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Papers by pierre Jalenques

Research paper thumbnail of Études Diachroniques

La linguistique, après s'être longtemps cantonnée dans la synchronie, revient aux problème d&... more La linguistique, après s'être longtemps cantonnée dans la synchronie, revient aux problème d'évolution historique avec de nouveaux outils, particulièrement en syntaxe

Research paper thumbnail of La synonymie

Research paper thumbnail of Vol. 13, nº1

Dans ce numéro de Corela (13/1), des études portant sur le passif, du point de vue sémantique mai... more Dans ce numéro de Corela (13/1), des études portant sur le passif, du point de vue sémantique mais aussi comme marque d'autorité dans les textes juridiques, sur des prédications en "with" et sur des constructions complexes comme "short of" vs. "shy of" côtoient des travaux sur les passerelles référentielles entre récits et discours en moyen français, sur l'apprentissage des langues en environnement virtuels immersifs ou bien encore sur le rôle de la parenthèse dans le roman de l’écrivain ivoirien Ahmadou Kouroum. C'est peu dire que ce nouveau volume est varié et nous vous en souhaitons une très bonne lecture

Research paper thumbnail of Les temps composés en français et le participe passé : pour une analyse sémantique compositionnelle sur le plan de la diathèse

Research paper thumbnail of Pour une analyse sémantique du passif périphrastique en français

Éla. Études de linguistique appliquée

Research paper thumbnail of Valeurs spatiales et non spatiales du verbe monter : pour une sémantique constructiviste

EnglishAmong the various approaches to polysemy that deal with the analysis of verbs having spati... more EnglishAmong the various approaches to polysemy that deal with the analysis of verbs having spatial meanings (like the French verb monter), two dominant tendencies reveal themselves: first, a tendency to privilege certain contextual meanings having to do with the spatial domain; on the other hand, a constructivist tendency that seeks not to privilege particular meanings - spatial or otherwise - in the effort of defining the abstract, stable meaning of a given verb. We will begin with a discussion of the limits of the first tendency. We will then move on to the beginnings of an analysis of the verb monter in order to illustrate the second tendency. francaisParmi les approches dynamiques de la polysemie, abordant l'analyse de verbes ayant des emplois spatiaux, comme monter, deux tendances peuvent etre degagees : une tendance privilegiant certaines significations contextuelles, notamment liees au domaine spatial ; une tendance constructiviste proposant au contraire de ne privilegie...

Research paper thumbnail of Contribution à l'étude du préfixe re en français contemporaine : pour une analyse compositionnelle du verbe "regarder

Ce travail aborde le probleme de la compositionnalite du sens entre les unites lexicales (au sens... more Ce travail aborde le probleme de la compositionnalite du sens entre les unites lexicales (au sens large) au sein des enonces. Le domaine empirique d’etude est constitue par les verbes en prefixe « re » en francais contemporain. Nous defendons, en synchronie, que le sens d’un verbe comme « regarder » est compositionnel par rapport au sens du prefixe « re » et celui du verbe « garder », tout autant qu’un verbe comme « remanger » l’est par rapport a « re » et « manger ». Cette affirmation decoule d’une conception dynamique de la construction du sens des unites lexicales. L’explication repose sur la prise en compte des elements de la structure argumentale du verbe. Dans une sequence comme « regarder la tele », nous defendons que le prefixe « re » porte non seulement sur la base verbale mais aussi sur le second argument la tele). Cette analyse a des consequences epistemologiques et theoriques. – Consequences epistemologiques : les relations etudiees par la semantique ne se reduisent pas ...

Research paper thumbnail of Étude Sémantique Des Restrictions Distributionnelles Du Passif Périphrastique en Français À partir D’Un Corpus Oral

Research paper thumbnail of Cas de synonymie entre verbes préfixés en DÉ et simplex: Proposition d'analyse sémantique synchronique

Research paper thumbnail of Analyse synchronique de verbes préfixés en dé- sémantiquement opaques

Research paper thumbnail of Le passif en français et les lacunes distributionnelles des verbes

Research paper thumbnail of Le passif en français est-il une construction, au sens des grammaires de construction ?

