Frédéric PRODEO | INRAP, Institut National de Recherches Archéologiques Préventives (original) (raw)

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Papers by Frédéric PRODEO

Le Néolithique au quotidien

Mémoires du Musée de …, 1997

Résumé/Abstract Les données de 28 sites du secteur Aisne-Oise sont examinées. Outre la plaine all... more Résumé/Abstract Les données de 28 sites du secteur Aisne-Oise sont examinées. Outre la plaine alluviale en zone non inondable, les sites occupent également la zone inondable et aussi, d'une façon importante, les plateaux et dans un cas au moins, une hauteur ...

ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia, Sep 1, 2019

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Aix-Marseille Université, 2007

La fouille préventive du site de Combe Fages à Loupiac (Lot) a été réalisée en 1999 dans le cadre... more La fouille préventive du site de Combe Fages à Loupiac (Lot) a été réalisée en 1999 dans le cadre de la construction de l'autoroute A20. Cette opération a permis de recueillir un ensemble céramique original attribuable à une séquence chronologique assez courte, comprise entre la fin du Hallstatt D3 et La Tène B1. Cet ensemble est issu d'une vaste fosse dont la formation est vraisemblablement due à un soutirage karstique, et de niveaux d'occupation stratifiés. Ce mobilier céramique présente l'intérêt d'offrir un corpus à l'intérieur duquel sont perceptibles des variations à la fois d'ordre morphologique et technologique. Ces variations s'expriment de façon progressive, à partir du milieu du v e s. a.C. et permettent d'illustrer la période transitoire entre l'extrême fin du premier âge du Fer et le début de la période laténienne dans la haute vallée de la Dordogne.

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université de Nantes, Dec 13, 2019

International audienc

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université Toulouse - Jean Jaurès, 2018

Sur une longueur de 400 m, l’installation d’une canalisation d’évacuation des eaux pluviales dans... more Sur une longueur de 400 m, l’installation d’une canalisation d’évacuation des eaux pluviales dans le secteur des ateliers de potiers gaulois de « La Gravisse » a justifié une nouvelle intervention archéologique, faisant suite aux fouilles programmées d’A. Reginato en 1985 et 1986 et aux fouilles préventives préalables à la construction de maisons individuelles à « A Grand Jean » et « rue Claude Debussy » de 2009 à 2013.La canalisation débute à l’est de la rue du 19 mars 1962. Elle la suit sur 200 m avant de bifurquer à angle droit vers le sud dans la rue Claude Debussy et se déverse dans le ruisseau de Fromadan. En dépit de la faible surface observée (400 m²), dans le cadre d’une fouille jusqu’à 1,30 m, suivie d’une surveillance des travaux jusqu’à une profondeur de 4 m au maximum, de nombreuses informations ont été acquises sur la géomorphologie du secteur et sur son occupation pendant trois périodes.Les profils sédimentaires ont permis de comprendre que le site gaulois se trouvait en position d’interfluve entre le Fromadan, ruisseau encore fort actif à l’ouest, et un large talweg à l’est, perpendiculaire à la rue du 19 mars 1962. Ces entités semblent contraindre les limites à l’est et l’ouest du site, qui demeuraient inconnues à ce jour.Dans la rue Claude Debussy, une sépulture à incinération de la fin du premier âge du Fer est contemporaine d’une douzaine de tombes similaires fouillées à « Grand Jean ». Bien que fort abîmée par une voirie antique, elle contient quatre vases et un couteau en fer à manche en os (ou ivoire ?). Sa position à environ 200 m du groupe précédent permet d’élargir l’extension supposée de la nécropole en direction du sud, sur l’éminence formée par l’interfluve des vallons.Au nord de la rue Claude Debussy, et à l’ouest de la rue du 19 mars 1962, de nouvelles structures gauloises ont été relevées, qui s’intègrent parfaitement à l’occupation reconnue de longue date à cet endroit. La coexistence de structures domestiques (poteaux, foyers, fossés) et de structures de production artisanale (fours 19 et 21) confirme que ces activités n’étaient pas déconnectées, et semble illustrer des productions individuelles de petits groupes familiaux.Comme il est habituel sur le site, les structures sont très bien conservées. Le four 19 est le plus grand connu à ce jour. Sa fosse d’accès recoupe le plus petit exemplaire du site. Cette tendance déjà observée par ailleurs semblerait indiquer que la dimension des fours s’est accrue au fil du temps.L’étude céramique réalisée à la lumière des travaux précédents confirme une attribution au courant du IIe s. avant J.-C. et met en relief un hiatus d’occupation couvrant le Ier s. avant J.-C. Il marque peut-être le déclin de la production potière ou un déplacement des structures de production vers des secteurs inexplorés à ce jour.Le Ier s. après J.-C. marque une reprise des activités avec d’une part la mise en place d’une voirie et d’autre part le remblaiement du talweg formant la limite orientale du site gaulois. La voirie antique se trouve à l’emplacement de la rue Claude Debussy et se dirige vers « La Tourasse ». Elle s’inscrit dans un réseau viaire secondaire entre Bordeaux, Villeneuve-sur-Lot et Agen. Le remblaiement du talweg est précédé par le creusement d’un fossé de drainage, qui s’inscrit dans le cadre d’une mise en valeur agricole, où aucune structure bâtie importante n’a encore été détectée

