Pascal Ally Hussein | The University of Sheffield (original) (raw)
CV by Pascal Ally Hussein
Papers by Pascal Ally Hussein
Since the publication of The Plague in the aftermath of World War II, critics have tended to read... more Since the publication of The Plague in the aftermath of World War II, critics have tended to read and interpret this novel reductionistically, i.e. mainly as an allegory on the Nazi brown plague that invaded Europe in the early 1940s. This critical reductionism probably results from the inadequate attention that has so far been paid to the relationship between The Plague (novel 1947) and The Rebel (essay 1951), where the former illustrates the philosophical ideas defended in the latter. It is in an attempt at saving The Plague from the reductionistic readings of which it has been a victim that I have decided to undertake its deciphering alongside the themes developed in The Rebel. These themes are metaphysical rebellion, rebellion against historical nihilism, artistic rebellion, and the thought at the Meridian. This approach, I believe, has the advantage of restoring both works to their permanent topicality.
In this article, I call into question the ‘universal’ character of the Universal Declaration of H... more In this article, I call into question the ‘universal’ character of the Universal Declaration of Human Rights. I first hold that the conception of the ‘human’ that underlies the formulation of the said declaration is a dominantly Western conception and that this conception, which is deemed or believed to be ‘universal,’ is far from being so and will probably never be so. I then show, by way of illustration, how Western conceptions of man and society are the polar opposite of African conceptions. From these significant divergences, I infer finally that it is more befitting to African societies to edict Human Duties than to proclaim Human Rights.
Readers and critics of Chinua Achebe’s novel 'A Man of the People' (1966) have invariably pillori... more Readers and critics of Chinua Achebe’s novel 'A Man of the People' (1966) have invariably pilloried Chief Nanga, while they have generally been gushingly sympathetic to Odili Samalu by excessively praising, among other traits, his honesty as a character and his objectivity as a narrator. This paper seriously calls such sympathy and praises into question. From a narratological perspective, I argue that the scandalous bestowal of an 'undistorted view', a 'detached position' or a 'detached perspective' upon Odili is a normal effect of 'narrative empathy' which, however, can be only short-lived in the face of copious textually schematized clues of narratorial unreliability. These clues quell narrative empathy, elicit epistemological doubt from the (implied) reader, and alarm his/her cognitive mechanisms into the exercise of epistemic vigilance. I therefore withdraw the reliability badge from Odili, taking the stance that he is an unreliable narrator and that narratorial unreliability is intentionally encoded in the novel by the implied author as a stylistic device, i.e. for the purpose of generating irony.
De nos jours, parler de tapage sonore en ville -car tel est le sujet de mon propos -peut prêter
Les théologiens chrétiens s’accordent que “Dieu est amour” (1 Jean 4 : 8) constitue le seul énonc... more Les théologiens chrétiens s’accordent que “Dieu est amour” (1 Jean 4 : 8) constitue le seul énoncé biblique le plus grand sur Dieu, la prémisse fondamentale de la foi et de la théologie chrétiennes, le cœur de la foi chrétienne, l’unique possession du christianisme ou la plus grande preuve de sa vérité. Cependant, leurs opinions divergent sur l’interprétation de ces trois mots. Pour certains, Dieu est réductible à l’amour ; pour d’autres, Dieu est irréductible à l’amour. Cet article se propose de contribuer à ce vieux débat théologique en orientant sa préoccupation de la signification métaphysique de ‘Dieu est amour’ pour les théologiens spéculatifs vers sa conséquence éthique et spirituelle pour les chrétiens. Dans une tentative de transcender cette controverse interprétative, nous soutenons que, dans la vie chrétienne, la compréhension intellectuelle de l’Etre de Dieu importe moins que la réponse du croyant à la révélation historique de l’amour divin en Jésus : l’amour de Dieu et du prochain et la foi.
