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Papers by lotfi abdeljaouad
Archipel-etudes Interdisciplinaires Sur Le Monde Insulindien, 2012
A travers une serie de comparaisons paleographiques et d’analyses linguistiques, nous avons pu ec... more A travers une serie de comparaisons paleographiques et d’analyses linguistiques, nous avons pu ecarter les ambiguites contournant les deux inscriptions arabes dites du «Champa » . En realite, celles-ci n’ont rien a voir avec le contexte de leur decouverte (sur la cote annamite, au Vietnam), puisqu’elles appartiennent toutes les deux a «l’Ifrīqiyya tunisienne » . Elles ont ete executees a Kairouan, sur un meme support, mais a deux dates tres distantes (au XIe et au XIXe siecles de notre ere).
Presses universitaires de Provence eBooks, 2021
Nombreuses sont les inscriptions arabes de Kairouan qui ont disparu et qui apparaissent de temps ... more Nombreuses sont les inscriptions arabes de Kairouan qui ont disparu et qui apparaissent de temps en temps dans des collections privées ou publiques en dehors de la Tunisie, malheureusement avec des attributions géographiques souvent erronées. Cette étude examine deux stèles funéraires kairouanaises portées perdues mais qui ont été récemment repérées dans la collection du Toronto-Aga Khan Muséum (Canada). Les deux épitaphes datent respectivement des années 377 / 987 et 402 / 1012. Notre recherche présente un plaidoyer focalisant, pour chacune des deux inscriptions, sur les arguments qui confirment son appartenance à la collection kairouanaise. Un ensemble d'arguments dont la tangibilité repose sur des recherches archivistiques, toponymiques, onomastiques, historiques, physionomiques et artistiques. La révision approfondie des lectures précédentes de leurs textes a également permis de rectifier bon nombre d'erreurs et de proposer de nouvelles hypothèses sur certains aspects de la vie socioculturelle dans la capitale d'Ifriqiya pendant la période fatimido-ziride. Mots clés : stèles funéraires-Kairouan-Toronto-Aga Khan Muséum (Canada)-377 / 987-402 / 1012-Madinat al-Masila-Badès / Badis-Madinat Misr-Madinat al-Qayrawân-Musée des arts islamiques de Kairouan-Tunisie-Ifriqiya.
Il s'agit de deux inscriptions commémoratives datant de la première moitié du XI e siècle, trouvé... more Il s'agit de deux inscriptions commémoratives datant de la première moitié du XI e siècle, trouvées dans deux contextes près de Mahdiya. Leurs textes fournissent des données capables d'enrichir nos connaissances sur l'histoire du monument, de l'armée méconnues des sources historiques : une princesse nommée Umm b. Mu a permis de conclure à des hypothèses relativement solides quant aux actions ordonnées par ces personnages, présentées dans ces textes : celle ordonnée par la princesse serait la construction d'une composante religieuse (la mosquée), tandis que celle ordonnée par le chef militaire se rapporterait à la consolidation de la forteresse, action qui s'intègrait parfaitement dans le programme défensif sur la détermination du prince ziride al-Mu'izz et son cheminement
Une stèle funéraire kairouanaise aujourd'hui disparue et dont on ne possède que la photographie, ... more Une stèle funéraire kairouanaise aujourd'hui disparue et dont on ne possède que la photographie, fournie diverses d'informations inédites sur une haute personnalité ifiqiyenne inconnue des sources (le qâdi, faqih et savant Abou Ishâq Ibrahîm al-Lakhmî), décédée en l'année 993 / 1585 à cause d'une peste qui, à son tour, ne figure pas sur la liste des épidémies du XVIe siècle. Cette année est exprimée dans le texte avec un nouveau type de chronogramme en « abjad » basée uniquement sur les lettres ponctuées respectant l'ordre croissant des unités, des dizaines et des centaines. La graphie de cette stèle marque une évolution notoire dans le style « maghribî » et témoigne de l'existence d'un atelier lapidaire installé à Kairouan et exerçant depuis la fin de la première moitié du dixième siècle de l'Hégire (16 e siècle J. C.).
These are two unpublished Kairouanese tombstones dating from 981 AH / 1573 J.C. and 982 AH / 1574... more These are two unpublished Kairouanese tombstones dating from 981 AH / 1573 J.C. and 982 AH / 1574 J.C. and mentioning two deceased who died because of the plague. These two documents enrich the corpus of inscriptions on the same subject and have enabled a better understanding of the questions previously raised about the reality and extent of this type of epidemic. The irregularities in their styles of writing confirm the conclusions already drawn on the decline of calligraphic arts in Kairouan and the regression of its lapidary workshops, contrary to what is happening in the same period in Tunis.