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Aix-Marseille Université, 2012

International audienc

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - SHS, 2017

International audienc

Des climats et des hommes, 2012

Swiss Journal of Geosciences, 2013

A partial cranium of a very large anthracothere was unearthed during a palaeontological excavatio... more A partial cranium of a very large anthracothere was unearthed during a palaeontological excavation at Saint-Antoine-de-Ficalba (Lot-et-Garonne, France; Early Miocene, *18-17.0 Ma). The new material, referred to as Brachyodus onoideus (Gervais, 1859), documents the cranial features of this species, so far mainly known by dental and postcranial remains. The preserved part of the skull roughly coincides with the neurocranium and is remarkable for the dorsally-protruding orbits, the importance of the postorbital constriction, the small volume of the braincase, and the gigantic size of the occipital condyle relative to the other elements of the neurocranium. A very careful dissection of the left auditory region allowed extraction of the left petrosal bone and provides the first description of a petrosal for Brachyodus. The morphology of the petrosal is strikingly similar to that of extant hippos with: (1) a ventral basicapsular groove, (2) a sharp crista petrosa, (3) a wide prefacial commissure fossa, (4) a reduced mastoid, and (5) an hyperinflated tegmen tympani. Both the disposition of the orifices of the head and the petrosal morphology support a specialization of Brachyodus onoideus to an amphibious lifestyle and to potential underwater directional hearing.

Journal of Quaternary Science, 2013

The lower terraces of the Dordogne River at Bergerac (south-west France) were studied in detail u... more The lower terraces of the Dordogne River at Bergerac (south-west France) were studied in detail using cores, trenches, ground penetrating radar profiles, and 14 C, optically stimulated luminescence and infrared stimulated luminescence dating. This study shows that the lowest terrace (Fx) is made up of two major lithostratigraphic units: (i) dominantly horizontal gravel strata interpreted as compound bar deposits in a braided river, which pre-date 18-17 ka, and (ii) thick lateral accretion gravel units (point bars) formed in an anabranching river during the Late Pleniglacial and Lateglacial. Most of the anabranching channels were abandoned at ca. 11-10 ka following shrinkage of the river bed into a single meandering channel and were partially filled by gyttjas during the Boreal chronozone. Finally, the channels were plugged by overbank fines until about 5 ka. Floods seldom reached the Fx terrace during the late Holocene and accretion became negligible. The main phase of bedrock incision spanned the Holocene, whereas the period of channel adjustment to change in river regime during late Marine Isotope Stage (MIS) 2 only led to a redistribution of the Pleniglacial gravels. The higher terrace (Fw3) formed before the Eemian and was covered by colluvial fans, mainly during MIS 2 and 3.

Journal of Archaeological Science, 2013

During the last glacial period, a large part of the Aquitaine basin (southwest France) was a peri... more During the last glacial period, a large part of the Aquitaine basin (southwest France) was a periglacial desert comprising coversands with low-relief dune fields surrounded by loess accumulations. OSL and radiocarbon dates show that the phase of maximum sand deposition coincides with Marine Isotope Stage (MIS) 2. Peats and gleyic palaeosoils intercalated within the sands at some sites indicate that vegetation cover was able to develop locally during short events, possibly DeO interstadials, due to raised groundwater levels in interdunal depressions. Few Palaeolithic sites have been discovered in the coversand area in contrast to the peripheral loess region. Systematic survey along a future highway corridor demonstrates that this paucity of sites is not the result of insufficient survey nor deep site burial, but rather reflects an archaeological reality. This strongly suggests that the sand area was not attractive for hunteregatherer populations due to its reduced levels of water resources, and available vegetation and animal biomass. The distribution of cultural markers such as art items and projectile points also shows that the coversand area probably acted as a barrier separating two different cultural sub-areas, one in the Pyrenees and Cantabria, the other in the Périgord. As a consequence, the commonly accepted view that southwest France, as a whole, served as a refugia during the cold and arid phases of the Pleistocene should be replaced by a more complex one that reflects the fact that a large part of the territory was almost unoccupied and that human populations were concentrated along alluvial valleys.

