Eglise Saint-Jean-Baptiste au Béguinage – Inventaire du patrimoine architectural (original) (raw)
Consacré en 1676, l’édifice baroque dont la construction débute en 1657 et se poursuit jusqu’à la fin du XVIIesiècle, après une interruption en 1667, remploie les fondations du sanctuaire antérieur, une église gothique à trois nefs et transept reconstruite après les troubles de 1584 et succédant à la modeste chapelle qui desservait à l’origine le béguinage Notre-Dame de la Vigne. Après la suppression de celui-ci en 1797, l’église devenue paroissiale en 1801 est complètement restaurée à l’extérieur, de 1845 à 1881, sous la direction, à partir de 1866, de l’architecte I. De Curte, qui renouvelle le parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en pierre de France. En 1904(?), restauration intérieure sur les plans de l’architecte A. Capronnier, qui ôte l’enduit et rétablit partiellement un cimentage imitant la pierre blanche, tout en laissant apparents des pans de murs en pierre et des compartiments de voûtes en briques. Pose d’un nouveau parementRevêtement de la face extérieure d’un mur. en pierre de Massangis lors de la restauration extérieure entre 1962 et 1980, sous la direction de l’architecte V.G. Martiny.
Édifice orienté, dont la profusion baroque du décor, en façade et à l’intérieur, sans nuire à la monumentalité des structures architecturales, dont certaines rappellent encore le système gothique, leur apporte mouvement ascensionnel et qualité théâtrale.
Plan en croix latine, avec trois nefs de six travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., un transept et un chœur d’une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., fermé par une abside à cinq pans et flanqué d’une chapelle de même profondeur, à abside semi-circulaire. Chapelles d’angle faisant la liaison entre les bas-côtés et les bras du transept. Portails ajoutés en 1770 dans l’angle extérieur formé par les bas-côtés et les chapelles du transept. Liée au chevet, tour hexagonale à l’est, flanquée de la sacristie au nord. Partout baies cintrées à encadrement mouluré et chaîné, clé et impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. saillantes. Toitures d’ardoises.
Façade ouest monumentale, une des plus belles de Belgique, de trois niveaux de hauteur dégressive, les deux inférieurs marqués horizontalement par un entablement, le troisième couronné par un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire. Rythme vertical exprimant la division du vaisseau en nef et bas-côtés. Accent mis sur la travée médiane, nettement plus haute et plus décorée ; travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. latérales individualisées par leur terminaison originale, un pignonPartie supérieure d’un mur-pignon, parallèle aux fermes de charpenterie, correspondant à la hauteur du comble. Il possède des rampants de formes variées : droits, chantournés, etc. au lieu d’un aileronÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement..
Rez-de-chaussée sur soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. élevé, rythmé par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites, groupés par trois au centre, accouplés aux extrémités. Au milieu, portail imposant avec porte ouvrant au fond d’un portique à colonnes, surmonté d’une niche avec statue et d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches.. Porte surmontée d’une tête d’angelot et d’une draperie qui garnit les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc. ; vantauxLe mot vantail désigne le battant d’une porte ou d’une fenêtre., tympanEspace, décoré ou non, circonscrit par un fronton ou un arc de décharge. et mauclair en fer et bois sculpté, conçus en 1858 par le fondeur J.G. Buckens d’après un projet de H.L.F. Partoes et offrant un décor de médaillonsCartouche rond ou ovale., têtes d’ange, rosaces, rinceaux et volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc.. Portique de deux colonnes accostées de pilastres composites, soutenant l’entablement décoré d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. inscrit « AEDIFICATUM 1664 / RESTAURATUM 1856». Niche cintrée accostée de volutes chargées de torchères et sommée d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. que supportent des têtes d’angelot; dans la niche, statue de sainte Begge par H. Sterckx en 1855.
