«Oui, j'ai avorté» : Anna Mouglalis, Enora Malagré, Valérie Damidot… 13 personnalités racontent (original) (raw)

Le 17 janvier 2025 à 08h48

Actrices, chanteuses, députée... 13 femmes témoignent de leur avortement pour contribuer à libérer la parole autour de l'IVG. (Ici lors d'une manifestation pour le droit à l'IVG, le 23 septembre à Toulouse.) Abaca

Dans un dossier spécial du magazine Causette, paru en novembre 2021, des femmes de tous horizons témoignaient de leur expérience de l'avortement. Elles entendaient ainsi libérer la parole autour de l'IVG, encore entourée de «silence et de solitude».

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«Moi, c'était à 21 ans», «La première fois, j'avais 15 ans», «J'avais à peu près 27 ans»... Novembre 2021. Elles sont 13 femmes, comédiennes, autrices, chanteuses ou encore députées, à témoigner de leur avortement dans les pages du magazine Causette. Le mensuel consacre alors un dossier spécial à l'IVG, titré «Oui j'ai avorté». En racontant leur histoire, ces personnalités veulent briser le silence qui règne encore autour de l'IVG (interruption volontaire de grossesse), souvent synonyme d'acte tabou, honteux ou culpabilisant pour celles qui y ont recours.

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Sortir de la honte

À travers ces témoignages, «il n'est pas question ici de se justifier de quoi que ce soit», précise d'emblée l'édito de Causette. Les comédiennes Juliette Arnaud, Anna Mouglalis, Corinne Masiero, les chanteuses Barbara Pravi et Emily Loizeau, l'autrice Colombe Schneck, les journalistes Giulia Foïs et Lauren Bastide, les députées Aurore Bergé et Clémentine Autain, la sénatrice Laurence Rossignol et les animatrices Valérie Damidot et Enora Malagré racontent leur expérience de l'avortement, tout simplement «car il n'y a pas de honte à avorter». Certaines ont eu recours à l'IVG une seule fois, d'autres plusieurs, certaines ont eu mal, d'autres pas… Chacune livre un parcours et un ressenti différent de son interruption volontaire de grossesse.

Silence et solitude

Ce dossier spécial de 2021, Causette l'a réalisé en collaboration avec le Planning familial. Le jour de la sortie du magazine, qui a cessé ses activités l’an dernier, un hashtag éponyme a également émergé sur les réseaux sociaux, à leur initiative conjointe, «pour que la parole se libère», lit-on dans l'édito. Et pour cause, si les temps ont changé, en France, depuis l'époque où les femmes avortaient clandestinement avec des aiguilles à tricoter, «le silence et la solitude qui entourent le recours à l'avortement n'ont pas beaucoup changé».

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