Research paper thumbnail of Le passif en français et le statut référentiel du sujet

SHS Web of Conferences, 2016

Nous proposons de reprendre l'analyse du passif en français, appelé parfois passif périphrastique... more Nous proposons de reprendre l'analyse du passif en français, appelé parfois passif périphrastique. Nous réexaminerons cet objet linguistique à partir de données généralement marginalisées dans son analyse, à savoir les lacunes distributionnelles par rapport à l'actif, comme : Cécile parle couramment l'anglais / ?? L'anglais est parlé couramment par Cécile ; Marie a regardé la télé toute la soirée / ?? la télé a été regardée par Marie toute la soirée. Nous partirons de l'analyse proposée par P. Jalenques (2015) permettant de ramener ces contraintes à un principe régulier et expliquant ce dernier à partir de l'hypothèse que être n'est pas un simple auxiliaire mais correspond au verbe attributif. Nous montrerons que cette analyse est cependant incomplète et rend difficilement compte de lacunes comme les ouvriers ont cessé le travail / ?? le travail a été cessé par les ouvriers. En reprenant l'étude des contraintes sur les relations anaphoriques au passif, nous verrons qu'un second principe explicatif, tiré d'une hypothèse de E. Keenan (1976), vient compléter l'analyse de Jalenques (2015) et permet de rendre compte de la plupart des lacunes distributionnelles au passif.

Research paper thumbnail of Valeurs spatiales et non spatiales du verbe monter : pour une sémantique constructiviste

Revue De Semantique Et Pragmatique, 2009

Research paper thumbnail of Contribution à l'étude du préfixe re en français contemporaine : pour une analyse compositionnelle du verbe "regarder

Research paper thumbnail of Le problème de l’opacité sémantique dans les verbes préfixés en DÉ- : Pour une approche sémantique constructiviste

SHS Web of Conferences, 2014

Il s'agit d'aborder ici un ensemble de faits généralement marginalisés dans les études de morphol... more Il s'agit d'aborder ici un ensemble de faits généralement marginalisés dans les études de morphologie synchronique sur les préfixes, à savoir les cas où la contribution sémantique du préfixe au sens du mot apparaît intuitivement opaque. Nous regroupons sous la notation « DÉ-» les allomorphes dé-/dés du préfixe. Nous nous intéressons au préfixe DÉ-lorsqu'il s'applique à une base verbale (décroître) 1. Nous étudierons des verbes comme délaisser ou dépasser, où la contribution sémantique de dé-au sens global du verbe apparaît, à l'intuition, largement ou totalement opaque (délaisser ne signifie pas « le contraire de laisser »). En raison de cette opacité perçue, ces verbes sont généralement écartés des études synchroniques de ce préfixe (cf. Gerhard, 2000 ; Apothéloz, 2007). Les analyses exposées ici correspondent à un travail en cours dont nous présentons les premiers résultats. Dans un premier temps, nous réinterrogerons les raisons de cette mise à l'écart. Cela nous amènera à étudier l'histoire sémantique de ces verbes ainsi que leurs emplois en français actuel. À l'issue de ce parcours, nous verrons qu'une partie de ces verbes ne peut pas être écartée d'une analyse synchronique du préfixe DÉ-. Dans un deuxième temps, nous proposerons une analyse sémantique de ces verbes rendant compte de leurs valeurs sémantiques en lien avec le préfixe DÉ-et proposant une explication, en synchronie, de l'opacité même du préfixe dans ces emplois. Cette analyse propose ainsi d'élargir le champ des observables en morphologie dérivationnelle synchronique. Dans la suite de l'article, nous noterons « V DÉ » tout verbe dont le signifiant comporte la forme préfixale DÉ-, sans a priori sur le statut morphémique ou non de cette forme préfixale dans le verbe considéré. Nous donnerons en italiques les exemples correspondant à des exemples attestés, relevés sur internet. Enfin, nous entendrons par acceptions les différentes significations intuitivement attribuées par les locuteurs à une unité perçue comme polysémique. Lorsque l'on veut étudier les propriétés sémantiques d'un préfixe verbal en synchronie, la première étape consiste généralement à établir la liste des mots que l'on va intégrer à l'objet d'étude. L'établissement d'une telle liste repose sur un certain nombre de critères, parmi lesquels on trouve l'étymologie. De ce point de vue, on peut écarter des verbes comme décimer, décorer, décupler, car sans rapport étymologique avec DÉ-. Précisons d'emblée que, parmi les V DÉ ayant un lien étymologique avec DÉ-, nous limiterons la discussion au cas des V DÉ construits sur une base autonome en français actuel. Cela ne signifie en aucune façon que nous excluons par principe le cas des V DÉ à base non autonome (déduire, dérober, dévorer), mais que leur étude déborderait le cadre de cet article. Précisons également que nous nous limitons aux V DÉ dont la base est elle-même verbale. Ceci dit, F. Gerhard-Krait (2000 : 164) souligne, après d'autres, que le critère étymologique est insuffisant, et lui préfère le « critère du sens ». Elle entend par là que les V DÉ retenus dans le corpus