Le présent article cherche à établir les influences possibles sur la théorie aristotélicienne de ... more Le présent article cherche à établir les influences possibles sur la théorie aristotélicienne de la tragédie. Les études érudites des influences textuelles en poétique ont jusqu’ici essayé de mettre en lumière ce que les théories post-aristotéliciennes de l’art doivent à l’Art Poétique d’Aristote, comment elles s’en écartent ou lui résistent. Cependant, la question de savoir à qui/quoi la théorie d’Aristote pourrait être redevable est restée marginale jusqu’à ce jour. Ce travail tente de combler ce vide épistémologique et heuristique. Il soutient que, comme Aristote a écrit son ouvrage au moins deux siècles après l’institutionnalisation de la tragédie en Grèce, sa théorie formaliste doit avoir été influencée par la pratique des plus grands poètes tragiques de l’âge d’or de la tragédie classique grecque. Pour étayer cette opinion, l’article essaye de dépister et d’illustrer les principes aristotéliciens de la construction dramatique dans Œdipe Roi de Sophocle, une tragédie qui est ici considérée comme l’une des influences majeures probables sur l’Art Poétique d’Aristote.
Cet article est né de mon expérience d’étudiant et d’assistant chargé d’enseignement dans le Dépa... more Cet article est né de mon expérience d’étudiant et d’assistant chargé d’enseignement dans le Département d’Anglais de deux Instituts Supérieurs Pédagogiques. En tant que tel, il réfléchit sur la rédaction littéraire des étudiants d’Anglais, en particulier sur leurs travaux de fin de cycle et leurs mémoires, à partir de la perspective des normes actuelles régissant la pratique de la rédaction dans le domaine de la littérature. Sur ce, il passe en revue la pratique de la rédaction littéraire en vigueur de nos jours, en se focalisant sur les types de sujets qu’abordent les étudiants et en signalant les faiblesses dans la manière dont les étudiants rédigent leurs travaux de recherche, aussi bien que dans la manière dont la littérature est enseignée et évaluée dans le Département d’Anglais. Au final, il suggère quatre changements nécessaires : primo, la considération d’un niveau acceptable de performance linguistique comme l’un des critères d’admission au programme d’anglais; secundo, l’enseignement des théories littéraires et l’initiation des étudiants à la pratique de la critique littéraire; tertio, l’adoption d’une méthode d’évaluation qui favorise la pensée critique et la rédaction analytique; et quarto, la reconnaissance du primat de la qualité sur la quantité en matière de rédaction des travaux de fin de cycle.
Plus de cinq décennies après la publication de Réflexions sur la Guillotine (1957) de Camus, la p... more Plus de cinq décennies après la publication de Réflexions sur la Guillotine (1957) de Camus, la peine capitale continue à faire des ravages à travers le monde, scène où s’affrontent les fanatiques et les abolitionnistes. Les fanatiques ont toujours défendu cette peine pour son prétendu pouvoir dissuasif et/ou pour sa prétendue utilité sociale. Quant aux abolitionnistes, ils s’opposent à cette peine au nom de la sacralité de tout être humain (activistes des droits humains), du risque d’exécuter des innocents et de la prudence d’éviter des châtiments irréversibles, ainsi que de l’impuissance de la peine capitale à être vraiment dissuasive. Cet article prolonge l’argument abolitionniste mais à partir d’une perspective existentialiste, dénonçant l’absurdité de condamner à mort un être-pour-la-mort et remettant en question le statut juridique conféré à la peine capitale. Il soutient que, les humains étant tous condamnés à mort dès la conception, la peine capitale n’est qu’un acte futile et cruel, et que, comme la peine capitale vise l’anéantissement plutôt que le redressement moral du criminel, elle ne mérite aucun statut juridique.
It was a commonplace among traditional linguists and literary scholars that their disciplines wer... more It was a commonplace among traditional linguists and literary scholars that their disciplines were far apart from each other, and that there could be only very little interaction between them. In the late 20-th century, however, the fields of conventional linguistics and traditional literary studies were profoundly unsettled by major paradigm shifts like the decisive turn to text linguistics and discourse analysis, and new trends in literary theory (theoretical criticism). It is against the background of these shifts that the present paper investigates the relationship between modern linguistics (in the guise of text linguistics, discourse analysis, pragmatics, transformational-generative linguistics, semantics, etc.) and literary criticism, both theoretical and practical. By grappling with these two questions – ‘Is there a common denominator between linguistics and literary criticism?’ and ‘Are literary texts fully amenable to a strictly linguistic analysis’ -, this article traces the historical development of modern linguistics from conventional linguistics and of literary theory from traditional literary studies, while contrasting conventional linguistics and traditional literary studies, and comparing text linguistics/discourse analysis and literary theory. Ultimately, the paper establishes ‘text’, ‘discourse’ and ‘language’ as commonalities between linguistics and literary criticism, and takes the stance in favour of the irreducibility of literary texts to exclusively linguistic methods and techniques of analysis.
