Vincent Achere - Academia.edu (original) (raw)
Papers by Vincent Achere
Archéologie médiévale, Dec 1, 2012
Dans le cadre du projet de reconstruction de la porte Guillaume, des fouilles ont été prescrites ... more Dans le cadre du projet de reconstruction de la porte Guillaume, des fouilles ont été prescrites par l’État (2010-2012). Les premières opérations concernent la barbacane de la porte Guillaume. L’étude de cet ouvrage avancé associe un dépouillement des archives (municipales, départementales et nationales), la fouille et une étude du bâti. L’objectif est de retracer l’histoire de cet espace avant, pendant et après la construction de la barbacane et d’étudier l’architecture de cet ouvrage fortif..
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Oct 17, 2019
Archéologie médiévale, 2012
Dans le cadre du projet de reconstruction de la porte Guillaume, des fouilles ont été prescrites ... more Dans le cadre du projet de reconstruction de la porte Guillaume, des fouilles ont été prescrites par l’État (2010-2012). Les premières opérations concernent la barbacane de la porte Guillaume. L’étude de cet ouvrage avancé associe un dépouillement des archives (municipales, départementales et nationales), la fouille et une étude du bâti. L’objectif est de retracer l’histoire de cet espace avant, pendant et après la construction de la barbacane et d’étudier l’architecture de cet ouvrage fortif..
Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, 2015
Landscapes, 2019
ABSTRACT In the north of France, fortified towns and their castles have made a strong environment... more ABSTRACT In the north of France, fortified towns and their castles have made a strong environmental impact since the eleventh century or earlier. This paper describes recent research that has begun to analyse the environmental impact of fortified towns during the medieval period, specifically between the eighth and the sixteenth centuries. The focus is on the place of fortifications within the townscape and the link between town and country, particularly through various forms of artificialisation – human modification – of the hydrological system. The case study area south-west of Paris, containing 33 medieval defended towns, was the location of conflicts on the borders of the French royal domain during this period. In many towns, defensive walls and moats can still be seen, and good preservation of the town plan and limited urban development since the nineteenth century has enabled environmental data to be obtained from ditches and rivers, while historical maps, excavations and archival studies, supported by some geophysical survey, has facilitated more detailed analyses.
18th International Congress of Speleology - Savoie Mont Blanc 2022 Vol. II - Karstologia Mémoires n°22 - SYMPOSIUM 13 - Artificial cavities , Aug 10, 2022
La prospection des caves/cavités de la ville de Chartres entreprise en 2017 par la direction de l... more La prospection des caves/cavités de la ville de Chartres entreprise en 2017 par la direction de l'archéologie de Chartres
Métropole a permis de recenser plus de 1000 cavités dans un périmètre délimité par les murailles médiévales de la ville. Ces
espaces, majoritairement créés entre le XIIe et le XVIIe siècle, présentent différents plans. Cave‐galerie, cave avec piliertourné,
carrière d'extraction de craie, cave rectangulaire, cave à cellules telles sont les différentes dénominations affectées à ces
cavités. La typologie permet d'envisager leur fonction primaire, fonction qui peut être multiple et qui peut évoluer avec le
temps.
Archéo, 2019
M ru e rue rue ru e du Fossé Gaulois ru e de r e i t n e m r a P de Re ch èv res H uy sm an s de ... more M ru e rue rue ru e du Fossé Gaulois ru e de r e i t n e m r a P de Re ch èv res H uy sm an s de s V er ge rs du Pt . R ac hi gn y ru e d es Ju b el in es pl. St-Jean rue J. Mo ulin ru e de la Co nc or de ru e du C h em in . d e F er Chenais Baudin la Ré pu bl iq ue rue du Th ym er ai s ru e de la Croix Jumelin rue t r e b u H rue de l'Abreuvoir ru e du Mo ul in pl. Ab. Stock Péli can aven ue Béth ouar t rue Genevo ix ru e d u
2016, Gaaf, Condé-sur-Noireau, pp. 113-146.
Présentation des résultats des 4 années de fouilles sur le site de la barbacane de la Porte Guill... more Présentation des résultats des 4 années de fouilles sur le site de la barbacane de la Porte Guillaume à Chartres.
