Les Métropolitaines. Stefan Gavril solide vainqueur, retrouvez tous les résultats. Sport (original) (raw)
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Dimanche 19 janvier 2020 19:58 - Rennes ... |
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1 Le Roumain Stefan Gavril, vainqueur de l'épreuve. © Julien Kammerer
Les Métropolitaines. Le Roumain s’est imposé en 29’59 sur le 10 km pour sa première participation. Chez les femmes, la Kényane Betty Ken Murungi, deuxième l’an passé, repart avec les lauriers.
On ne se lève pas tous les dimanches matin avec le même entrain. Ce 19 janvier 2020 faisait de ceux où l’on quitte volontiers le confort de la couette pour se frotter au froid sec et à un magnifique soleil d’hiver. Hier, il y avait Métropolitaines à Saint-Grégoire et avec elles tout ce qu’on aime dans la course à pied. Cette foule souriante, prête à en découdre sur un circuit exigeant mais apprécié, cette ambiance festive sur le bord de la route, en musique.
Le départ du 10 km. | Julien Kammerer
Et surtout, ces athlètes rayonnants, Stefan Gavril en tête. Pour sa première participation à une course en Bretagne, le Roumain a remporté sans trop de problèmes le 10 km en 29’59. « La course était sympa, un peu difficile. S’il y avait eu un peu plus de densité, j’aurais pu aller plus vite », relevait-il à l’arrivée, en anglais. À son niveau, c’est-à-dire sous les trente minutes, il était bien seul et n’a donc pas battu le record de l’épreuve (29’39) que Jean-Pierre Pen, le président des Métropolitaines, pensait pourtant accessible.
Gavril s’est contenté de gérer la première partie de course dans un peloton à six-sept coureurs, malgré un départ en fanfare (2’50 sur le premier kilomètre), avant de prendre la tête en début de deuxième boucle pour ne plus la lâcher. « J’ai besoin de faire des courses en France pour me qualifier avec mon club aux championnats de France de la distance, poursuit l’athlète de trente ans, licencié à Nice et originaire de Transylvanie. Je travaille en Italie, pas loin de Nice où j’ai des amis, c’est pour ça que je suis licencié là-bas. »
Plus de 4 000 participants étaient présents à Saint-Grégoire | Julien Kammerer
Il a battu à la régulière Legese Dadi (30’13) et Gudisa Ayanom (30’14), Hamza El Ouardi prenant une belle quatrième place en 30’16. Dieudonné Nsengiyumva, lui, le détenteur du record des Métropolitaines termine septième (31’04) et conserve la meilleure marque une année de plus. « Respect pour Dieudonné, sourit Jean-Pierre Pen. Je suis en train de me dire qu’il va falloir aller le chercher ce record ! » Dans une course où l’on a recensé au moins une cinquantaine de Nike Vaporfly, la chaussure qui va vite, au cœur d’une polémique, certains records ont pourtant été battus.
El Ouardi a, par exemple, réalisé sa meilleure performance sur la distance, chaussé de ces fameux souliers révolutionnaires… Marion Guillemin, elle, n’en a pas eu besoin pour exploser son record sur 10 km et prendre une superbe deuxième place derrière Betty Ken Murungi (35’39). « C’est une surprise, mon meilleur temps était à 36’56 donc je suis contente, mais je suis en prépa cross, relève l’athlète licenciée à Carquefou. Soit je suis contente en me disant : « C’est bien, j’ai vraiment progressé » ou alors peut-être que je suis en forme trop tôt. On verra bien, ce que je veux, c’est être en forme aux France de cross, j’espère que ça va suivre son cours. » À noter que Stéphanie Gicquel, marraine de l’épreuve, prend la 6e place (40’13).
Marion Guillemin, deuxième femme du 10 km. | Julien Kammerer
« D’une façon générale, c’est une belle édition, conclut le président des Métropolitaines. La météo était au rendez-vous, les coureurs aussi avec presque 2 300 classés sur le 10 km, 1 450 sur la Grégorienne, donc que demander de mieux ! Et je pense aussi aux 300 bénévoles, c’est une récompense pour eux. » Vivement l’année prochaine.
Nicolas MANGEARD. Ouest-France