This paper is a criticism of the theory according to which the primary aim of literature is to gi... more This paper is a criticism of the theory according to which the primary aim of literature is to give pleasure, and literature does not teach anything new to human beings. The paper first attempts to place the triad literature-pleasure-ethics in a wide context of literary-critical and rhetorical debates that span centuries, from the Antiquity to the modern times. Then it proceeds to a critical examination of this doctrine of the primacy of pleasure over ethics in literature. In the end, it posits that there is no opposition between pleasure and ethics: literature only delights as it instructs. But inasmuch as ethics is the core layer, and pleasure the surface layer of literature, the former overrides the latter, and so reading involves moving from the outside to the inside of a work.
This paper is a little ‘formal’ tribute to the fallen Nigerian writer Chinua Achebe. The tribute ... more This paper is a little ‘formal’ tribute to the fallen Nigerian writer Chinua Achebe. The tribute I pay him here celebrates his literary and cultural legacy as a critical reader of the Western canon and a postcolonial writer. It also reminds Achebe’s heirs, i.e. African intellectuals, of their duty to keep revitalizing his heritage, and stresses three different ways of fulfiling this obligation.
Nous vivons une époque où la défense des Droits de l’Homme jouit de la faveur générale, le nombre... more Nous vivons une époque où la défense des Droits de l’Homme jouit de la faveur générale, le nombre de voix protestataires étant toujours scandaleusement inférieur à celui de partisans. Cet article ne se veut ni une prise de position ni un arbitre des querelles entre les défenseurs et les contestataires, mais une critique constructive de la théorie et de la praxis des Droits de l’Homme. Ainsi, s’efforçant de déborder le cadre de la critique traditionnelle qui avait pris pour cible le seul concept de ‘Droit’, cet essai s’interroge-t-il sur l’identité essentielle de l’Homme, le bénéficiaire de Droits. Il pose, à la suite de Levinas, la pratique du ‘devoir inconditionnel envers Autrui’ comme fondement de l’Humanité de l’Homme et comme fondement objectif des Droits.
Books by Pascal Ally Hussein
Since the publication of The Plague in the aftermath of World War II, critics have tended to read... more Since the publication of The Plague in the aftermath of World War II, critics have tended to read and interpret this novel reductionistically, i.e. mainly as an allegory on the Nazi brown plague that invaded Europe in the early 1940s. This critical reductionism probably results from the inadequate attention that has so far been paid to the relationship between The Plague (novel 1947) and The Rebel (essay 1951), where the former illustrates the philosophical ideas defended in the latter. It is in an attempt at saving The Plague from the reductionistic readings of which it has been a victim that I have decided to undertake its deciphering alongside the themes developed in The Rebel. These themes are metaphysical rebellion, rebellion against historical nihilism, artistic rebellion, and the thought at the Meridian. This approach, I believe, has the advantage of restoring both works to their permanent topicality.
In this article, I call into question the ‘universal’ character of the Universal Declaration of H... more In this article, I call into question the ‘universal’ character of the Universal Declaration of Human Rights. I first hold that the conception of the ‘human’ that underlies the formulation of the said declaration is a dominantly Western conception and that this conception, which is deemed or believed to be ‘universal,’ is far from being so and will probably never be so. I then show, by way of illustration, how Western conceptions of man and society are the polar opposite of African conceptions. From these significant divergences, I infer finally that it is more befitting to African societies to edict Human Duties than to proclaim Human Rights.
Readers and critics of Chinua Achebe’s novel 'A Man of the People' (1966) have invariably pillori... more Readers and critics of Chinua Achebe’s novel 'A Man of the People' (1966) have invariably pilloried Chief Nanga, while they have generally been gushingly sympathetic to Odili Samalu by excessively praising, among other traits, his honesty as a character and his objectivity as a narrator. This paper seriously calls such sympathy and praises into question. From a narratological perspective, I argue that the scandalous bestowal of an 'undistorted view', a 'detached position' or a 'detached perspective' upon Odili is a normal effect of 'narrative empathy' which, however, can be only short-lived in the face of copious textually schematized clues of narratorial unreliability. These clues quell narrative empathy, elicit epistemological doubt from the (implied) reader, and alarm his/her cognitive mechanisms into the exercise of epistemic vigilance. I therefore withdraw the reliability badge from Odili, taking the stance that he is an unreliable narrator and that narratorial unreliability is intentionally encoded in the novel by the implied author as a stylistic device, i.e. for the purpose of generating irony.