Rapports de fouilles by Vincent Achere
L’opération de diagnostic archéologique rue de Reverdy, rue de Varize a mis en évidence un profil... more L’opération de diagnostic archéologique rue de Reverdy, rue de Varize a mis en évidence un profil géologique caractérisé par une
pente du nord vers le sud. Le substrat argileux est représenté par les argiles yprésiennes, qui sont recouvertes par le limon des
plateaux uniquement dans la partie sud du site donc en bas de pente. Sur ce substrat, une occupation protohistorique diffuse est
présente. Elle se traduit par la présence d’un fossé et d’un rejet de foyer, reposant sur une couche gallo-romaine. À l’époque
antique, un large fossé est creusé suivant un axe nord-ouest/sud-est. Au sud, il se poursuit au-delà des limites du site, au nord, il
s’interrompt et un second tronçon est observé plus au nord. Des fossés de dimensions modestes dessinent un parcellaire autour de
cet imposant fossé. A l’ouest du site, quelques fosses d’extraction du limon et un cailloutis pouvant appartenir à un espace habité,
sont présents. Les datations ne reposent que sur quelques tessons, elles indiquent un comblement du fossé 5015 vers le IIe siècle
au minimum. Ces structures sont scellées par des couches de terres agricoles qui traduisent le passé rural du site. Ces terres
semblent s’accumuler entre la fin de l’antiquité et l’époque industrielle. Cette dernière voit alors le site perturbé par le creusement
de fosses dépotoirs et la construction de bâtiments de type hangar, habitation ou ateliers.
Vi nc en t A ch er é Ra p p o rt d e d ia g no st ic a rc hé o lo g iq ue Septembre 2019 ru e Fra... more Vi nc en t A ch er é Ra p p o rt d e d ia g no st ic a rc hé o lo g iq ue Septembre 2019 ru e Fra nç oi s Lé pi ne , ru e Fle m ing , av en ue de la Ré pu bl iq ue à Lu isa nt (E ur e-et-Lo ir-Ce nt reV al de Lo ire) Pr og ra m m e 19-Le fa it ur ba in Sit e 03 3. 28 .2 20 .0 10 0-O pé ra tio n 1 N° Pa tri ar ch e 06 12 37 1 Pre sc rip tio n : n° 18 /0 63 2 du 17 dé ce m bre 20 18 Da te s d' in te rv en tio n : du du 20 /0
Rapport de diagnostic archéologique, 2018
Le diagnostic C 373 a permis de mettre en évidence les indices d’une occupation du site depuis la... more Le diagnostic C 373 a permis de mettre en évidence les indices d’une occupation du site depuis la fin de la période protohistorique
jusqu’à la période industrielle avec un hiatus entre le Ve s. et le XVIIIe s. Des silex taillés en position résiduelle dans des
structures postérieures témoignent d’un bruit de fond préhistorique dans ce secteur. Il faut attendre la période de transition
laténo-augusténne pour que les traces d’une occupation pérenne soient avérées. En effet, cette occupation est marquée par la
présence d’une probable palissade et de fosses d’extraction du limon en lien. Au sud-ouest du site, une alternance de couches
de limon et de cailloutis témoigne d’une occupation plus dense sans qu’elle puisse être caractérisée par un simple sondage.
Cette occupation est aussi attestée par la présence d’une fosse dépotoir dans laquelle des éléments d’ameublement, de la vie
quotidienne et des restes alimentaires ont été jetés. Les structures situées au bas de la pente, dans la partie nord-ouest du site,
sont scellées par un limon beige qui semble lié à un changement d’occupation du site lui aussi daté de la période La Tène
D2-Augustéen. À cette première occupation, succède vers le milieu du Ier s. une occupation moins dense caractérisée par divers
remblais et quelques fosses d’extraction du limon. À la fin du IIIe-début IVe s. un nécropole est implantée sur le site. Les 9
sépultures découvertes sont divisées en deux groupes, les sépultures d’axe nord-sud (2) et les sépultures d’axe est-ouest (7
sépultures). Cet ensemble appartient à la nécropole dite de Saint-Barthélémy (C 77) fouillée en 1990 et 1994. Les structures
funéraires sont plus denses au nord,. La raréfaction des tombes au sud pourrait montrer que nous sommes sur les marges de la
nécropole. Ces sépultures sont recouvertes par une épaisse couche de terre végétale qui indique la situation en fond de parcelle
et l’utilisation comme jardin de ce site aux époques médiévale et moderne. Vers le XVIIIe s. la pièce 100 est construite à l’extrémité
nord-ouest du site. Elle se développe vers la rue du Faubourg la Grappe. Son utilisation comme atelier de potier est à
confirmer. Les constructions se concentrent alors de part et d’autre de la rue du Faubourg la Grappe, l’arrière des parcelles étant
occupé par des jardins. À l’époque industrielle, le jardin subit divers aménagements illustrés par la présence de fosses de plantation,
l’aménagement de chemin et d’une mare.