Research paper thumbnail of La synonymie en question dans le cadre d’une sémantique constructiviste

Pratiques, 2009

Notre objectif dans cet article est de proposer une réflexion sur la synonymie dans le cadre d'un... more Notre objectif dans cet article est de proposer une réflexion sur la synonymie dans le cadre d'une approche constructiviste du sens. Dans un premier temps, nous exposerons les grands principes de cette démarche du point de vue du sens des mots et des énoncés puis nous en tirerons les conséquences sur la façon dont on peut concevoir la synonymie. Nous défendrons l'idée que la synonymie est fondamentalement un phénomène relevant du niveau de l'énoncé. Dans un deuxième temps, nous proposerons une analyse constructiviste de la synonymie locale entre deux emplois de deux verbes du français, garder et laisser. Cela nous amènera à présenter au préalable une analyse sémantique de ces verbes. ou encore sont souvent considérés comme synonymes du préfixe RE (cf. Fuchs, 1992), etc. Pour une hypothèse défendant la non synonymie entre des mots comme progresser / progression, voir Sanchez et Cadiot (2007 : 115). a) U1 et U2 ont un sens équivalent, à quelques nuances près (3) ; b) ces unités peuvent se substituer l'une à l'autre, c'est-à-dire : i) apparaître dans le même co-texte (généralement un énoncé) (4) ii) la commutation de U1 avec U2 ne change pas le sens de l'énoncé, à quelques nuances près Cette définition n'est pas neutre sur le plan théorique. Elle engage, généralement de façon implicite, plusieurs postulats en sémantique. Observons tout d'abord que la conjonction de ces deux critères semble traduire une hésitation, voire une contradiction, sur le statut même de la synonymie. Le critère a) laisse supposer que la synonymie est conçue comme une relation entre deux mots considérés hors emploi, donc comme un phénomène de langue (comme un phénomène relevant du système de la langue, dans une vision structuraliste). Au contraire, le critère b) laisse supposer que la synonymie ne concerne que les mots en emploi, puisque le test de substitution consiste à envisager les deux unités dans un co-texte donné ; il s'agirait dans ce cas d'un phénomène de discours. Or, on le sait, la plupart des unités de la langue (en tout cas celles de la langue courante) donnent lieu à des emplois sémantiquement très divers (ce que l'on appelle traditionnellement la polysémie). Donc, de façon générale, la relation de synonymie concerne des unités dites polysémiques. Dès lors, si on envisage la synonymie comme une relation entre des mots considérés hors emploi (ce que défendent de fait la plupart des dictionnaires de synonymes actuels), cela revient à admettre que les différentes significations intuitivement associées à une unité sont elles-mêmes concevables hors emploi, ce qui est sujet à débat en sémantique. Toute prise de position sur la synonymie de ce point de vue impose donc, implicitement ou explicitement, une prise de position sur le phénomène général de la polysémie. De plus, toute option théorique sur la polysémie conduit, implicitement ou explicitement, à une prise de position sur la compositionnalité du sens des énoncés, c'est-à-dire sur le rapport entre le sens global d'un énoncé et le sens des mots et morphèmes qui le constituent. En effet, défendre l'idée que les diverses significations d'une unité peuvent être considérées hors emploi revient à admettre que ces significations sont constituées indépendamment des co-textes où elles se manifestent. Autrement dit, le sens d'un mot tel qu'il est perçu dans un énoncé constitue une partie de sens indépendante et disjointe du sens global de cet énoncé. Là encore, il s'agit d'une affirmation sujette à débat en sémantique. Ainsi, nous considérons que les différentes significations intuitivement associées à une unité impliquent nécessairement la prise en compte de ses co-textes d'emplois (éventuellement implicites) et que ces significations ne sont pas indépendantes du sens global des énoncés dans lesquels l'unité apparaît. En conséquence, nous défendrons l'idée que la synonymie est un phénomène de discours. Nous illustrerons notre propos à partir des emplois des verbes garder et laisser.