Vases Phénico-puniques et méditerranéens liés aux cultes de la fécondité. Adel NJIM Tusuros (Toze... more Vases Phénico-puniques et méditerranéens liés aux cultes de la fécondité. Adel NJIM Tusuros (Tozeur) en Afrique proconsulaire : un municipe ignoré. Mustapha KHANOUSSI Les espaces d'hygiène et de confort en Tunisie à l'époque romaine : les latrines privées. Samir GUIZANI Personnification / Tyché de Carthage représentée en hautrelief. Elyes GHARDADOU Présence d'un décor antique sur des dirhams umayyades (VIII e siècle) : dirhams d'al-Mubaraka. Mohamed GHODHBANE Contribution à l'histoire de la ville de Kairouan au haut moyen âge : Données nouvelles d'une fouille archéologique (Sondage dans l'endroit dit jardin de Cordoue).
النقائش الجنائزية بالقيروان : الورشات الغير الموقعة خلال القرن الخامس الهجري (القرن 11م), 2013
RTA publie tous les travaux d'inventaire, de sauvegarde, de mise en valeur et de présentation mus... more RTA publie tous les travaux d'inventaire, de sauvegarde, de mise en valeur et de présentation muséographique du patrimoine. La revue accueille les contributions originales (articles, rapports de fouilles, notes ou comptes rendus) en langues arabe, française, anglaise, italienne, espagnole ou allemande.
Ce travail vient à la fois compléter et réviser certains aspects de la recherche effectuée par Lu... more Ce travail vient à la fois compléter et réviser certains aspects de la recherche effectuée par Ludvik Kalus sur les deux inscriptions islamiques supposées avoir été trouvées sur un point de la côte annamite (Vietnam) 1. Dans son article, l'auteur remit en cause certaines hypothèses de Paul Ravaisse qui rattachait ces épigraphes à l'histoire locale et les considérait comme un témoignage matériel de la présence musulmane dans cette région 2. Ses analyses comparatives lui permirent de confirmer l'origine kairouanaise de la première inscription coufique datée de l'année 431/1039. Elles lui permirent également de multiplier les doutes autour de la seconde inscription, gravée en style cursif, dont le déchiffrement pose jusque là un véritable problème. Il est à noter que les insatisfactions et les doutes exprimés par L. Kalus à chaque étape de ses réflexions sur ces deux inscriptions ont été le catalyseur principal de cette révision. Notre modeste expérience, focalisée sur l'épigraphie arabe de la ville de Kairouan, nous a été d'un grand secours dans l'élaboration de ces nouveaux résultats. Par ailleurs, ce travail se limitera à donner l'essentiel des constatations, sans redire les détails pertinemment élaborés par nos prédécesseurs.
Archipel-etudes Interdisciplinaires Sur Le Monde Insulindien, 2012
A travers une serie de comparaisons paleographiques et d’analyses linguistiques, nous avons pu ec... more A travers une serie de comparaisons paleographiques et d’analyses linguistiques, nous avons pu ecarter les ambiguites contournant les deux inscriptions arabes dites du «Champa » . En realite, celles-ci n’ont rien a voir avec le contexte de leur decouverte (sur la cote annamite, au Vietnam), puisqu’elles appartiennent toutes les deux a «l’Ifrīqiyya tunisienne » . Elles ont ete executees a Kairouan, sur un meme support, mais a deux dates tres distantes (au XIe et au XIXe siecles de notre ere).
Presses universitaires de Provence eBooks, 2021
Nombreuses sont les inscriptions arabes de Kairouan qui ont disparu et qui apparaissent de temps ... more Nombreuses sont les inscriptions arabes de Kairouan qui ont disparu et qui apparaissent de temps en temps dans des collections privées ou publiques en dehors de la Tunisie, malheureusement avec des attributions géographiques souvent erronées. Cette étude examine deux stèles funéraires kairouanaises portées perdues mais qui ont été récemment repérées dans la collection du Toronto-Aga Khan Muséum (Canada). Les deux épitaphes datent respectivement des années 377 / 987 et 402 / 1012. Notre recherche présente un plaidoyer focalisant, pour chacune des deux inscriptions, sur les arguments qui confirment son appartenance à la collection kairouanaise. Un ensemble d'arguments dont la tangibilité repose sur des recherches archivistiques, toponymiques, onomastiques, historiques, physionomiques et artistiques. La révision approfondie des lectures précédentes de leurs textes a également permis de rectifier bon nombre d'erreurs et de proposer de nouvelles hypothèses sur certains aspects de la vie socioculturelle dans la capitale d'Ifriqiya pendant la période fatimido-ziride. Mots clés : stèles funéraires-Kairouan-Toronto-Aga Khan Muséum (Canada)-377 / 987-402 / 1012-Madinat al-Masila-Badès / Badis-Madinat Misr-Madinat al-Qayrawân-Musée des arts islamiques de Kairouan-Tunisie-Ifriqiya.
