonstration que, tout au long des presque cinq cent années d’existence du régime républicain, les Romains ont continué de codifier l’autorité politique suprême suivant le même cadre de pensée indo-européen qui structurait déjà antérieurement leur conception de la royauté.
Revue Belge de Philologie et d’Histoire, 2014
Au cours des années 170 et 169, la Rome républicaine a recouru par deux fois à l’envoi d’une ... more Au cours des années 170 et 169, la Rome républicaine a recouru par deux fois à l’envoi d’une identique triade de cadeaux diplomatiques envers des princes celtes : la première fut expédiée à l’attention du roitelet gaulois Cincibilos, la seconde à son homologue Balanos. À partir d’une approche comparative dumézilienne, l’auteur démontre que l’ensemble ternaire de présents en question était structuré par l’ancienne idéologie trifonctionnelle indo-européenne.
Cette étude est également l’occasion pour l’auteur de se pencher sur la question de l’origine géographique de Cincibilos et Balanos : il propose d’abandonner la piste historiographique traditionnelle qui installait les deux roitelets dans un royaume de la confédération norique à la tête duquel ils se seraient succédés, et de considérer plutôt qu’ils régnaient contemporainement sur deux peuples distincts de la Gaule transalpine.
During the years 170 and 169 B.C., the roman republic sent the same triad of diplomatic gifts to two celtic princes : the first donation was sent to the kinglet Cincibilos, the second to his counterpart Balanos. Using a Dumézilian comparative approach, the author demonstrates that the ternary set of gifts was structured by the Indo-European trifunctional ideology.
The author examines also the question of the geographical origin of Cincibilos and Balanos : he suggests to abandon the traditional historiographical track which settled the two kinglets in a same kingdom of the Noric confederation that they have ruled successively, and to consider rather that they governed contemporarily two differents peoples of the transalpine Gaul.
PALLAS. Revue d'études antiques, 2014
L’auteur s’intéresse à l’étymologie du village de Lugnez dans le canton suisse du Jura. La forme ... more L’auteur s’intéresse à l’étymologie du village de Lugnez dans le canton suisse du Jura. La forme la plus ancienne du nom est rapportée dans une source hagiographique carolingienne qui retrace la chronique des actes d’un saint ajoulot, l’hermite Himier : ce dernier est déclaré être né in vico Lugduniaco. Ce nom pourrait correspondre à une forme tardo-antique ou mérovingienne de l’ancien toponyme panceltique Lugdunum dont le sens reste débattu.
Le plus ancien mythe conservé sur le territoire de la Provence concerne la formation de la plaine... more Le plus ancien mythe conservé sur le territoire de la Provence concerne la formation de la plaine de la Crau. C’est le tragique grec Eschyle qui nous en a transmis la plus vieille version au second quart du Ve siècle avant notre ère, dans un passage de sa pièce du Prométhée délivré. Il y racontait que la création de la plaine de la Crau s’était produite à la suite d’une pluie de pierres déversée par le dieu de l’orage Zeus pour sauver son héros de fils Héraklès attaqué par les géants Ligures alors qu’il se rendait en Espagne pour conquérir les bœufs de Géryon. L’identité hellénique des protagonistes et l’incorporation de ce récit étiologique au sein de l’œuvre du grand dramaturge athénien ont crédité jusqu’ici le récit d’être un pur produit de la culture grecque égéenne.
L’auteur entreprend ici une remise en cause de cette appréciation. D’une part, le mythe met en jeu une connaissance précise de la zone géographique bas-rhodanienne et se développe à partir d’un toponyme local non hellénique, ce qui suppose qu’il a vu le jour non pas en Grèce mais dans un milieu grec occidental, voir simplement hellénisé, qui pouvait être informé des realia géologiques et toponymiques de la Celtique méridionale. D’autre part, les conceptions qui structurent ce mythe restent sans parallèle dans la mythologie grecque mais trouvent d’exacts pendants dans les littératures celtiques insulaires médiévales et dans des textes hagiographiques sur deux saints de la Gaule mérovingienne. La légende de fondation de la Crau pourrait donc s’avérer être dans la forme où elle nous a été transmise l’interpretatio graeca d’un mythe gaulois de la période de La Tène ancienne.
Usant d’une approche structurale et comparative dumézilienne, l’auteur se livre à l’archéologie de ce qui constitue le plus ancien fragment de pensée religieuse celtique qui nous ait été conservé, exhumant et expliquant les vestiges d’une théologie véritablement panceltique codifiée de très longue date ayant trait à la fameuse croyance du ‘ciel qui tombe sur la tête’ partagée par les Celtes continentaux d’Illyrie, du Danube et des Gaules, ainsi que par ceux insulaires d’Irlande et du Pays-de-Galles.