Chartres, Service archéologie, Aug 2011
La campagne 2010 apporte des premières informations sur l'occupation du site avant la constitutio... more La campagne 2010 apporte des premières informations sur l'occupation du site avant la constitution de la barbacane, sur l'agencement de celle-ci et sur son évolution jusqu'au XXIe s. Une voie et un bâtiment sont édifiés au Ier s. de notre ère selon un axe nord-ouest/sud-est. Une fosse et un trou de poteau sont installés au IIe s. dans cette voie. Au IIIe s., une phase de destruction caractérisée par des remblais charbonneux et des éléments architecturaux éparpillés indique la fin de l'occupation antique. À partir du XIe s., une nouvelle phase d'occupation apparaît. Elle est matérialisée par des remblais. Au XIIIe s., l'occupation se densifie et le bâtiment antique est réutilisé. Une structure liée à l'utilisation de l'eau est installée au sud du site. Une phase de destruction représentée par des niveaux cendreux précède l'installation de la barbacane au XVe s. La partie sud se compose d'une courtine orientale en forme de demi-accolade de direction nord-sud. Large de 2,50 m, elle rejoint au sud une plate-forme. Celle-ci supporte, à l'est, l'entrée principale large de 1,75 m, un petit espace indéterminé au centre, et une tour ouverte à la gorge et dotée d'une archère canonnière à l'ouest. La courtine ouest épaisse de 90 cm relie la tour et la plate-forme au pont de la porte Guillaume. Une voirie composée de cailloux et de terre traverse la barbacane. Un bâtiment sur solin est installé entre la courtine ouest et la voie. Il se compose de deux pièces chacune avec une cheminée. Il semble s'agir d'un corps de garde. Un double tournois retrouvé dans une maçonnerie de la tour permet de dater la construction de la barbacane au plus tôtvers 1447. Au XVIe s., quelques réaménagements sont effectués dont le rehaussement de la voie et de l'entrée. Au XVIIe s., l'aspect civil prend le pas sur la fonction militaire. La tour est transformée en pièce d'habitation et deux caves sont creusées le long de la courtine ouest. Au nord-est, un atelier de plamage est installé en partie sur l'arase de la courtine est. Deux tonneaux utilisés pour des bains de chaux sont présents dans la pièce sud de cet atelier. (Sa pièce nord se poursuit sous la voirie actuelle). Au XVIIIe s. l'entrée sud est condamnée et un bâtiment est édifié contre. La nouvelle entrée est située dans l'axe de la porte Guillaume. La courtine orientale est remplacée par un nouveau mur rectiligne. À la fin du XIXe et au début du XXe s., les habitations et l'atelier sont détruits et laissent la place à un espace public.
Chartres, Service archéologie, Dec 2012
La campagne 2011 apporte des compléments d'informations sur l'évolution du site dans sa zone sud ... more La campagne 2011 apporte des compléments d'informations sur l'évolution du site dans sa zone sud et une première approche des vestiges de la zone nord. Au Ier s. une voie d'axe nord-ouest/sud-est occupe la partie sud-ouest du site. Au nord du site, un mur associé à des niveaux d'occupation est daté du IIe s. Des fosses sont creusées à l'est dans les remblais et niveaux d'occupation vers le IIIe s. Une fosse de la fin de la période mérovingienne est creusée dans les niveaux antiques dans la partie nord. Au sud du site, la présence de plusieurs tessons de céramiques mérovingiennes et carolingiennes permet de supposer la présence de structures alto‑médiévales. Au XIII-XIVe s. un bâtiment est édifié à l'ouest du site. Il est matérialisé par deux murs à angles droits associés à une tour au nord. À l'est de cette structure une activité liée à la forge est présente vers le XIVe s. La voie du XVe s. présente une courbure qui permet de définir sa largeur (2,50 m). Elle est bordée à l'ouest et à l'est par de simples niveaux d'occupation. Un caniveau longe cette voie à l'ouest. Il se déverse dans une structure circulaire plus ancienne. Au sud-ouest de la voie est édifié un corps de garde constitué de trois pièces, dont deux sont chauffées. Au nord du site, un espace excavé de 32 m2 permet d'accéder à deux loges de tir creusées dans la courtine nord. Ces loges de tir flanquent le fossé par l'intermédiaire de deux archères-canonnières. Le relevé du parement externe de la courtine nord a permis d'identifier une construction rythmée par des harpes de pierres en 1 sur 2. Le relevé de la courtine orientale a mis en lumière les modifications apportées, durant le XVIe s., à l'entrée sud de la barbacane ainsi que les transformations du XVIIIe s. Au XVIIe s. deux maisons sont érigées au nord du site et l'espace excavé médiéval est divisé en deux caves. Au XVIIIe s. ont lieu les dernières grandes modifications : deux ponts sont construits dans l'axe de la porte Guillaume et la courtine orientale est remplacée par un mur rectiligne.
Archéologie médiévale, Dec 1, 2012
Dans le cadre du projet de reconstruction de la porte Guillaume, des fouilles ont été prescrites ... more Dans le cadre du projet de reconstruction de la porte Guillaume, des fouilles ont été prescrites par l’État (2010-2012). Les premières opérations concernent la barbacane de la porte Guillaume. L’étude de cet ouvrage avancé associe un dépouillement des archives (municipales, départementales et nationales), la fouille et une étude du bâti. L’objectif est de retracer l’histoire de cet espace avant, pendant et après la construction de la barbacane et d’étudier l’architecture de cet ouvrage fortif..
