Manon Tardy | University of Nantes (original) (raw)
Papers by Manon Tardy
J’ai voulu montrer, à travers Le Lion de Macédoine principalement, en quoi la littérature moderne... more J’ai voulu montrer, à travers Le Lion de Macédoine principalement, en quoi la littérature moderne de l’imaginaire consiste en une réappropriation des sources antiques et historiques -voire une imitation. En effet, la littérature continue à se renouveler et la fantasy historique, qui est un genre paralittéraire, n’en est pas pour autant un « sous-genre » mais une évolution du genre primaire de l’épopée qui souhaite garder une relative originalité.
Elle cherche également à combler une attente des lecteurs qui sont de plus en plus nombreux à quémander une littérature d’évasion authentique et documentée. Pour cela, le mythe d’Alexandre le Grand qui a traversé toute l’évolution de la littérature grecque, latine et persane jusqu’au Moyen Âge et au-delà se prête particulièrement bien à cet exercice de transtextualité tel que le définit Gérard Genette. Riche d’une matière textuelle abondante et reconnue, cette légende se constitue d’un patchwork d’œuvres célèbres, telles que l’Anabase d’Arrien, le Shâh Nâmeh ou les Romans d’Alexandre. Ainsi, Le Lion de Macédoine, bien qu’empruntant à cet héritage, va tenter de construire sa propre identité littéraire en s’extrayant des contraintes liées aux frontières typologiques du genre littéraire de l’heroic fantasy ou du roman historique. Il va ainsi, en quelque sorte, montrer la voie à tout une nouvelle génération de romans.
J’ai voulu montrer, à travers Le Lion de Macédoine principalement, en quoi la littérature moderne... more J’ai voulu montrer, à travers Le Lion de Macédoine principalement, en quoi la littérature moderne de l’imaginaire consiste en une réappropriation des sources antiques et historiques -voire une imitation. En effet, la littérature continue à se renouveler et la fantasy historique, qui est un genre paralittéraire, n’en est pas pour autant un « sous-genre » mais une évolution du genre primaire de l’épopée qui souhaite garder une relative originalité.
Elle cherche également à combler une attente des lecteurs qui sont de plus en plus nombreux à quémander une littérature d’évasion authentique et documentée. Pour cela, le mythe d’Alexandre le Grand qui a traversé toute l’évolution de la littérature grecque, latine et persane jusqu’au Moyen Âge et au-delà se prête particulièrement bien à cet exercice de transtextualité tel que le définit Gérard Genette. Riche d’une matière textuelle abondante et reconnue, cette légende se constitue d’un patchwork d’œuvres célèbres, telles que l’Anabase d’Arrien, le Shâh Nâmeh ou les Romans d’Alexandre. Ainsi, Le Lion de Macédoine, bien qu’empruntant à cet héritage, va tenter de construire sa propre identité littéraire en s’extrayant des contraintes liées aux frontières typologiques du genre littéraire de l’heroic fantasy ou du roman historique. Il va ainsi, en quelque sorte, montrer la voie à tout une nouvelle génération de romans.