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Papers by delphine stein
Dans un monde décrit comme VICA (volatile, incertain, complexe et ambigu), les grandes organisati... more Dans un monde décrit comme VICA (volatile, incertain, complexe et ambigu), les grandes organisations internationales (Union Européenne, OCDE, World Economic Forum, etc.) multiplient les études pour identifier les compétences du 21ème siècle. Leurs résultats montrent que les soft skills - les compétences qui ne relèvent ni du savoir, ni du savoir-faire - sont des leviers de la performance individuelle et organisationnelle (Carnevale & Smith, 2013). Pour autant, le concept de soft skill reste flou et les travaux concernant leur développement rares (Boyatzis, 2006). L’objectif de notre thèse est de développer une meilleure connaissance des soft skills et de leurs modes de développement. Nous adoptons pour ce faire une démarche qualitative mobilisant différentes méthodologies et terrains de recherche : une étude exploratoire multi-site, une recherche-intervention et l’étude d’un cas extrême (Yin, 2014). Nos résultats, éclairés par la théorie sociocognitive de Bandura (2001), nous permet...
Dans une interview publiee par les Echos.fr en mai 2015 , Bernard Ramanantsoa, Directeur General ... more Dans une interview publiee par les Echos.fr en mai 2015 , Bernard Ramanantsoa, Directeur General d’HEC Paris, donne sa vision du grand patron de 2030: « L’autorite ne viendra plus du savoir, mais du savoir-etre, de la personnalite, du charisme» De fait, dans un monde complexe, mouvant et hyperconcurrentiel, les organisations accordent une importance accrue au savoir-etre et autres « competences douces ». Les managers ne sont pas les seuls concernes : les salaries sont, eux aussi, incites a developper leurs competences en general (Devos et Tasquin, 2005 ; Mohib, 2010), et leur savoir-etre en particulier (Guilhaume, 2010). Cependant, alors que le consensus semble regner sur l’importance de ces competences dites « douces », le debat est ouvert sur leur nature. Pour certains, elles relevent de la personnalite, donc « des caracteristiques profondes et stables de l’individu » (Bellier, 2004) ; pour d’autres, elles sont des competences au meme titre que les competences techniques et sont d...
Dans un monde décrit comme VICA (volatile, incertain, complexe et ambigu), les grandes organisati... more Dans un monde décrit comme VICA (volatile, incertain, complexe et ambigu), les grandes organisations internationales (Union Européenne, OCDE, World Economic Forum, etc.) multiplient les études pour identifier les compétences du 21ème siècle. Leurs résultats montrent que les soft skills - les compétences qui ne relèvent ni du savoir, ni du savoir-faire - sont des leviers de la performance individuelle et organisationnelle (Carnevale & Smith, 2013). Pour autant, le concept de soft skill reste flou et les travaux concernant leur développement rares (Boyatzis, 2006). L’objectif de notre thèse est de développer une meilleure connaissance des soft skills et de leurs modes de développement. Nous adoptons pour ce faire une démarche qualitative mobilisant différentes méthodologies et terrains de recherche : une étude exploratoire multi-site, une recherche-intervention et l’étude d’un cas extrême (Yin, 2014). Nos résultats, éclairés par la théorie sociocognitive de Bandura (2001), nous permet...
Dans une interview publiee par les Echos.fr en mai 2015 , Bernard Ramanantsoa, Directeur General ... more Dans une interview publiee par les Echos.fr en mai 2015 , Bernard Ramanantsoa, Directeur General d’HEC Paris, donne sa vision du grand patron de 2030: « L’autorite ne viendra plus du savoir, mais du savoir-etre, de la personnalite, du charisme» De fait, dans un monde complexe, mouvant et hyperconcurrentiel, les organisations accordent une importance accrue au savoir-etre et autres « competences douces ». Les managers ne sont pas les seuls concernes : les salaries sont, eux aussi, incites a developper leurs competences en general (Devos et Tasquin, 2005 ; Mohib, 2010), et leur savoir-etre en particulier (Guilhaume, 2010). Cependant, alors que le consensus semble regner sur l’importance de ces competences dites « douces », le debat est ouvert sur leur nature. Pour certains, elles relevent de la personnalite, donc « des caracteristiques profondes et stables de l’individu » (Bellier, 2004) ; pour d’autres, elles sont des competences au meme titre que les competences techniques et sont d...