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Oct 17, 2019
Archéologie médiévale, 2012
Dans le cadre du projet de reconstruction de la porte Guillaume, des fouilles ont été prescrites ... more Dans le cadre du projet de reconstruction de la porte Guillaume, des fouilles ont été prescrites par l’État (2010-2012). Les premières opérations concernent la barbacane de la porte Guillaume. L’étude de cet ouvrage avancé associe un dépouillement des archives (municipales, départementales et nationales), la fouille et une étude du bâti. L’objectif est de retracer l’histoire de cet espace avant, pendant et après la construction de la barbacane et d’étudier l’architecture de cet ouvrage fortif..
Bulletin du Centre d’études médiévales d’Auxerre, 2015
Landscapes, 2019
ABSTRACT In the north of France, fortified towns and their castles have made a strong environment... more ABSTRACT In the north of France, fortified towns and their castles have made a strong environmental impact since the eleventh century or earlier. This paper describes recent research that has begun to analyse the environmental impact of fortified towns during the medieval period, specifically between the eighth and the sixteenth centuries. The focus is on the place of fortifications within the townscape and the link between town and country, particularly through various forms of artificialisation – human modification – of the hydrological system. The case study area south-west of Paris, containing 33 medieval defended towns, was the location of conflicts on the borders of the French royal domain during this period. In many towns, defensive walls and moats can still be seen, and good preservation of the town plan and limited urban development since the nineteenth century has enabled environmental data to be obtained from ditches and rivers, while historical maps, excavations and archival studies, supported by some geophysical survey, has facilitated more detailed analyses.
18th International Congress of Speleology - Savoie Mont Blanc 2022 Vol. II - Karstologia Mémoires n°22 - SYMPOSIUM 13 - Artificial cavities , Aug 10, 2022
La prospection des caves/cavités de la ville de Chartres entreprise en 2017 par la direction de l... more La prospection des caves/cavités de la ville de Chartres entreprise en 2017 par la direction de l'archéologie de Chartres
Métropole a permis de recenser plus de 1000 cavités dans un périmètre délimité par les murailles médiévales de la ville. Ces
espaces, majoritairement créés entre le XIIe et le XVIIe siècle, présentent différents plans. Cave‐galerie, cave avec piliertourné,
carrière d'extraction de craie, cave rectangulaire, cave à cellules telles sont les différentes dénominations affectées à ces
cavités. La typologie permet d'envisager leur fonction primaire, fonction qui peut être multiple et qui peut évoluer avec le
temps.
Archéo, 2019
M ru e rue rue ru e du Fossé Gaulois ru e de r e i t n e m r a P de Re ch èv res H uy sm an s de ... more M ru e rue rue ru e du Fossé Gaulois ru e de r e i t n e m r a P de Re ch èv res H uy sm an s de s V er ge rs du Pt . R ac hi gn y ru e d es Ju b el in es pl. St-Jean rue J. Mo ulin ru e de la Co nc or de ru e du C h em in . d e F er Chenais Baudin la Ré pu bl iq ue rue du Th ym er ai s ru e de la Croix Jumelin rue t r e b u H rue de l'Abreuvoir ru e du Mo ul in pl. Ab. Stock Péli can aven ue Béth ouar t rue Genevo ix ru e d u
2016, Gaaf, Condé-sur-Noireau, pp. 113-146.
Présentation des résultats des 4 années de fouilles sur le site de la barbacane de la Porte Guill... more Présentation des résultats des 4 années de fouilles sur le site de la barbacane de la Porte Guillaume à Chartres.
L’opération de diagnostic archéologique rue de Reverdy, rue de Varize a mis en évidence un profil... more L’opération de diagnostic archéologique rue de Reverdy, rue de Varize a mis en évidence un profil géologique caractérisé par une
pente du nord vers le sud. Le substrat argileux est représenté par les argiles yprésiennes, qui sont recouvertes par le limon des
plateaux uniquement dans la partie sud du site donc en bas de pente. Sur ce substrat, une occupation protohistorique diffuse est
présente. Elle se traduit par la présence d’un fossé et d’un rejet de foyer, reposant sur une couche gallo-romaine. À l’époque
antique, un large fossé est creusé suivant un axe nord-ouest/sud-est. Au sud, il se poursuit au-delà des limites du site, au nord, il
s’interrompt et un second tronçon est observé plus au nord. Des fossés de dimensions modestes dessinent un parcellaire autour de
cet imposant fossé. A l’ouest du site, quelques fosses d’extraction du limon et un cailloutis pouvant appartenir à un espace habité,
sont présents. Les datations ne reposent que sur quelques tessons, elles indiquent un comblement du fossé 5015 vers le IIe siècle
au minimum. Ces structures sont scellées par des couches de terres agricoles qui traduisent le passé rural du site. Ces terres
semblent s’accumuler entre la fin de l’antiquité et l’époque industrielle. Cette dernière voit alors le site perturbé par le creusement
de fosses dépotoirs et la construction de bâtiments de type hangar, habitation ou ateliers.
