Hassane SALAMEH SARKIS | Lebanese University (original) (raw)

Hassane SALAMEH SARKIS

Hassane Georges SALAMEH-SARKIS, est né à Baalbeck (Liban) en 1943.
Entre 1952 et 1962, il effectue ses études primaires et secondaires au Séminaire Sainte-Anne des Pères Blancs (Rayak et Jérusalem) et obtient les Baccalauréats Libanais et Français, 1ère Partie, Série Classique et le Baccalauréat Français, 2ème Partie, Série Philosophie.
Entre 1963 et 1969, il poursuit ses Études universitaires à l’École Supérieure des Lettres, Beyrouth, filiale de l’Université de Lyon (Propédeutique, Histoire Ancienne et Médiévale); à l’École du Louvre, Paris (Histoire Générale de l’Art, Archéologie Orientale et Muséologie); à l’École Pratique des Hautes Etudes, Ve Section, Paris (Histoire des Religions de l’Orient Ancien); à l’Institut Catholique de Paris, Langues Orientales Anciennes (Hébreu et Araméen bibliques); ainsi qu’à l’Institut d’Art et d’Archéologie de la Sorbonne, Paris, où il obtient une Licence ès Lettres (Histoire de l’Art et Archéologie) en 1968, une Maîtrise Spécialisée en Histoire de l’Art et Archéologie en 1969), puis un Doctorat d’État ès Lettres et Sciences Humaines (Histoire et Archéologie) en 1978.
En 1968-69, il est nommé, par arrêté ministériel, Maître-Assistant à l’Institut d’Art et d’Archéologie de la Sorbonne où il enseigne l’Archéologie orientale et l’Iconographie byzantine. De retour au Liban, il enseigne, entre 1969 et 1981, à l’Université Arabe de Beyrouth (Histoire des Cités phéniciennes, Histoire grecque et romaine); à l’Université Saint-Joseph (Histoire et Histoire de l’Art de l’Égypte Ancienne, Préhistoire, Histoire des Religions); à l’Université Saint-Esprit de Kaslik (Histoire de l’Art antique, Histoire grecque et romaine, Histoire des Religions) et à l’Université Libanaise (Art et Archéologie de l’Égypte ancienne et de l’Orient Ancien). De 1981 à 2007, il est Professeur au Département d’Art et d’Archéologie de l’Université Libanaise (Art et Archéologie de l’Égypte ancienne et de l’Orient Ancien, Sites et monuments du Liban médiéval, Muséologie, Dessin architectural, Méthodologie, Histoire des Religions). En 1985-1987, il enseigne l’Histoire de la médecine antique (Égypte et Orient ancien) à la Faculté de médecine de l’Université libanaise. En 2007-2008, il est Chargé de Cours à l’Institut Saint Paul de Philosophie et de Théologie à Harissa (Introduction à l’histoire des religions).
Entre 1966 et 1969, il collabore aux fouilles romano-byzantines de Tyr (Liban), préhistoriques de Pincevent (France), gréco-puniques d’Aléria (Corse), paléochrétiennes et byzantines de Salamine (Chypre).
Archéologue à la Direction Générale des Antiquités du Liban entre 1969 et 1981, il est chargé, entre 1969 et 1975, de la Circonscription Archéologique du Liban-Nord où il dirige et publie les fouilles médiévales du Château de Raymond de Saint-Gilles, de l’Église Saint-Jean du Mont-Pèlerin de Tripoli, de l’Île des Palmiers et de l’église Saint-Élie de Bqoufa dans la région d’Ehden, des fouilles romano-byzantines d’El-Mina (Tripoli), des fouilles de l’Age du Bronze sur le Tell de Ardé, près de Zgharta, de l’Odéon romain de Batroun et des prospections dans les grottes habitées en collaboration avec le Groupe d’Études et de Recherches Souterraines du Liban (GERSL).
À côté de plusieurs ouvrages, articles, monographies et essais, publiés dans des Revues spécialisées libanaises et étrangères, sur des thèmes d’Histoire, d’Archéologie antique et médiévale, de Patrimoine, de réflexion politique et d’Histoire des Religions, il publie un certain nombre d’études sur le renouvellement de l’enseignement de l’Histoire au Liban, sur le rôle et la restructuration de la Direction Générale des Antiquités, ainsi qu’un nouveau projet de loi sur les Antiquités du Liban. Entre 1995 et 1998, il est chargé de la rédaction des brochures archéologico-touristiques publiées par le Ministère du Tourisme.
Membre de plusieurs sociétés savantes et de comités de lecture et de rédaction de revues scientifiques, Hassane Salameh-Sarkis a participé à un bon nombre de colloques et conférences sur des thèmes d’Histoire, d’Archéologie, d’Histoire des Religions ou de Patrimoine, au Liban et à l’étranger.
Il était marié à Marie Joseph Stéphan, auteur de nombreux ouvrages scolaires de géographie pour le Liban et l’État de Bahraïn, Directrice adjointe libanaise du Lycée Franco-Libanais de Nahr Ibrahim, Chevalier dans l’Ordre des Palmes Académiques († 2006), et père de Dr. Walid Sarkis Psychologue Clinicien, Assistant Professor à la Faculty of Humanities de Notre Dame University of Louaizeh († 2014).