Research paper thumbnail of Analyse sémantique et contraintes distributionnelles: l’exemple du verbe monter

Innsbruck, 3 – 8 septembre 2007, 2010

Research paper thumbnail of Quand la diachronie renvoie à la synchronie : études des emplois idiomatiques du préfixe re en français (renier, remarquer, regarder, etc.)

Recherches linguistiques de Vincennes, 2001

Quand la diachronie renvoie à la synchronie : études des emplois idiomatiques...

Research paper thumbnail of Étude sémantique du préfixe RE en français contemporain : à propos de plusieurs débats actuels en morphologie dérivationnelle

Langue française, 2002

... la séquence signifie que le second procès {donner du gâteau) a pour résultat une modification... more ... la séquence signifie que le second procès {donner du gâteau) a pour résultat une modification de la quantité de gâteau que le ... JALENQUES Pierre (2000) : Contribution à l'étude du préfixe RE en français contemporain : pour une analyse compositionnelle du verbe regarder ...

Research paper thumbnail of Études Diachroniques

La linguistique, après s'être longtemps cantonnée dans la synchronie, revient aux problème d&... more La linguistique, après s'être longtemps cantonnée dans la synchronie, revient aux problème d'évolution historique avec de nouveaux outils, particulièrement en syntaxe

Research paper thumbnail of La synonymie

Research paper thumbnail of Vol. 13, nº1

Dans ce numéro de Corela (13/1), des études portant sur le passif, du point de vue sémantique mai... more Dans ce numéro de Corela (13/1), des études portant sur le passif, du point de vue sémantique mais aussi comme marque d'autorité dans les textes juridiques, sur des prédications en "with" et sur des constructions complexes comme "short of" vs. "shy of" côtoient des travaux sur les passerelles référentielles entre récits et discours en moyen français, sur l'apprentissage des langues en environnement virtuels immersifs ou bien encore sur le rôle de la parenthèse dans le roman de l’écrivain ivoirien Ahmadou Kouroum. C'est peu dire que ce nouveau volume est varié et nous vous en souhaitons une très bonne lecture

Research paper thumbnail of Les temps composés en français et le participe passé : pour une analyse sémantique compositionnelle sur le plan de la diathèse

Research paper thumbnail of Pour une analyse sémantique du passif périphrastique en français

Éla. Études de linguistique appliquée

Research paper thumbnail of Valeurs spatiales et non spatiales du verbe monter : pour une sémantique constructiviste

EnglishAmong the various approaches to polysemy that deal with the analysis of verbs having spati... more EnglishAmong the various approaches to polysemy that deal with the analysis of verbs having spatial meanings (like the French verb monter), two dominant tendencies reveal themselves: first, a tendency to privilege certain contextual meanings having to do with the spatial domain; on the other hand, a constructivist tendency that seeks not to privilege particular meanings - spatial or otherwise - in the effort of defining the abstract, stable meaning of a given verb. We will begin with a discussion of the limits of the first tendency. We will then move on to the beginnings of an analysis of the verb monter in order to illustrate the second tendency. francaisParmi les approches dynamiques de la polysemie, abordant l'analyse de verbes ayant des emplois spatiaux, comme monter, deux tendances peuvent etre degagees : une tendance privilegiant certaines significations contextuelles, notamment liees au domaine spatial ; une tendance constructiviste proposant au contraire de ne privilegie...