Au-dessus, intégré dans la corniche du premier niveau, frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe brisé. Fenêtres latérales décorées, au-dessus, d’une tête d’angelot et de guirlandes inscrites dans un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire brisé, en-dessous, d’une niche surbaissée inscrite dans un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. et encadrant un bas-relief de H. Sterckx en 1860, figurant, à gauche, le Jardin des oliviers et, à droite, la Cène. Au deuxième registreAlignement horizontal de baies sur un pignon., partie centrale divisée en trois par quatre colonnes composites engagées, flanquées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau.. Au milieu, fenêtre à fronton courbe brisé ; à gauche et à droite, décor de panneaux en relief. Pignons latéraux ornés, entre deux pots-à-feuAmortissement en forme de vase d’où s’échappent des flammes. sur socleMassif surélevant un support ou une statue., d’un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. courbe accosté d’amples volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., sommé d’un vase et ajouré d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. ovale. Couronnement constitué par un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. central ajourant un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. coiffé d’un fronton courbe et s’encadrant, entre deux aileronsÉlément décoratif ordinairement enroulé en S et terminé en volutes, qui s’inscrit dans un angle et forme un adoucissement. à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., dans un portique à pilastres doubles ornés d’une tête d’ange et portant un frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. triangulaire brisé. Ensemble flanqué de deux fiers candélabres sur piédestaux d’angle et sommé d’une croix entre deux torchères.
Façades latérales des bas-côtés, transept et chœur rythmées par des contreforts s’amortissant en volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et divisées horizontalement par des cordonsCorps de moulure horizontal, à rôle purement décoratif, situé sur une partie quelconque d’une composition. et corniches. Fenêtres à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. cintré et châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. de fer. Niches aveugles surbaissées sous les fenêtres du premier niveau; fenêtres hautes de la nef masquées par la bâtièreToit à deux versants. des bas-côtés. Chapelles d’angle avec toiture à croupes, lanterne de croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et bulbe. Portails latéraux en style Louis XV, sur plan carré à coins arrondis, coiffés d’une toiture à pans ; murs rythmés par des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau., décorés de panneaux et couronnés d’un entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. en saillie; porte à encadrement mouluré sous arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. en anse de panierUn élément est dit en anse de panier lorsqu’il est cintré en demi-ovale. et baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. d’imposte grillagée ; marques de tailleur et, au-dessus de la corniche, cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. daté 1770. Murs-pignons du transept percés d’une superbe fenêtre, inscrite dans un panneau très décoré : dans le bas, au-dessus de deux niches surbaissées aveugles, un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. rehaussé de guirlandes et d’une coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant. flanquée de volutes entre deux pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques; dans le haut, une coquilleOrnement symétrique figurant une coquille Saint-Jacques ou un coquillage s’en rapprochant. sous un fronton courbe brisé, surmonté d’un deuxième frontonCouronnement de forme triangulaire ou courbe, à tympan et cadre mouluré formé de corniches. ourlé de guirlandes et sommé d’un vase.
Tour montant sur trois niveaux séparés par des entablementsCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. élevés; aux deux inférieurs, faces cantonnées de pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. ioniques, celui de l’est superposant une niche aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., une fenêtre cintrée, un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale., un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. et une fenêtre à arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. bombé. Partie supérieure surplombant le chœur, constituée par une lanterne dont les six faces sont cantonnées de balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. monumentaux surmontés de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal. et sont ajourées d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. cintrée et d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. ouverts. Toiture conique à six pans surmontée d’une croix.
Sacristie basse, sous toiture à croupesUne croupe est un versant de toit qui réunit les deux pans principaux d’un toit à leur extrémité. Contrairement à la croupette, la croupe descend aussi bas que les pans principaux. incurvées. Fenêtres arquées à encadrement plat et larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche. courbe. Porte à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. surmontée d’un oculusJour de forme circulaire, ovale ou polygonale. à larmier. Prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. contre la face nord, mur de brique aveugleUn élément est dit aveugle lorsqu’il est dénué d’ouverture. Une baie aveugle est un élément construit sans ouverture, imitant une porte ou une fenêtre., remployant un encadrement de porte baroque du XVIIe siècle en pierre, avec montants et arcStructure appareillée de couvrement, cintrée selon un profil donné. surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. chaînés, impostesUn élément dit en imposte se situe à hauteur du sommet des piédroits. Imposte de menuiserie ou jour d’imposte. Ouverture dans la partie supérieure du dormant d’une menuiserie. et clé saillantes et larmier courbe.