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Papers by Hassane SALAMEH SARKIS

Berytus Archaeological Studies, 1987

Berytus Archaeological Studies, 1985

Melanges De L Universite Saint Joseph, 1972

Berytus Archaeological Studies, 1986

Compte rendu des 4 tomes du BMB consacres par M. Chehab aux resultats des fouilles de la necropol... more Compte rendu des 4 tomes du BMB consacres par M. Chehab aux resultats des fouilles de la necropole de Tyr. Critique de l'A. du compte rendu sur la facon dont les fouilles ont ete conduites, il cite l'exemple de l'Arc de Triomphe qui a ete reconstruit a partir d'elements empruntes un peu partout. Au niveau des exigences les plus elementaires, la publication des fouilles de Tyr pose plus de problemes qu'elle n'en resout

Syria, 2005

... J.-C. Hassan Salame-Sarkis Universite Libanaise, Beyrouth Resume - L'auteur reprend l&#x... more ... J.-C. Hassan Salame-Sarkis Universite Libanaise, Beyrouth Resume - L'auteur reprend l'etude d'un recit de la campagne d'Asarhaddon contre Sidon en 677 av. ... ne peutetre identifie au promontoire de Ras el-Mu'?maltayn au nord de Jounieh. II correspond ? notre avis ? ...

Syria, 1989

Page 1. SYRIA GRAMMATA KAI AGALMATA PAR Hassan SALAME-SARKIS ... TRADUCTION FRANsAISE 6 Dieu, rep... more Page 1. SYRIA GRAMMATA KAI AGALMATA PAR Hassan SALAME-SARKIS ... TRADUCTION FRANsAISE 6 Dieu, repands tes be'nedictions! + Que ceci soil une bonne commemoration devant Dieu, son Christ et son Esprit Vivant el Saint, pour tous ceux qui ont participe a l ...

Livre publié en 2019, 2020 et 2021 sous le pseudonyme d’Éverghètis IRINIKOU SERGHIOU, puis, sous ... more Livre publié en 2019, 2020 et 2021 sous le pseudonyme d’Éverghètis IRINIKOU SERGHIOU, puis, sous le véritable nom de l’auteur Ḥassān SALAMEH SARKIS, amazon.fr., en 2022.

Édition numérique revue, corrigée et augmentée du livre Madḫal ilā Tārīḫ ad-Dyānāt publié par Dār... more Édition numérique revue, corrigée et augmentée du livre Madḫal ilā Tārīḫ ad-Dyānāt publié par Dār Kutub, Beirut 2021

Version numérique revue et corrigée du livre de même titre édité par les Publications de l’Univer... more Version numérique revue et corrigée du livre de même titre édité par les Publications de l’Université libanaise, Section des Études Archéologiques, 5, Beyrouth 2008.