Le Néolithique au quotidien

Mémoires du Musée de …, 1997

Résumé/Abstract Les données de 28 sites du secteur Aisne-Oise sont examinées. Outre la plaine all... more Résumé/Abstract Les données de 28 sites du secteur Aisne-Oise sont examinées. Outre la plaine alluviale en zone non inondable, les sites occupent également la zone inondable et aussi, d'une façon importante, les plateaux et dans un cas au moins, une hauteur ...

ADLFI. Archéologie de la France - Informations. une revue Gallia, Sep 1, 2019

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Aix-Marseille Université, 2007

La fouille préventive du site de Combe Fages à Loupiac (Lot) a été réalisée en 1999 dans le cadre... more La fouille préventive du site de Combe Fages à Loupiac (Lot) a été réalisée en 1999 dans le cadre de la construction de l'autoroute A20. Cette opération a permis de recueillir un ensemble céramique original attribuable à une séquence chronologique assez courte, comprise entre la fin du Hallstatt D3 et La Tène B1. Cet ensemble est issu d'une vaste fosse dont la formation est vraisemblablement due à un soutirage karstique, et de niveaux d'occupation stratifiés. Ce mobilier céramique présente l'intérêt d'offrir un corpus à l'intérieur duquel sont perceptibles des variations à la fois d'ordre morphologique et technologique. Ces variations s'expriment de façon progressive, à partir du milieu du v e s. a.C. et permettent d'illustrer la période transitoire entre l'extrême fin du premier âge du Fer et le début de la période laténienne dans la haute vallée de la Dordogne.

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université de Nantes, Dec 13, 2019

International audienc

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Université Toulouse - Jean Jaurès, 2018

Sur une longueur de 400 m, l’installation d’une canalisation d’évacuation des eaux pluviales dans... more Sur une longueur de 400 m, l’installation d’une canalisation d’évacuation des eaux pluviales dans le secteur des ateliers de potiers gaulois de « La Gravisse » a justifié une nouvelle intervention archéologique, faisant suite aux fouilles programmées d’A. Reginato en 1985 et 1986 et aux fouilles préventives préalables à la construction de maisons individuelles à « A Grand Jean » et « rue Claude Debussy » de 2009 à 2013.La canalisation débute à l’est de la rue du 19 mars 1962. Elle la suit sur 200 m avant de bifurquer à angle droit vers le sud dans la rue Claude Debussy et se déverse dans le ruisseau de Fromadan. En dépit de la faible surface observée (400 m²), dans le cadre d’une fouille jusqu’à 1,30 m, suivie d’une surveillance des travaux jusqu’à une profondeur de 4 m au maximum, de nombreuses informations ont été acquises sur la géomorphologie du secteur et sur son occupation pendant trois périodes.Les profils sédimentaires ont permis de comprendre que le site gaulois se trouvait en position d’interfluve entre le Fromadan, ruisseau encore fort actif à l’ouest, et un large talweg à l’est, perpendiculaire à la rue du 19 mars 1962. Ces entités semblent contraindre les limites à l’est et l’ouest du site, qui demeuraient inconnues à ce jour.Dans la rue Claude Debussy, une sépulture à incinération de la fin du premier âge du Fer est contemporaine d’une douzaine de tombes similaires fouillées à « Grand Jean ». Bien que fort abîmée par une voirie antique, elle contient quatre vases et un couteau en fer à manche en os (ou ivoire ?). Sa position à environ 200 m du groupe précédent permet d’élargir l’extension supposée de la nécropole en direction du sud, sur l’éminence formée par l’interfluve des vallons.Au nord de la rue Claude Debussy, et à l’ouest de la rue du 19 mars 1962, de nouvelles structures gauloises ont été relevées, qui s’intègrent parfaitement à l’occupation reconnue de longue date à cet endroit. La coexistence de structures domestiques (poteaux, foyers, fossés) et de structures de production artisanale (fours 19 et 21) confirme que ces activités n’étaient pas déconnectées, et semble illustrer des productions individuelles de petits groupes familiaux.Comme il est habituel sur le site, les structures sont très bien conservées. Le four 19 est le plus grand connu à ce jour. Sa fosse d’accès recoupe le plus petit exemplaire du site. Cette tendance déjà observée par ailleurs semblerait indiquer que la dimension des fours s’est accrue au fil du temps.L’étude céramique réalisée à la lumière des travaux précédents confirme une attribution au courant du IIe s. avant J.-C. et met en relief un hiatus d’occupation couvrant le Ier s. avant J.-C. Il marque peut-être le déclin de la production potière ou un déplacement des structures de production vers des secteurs inexplorés à ce jour.Le Ier s. après J.-C. marque une reprise des activités avec d’une part la mise en place d’une voirie et d’autre part le remblaiement du talweg formant la limite orientale du site gaulois. La voirie antique se trouve à l’emplacement de la rue Claude Debussy et se dirige vers « La Tourasse ». Elle s’inscrit dans un réseau viaire secondaire entre Bordeaux, Villeneuve-sur-Lot et Agen. Le remblaiement du talweg est précédé par le creusement d’un fossé de drainage, qui s’inscrit dans le cadre d’une mise en valeur agricole, où aucune structure bâtie importante n’a encore été détectée