Intérieur harmonieux, dont la monumentalité s’exprime par la largeur des nefs, la hauteur des arcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. du premier niveau et le vaste transept, qu’accentue le décor baroque sans outrance et que tempèrent les réminiscences gothiques. Contraste entre l’appareil de pierres de taille blanches, vraies ou simulées par cimentage, et les voûtes de briques décapées. Unité et mouvement créés par le puissant entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne. qui parcourt nef, transept et chœur mais s’interrompt, dans l’axe de chaque travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., par un cartouche évidé encadré de volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., et par la corniche saillante, qui ressaute au droit des colonnes et se relève au-dessus des cartouchesDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale.. ArcadesBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. cintrées portées par des colonnes appareillées à base profilée et chapiteauCouronnement orné ou mouluré, d’une colonne, d’un pilier ou d’un pilastre. très simple, dont la corbeille s’orne d’oves, de perles et de feuilles d’acanthe sous l’abaque. Dans les écoinçonsEspace de mur ménagé de part et d’autre d’un arc., têtes d’angelots ailés, de style baroque dans la nef du XVIIe siècle, d’allure classique dans le transept des environs de 1700. PiliersSupport vertical de plan carré. cruciformes à quatre colonnes composites à la croisée, pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. composites dans le chœur et engagés dans les murs des bas-côtés. Fenêtres à larmierMouluration horizontale qui présente un canal creusé dans sa partie inférieure, servant à décrocher les gouttes d’eau afin d’éviter leur ruissellement sur la façade. Le larmier isolé possède un chanfrein comme moulure supérieure. Le larmier constitue l'un des éléments de la corniche., celles des bas-côtés surmontées de niches avec bustes de saints et de saintes. Voûtes à réseaux des nefs et bras de transept divisées en six compartiments par les nervures et séparées par des doubleaux à caissons ; voûtes étoilées sur la croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. et les travées du chœur et des chapelles adjacentes, voûtes rayonnantes à coupolette stuquée sous la lanterne des chapelles du transept. Au deuxième niveau de l’abside du chœur, une fenêtre ou, à l’est, une niche abritant un Saint-Jean-Baptiste en pierre, par A.J. Feytens en 1840, entre les nervures à décor sculpté de la voûte rayonnante prenant appuiAppui de fenêtre. Élément d’ordinaire en pierre, limitant une baie vers le bas. sur l’entablement orné de rinceauxOrnements végétaux disposés en enroulements.; au premier registreAlignement horizontal de baies sur un pignon., panneau axial décoré d’une Assomption en stucLe stuc est un enduit à base de chaux ou de plâtre et de colle, soit poli et imitant le marbre, soit mat, sculpté et mouluré. de la fin du XVIIe ou début du XVIIIe siècle. Absides adjacentes couvertes d’un cul-de- four à trois divisions.
Maître-autel de marbre noir et blanc, du dernier quart du XVIIIesiècle, provenant de l’abbaye de Cortenberg, comme le jubé de chêne; dans le transept, autels de la première moitié du XVIIe siècle, celui du nord, en marbre, consacré à la Vierge, celui du sud en bois, à saint Roch ; autels des chapelles latérales, en marbre, du XIXe siècle. Chaire de vérité en chêne, de style Régence, avec statue de saint Dominique par L.J. Parant en 1757 (?), provenant de l’église des Dominicains à Matines. Six confessionnaux baroques, en chêne, du début du XVIIIe siècle. Stalles Louis XV en chêne, de la deuxième moitié du XVIIIe siècle, provenant de l’abbaye de Forest. Banc de communion en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage., du XVIIIe siècle. Buffet d’orgue de J.J. Van Hool en 1839-1840, provenant de Notre-Dame d’Alsemberg et orgues de H. Vermeersch en 1868.
Dans le dallage, pierres tombales du XVe au XVIIIe siècle.
Parmi les sculptures, une Mise au tombeau en pierre polychrome des XVIe- XVIIe siècles, une Vierge à l’enfant en bois attribuée à M. Fayd’herbe (1587-1643), quatorze bustes de saints et de saintes, du troisième quart du XVIIe siècle, dont huit attribués à T. De Lelis, deux bas-reliefs de la deuxième moitié du XVIIe siècle illustrant la Passion ; chemin de croix en plâtre par J.G. Geefs et J.J. Van Ysendijck en 1862; épitaphe de marbre de H. Van Dongelberghe et A. Borluut du début du XVIIe siècle. Nombreuses peintures intéressantes, surtout des XVIIeet XVIIIe siècles, dont une de G De frayer (1584-1669) et six exécutées vers 1630-1640 par Th. Van Loon, artiste autrement inconnu; quatre ont été volées en 1973.