Version numérique revue, corrigée et augmentée du livre Al-Arḫiyōlōǧiyā: Manhaǧiyyāt, Marāḥil, Iš... more Version numérique revue, corrigée et augmentée du livre Al-Arḫiyōlōǧiyā: Manhaǧiyyāt, Marāḥil, Iškāliyyāt (L’Archéologie: Approches, Étapes, Problématiques), Publications de l’Université Libanaise, Section des Études Archéologiques, 4, Beyrouth 2003.

iod), aš-Šahriyyah/The Monthly (Nos 85-92), الشهرية، تصدر عن الدولية للمعلومات، بيروت، لبنان (عدد ٧٠-٧٧), 2009

The attempt to interpret the name "Lebanon" on one hand and shed light on its exceptional positio... more The attempt to interpret the name "Lebanon" on one hand and shed light on its exceptional position as "a linking communication platform between the old world's three continents" on the other hand, have become two refrains that are being repeated over and over in geography books and tourist publications. Despite efforts to explain the name "Lebanon" in reference to some relatively recent Semitic roots, whether Hebrew, Syriac or Phoenician, it does not make sense to link the meaning of this word with "laban" (yogurt) or "louban" (gum), or any other of its derivatives! Such kind of toponimic explanation would be flawed and desperate, and would not constitute a sound base for this kind of analysis. In fact, the different locations were always considered as landmarks by the people who inhabited them and this even before languages were differentiated between "Indo-European", "Semitic" or "Hamitic" and their derivatives. More specifically, we do not know exactly which branch of those languages and dialects were used at the beginning of the Neolithic era or even before. Moreover, there is no doubt that, during those eras, populations undoubtedly used to refer to these sites by certain names and terms deriving from some languages or dialects, that used to have some specific meaning for them, and may have nothing to do with what was later called Semitic or other languages. The roots of these names, go back to ancient civilizations that have disappeared. They were transmitted through the arges and modified or transformed to make them more comprehensible for consecutive civilizations according to their own concepts, terms and mentalities. Sometimes, these names remained unchanged and at other times, their meanings and pronunciations were adapted or altered even if their original meanings were not understood by the new comers or occupants.

Syria 82, pp. 173-188, 2005

-Après une description géographique du promontoire de Râs ach-Chaq'a, le Théouprosopon des Ancien... more -Après une description géographique du promontoire de Râs ach-Chaq'a, le Théouprosopon des Anciens, et une recension des textes qui le mentionnent sous diverses appellations depuis l'Antiquité jusqu ' à 1'époque contemporaine, l'auteur propose d'y reconnaître le BaliRa'si des Annales de Salmanasar lII. s'appuyant sur des documents iconographiques, particulièrement des monnaies, il propose de reconnaître dans le dieu de Batroun, et partant le dieu du Théouprosopon, un avatar du grand dieu de l'orage et de la fécondité cosmique, dont l'iconographie et le culte ont dû être propagés par les Iturréens dans les régions qu'ils ont dominées dans le nord de la Béqa' et le nord du Liban.

Syria 82, pp. 139-147, 2005

-L'auteur reprend !'étude d'un récit de la campagne d'Asarhaddon contre Sidon en 677 av. J.-C. Il... more -L'auteur reprend !'étude d'un récit de la campagne d'Asarhaddon contre Sidon en 677 av. J.-C. Il remet en question l'identification d'un certain nombre de toponymes mentionnés dans ce texte et en propose d'autres. On peut dès lors constater que le Royaume de Sidon à l'époque d'Asarhaddon, loin de couvrir un espace compris entre Tyr au sud et Tripoli au nord, comme certains l'ont cru, se limitait en fait à un espace compris dans un rayon de 20 à 30 km au grand maximum autour de la ville, et s'étendait en gros sur un millier de kilomètres carrés.

Études Batrouniennes, Revue publiée par le Centre Culturel Minicipal, Batroun, no. 3, pp. 26-38., 2005