Il s'agit de deux inscriptions commémoratives datant de la première moitié du XI e siècle, trouvé... more Il s'agit de deux inscriptions commémoratives datant de la première moitié du XI e siècle, trouvées dans deux contextes près de Mahdiya. Leurs textes fournissent des données capables d'enrichir nos connaissances sur l'histoire du monument, de l'armée méconnues des sources historiques : une princesse nommée Umm b. Mu a permis de conclure à des hypothèses relativement solides quant aux actions ordonnées par ces personnages, présentées dans ces textes : celle ordonnée par la princesse serait la construction d'une composante religieuse (la mosquée), tandis que celle ordonnée par le chef militaire se rapporterait à la consolidation de la forteresse, action qui s'intègrait parfaitement dans le programme défensif sur la détermination du prince ziride al-Mu'izz et son cheminement
Une stèle funéraire kairouanaise aujourd'hui disparue et dont on ne possède que la photographie, ... more Une stèle funéraire kairouanaise aujourd'hui disparue et dont on ne possède que la photographie, fournie diverses d'informations inédites sur une haute personnalité ifiqiyenne inconnue des sources (le qâdi, faqih et savant Abou Ishâq Ibrahîm al-Lakhmî), décédée en l'année 993 / 1585 à cause d'une peste qui, à son tour, ne figure pas sur la liste des épidémies du XVIe siècle. Cette année est exprimée dans le texte avec un nouveau type de chronogramme en « abjad » basée uniquement sur les lettres ponctuées respectant l'ordre croissant des unités, des dizaines et des centaines. La graphie de cette stèle marque une évolution notoire dans le style « maghribî » et témoigne de l'existence d'un atelier lapidaire installé à Kairouan et exerçant depuis la fin de la première moitié du dixième siècle de l'Hégire (16 e siècle J. C.).
These are two unpublished Kairouanese tombstones dating from 981 AH / 1573 J.C. and 982 AH / 1574... more These are two unpublished Kairouanese tombstones dating from 981 AH / 1573 J.C. and 982 AH / 1574 J.C. and mentioning two deceased who died because of the plague. These two documents enrich the corpus of inscriptions on the same subject and have enabled a better understanding of the questions previously raised about the reality and extent of this type of epidemic. The irregularities in their styles of writing confirm the conclusions already drawn on the decline of calligraphic arts in Kairouan and the regression of its lapidary workshops, contrary to what is happening in the same period in Tunis.
Vases Phénico-puniques et méditerranéens liés aux cultes de la fécondité. Adel NJIM Tusuros (Toze... more Vases Phénico-puniques et méditerranéens liés aux cultes de la fécondité. Adel NJIM Tusuros (Tozeur) en Afrique proconsulaire : un municipe ignoré. Mustapha KHANOUSSI Les espaces d'hygiène et de confort en Tunisie à l'époque romaine : les latrines privées. Samir GUIZANI Personnification / Tyché de Carthage représentée en hautrelief. Elyes GHARDADOU Présence d'un décor antique sur des dirhams umayyades (VIII e siècle) : dirhams d'al-Mubaraka. Mohamed GHODHBANE Contribution à l'histoire de la ville de Kairouan au haut moyen âge : Données nouvelles d'une fouille archéologique (Sondage dans l'endroit dit jardin de Cordoue).
النقائش الجنائزية بالقيروان : الورشات الغير الموقعة خلال القرن الخامس الهجري (القرن 11م), 2013
RTA publie tous les travaux d'inventaire, de sauvegarde, de mise en valeur et de présentation mus... more RTA publie tous les travaux d'inventaire, de sauvegarde, de mise en valeur et de présentation muséographique du patrimoine. La revue accueille les contributions originales (articles, rapports de fouilles, notes ou comptes rendus) en langues arabe, française, anglaise, italienne, espagnole ou allemande.
Ce travail vient à la fois compléter et réviser certains aspects de la recherche effectuée par Lu... more Ce travail vient à la fois compléter et réviser certains aspects de la recherche effectuée par Ludvik Kalus sur les deux inscriptions islamiques supposées avoir été trouvées sur un point de la côte annamite (Vietnam) 1. Dans son article, l'auteur remit en cause certaines hypothèses de Paul Ravaisse qui rattachait ces épigraphes à l'histoire locale et les considérait comme un témoignage matériel de la présence musulmane dans cette région 2. Ses analyses comparatives lui permirent de confirmer l'origine kairouanaise de la première inscription coufique datée de l'année 431/1039. Elles lui permirent également de multiplier les doutes autour de la seconde inscription, gravée en style cursif, dont le déchiffrement pose jusque là un véritable problème. Il est à noter que les insatisfactions et les doutes exprimés par L. Kalus à chaque étape de ses réflexions sur ces deux inscriptions ont été le catalyseur principal de cette révision. Notre modeste expérience, focalisée sur l'épigraphie arabe de la ville de Kairouan, nous a été d'un grand secours dans l'élaboration de ces nouveaux résultats. Par ailleurs, ce travail se limitera à donner l'essentiel des constatations, sans redire les détails pertinemment élaborés par nos prédécesseurs.