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - Aix-Marseille Université, 2012

International audienc

Le Centre pour la Communication Scientifique Directe - HAL - SHS, 2017

International audienc

Des climats et des hommes, 2012

Swiss Journal of Geosciences, 2013

A partial cranium of a very large anthracothere was unearthed during a palaeontological excavatio... more A partial cranium of a very large anthracothere was unearthed during a palaeontological excavation at Saint-Antoine-de-Ficalba (Lot-et-Garonne, France; Early Miocene, *18-17.0 Ma). The new material, referred to as Brachyodus onoideus (Gervais, 1859), documents the cranial features of this species, so far mainly known by dental and postcranial remains. The preserved part of the skull roughly coincides with the neurocranium and is remarkable for the dorsally-protruding orbits, the importance of the postorbital constriction, the small volume of the braincase, and the gigantic size of the occipital condyle relative to the other elements of the neurocranium. A very careful dissection of the left auditory region allowed extraction of the left petrosal bone and provides the first description of a petrosal for Brachyodus. The morphology of the petrosal is strikingly similar to that of extant hippos with: (1) a ventral basicapsular groove, (2) a sharp crista petrosa, (3) a wide prefacial commissure fossa, (4) a reduced mastoid, and (5) an hyperinflated tegmen tympani. Both the disposition of the orifices of the head and the petrosal morphology support a specialization of Brachyodus onoideus to an amphibious lifestyle and to potential underwater directional hearing.

Journal of Quaternary Science, 2013

The lower terraces of the Dordogne River at Bergerac (south-west France) were studied in detail u... more The lower terraces of the Dordogne River at Bergerac (south-west France) were studied in detail using cores, trenches, ground penetrating radar profiles, and 14 C, optically stimulated luminescence and infrared stimulated luminescence dating. This study shows that the lowest terrace (Fx) is made up of two major lithostratigraphic units: (i) dominantly horizontal gravel strata interpreted as compound bar deposits in a braided river, which pre-date 18-17 ka, and (ii) thick lateral accretion gravel units (point bars) formed in an anabranching river during the Late Pleniglacial and Lateglacial. Most of the anabranching channels were abandoned at ca. 11-10 ka following shrinkage of the river bed into a single meandering channel and were partially filled by gyttjas during the Boreal chronozone. Finally, the channels were plugged by overbank fines until about 5 ka. Floods seldom reached the Fx terrace during the late Holocene and accretion became negligible. The main phase of bedrock incision spanned the Holocene, whereas the period of channel adjustment to change in river regime during late Marine Isotope Stage (MIS) 2 only led to a redistribution of the Pleniglacial gravels. The higher terrace (Fw3) formed before the Eemian and was covered by colluvial fans, mainly during MIS 2 and 3.

Journal of Archaeological Science, 2013

During the last glacial period, a large part of the Aquitaine basin (southwest France) was a peri... more During the last glacial period, a large part of the Aquitaine basin (southwest France) was a periglacial desert comprising coversands with low-relief dune fields surrounded by loess accumulations. OSL and radiocarbon dates show that the phase of maximum sand deposition coincides with Marine Isotope Stage (MIS) 2. Peats and gleyic palaeosoils intercalated within the sands at some sites indicate that vegetation cover was able to develop locally during short events, possibly DeO interstadials, due to raised groundwater levels in interdunal depressions. Few Palaeolithic sites have been discovered in the coversand area in contrast to the peripheral loess region. Systematic survey along a future highway corridor demonstrates that this paucity of sites is not the result of insufficient survey nor deep site burial, but rather reflects an archaeological reality. This strongly suggests that the sand area was not attractive for hunteregatherer populations due to its reduced levels of water resources, and available vegetation and animal biomass. The distribution of cultural markers such as art items and projectile points also shows that the coversand area probably acted as a barrier separating two different cultural sub-areas, one in the Pyrenees and Cantabria, the other in the Périgord. As a consequence, the commonly accepted view that southwest France, as a whole, served as a refugia during the cold and arid phases of the Pleistocene should be replaced by a more complex one that reflects the fact that a large part of the territory was almost unoccupied and that human populations were concentrated along alluvial valleys.