Research paper thumbnail of Contribution à l'étude du préfixe re en français contemporaine : pour une analyse compositionnelle du verbe "regarder

Ce travail aborde le probleme de la compositionnalite du sens entre les unites lexicales (au sens... more Ce travail aborde le probleme de la compositionnalite du sens entre les unites lexicales (au sens large) au sein des enonces. Le domaine empirique d’etude est constitue par les verbes en prefixe « re » en francais contemporain. Nous defendons, en synchronie, que le sens d’un verbe comme « regarder » est compositionnel par rapport au sens du prefixe « re » et celui du verbe « garder », tout autant qu’un verbe comme « remanger » l’est par rapport a « re » et « manger ». Cette affirmation decoule d’une conception dynamique de la construction du sens des unites lexicales. L’explication repose sur la prise en compte des elements de la structure argumentale du verbe. Dans une sequence comme « regarder la tele », nous defendons que le prefixe « re » porte non seulement sur la base verbale mais aussi sur le second argument la tele). Cette analyse a des consequences epistemologiques et theoriques. – Consequences epistemologiques : les relations etudiees par la semantique ne se reduisent pas ...

Research paper thumbnail of Étude Sémantique Des Restrictions Distributionnelles Du Passif Périphrastique en Français À partir D’Un Corpus Oral

Research paper thumbnail of Cas de synonymie entre verbes préfixés en DÉ et simplex: Proposition d'analyse sémantique synchronique

Research paper thumbnail of Analyse synchronique de verbes préfixés en dé- sémantiquement opaques

Research paper thumbnail of Le passif en français et les lacunes distributionnelles des verbes

Research paper thumbnail of Le passif en français est-il une construction, au sens des grammaires de construction ?

Research paper thumbnail of Le passif en français et le statut référentiel du sujet

SHS Web of Conferences, 2016

Nous proposons de reprendre l'analyse du passif en français, appelé parfois passif périphrastique... more Nous proposons de reprendre l'analyse du passif en français, appelé parfois passif périphrastique. Nous réexaminerons cet objet linguistique à partir de données généralement marginalisées dans son analyse, à savoir les lacunes distributionnelles par rapport à l'actif, comme : Cécile parle couramment l'anglais / ?? L'anglais est parlé couramment par Cécile ; Marie a regardé la télé toute la soirée / ?? la télé a été regardée par Marie toute la soirée. Nous partirons de l'analyse proposée par P. Jalenques (2015) permettant de ramener ces contraintes à un principe régulier et expliquant ce dernier à partir de l'hypothèse que être n'est pas un simple auxiliaire mais correspond au verbe attributif. Nous montrerons que cette analyse est cependant incomplète et rend difficilement compte de lacunes comme les ouvriers ont cessé le travail / ?? le travail a été cessé par les ouvriers. En reprenant l'étude des contraintes sur les relations anaphoriques au passif, nous verrons qu'un second principe explicatif, tiré d'une hypothèse de E. Keenan (1976), vient compléter l'analyse de Jalenques (2015) et permet de rendre compte de la plupart des lacunes distributionnelles au passif.