Vi nc en t A ch er é Ra p p o rt d e d ia g no st ic a rc hé o lo g iq ue Septembre 2019 ru e Fra... more Vi nc en t A ch er é Ra p p o rt d e d ia g no st ic a rc hé o lo g iq ue Septembre 2019 ru e Fra nç oi s Lé pi ne , ru e Fle m ing , av en ue de la Ré pu bl iq ue à Lu isa nt (E ur e-et-Lo ir-Ce nt reV al de Lo ire) Pr og ra m m e 19-Le fa it ur ba in Sit e 03 3. 28 .2 20 .0 10 0-O pé ra tio n 1 N° Pa tri ar ch e 06 12 37 1 Pre sc rip tio n : n° 18 /0 63 2 du 17 dé ce m bre 20 18 Da te s d' in te rv en tio n : du du 20 /0
Rapport de diagnostic archéologique, 2018
Le diagnostic C 373 a permis de mettre en évidence les indices d’une occupation du site depuis la... more Le diagnostic C 373 a permis de mettre en évidence les indices d’une occupation du site depuis la fin de la période protohistorique
jusqu’à la période industrielle avec un hiatus entre le Ve s. et le XVIIIe s. Des silex taillés en position résiduelle dans des
structures postérieures témoignent d’un bruit de fond préhistorique dans ce secteur. Il faut attendre la période de transition
laténo-augusténne pour que les traces d’une occupation pérenne soient avérées. En effet, cette occupation est marquée par la
présence d’une probable palissade et de fosses d’extraction du limon en lien. Au sud-ouest du site, une alternance de couches
de limon et de cailloutis témoigne d’une occupation plus dense sans qu’elle puisse être caractérisée par un simple sondage.
Cette occupation est aussi attestée par la présence d’une fosse dépotoir dans laquelle des éléments d’ameublement, de la vie
quotidienne et des restes alimentaires ont été jetés. Les structures situées au bas de la pente, dans la partie nord-ouest du site,
sont scellées par un limon beige qui semble lié à un changement d’occupation du site lui aussi daté de la période La Tène
D2-Augustéen. À cette première occupation, succède vers le milieu du Ier s. une occupation moins dense caractérisée par divers
remblais et quelques fosses d’extraction du limon. À la fin du IIIe-début IVe s. un nécropole est implantée sur le site. Les 9
sépultures découvertes sont divisées en deux groupes, les sépultures d’axe nord-sud (2) et les sépultures d’axe est-ouest (7
sépultures). Cet ensemble appartient à la nécropole dite de Saint-Barthélémy (C 77) fouillée en 1990 et 1994. Les structures
funéraires sont plus denses au nord,. La raréfaction des tombes au sud pourrait montrer que nous sommes sur les marges de la
nécropole. Ces sépultures sont recouvertes par une épaisse couche de terre végétale qui indique la situation en fond de parcelle
et l’utilisation comme jardin de ce site aux époques médiévale et moderne. Vers le XVIIIe s. la pièce 100 est construite à l’extrémité
nord-ouest du site. Elle se développe vers la rue du Faubourg la Grappe. Son utilisation comme atelier de potier est à
confirmer. Les constructions se concentrent alors de part et d’autre de la rue du Faubourg la Grappe, l’arrière des parcelles étant
occupé par des jardins. À l’époque industrielle, le jardin subit divers aménagements illustrés par la présence de fosses de plantation,
l’aménagement de chemin et d’une mare.