De nos jours, parler de tapage sonore en ville -car tel est le sujet de mon propos -peut prêter
Les théologiens chrétiens s’accordent que “Dieu est amour” (1 Jean 4 : 8) constitue le seul énonc... more Les théologiens chrétiens s’accordent que “Dieu est amour” (1 Jean 4 : 8) constitue le seul énoncé biblique le plus grand sur Dieu, la prémisse fondamentale de la foi et de la théologie chrétiennes, le cœur de la foi chrétienne, l’unique possession du christianisme ou la plus grande preuve de sa vérité. Cependant, leurs opinions divergent sur l’interprétation de ces trois mots. Pour certains, Dieu est réductible à l’amour ; pour d’autres, Dieu est irréductible à l’amour. Cet article se propose de contribuer à ce vieux débat théologique en orientant sa préoccupation de la signification métaphysique de ‘Dieu est amour’ pour les théologiens spéculatifs vers sa conséquence éthique et spirituelle pour les chrétiens. Dans une tentative de transcender cette controverse interprétative, nous soutenons que, dans la vie chrétienne, la compréhension intellectuelle de l’Etre de Dieu importe moins que la réponse du croyant à la révélation historique de l’amour divin en Jésus : l’amour de Dieu et du prochain et la foi.
Le présent article cherche à établir les influences possibles sur la théorie aristotélicienne de ... more Le présent article cherche à établir les influences possibles sur la théorie aristotélicienne de la tragédie. Les études érudites des influences textuelles en poétique ont jusqu’ici essayé de mettre en lumière ce que les théories post-aristotéliciennes de l’art doivent à l’Art Poétique d’Aristote, comment elles s’en écartent ou lui résistent. Cependant, la question de savoir à qui/quoi la théorie d’Aristote pourrait être redevable est restée marginale jusqu’à ce jour. Ce travail tente de combler ce vide épistémologique et heuristique. Il soutient que, comme Aristote a écrit son ouvrage au moins deux siècles après l’institutionnalisation de la tragédie en Grèce, sa théorie formaliste doit avoir été influencée par la pratique des plus grands poètes tragiques de l’âge d’or de la tragédie classique grecque. Pour étayer cette opinion, l’article essaye de dépister et d’illustrer les principes aristotéliciens de la construction dramatique dans Œdipe Roi de Sophocle, une tragédie qui est ici considérée comme l’une des influences majeures probables sur l’Art Poétique d’Aristote.
Cet article est né de mon expérience d’étudiant et d’assistant chargé d’enseignement dans le Dépa... more Cet article est né de mon expérience d’étudiant et d’assistant chargé d’enseignement dans le Département d’Anglais de deux Instituts Supérieurs Pédagogiques. En tant que tel, il réfléchit sur la rédaction littéraire des étudiants d’Anglais, en particulier sur leurs travaux de fin de cycle et leurs mémoires, à partir de la perspective des normes actuelles régissant la pratique de la rédaction dans le domaine de la littérature. Sur ce, il passe en revue la pratique de la rédaction littéraire en vigueur de nos jours, en se focalisant sur les types de sujets qu’abordent les étudiants et en signalant les faiblesses dans la manière dont les étudiants rédigent leurs travaux de recherche, aussi bien que dans la manière dont la littérature est enseignée et évaluée dans le Département d’Anglais. Au final, il suggère quatre changements nécessaires : primo, la considération d’un niveau acceptable de performance linguistique comme l’un des critères d’admission au programme d’anglais; secundo, l’enseignement des théories littéraires et l’initiation des étudiants à la pratique de la critique littéraire; tertio, l’adoption d’une méthode d’évaluation qui favorise la pensée critique et la rédaction analytique; et quarto, la reconnaissance du primat de la qualité sur la quantité en matière de rédaction des travaux de fin de cycle.