Research paper thumbnail of Valeurs spatiales et non spatiales du verbe monter : pour une sémantique constructiviste

Revue De Semantique Et Pragmatique, 2009

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Research paper thumbnail of Le problème de l’opacité sémantique dans les verbes préfixés en DÉ- : Pour une approche sémantique constructiviste

SHS Web of Conferences, 2014

Il s'agit d'aborder ici un ensemble de faits généralement marginalisés dans les études de morphol... more Il s'agit d'aborder ici un ensemble de faits généralement marginalisés dans les études de morphologie synchronique sur les préfixes, à savoir les cas où la contribution sémantique du préfixe au sens du mot apparaît intuitivement opaque. Nous regroupons sous la notation « DÉ-» les allomorphes dé-/dés du préfixe. Nous nous intéressons au préfixe DÉ-lorsqu'il s'applique à une base verbale (décroître) 1. Nous étudierons des verbes comme délaisser ou dépasser, où la contribution sémantique de dé-au sens global du verbe apparaît, à l'intuition, largement ou totalement opaque (délaisser ne signifie pas « le contraire de laisser »). En raison de cette opacité perçue, ces verbes sont généralement écartés des études synchroniques de ce préfixe (cf. Gerhard, 2000 ; Apothéloz, 2007). Les analyses exposées ici correspondent à un travail en cours dont nous présentons les premiers résultats. Dans un premier temps, nous réinterrogerons les raisons de cette mise à l'écart. Cela nous amènera à étudier l'histoire sémantique de ces verbes ainsi que leurs emplois en français actuel. À l'issue de ce parcours, nous verrons qu'une partie de ces verbes ne peut pas être écartée d'une analyse synchronique du préfixe DÉ-. Dans un deuxième temps, nous proposerons une analyse sémantique de ces verbes rendant compte de leurs valeurs sémantiques en lien avec le préfixe DÉ-et proposant une explication, en synchronie, de l'opacité même du préfixe dans ces emplois. Cette analyse propose ainsi d'élargir le champ des observables en morphologie dérivationnelle synchronique. Dans la suite de l'article, nous noterons « V DÉ » tout verbe dont le signifiant comporte la forme préfixale DÉ-, sans a priori sur le statut morphémique ou non de cette forme préfixale dans le verbe considéré. Nous donnerons en italiques les exemples correspondant à des exemples attestés, relevés sur internet. Enfin, nous entendrons par acceptions les différentes significations intuitivement attribuées par les locuteurs à une unité perçue comme polysémique. Lorsque l'on veut étudier les propriétés sémantiques d'un préfixe verbal en synchronie, la première étape consiste généralement à établir la liste des mots que l'on va intégrer à l'objet d'étude. L'établissement d'une telle liste repose sur un certain nombre de critères, parmi lesquels on trouve l'étymologie. De ce point de vue, on peut écarter des verbes comme décimer, décorer, décupler, car sans rapport étymologique avec DÉ-. Précisons d'emblée que, parmi les V DÉ ayant un lien étymologique avec DÉ-, nous limiterons la discussion au cas des V DÉ construits sur une base autonome en français actuel. Cela ne signifie en aucune façon que nous excluons par principe le cas des V DÉ à base non autonome (déduire, dérober, dévorer), mais que leur étude déborderait le cadre de cet article. Précisons également que nous nous limitons aux V DÉ dont la base est elle-même verbale. Ceci dit, F. Gerhard-Krait (2000 : 164) souligne, après d'autres, que le critère étymologique est insuffisant, et lui préfère le « critère du sens ». Elle entend par là que les V DÉ retenus dans le corpus

Research paper thumbnail of La synonymie en question dans le cadre d’une sémantique constructiviste