Chartres, Service archéologie, Aug 2011
La campagne 2010 apporte des premières informations sur l'occupation du site avant la constitutio... more La campagne 2010 apporte des premières informations sur l'occupation du site avant la constitution de la barbacane, sur l'agencement de celle-ci et sur son évolution jusqu'au XXIe s. Une voie et un bâtiment sont édifiés au Ier s. de notre ère selon un axe nord-ouest/sud-est. Une fosse et un trou de poteau sont installés au IIe s. dans cette voie. Au IIIe s., une phase de destruction caractérisée par des remblais charbonneux et des éléments architecturaux éparpillés indique la fin de l'occupation antique. À partir du XIe s., une nouvelle phase d'occupation apparaît. Elle est matérialisée par des remblais. Au XIIIe s., l'occupation se densifie et le bâtiment antique est réutilisé. Une structure liée à l'utilisation de l'eau est installée au sud du site. Une phase de destruction représentée par des niveaux cendreux précède l'installation de la barbacane au XVe s. La partie sud se compose d'une courtine orientale en forme de demi-accolade de direction nord-sud. Large de 2,50 m, elle rejoint au sud une plate-forme. Celle-ci supporte, à l'est, l'entrée principale large de 1,75 m, un petit espace indéterminé au centre, et une tour ouverte à la gorge et dotée d'une archère canonnière à l'ouest. La courtine ouest épaisse de 90 cm relie la tour et la plate-forme au pont de la porte Guillaume. Une voirie composée de cailloux et de terre traverse la barbacane. Un bâtiment sur solin est installé entre la courtine ouest et la voie. Il se compose de deux pièces chacune avec une cheminée. Il semble s'agir d'un corps de garde. Un double tournois retrouvé dans une maçonnerie de la tour permet de dater la construction de la barbacane au plus tôtvers 1447. Au XVIe s., quelques réaménagements sont effectués dont le rehaussement de la voie et de l'entrée. Au XVIIe s., l'aspect civil prend le pas sur la fonction militaire. La tour est transformée en pièce d'habitation et deux caves sont creusées le long de la courtine ouest. Au nord-est, un atelier de plamage est installé en partie sur l'arase de la courtine est. Deux tonneaux utilisés pour des bains de chaux sont présents dans la pièce sud de cet atelier. (Sa pièce nord se poursuit sous la voirie actuelle). Au XVIIIe s. l'entrée sud est condamnée et un bâtiment est édifié contre. La nouvelle entrée est située dans l'axe de la porte Guillaume. La courtine orientale est remplacée par un nouveau mur rectiligne. À la fin du XIXe et au début du XXe s., les habitations et l'atelier sont détruits et laissent la place à un espace public.
Chartres, Service archéologie, Dec 2012
La campagne 2011 apporte des compléments d'informations sur l'évolution du site dans sa zone sud ... more La campagne 2011 apporte des compléments d'informations sur l'évolution du site dans sa zone sud et une première approche des vestiges de la zone nord. Au Ier s. une voie d'axe nord-ouest/sud-est occupe la partie sud-ouest du site. Au nord du site, un mur associé à des niveaux d'occupation est daté du IIe s. Des fosses sont creusées à l'est dans les remblais et niveaux d'occupation vers le IIIe s. Une fosse de la fin de la période mérovingienne est creusée dans les niveaux antiques dans la partie nord. Au sud du site, la présence de plusieurs tessons de céramiques mérovingiennes et carolingiennes permet de supposer la présence de structures alto‑médiévales. Au XIII-XIVe s. un bâtiment est édifié à l'ouest du site. Il est matérialisé par deux murs à angles droits associés à une tour au nord. À l'est de cette structure une activité liée à la forge est présente vers le XIVe s. La voie du XVe s. présente une courbure qui permet de définir sa largeur (2,50 m). Elle est bordée à l'ouest et à l'est par de simples niveaux d'occupation. Un caniveau longe cette voie à l'ouest. Il se déverse dans une structure circulaire plus ancienne. Au sud-ouest de la voie est édifié un corps de garde constitué de trois pièces, dont deux sont chauffées. Au nord du site, un espace excavé de 32 m2 permet d'accéder à deux loges de tir creusées dans la courtine nord. Ces loges de tir flanquent le fossé par l'intermédiaire de deux archères-canonnières. Le relevé du parement externe de la courtine nord a permis d'identifier une construction rythmée par des harpes de pierres en 1 sur 2. Le relevé de la courtine orientale a mis en lumière les modifications apportées, durant le XVIe s., à l'entrée sud de la barbacane ainsi que les transformations du XVIIIe s. Au XVIIe s. deux maisons sont érigées au nord du site et l'espace excavé médiéval est divisé en deux caves. Au XVIIIe s. ont lieu les dernières grandes modifications : deux ponts sont construits dans l'axe de la porte Guillaume et la courtine orientale est remplacée par un mur rectiligne.