La ville de Batroun est peut-être l'une des rares villes de la côte libanaise à n'avoir pas réell... more La ville de Batroun est peut-être l'une des rares villes de la côte libanaise à n'avoir pas réellement intéressé les archéologues malgré le fait que son nom figure à plusieurs reprises dans les textes depuis l'époque d'El-Amama jusqu'à l'époque des Croisades. En effet, mises à part les quelques lignes que lui ont consacrées E. Renan dans sa Mission de Phénicie et H. Lammens dans son Guide archéologique du Liban (en arabe: Tasrih al-Absâr ), les quelques prospections de surface effectuées par les préhistoriens et les quelques notices éparses que l'on trouve çà et là dans des traités plus généraux, on peut dire que l'histoire proprement dite de la ville est encore entièrement à écrire. Je signale toutefois que je viens de terminer un ouvrage, en arabe, sur l'histoire de Batroun, qui devrait paraître dans les Publications de l'Université Libanaise. Du reste, quelques ébauches de ce travail ont été d'ores et déjà publiées: une conférence donnée en 1985 au Conseil Culturel de Batroun, en arabe, reproduite dans la première livraison des Publications dudit Conseil (1985), un article dans la revue Berytus (t. 35, 1987) une notice dans le Dictionnaire de la Civilisation Phénicienne et Punique (1992), auxquels s'ajoutent deux monographies consacrées l'une au Château de Musayliha dans les Annales d'Histoire

AUGÉ Chr. et DUYRAT Fr. (éds), Les monnayages syriens. Quel apport pour l’histoire du Proche-Orient hellénistique et romain?, Actes de la table ronde de Damas, 10-12 novembre 1999, Bibliothèque Archéologique et Historique, 162, IFAPO Beyrouth, p. 135 et pl. I. , 2002

La Prière dans les Religions, I, Notre Vie Liturgique, Études Inter-Religieuse, 5, 2000, pp. 49-69, Centre d’Études et de Recherches Pastorales, Antélias, Liban, 2000

La Prière dans les Religions, I, Notre Vie Liturgique, Études Inter-Religieuse, 5, 2000, pp. 15-47, Centre d’Études et de Recherches Pastorales, Antélias, Liban, 2000

٠ ٓ ‫ل‬ OTTO, Le Sacré; L ' élément non rationnel dans idée du divin et sa relation avec le ratio... more ٠ ٓ ‫ل‬ OTTO, Le Sacré; L ' élément non rationnel dans idée du divin et sa relation avec le rationnel, Payot, Paris 1969, pp. 92 et s.

La Calligraphie arabe dans l’Architecture. Les Inscriptions dans les monuments islamiques de la ville de Tripoli à l’époque mamlouke, Beyrouth, pp. 83-88 (Fr.), 185-189 (Angl.), 67-70 (Ar.). A. BIZRI éd., 1999

Monsieur Amine Bizri, choisi pour son nom plus que pour ses compétences pour éditer cet ouvrage, ... more Monsieur Amine Bizri, choisi pour son nom plus que pour ses compétences pour éditer cet ouvrage, a préféré faire recomposer mes textes par ses dactylos au lieu d'utiliser la disquette que je lui avais fournie à l'époque. N'ayant pas jugé opportun de me soumettre ces textes pour une relecture afin d'en vérifier la fidélité au texte original après leur recomposition, ces derniers se sont trouvés truffés d'erreurs, parfois grossières, dans les sens propre et figuré du terme! Je donne donc ici la version ordinateur de mes textes français et arabe.

Travaux et Jours, ( Université Saint-Joseph de Beyrouth) nouvelle série, n° 63, Printemps, pp. 75-89, 1999

Matériaux pour une histoire d ' Anfeh Anfeh, site éponyme de la géomorphologie côtière du Liban S... more Matériaux pour une histoire d ' Anfeh Anfeh, site éponyme de la géomorphologie côtière du Liban Situé à 71 km au nord de Beyrouth et à 15 km au sud de Tripoli, le promontoire d ' Anfeh est un véritable nez rocheux long de plus de 400 mètres et dont la plus grande largeur dépasse 120 mètres 1. Au cours de l ' époque des Croisades, l ' isthme qui rattachait la presqu ' île à la côte fut coupé sur toute sa largeur par deux fossés taillés dans le roc au niveau de la mer. Ils étaient destinés à assurer un maximum de sécurité au château qui dominait le promontoire. L ' étude géomorphologique de l ' endroit, effectuée depuis la fin des années soixante par Paul Sanlaville 2 , nous permet aujourd ' hui de nous faire une idée assez précise, non seulement de l ' époque de sa formation, mais encore de la succession des couches géologiques qui le constituent. * Professeur à l'Université Libanaise, archéologue et historien. (1) C'est en tout cas l'appellation donnée au site par le géographe Al-Idr îssi (1100-1165),