Plus de cinq décennies après la publication de Réflexions sur la Guillotine (1957) de Camus, la p... more Plus de cinq décennies après la publication de Réflexions sur la Guillotine (1957) de Camus, la peine capitale continue à faire des ravages à travers le monde, scène où s’affrontent les fanatiques et les abolitionnistes. Les fanatiques ont toujours défendu cette peine pour son prétendu pouvoir dissuasif et/ou pour sa prétendue utilité sociale. Quant aux abolitionnistes, ils s’opposent à cette peine au nom de la sacralité de tout être humain (activistes des droits humains), du risque d’exécuter des innocents et de la prudence d’éviter des châtiments irréversibles, ainsi que de l’impuissance de la peine capitale à être vraiment dissuasive. Cet article prolonge l’argument abolitionniste mais à partir d’une perspective existentialiste, dénonçant l’absurdité de condamner à mort un être-pour-la-mort et remettant en question le statut juridique conféré à la peine capitale. Il soutient que, les humains étant tous condamnés à mort dès la conception, la peine capitale n’est qu’un acte futile et cruel, et que, comme la peine capitale vise l’anéantissement plutôt que le redressement moral du criminel, elle ne mérite aucun statut juridique.
It was a commonplace among traditional linguists and literary scholars that their disciplines wer... more It was a commonplace among traditional linguists and literary scholars that their disciplines were far apart from each other, and that there could be only very little interaction between them. In the late 20-th century, however, the fields of conventional linguistics and traditional literary studies were profoundly unsettled by major paradigm shifts like the decisive turn to text linguistics and discourse analysis, and new trends in literary theory (theoretical criticism). It is against the background of these shifts that the present paper investigates the relationship between modern linguistics (in the guise of text linguistics, discourse analysis, pragmatics, transformational-generative linguistics, semantics, etc.) and literary criticism, both theoretical and practical. By grappling with these two questions – ‘Is there a common denominator between linguistics and literary criticism?’ and ‘Are literary texts fully amenable to a strictly linguistic analysis’ -, this article traces the historical development of modern linguistics from conventional linguistics and of literary theory from traditional literary studies, while contrasting conventional linguistics and traditional literary studies, and comparing text linguistics/discourse analysis and literary theory. Ultimately, the paper establishes ‘text’, ‘discourse’ and ‘language’ as commonalities between linguistics and literary criticism, and takes the stance in favour of the irreducibility of literary texts to exclusively linguistic methods and techniques of analysis.
This paper is a criticism of the theory according to which the primary aim of literature is to gi... more This paper is a criticism of the theory according to which the primary aim of literature is to give pleasure, and literature does not teach anything new to human beings. The paper first attempts to place the triad literature-pleasure-ethics in a wide context of literary-critical and rhetorical debates that span centuries, from the Antiquity to the modern times. Then it proceeds to a critical examination of this doctrine of the primacy of pleasure over ethics in literature. In the end, it posits that there is no opposition between pleasure and ethics: literature only delights as it instructs. But inasmuch as ethics is the core layer, and pleasure the surface layer of literature, the former overrides the latter, and so reading involves moving from the outside to the inside of a work.
This paper is a little ‘formal’ tribute to the fallen Nigerian writer Chinua Achebe. The tribute ... more This paper is a little ‘formal’ tribute to the fallen Nigerian writer Chinua Achebe. The tribute I pay him here celebrates his literary and cultural legacy as a critical reader of the Western canon and a postcolonial writer. It also reminds Achebe’s heirs, i.e. African intellectuals, of their duty to keep revitalizing his heritage, and stresses three different ways of fulfiling this obligation.
Nous vivons une époque où la défense des Droits de l’Homme jouit de la faveur générale, le nombre... more Nous vivons une époque où la défense des Droits de l’Homme jouit de la faveur générale, le nombre de voix protestataires étant toujours scandaleusement inférieur à celui de partisans. Cet article ne se veut ni une prise de position ni un arbitre des querelles entre les défenseurs et les contestataires, mais une critique constructive de la théorie et de la praxis des Droits de l’Homme. Ainsi, s’efforçant de déborder le cadre de la critique traditionnelle qui avait pris pour cible le seul concept de ‘Droit’, cet essai s’interroge-t-il sur l’identité essentielle de l’Homme, le bénéficiaire de Droits. Il pose, à la suite de Levinas, la pratique du ‘devoir inconditionnel envers Autrui’ comme fondement de l’Humanité de l’Homme et comme fondement objectif des Droits.