Chartres, Service archéologie, Apr 2013
La campagne 2012 a affiné la chronologie de l'occupation de la zone sud. Des lambeaux de sols et ... more La campagne 2012 a affiné la chronologie de l'occupation de la zone sud. Des lambeaux de sols et de niveau d'occupation, datés du Haut-Empire, sont situés au nord-ouest du site. Entre le IIe et le IIIe s. des bâtiments sur caves sont édifiés au nord-est et à l'est de la zone, sur un remblai de destruction. À la fin du IVe s., une fosse de grandes dimensions et des bâtiments sont implantés au centre de la zone. Aux Ve-VIe s., ces structures antiques sont recouvertes par un niveau d'occupation et un remblai. Une fosse est creusée à l'est sur un cellier antique. La période carolingienne est représentée par sept fosses, un remblai et un niveau d'occupation concentrés dans un petit périmètre. À partir de la fin du XIIe s., en lien avec la construction de l'enceinte urbaine, le site subit d'importantes modifications. Il est séparé de l'enceinte par un fossé, dont la berge orientale est longée par un chemin d'axe sud-est/nord-ouest délimité par une série de blocs de grès au sud et par un talus au nord. Des fosses dépotoirs sont creusées au nord-est. Dans un deuxième état, la berge est remaniée. Des murs sont édifiés afin de maintenir les remblais apportés pour créer un terre-plein sur le tronçon nord. Le tronçon central est creusé pour créer une zone de déchargement. Un petit bâtiment sur piquets est construit au nord-est du chemin. Dans un troisième temps, un atelier de métallurgie est implanté sur le terre-plein nord. Un ou deux bâtiments sont érigés dans l'espace central. Un conduit d'évacuation d'eau est installé au sud de la berge. Au nord-est une fosse et un bâtiment en maçonnerie remplacent le petit bâtiment sur piquets disparu lors d'un incendie. Dans un quatrième état, les bâtiments centraux sont remblayés et, au nord-est, les structures précédentes sont remplacées par un creusement et un silo. À la fin du XVe s. les murs de la barbacane sont érigés. La berge est remblayée et deux fosses sont implantées au nord-est de la zone. Un corps de garde est installé le long d'une voie qui relie l'entrée de la barbacane au pont de la porte Guillaume. L'occupation de la zone nord-est est difficile à comprendre. Le début de la démilitarisation de la barbacane débute au XVIIe s. Un bâtiment sur cave est construit au nord-est. Ce bâtiment est remplacé par une fosse crée pour la réfection de la partie nord de la courtine orientale. Dans un quatrième état, une énorme fosse dépotoir est creusée le long de cette courtine. Son comblement s'effectue lentement. La courtine est arasée à cette période. Dans la seconde moitié du XVIIe s., un atelier de plamage (une pièce de travail et une pièce de vie) est installé sur la courtine et la grande fosse dépotoir.
Chartres, Service archéologie
La campagne 2013 a permis de déterminer trois phases d'occupation avant l'édification de la barba... more La campagne 2013 a permis de déterminer trois phases d'occupation avant l'édification de la barbacane, d'affiner l'étude de l'occupation médiévale et d'améliorer la compréhension de l'élévation des courtines. Au cours du Ier s., la zone, probablement marécageuse, est aménagée par l'apport de remblai, la mise en place d'une voirie et le creusement de fossés suivant un axe nord-ouest/sud-est. Au IIe s., le secteur subit un épisode d'inondation qui nécessite l'apport d'une plus grande quantité de remblais. Sur ces derniers, un habitat de qualité est édifié accompagné par une voirie bien développée (caniveau, bassin, fossé). Vers la fin du IIe s. – début IIIe s. un incendie ravage ce quartier d'habitation. Du IVe s. au XIe s., la zone sert de dépotoir et les matériaux non calcinés sont récupérés. À partir de la fin du XIIe s., en lien avec la construction de l'enceinte urbaine, le site est modifié. Il est séparé de l'enceinte par un fossé dont la berge orientale est longée par un chemin d'axe nord-ouest - sud-est délimité par une série de blocs de grès au sud et par un talus au nord. Des fosses dépotoirs sont creusées au nord-est. Dans un deuxième état, la berge est remaniée. Des murs sont édifiés afin de maintenir les remblais apportés pour créer un terre-plein sur le tronçon nord. Le tronçon central est creusé pour créer une zone de déchargement. Un petit bâtiment sur piquets est construit au nord-est du chemin. Dans un troisième temps, un atelier de métallurgie est implanté sur le terre-plein nord. Un ou deux bâtiments sont érigés dans l'espace central. Un conduit d'évacuation d'eau est installé au sud de la berge. Au nord-est, une fosse et un bâtiment en maçonnerie remplacent le petit bâtiment sur piquets disparu lors d'un incendie. Dans un quatrième état, les bâtiments centraux sont remblayés et, au nord-est, les structures précédentes sont remplacées par un creusement indéterminé et un silo. Au milieu du XVe s. les murs de la barbacane sont érigés. La berge est remblayée et deux fosses sont implantées au nord-est de la zone. Un corps de garde est installé le long d'une voie qui relie l'entrée de la barbacane au pont de la porte Guillaume. L'occupation de la zone nord-est reste difficile à comprendre. Le début de la démilitarisation de la barbacane débute au XVIIe s. Un bâtiment sur cave est construit au nord-est. Ce bâtiment est remplacé par une fosse créée pour la réfection de la partie nord de la courtine orientale. Dans un quatrième état, une énorme fosse dépotoir est creusée le long de cette courtine. Son comblement s'effectue lentement. La courtine est arasée à cette période. Dans la seconde moitié du XVIIe s., un atelier de plamage (une pièce de travail et une pièce de vie) est installé sur la courtine et la grande fosse dépotoir.
Projet établi conformément au cahier des charges scientifiques annexé à l'arrêté de prescription ... more Projet établi conformément au cahier des charges scientifiques annexé à l'arrêté de prescription de fouille archéologique n 06/0091 du 31 janvier 2006.
