Jonathan Hall | Indiana University (original) (raw)

Drafts by Jonathan Hall

Research paper thumbnail of Montaigne’s Epistemology:  Skepticism, Pyrrhonism, and Investigations of Nature

I explore Montaigne's epistemology in his conceptions of nature, ultimately concluding that he lo... more I explore Montaigne's epistemology in his conceptions of nature, ultimately concluding that he looks to the exemplarity of the self and its experiences in order to obtain and determine knowledge regarding the natural world.

Research paper thumbnail of L'antimatérialisme dans les "Satyres Chrestiennes de la cuisine papale"

Pendant les guerres de religion, de nombreux théologiens et chefs religieux ont écrit les satires... more Pendant les guerres de religion, de nombreux théologiens et chefs religieux ont écrit les satires qui ont dépeint leurs adversaires d’une manière qui les vilipendent et dénigrent. Parmi les plus proéminents de ce genre de satire sont Les Satyres chrestiennes de la cuisine papale de Théodore de Bèze. Divisées en huit parties, les satires représentent l’église catholique est ses chefs dans le contexte d’une cuisine : le pape est le chef de cuisine, les ordres religieux ses serveurs et laveurs et, notamment, la messe son plat. À travers les satires, les chefs de l’église catholique encouragent la gourmandise, vomissent, défèquent et même vénèrent les déesses romaines. Le but de la satire est clair : l’église catholique ne vénère pas Dieu. En revanche, si on cite Jean Calvin, « leur ventre leur est pour Dieux, la cuisine pour religion. » Donc, les catholiques sont fidèles du corps, du matériel—les pratiques qui mènent à l’Enfer. Le ton des satires évoque Rabelais par rapport à son indulgence excessive et surabondance. Toutefois, un concept philosophique soutient la critique de la satire : l’antimatérialisme. Alors que le matérialisme ne serait pas développé jusqu’aux écrits de Descartes au 17e siècle, la substance de la critique chez de Bèze parallèle celle de Descartes. De Bèze raille la proéminence des sensations et la perception physique. D’après lui, elles mènent à l’idolâtrie. Ses satires servent à dissuader le lecteur de compter sur la physique. En revanche, il les incite à s’appuyer sur le spirituel au lieu de la chair. Mon analyse s’occupe d’éclaircir la logique antimatérialiste dans les satires. Je trace le rapport que fait de Bèze entre la nourriture et l’Enfer, les rites physiques et la vénération païenne. Ainsi, je découvre le fonctionnement de l’œuvre et ses convictions philosophiques. En outre, je considère les liens entre l’humanisme et la satire réformée afin de nuancer notre compréhension de la carnavalesque chez de Bèze. En fin du compte, je dévoile la violence en prose, comment les textes à l’instar de cette satire incitent leurs fidèles aux conflits religieux.

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I explore Montaigne's epistemology in his conceptions of nature, ultimately concluding that he lo... more I explore Montaigne's epistemology in his conceptions of nature, ultimately concluding that he looks to the exemplarity of the self and its experiences in order to obtain and determine knowledge regarding the natural world.

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Pendant les guerres de religion, de nombreux théologiens et chefs religieux ont écrit les satires... more Pendant les guerres de religion, de nombreux théologiens et chefs religieux ont écrit les satires qui ont dépeint leurs adversaires d’une manière qui les vilipendent et dénigrent. Parmi les plus proéminents de ce genre de satire sont Les Satyres chrestiennes de la cuisine papale de Théodore de Bèze. Divisées en huit parties, les satires représentent l’église catholique est ses chefs dans le contexte d’une cuisine : le pape est le chef de cuisine, les ordres religieux ses serveurs et laveurs et, notamment, la messe son plat. À travers les satires, les chefs de l’église catholique encouragent la gourmandise, vomissent, défèquent et même vénèrent les déesses romaines. Le but de la satire est clair : l’église catholique ne vénère pas Dieu. En revanche, si on cite Jean Calvin, « leur ventre leur est pour Dieux, la cuisine pour religion. » Donc, les catholiques sont fidèles du corps, du matériel—les pratiques qui mènent à l’Enfer. Le ton des satires évoque Rabelais par rapport à son indulgence excessive et surabondance. Toutefois, un concept philosophique soutient la critique de la satire : l’antimatérialisme. Alors que le matérialisme ne serait pas développé jusqu’aux écrits de Descartes au 17e siècle, la substance de la critique chez de Bèze parallèle celle de Descartes. De Bèze raille la proéminence des sensations et la perception physique. D’après lui, elles mènent à l’idolâtrie. Ses satires servent à dissuader le lecteur de compter sur la physique. En revanche, il les incite à s’appuyer sur le spirituel au lieu de la chair. Mon analyse s’occupe d’éclaircir la logique antimatérialiste dans les satires. Je trace le rapport que fait de Bèze entre la nourriture et l’Enfer, les rites physiques et la vénération païenne. Ainsi, je découvre le fonctionnement de l’œuvre et ses convictions philosophiques. En outre, je considère les liens entre l’humanisme et la satire réformée afin de nuancer notre compréhension de la carnavalesque chez de Bèze. En fin du compte, je dévoile la violence en prose, comment les textes à l’instar de cette satire incitent leurs fidèles aux conflits religieux.