Maxime Sekouri | Université Paris-Sorbonne (Paris IV) (original) (raw)
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Master 2 by Maxime Sekouri
Je tiens tout particulièrement à remercier les professeurs Daniel LEVINE et Christian DUVERGER ai... more Je tiens tout particulièrement à remercier les professeurs Daniel LEVINE et Christian DUVERGER ainsi que M. François CUYNET pour toute l'énergie consacrée à l'étude et l'enseignement des mondes préhispaniques ; ainsi que pour tous les échanges, conseils et réflexions obtenus en licence et spécialement en master. Je remercie Anaïs GUERIN d'avoir éveillé ma curiosité pour cette aire culturelle et de sa bienveillance en tant que tutrice. Je tiens également à remercier certaines rencontres faites au cours de ces années d'études pour les bons conseils et les bons moments partagés. Alexandre MICHEL, Mathieu DUSSEAUX, Alexandre BRUN, Titouan GELEZ, Héloïse AKTOUF, de même que Michel ROBIN et les encadrants de plongée de Paris IV. Une pensée toute spéciale pour les étudiants en préhispanique côtoyé ces deux ans et avec qui j'ai travaillé et échangé dans la bonne humeur. Une mention particulière pour les amis rencontrés durant ces années. Valentine, Philippe, Aline, Mathieu et tous les autres. Merci à ma famille pour le soutien, leur confiance et leur aide apporté. Claudine, Karen et mes parents. Je tiens enfin à remercier tous les professeurs, maîtres de conférences et chargés de TD du centre Michelet et des différentes entités dans lesquelles j'ai eu cours, pour la somme de connaissances et réflexions apportées ; ainsi que le personnel administratif et spécialement à Marie-Claire PEDE pour sa sympathie et son aide dans les différents problèmes rencontrés. I. Le papier et l'oralité : des sources insuffisantes et incomplètes 1.1 Les écrits historiques Les documents espagnols de la Conquête faisant référence ou mentionnant les pétroglyphes sont rares. Par conséquent, les chercheurs actuels délaissent très souvent ce point en admettant tacitement qu'il n'y a pas de sources coloniales permettant de mieux comprendre les pétroglyphes et leur intégration dans la vie séculière et ritualisée des Indiens ; ou s'il y a, ont été perdues ou attendent d'être redécouvertes. Il est vrai que les descriptions ethnographiques arrivent bien plus tardivement pour ce sujet au Pérou. Certains scientifiques citent toutefois les noms de Pedro Cieza de León et José de Acosta 6 comme sources historiques, mais ne mentionnent pas leurs passages. Tous deux sont des chroniqueurs espagnols ayant parcouru les terres incas au XVI e siècle, enregistrant potentiellement des mentions attenantes aux pétroglyphes dans leur récit de voyage. Il n'a pas été possible de trouver ou retrouver des allusions aux gravures rupestres dans la chronique de José de Acosta. En ce qui concerne son homologue Cieza de León, un seul extrait apparaît dans la littérature consultée pour ce travail 7 . « … où dans les temps anciens les Indiens naturels de la Terre Ferme avaient leurs sacrifices, et ils ont tué beaucoup d'agneaux et de moutons et quelques enfants, et ont offert leur sang à leurs idoles ou démons, dont ils ont la figure dans les pierres où ils les ont vénérées. » 8
Je tiens tout particulièrement à remercier les professeurs Daniel LEVINE et Christian DUVERGER ai... more Je tiens tout particulièrement à remercier les professeurs Daniel LEVINE et Christian DUVERGER ainsi que M. François CUYNET pour toute l'énergie consacrée à l'étude et l'enseignement des mondes préhispaniques ; ainsi que pour tous les échanges, conseils et réflexions obtenus en licence et spécialement en master. Je remercie Anaïs GUERIN d'avoir éveillé ma curiosité pour cette aire culturelle et de sa bienveillance en tant que tutrice. Je tiens également à remercier certaines rencontres faites au cours de ces années d'études pour les bons conseils et les bons moments partagés. Alexandre MICHEL, Mathieu DUSSEAUX, Alexandre BRUN, Titouan GELEZ, Héloïse AKTOUF, de même que Michel ROBIN et les encadrants de plongée de Paris IV. Une pensée toute spéciale pour les étudiants en préhispanique côtoyé ces deux ans et avec qui j'ai travaillé et échangé dans la bonne humeur. Une mention particulière pour les amis rencontrés durant ces années. Valentine, Philippe, Aline, Mathieu et tous les autres. Merci à ma famille pour le soutien, leur confiance et leur aide apporté. Claudine, Karen et mes parents. Je tiens enfin à remercier tous les professeurs, maîtres de conférences et chargés de TD du centre Michelet et des différentes entités dans lesquelles j'ai eu cours, pour la somme de connaissances et réflexions apportées ; ainsi que le personnel administratif et spécialement à Marie-Claire PEDE pour sa sympathie et son aide dans les différents problèmes rencontrés. I. Le papier et l'oralité : des sources insuffisantes et incomplètes 1.1 Les écrits historiques Les documents espagnols de la Conquête faisant référence ou mentionnant les pétroglyphes sont rares. Par conséquent, les chercheurs actuels délaissent très souvent ce point en admettant tacitement qu'il n'y a pas de sources coloniales permettant de mieux comprendre les pétroglyphes et leur intégration dans la vie séculière et ritualisée des Indiens ; ou s'il y a, ont été perdues ou attendent d'être redécouvertes. Il est vrai que les descriptions ethnographiques arrivent bien plus tardivement pour ce sujet au Pérou. Certains scientifiques citent toutefois les noms de Pedro Cieza de León et José de Acosta 6 comme sources historiques, mais ne mentionnent pas leurs passages. Tous deux sont des chroniqueurs espagnols ayant parcouru les terres incas au XVI e siècle, enregistrant potentiellement des mentions attenantes aux pétroglyphes dans leur récit de voyage. Il n'a pas été possible de trouver ou retrouver des allusions aux gravures rupestres dans la chronique de José de Acosta. En ce qui concerne son homologue Cieza de León, un seul extrait apparaît dans la littérature consultée pour ce travail 7 . « … où dans les temps anciens les Indiens naturels de la Terre Ferme avaient leurs sacrifices, et ils ont tué beaucoup d'agneaux et de moutons et quelques enfants, et ont offert leur sang à leurs idoles ou démons, dont ils ont la figure dans les pierres où ils les ont vénérées. » 8