Troie, la cité du vieux roi Priam, fut immortalisée par les vers épiques d'Homère, la Provence a ... more Troie, la cité du vieux roi Priam, fut immortalisée par les vers épiques d'Homère, la Provence a également eu la chance d'avoir un chantre antique des plus respectables à l'aube de son histoire, en un temps où les Grecs la désignaient encore sous le nom de pays des Ligyens, bien avant qu'elle ne devienne une composante de la province romaine transalpine de la Gallia bracata « Gaule porteuse de braies ». Ce chantre, c'est Eschyle, Tragique athénien du V e s. av. J.-C., qui, au détour d'une pièce, mentionnait en quelques strophes destinées à être déclamées dans une langue ionienne grave et solennelle une aventure du grand héros Héraklès au cours de laquelle l'Alcide avait façonné, avec l'aide de son divin père Zeus, le faciès géologique de la partie du territoire ligystique que tous les géographes anciens considéraient pour la plus digne de curiosité et donc de mémoire. Il ne s'agissait ni de ces sortes de mini-fjörds méditerranéens appelés calanques, ni des massifs de calcaire bleuté de Sainte-Victoire et de Garlaban, ni du paysage de garrigue et de pins où les cigales chantent leurs sérénades d'amour aux chaudes heures estivales, mais de la plaine de la Crau au sol jonché de galets.
Dialogues d'Histoire Ancienne, 2013
L’auteur entend revenir sur un fait tenu pour acquis depuis plus de soixante-dix ans par les cher... more L’auteur entend revenir sur un fait tenu pour acquis depuis plus de soixante-dix ans par les chercheurs comparatistes, à savoir que le dieu Dagda serait dans la religion celtique irlandaise le pendant du Taranis des Gaulois. D’une part, les éléments archéologiques gallo-romains démontrent la distinction catégorique entre Sucellus, l’homologue gaulois du Dagda, et le dieu de l’orage assimilé au Jupiter des Romains. D’autre part, le portrait du Dagda que livre la littérature médiévale goïdélique le caractérise en réalité parfaitement et uniquement en tant que dieu souverain de type Mitra suivant les canons de la théologie indo-européenne.
Réédition en format poche du livre "Le Mythe de la Crau" (2013). Le plus ancien mythe conservé su... more Réédition en format poche du livre "Le Mythe de la Crau" (2013).
Le plus ancien mythe conservé sur le territoire de la Provence concerne la formation de la plaine de la Crau. C’est le tragique grec Eschyle qui nous en a transmis la plus vieille version au second quart du Ve siècle avant notre ère, dans un passage de sa pièce du Prométhée délivré. Il y racontait que la création de la plaine de la Crau s’était produite à la suite d’une pluie de pierres déversée par le dieu de l’orage Zeus pour sauver son héros de fils Héraklès attaqué par les géants Ligures alors qu’il se rendait en Espagne pour conquérir les bœufs de Géryon. L’identité hellénique des protagonistes et l’incorporation de ce récit étiologique au sein de l’œuvre du grand dramaturge athénien ont crédité jusqu’ici le récit d’être un pur produit de la culture grecque égéenne.
L’auteur entreprend ici une remise en cause de cette appréciation. D’une part, le mythe met en jeu une connaissance précise de la zone géographique bas-rhodanienne et se développe à partir d’un toponyme local non hellénique, ce qui suppose qu’il a vu le jour non pas en Grèce mais dans un milieu grec occidental, voir simplement hellénisé, qui pouvait être informé des realia géologiques et toponymiques de la Celtique méridionale. D’autre part, les conceptions qui structurent ce mythe restent sans parallèle dans la mythologie grecque mais trouvent d’exacts pendants dans les littératures celtiques insulaires médiévales et dans des textes hagiographiques sur deux saints de la Gaule mérovingienne. La légende de fondation de la Crau pourrait donc s’avérer être dans la forme où elle nous a été transmise l’interpretatio graeca d’un mythe gaulois de la période de La Tène ancienne.
Usant d’une approche structurale et comparative dumézilienne, l’auteur se livre à l’archéologie de ce qui constitue le plus ancien fragment de pensée religieuse celtique qui nous ait été conservé, exhumant et expliquant les vestiges d’une théologie véritablement panceltique codifiée de très longue date ayant trait à la fameuse croyance du ‘ciel qui tombe sur la tête’ partagée par les Celtes continentaux d’Illyrie, du Danube et des Gaules, ainsi que par ceux insulaires d’Irlande et du Pays-de-Galles.
2021
Programme de la soirée CELTICA RENCONTRES HIVERNALES