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Papers by bernard picandet

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2015

Un diagnostic archeologique a ete mene sur l’emprise d’un projet de parc photovoltaique au lieu-d... more Un diagnostic archeologique a ete mene sur l’emprise d’un projet de parc photovoltaique au lieu-dit Mortella sur la commune de Ghisonaccia. La parcelle concernee, pendant la Seconde Guerre Mondiale, faisait partie du terrain d’aviation allie dit de Ghisonaccia-Gare. Ce dernier a servi notamment pour des bombardiers americains B-25 Mitchell. L’extreme longueur de certaines tranchees a permis de bien caracteriser l’ancien trace d’un cours d’eau. Ce paleochenal, mesurant de 50 m a 60 m de large suivant les endroits, a ete repere sur environ 130 m de longueur. Il livre un niveau tres charbonneux qui est la marque probable d’un incendie. En l’absence de tout mobilier archeologique mais aussi de datation physique, son comblement n’est pas date. Les tranchees de diagnostic ont permis d’observer quelques traces laissees par la base aerienne de la Seconde Guerre Mondiale. Pour les amenagements, un petit empierrement de faible etendu pouvant appartenir a une piste de roulage, et des fosses remplies de galets pouvant participer au drainage du terrain sont les seuls elements observes. La reconversion agricole des terrains apres la Seconde Guerre Mondiale a bien efface les amenagements visibles encore sur une photographie aerienne de 1952. Toutefois, particulierement sur une petite zone d’au moins 10 m² l’horizon de labour livre des eclats de bombes, des amas d’aluminium fondu et un etui de cartouche de mitrailleuse. Cet espace doit correspondre a une aire de stationnement d’un appareil et les artefacts recueillis peuvent temoigner de la destruction de l’un d’eux.

ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia, Apr 27, 2017

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2012

Le Conservatoire du Littoral a engage un projet d’amenagement et de rehabilitation de l’anse de L... more Le Conservatoire du Littoral a engage un projet d’amenagement et de rehabilitation de l’anse de Lozari qui touche avec une intensite variable particulierement quatre secteurs d’une surface totale d’environ 17,6 ha. Le diagnostic realise sur l’emprise des zones archeologiques sensibles se decompose en trois phases de travaux : une prospection pedestre, un diagnostic par ouverture de sondage ou de tranchees et une recherche documentaire. La Tour de Lozari, tour littorale genoise, constitue le point remarquable d’une zone d’environ 14 ha occupe par du maquis. La prospection pedestre menee sur l’emprise montre la presence d’un reseau parcellaire de murets de pierre seche peu dense correspondant au decoupage cadastral. Elle a permis d’inventorie un petit bâtiment situe en bordure de la cote dont la construction remonte probablement a la Seconde Guerre Mondiale (reste d’ouvrage militaire ?) et un abri sous roche amenage qui ne livre aucun artefact. En dehors d’un probable tesson d’amphore, aucun artefact ancien n’a ete observe. La Tour de Lozari, de plan circulaire, est derasee un peu au dessus du cordon qui delimite la separation entre la partie conique a la base et l’elevation cylindrique. A l’est, un cone de gravats est accole a une large breche ouverte dans le mur de cette derniere. Trois sondages ont permis des observations completees par une analyse rapide du parement exterieur. Ils montrent qu’une voute est mise en place dans la partie superieure de la partie tronconique probablement pour servir a l’edification du sol du premier etage qui debute au-dessus du cordon. La voute s’appuie sur un mur qui double le mur meme de la tour. Par la suite la voute est detruite et le volume qu’elle couvre est remblaye afin d’etablir un nouveau sol de fonctionnement. Ce dernier est encore conserve en partie sous la couche de decombres qui sert d’assise au sol de la plateforme sommitale actuelle. D’apres les documents d’archives la Tour de Lozari est construite entre 1574 et 1584, annee ou elle est endommagee par les « Turcs du Roi d’Alger ». Elle serait restauree en 1585 par la communaute de Belgodere et fonctionnerait au moins jusqu’en 1666. En dehors de la phase de construction, il n’est pas possible de relier les mentions des archives aux observations archeologiques. Cette tour littorale n’est pas la seule tour de l’anse de Lozari : le plan cadastral de 1873 garde la memoire de quatre tours privees reparties dans la plaine de l’estuaire du Regino. Les autres secteurs diagnostiques par le moyen de tranchees mecaniques n’ont revele la presence d’aucun artefact ancien dans les formations sedimentaires stratifiees observees. A l’arriere du cordon littoral, seul un troncon de drain bâti, indatable, a ete mis au jour dans l’emprise de la future voie de desserte du nouveau parking. A cet endroit, malgre la proximite probable du marais, aucune formation sedimentaire particuliere n’a pus etre mise en relation avec son atterrissement. Dans cette partie, la presence a faible profondeur de sediments argileux peut expliquer l’implantation de fours a briques dont le plan cadastral de 1873 note la presence meme s’ils sont, comme l’un des deux fours a chaux egalement mentionnes, en partie ruines.

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Apr 1, 2004

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Aug 1, 2003

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 1, 1993

ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia, Apr 26, 2017

HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2021

Un diagnostic archéologique a été mené sur l’emprise d’un projet de parc photovoltaïque au lieu-d... more Un diagnostic archéologique a été mené sur l’emprise d’un projet de parc photovoltaïque au lieu-dit Mortella sur la commune de Ghisonaccia. Le projet est situé dans la plaine alluviale comprise entre le Fium’Orbo à l’ouest et le Tagnone au nord. La parcelle concernée, d’une surface de 11 ha, est occupée par un verger de pruniers. Pendant la deuxième guerre mondiale, elle faisait partie du terrain d’aviation allié dit de Ghisonaccia-Gare. Ce dernier a servi notamment pour des bombardiers améri..

Le projet de construction d’un lotissement a usage d’habitation, sur la commune de Coti Chiavari,... more Le projet de construction d’un lotissement a usage d’habitation, sur la commune de Coti Chiavari, au lieu dit « San Sistru », (Corse du Sud) etait susceptible de detruire des vestiges archeologiques encore en place. La presence de nombreux fragments de tuiles a rebord sur la parcelle du projet etait un indice fort. Le travail de prospection a permis de redecouvrir les ruines d’une chapelle medievale, conservee sur une hauteur moyenne de 40 cm. Celle-ci se trouve au sommet de la parcelle, et en grande partie sur la parcelle voisine. Le gouttereaux sud de l’edifice sert de limite cadastrale entre les deux parcelles. Il s’agit d’une eglise de plan rectangulaire et simple abside semi circulaire. Hormis les nombreux fragments de tuiles a rebords, aucun mobilier n’a ete retrouve, permettant d’affiner la datation medievale de cette chapelle. La prospection pedestre du reste de la parcelle n’a pas mis en evidence d’autres structures archeologiques.

Bulletin Archeologique Et Historique Du Châtillonnais, 2003