Les enceintes urbaines médiévales en région Centre, des comptes de fortification aux restitutions... more Les enceintes urbaines médiévales en région Centre, des comptes de fortification aux restitutions 3D.
Présentation lors du colloque de castellologie de Poitiers en mai 2016.
Fouilles des carrières de craie de reverdy à Chartres. Période gallo-romaine
Poster présenté lors du colloque international "Caves et celliers du Moyen Âge et à l’Époque Mod... more Poster présenté lors du colloque international "Caves et celliers du Moyen Âge et à l’Époque Moderne", organisé à Tours par le CESR et l'UMR/CNRS 7323 les 4, 5 et 6 octobre 2017.
![Research paper thumbnail of [2021] Les enceintes urbaines de Chartres, entre Bas-Empire et haut Moyen Âge. Etat des connaissances et hypothèses de tracés.](https://attachments.academia-assets.com/72878069/thumbnails/1.jpg)
](L'existence d'une enceinte urbaine à Chartres dès le Bas-Empire est évoquée assez tôt par l'histo... more L'existence d'une enceinte urbaine à Chartres dès le Bas-Empire est évoquée assez tôt par l'historiographie. Dès 470, Paulin de Périgueux mentionne les "fortifications des Carnutes" (carnutena moenia) (Paulin de Périgueux, Vita S. Martini, IV, v. 255). Le récit du siège, apparemment difficile, mené par Thierry II de Burgondie au début du VIIe siècle suppose l'existence d'une fortification autour de la ville . Le moine Paul, qui compile le cartulaire de l’abbaye Saint-Père à la fin du XIe s., décrit une ville, à la veille des invasions scandinaves, entourée de hauts murs construits en grand appareil et scandés de tours . Selon lui, la population fait face aux invasions normandes en se réfugiant dans un angle de cette enceinte, derrière un mur construit en pierres sèches. Peut-être faut-il voir dans ce réduit la fortification mentionnée à partir du IXe s. à l’occasion de la translation des reliques de saint Liboire (836) ou la mise à l’abri des reliques de saint Wandrille (885) . Les différents auteurs décrivent une enceinte ramassée sur la pointe de l’éperon, entre la cathédrale et l’église Saint-Aignan, et pourvue de cinq portes. Des vestiges de deux d’entre elles semblent avoir subsistés au XVIIe (porte Cendreuse) et XIXe s. (porte Évière) . En revanche, le tracé de la fortification du Bas-Empire reste encore largement indéfini.
Néanmoins, la fouille menée en 2004-2005 dans le cadre de l'opération "Coeur-de-Ville" a permis de mettre au jour, boulevard Chasles, un fossé large d'une dizaine de mètres à l'ouverture et au profil en V. Bien que son tracé soit quasiment parallèle à celui de l'enceinte de réunion datée de la fin du XIIe siècle, la présence de fours à chaux installés en bordure du fossé et de sépultures creusées dans son comblement semblent indiquer un creusement antérieur au VIIIe siècle, tandis que son comblement ne peut être inférieur au IVe siècle. La datation et l'identification de ce fossé jusqu'alors inconnu restent hypothétiques : enceinte du Bas-Empire, fortification alto-médiévale ? En le replaçant dans le contexte topographique de la ville, on s'aperçoit que ce fossé agit en barrage de l'éperon formé par la confluence des deux vallées de l'Eure et des Vauroux. Son tracé semble également s'associer à celui d'un fossé mis en évidence place Jean Moulin en 1980 et daté du Bas-Empire.
Ensuite, en procédant à un examen morphologique du parcellaire, associé à d’autres indices tels que les limites paroissiales ou l’emplacement des marchés, il est possible de définir pour l'enceinte alto-médiévale une hypothèse de tracé assez proche de celui proposé par l’historiographie. De plus, une prospection réalisée dans le cadre d’un projet de recensement des caves et cavités du centre-ville a permis de mettre en évidence les probables fondations du mur d’enceinte au nord de la cathédrale, de même qu'une anomalie topographique repérée dans la partie sud du tracé pourrait être le témoin d’une terrasse ou d’un rempart disparu.
Ainsi, regroupée autour de la cathédrale et de l'église Saint-Aignan, cette fortification apparaît sur les plans comme étant une réduction de l'espace précédemment déterminé. Cela nous autorise à considérer de manière plus littérale les écrits de Paul, qui rédige son texte à peine deux siècles après les faits. Et si le fossé du boulevard Chasles, encore visiblement présent dans la topographie urbaine à la fin du XIIe siècle, était l'un des vestiges de l'enceinte du Bas-Empire ?
Cette relecture des sources au regard des récentes découvertes archéologiques offre une base pour la recherche des indices de présence de ces enceintes, que ce soit au cours des futures opérations ou en reprenant les données de fouilles anciennes.