Pratiques, 2009

Notre objectif dans cet article est de proposer une réflexion sur la synonymie dans le cadre d'un... more Notre objectif dans cet article est de proposer une réflexion sur la synonymie dans le cadre d'une approche constructiviste du sens. Dans un premier temps, nous exposerons les grands principes de cette démarche du point de vue du sens des mots et des énoncés puis nous en tirerons les conséquences sur la façon dont on peut concevoir la synonymie. Nous défendrons l'idée que la synonymie est fondamentalement un phénomène relevant du niveau de l'énoncé. Dans un deuxième temps, nous proposerons une analyse constructiviste de la synonymie locale entre deux emplois de deux verbes du français, garder et laisser. Cela nous amènera à présenter au préalable une analyse sémantique de ces verbes. ou encore sont souvent considérés comme synonymes du préfixe RE (cf. Fuchs, 1992), etc. Pour une hypothèse défendant la non synonymie entre des mots comme progresser / progression, voir Sanchez et Cadiot (2007 : 115). a) U1 et U2 ont un sens équivalent, à quelques nuances près (3) ; b) ces unités peuvent se substituer l'une à l'autre, c'est-à-dire : i) apparaître dans le même co-texte (généralement un énoncé) (4) ii) la commutation de U1 avec U2 ne change pas le sens de l'énoncé, à quelques nuances près Cette définition n'est pas neutre sur le plan théorique. Elle engage, généralement de façon implicite, plusieurs postulats en sémantique. Observons tout d'abord que la conjonction de ces deux critères semble traduire une hésitation, voire une contradiction, sur le statut même de la synonymie. Le critère a) laisse supposer que la synonymie est conçue comme une relation entre deux mots considérés hors emploi, donc comme un phénomène de langue (comme un phénomène relevant du système de la langue, dans une vision structuraliste). Au contraire, le critère b) laisse supposer que la synonymie ne concerne que les mots en emploi, puisque le test de substitution consiste à envisager les deux unités dans un co-texte donné ; il s'agirait dans ce cas d'un phénomène de discours. Or, on le sait, la plupart des unités de la langue (en tout cas celles de la langue courante) donnent lieu à des emplois sémantiquement très divers (ce que l'on appelle traditionnellement la polysémie). Donc, de façon générale, la relation de synonymie concerne des unités dites polysémiques. Dès lors, si on envisage la synonymie comme une relation entre des mots considérés hors emploi (ce que défendent de fait la plupart des dictionnaires de synonymes actuels), cela revient à admettre que les différentes significations intuitivement associées à une unité sont elles-mêmes concevables hors emploi, ce qui est sujet à débat en sémantique. Toute prise de position sur la synonymie de ce point de vue impose donc, implicitement ou explicitement, une prise de position sur le phénomène général de la polysémie. De plus, toute option théorique sur la polysémie conduit, implicitement ou explicitement, à une prise de position sur la compositionnalité du sens des énoncés, c'est-à-dire sur le rapport entre le sens global d'un énoncé et le sens des mots et morphèmes qui le constituent. En effet, défendre l'idée que les diverses significations d'une unité peuvent être considérées hors emploi revient à admettre que ces significations sont constituées indépendamment des co-textes où elles se manifestent. Autrement dit, le sens d'un mot tel qu'il est perçu dans un énoncé constitue une partie de sens indépendante et disjointe du sens global de cet énoncé. Là encore, il s'agit d'une affirmation sujette à débat en sémantique. Ainsi, nous considérons que les différentes significations intuitivement associées à une unité impliquent nécessairement la prise en compte de ses co-textes d'emplois (éventuellement implicites) et que ces significations ne sont pas indépendantes du sens global des énoncés dans lesquels l'unité apparaît. En conséquence, nous défendrons l'idée que la synonymie est un phénomène de discours. Nous illustrerons notre propos à partir des emplois des verbes garder et laisser.

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Innsbruck, 3 – 8 septembre 2007, 2010

Research paper thumbnail of Quand la diachronie renvoie à la synchronie : études des emplois idiomatiques du préfixe re en français (renier, remarquer, regarder, etc.)

Recherches linguistiques de Vincennes, 2001

Quand la diachronie renvoie à la synchronie : études des emplois idiomatiques...

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Langue française, 2002

... la séquence signifie que le second procès {donner du gâteau) a pour résultat une modification... more ... la séquence signifie que le second procès {donner du gâteau) a pour résultat une modification de la quantité de gâteau que le ... JALENQUES Pierre (2000) : Contribution à l'étude du préfixe RE en français contemporain : pour une analyse compositionnelle du verbe regarder ...