Sarah Burkhalter | Swiss Institute for Art Research (original) (raw)
Books by Sarah Burkhalter
On Words, vol. 3, 2023
"On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary ar... more "On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary art scene. In conversation with Julie Enckell, Federica Martini, and Sarah Burkhalter, the artists are invited to trace the origin of their respective practices, discuss the challenges they have encountered, and share how they perceive the world. The sum of the voices brought together in the series "On Words", co-edited by the Swiss Institute for Art Research (SIK-ISEA) and Scheidegger & Spiess, creates a polyphonic history of art – told by those playing an active part in its shaping. Politics and aesthetics are among the poles of Latifa Echakhch's work. Often spatialized in installations of simple objects, civic commitment and poetry form a dialogue of quiet power. As her practice evolves, Latifa Echakhch considers with Julie Enckell and Federica Martini the role of listening, rhythm, and sound space.
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"On Words" est une collection d'entretiens avec des artistes d'envergure liées à la scène artistique contemporaine. En conversation avec Julie Enckell, Federica Martini et Sarah Burkhalter, les artistes sont invitées à revenir aux sources de leurs pratiques respectives, d'en discuter les défis et de communiquer leur perception du monde. La somme des paroles réunies dans la série "On Words", coéditée par l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK-ISEA) et Scheidegger & Spiess, vient créer une histoire polyphonique de l'art – racontée par celles qui contribuent activement à la façonner. Le politique et l'esthétique sont parmi les pôles du travail de Latifa Echakhch. Souvent spatialisés dans des installations d'objets simples, l'engagement civique et la poésie forment un dialogue d'une calme puissance. Alors que sa pratique évolue, Latifa Echakhch évoque avec Julie Enckell et Federica Martini le rôle de l'écoute, du rythme et de l'espace sonore.
On Words, vol. 2, 2023
"On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary ar... more "On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary art scene. In conversation with Julie Enckell, Federica Martini, and Sarah Burkhalter, the artists are invited to trace the origin of their respective practices, discuss the challenges they have encountered, and share how they perceive the world. The sum of the voices brought together in the series "On Words", co-edited by the Swiss Institute for Art Research (SIK-ISEA) and Scheidegger & Spiess, creates a polyphonic history of art – told by those playing an active part in its shaping.
A pioneer of video art, Silvie Defraoui understands the image as intrinsically ephemeral, never fixed or isolated, always a potential index of the past, present, and future. In conversation with Julie Enckell and Federica Martini, she looks back on her first encounters with art and mixed media, and on how memory is endlessly superimposed.
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"On Words" est une collection d'entretiens avec des artistes d'envergure liées à la scène artistique contemporaine. En conversation avec Julie Enckell, Federica Martini et Sarah Burkhalter, les artistes sont invitées à revenir aux sources de leurs pratiques respectives, d'en discuter les défis et de communiquer leur perception du monde. La somme des paroles réunies dans la série "On Words", coéditée par l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK-ISEA) et Scheidegger & Spiess, vient créer une histoire polyphonique de l'art – racontée par celles qui contribuent activement à la façonner.
Pionnière de l'art vidéo, Silvie Defraoui comprend l'image comme éphémère par essence, jamais fixe ni isolée, toujours indice potentiel du passé, du présent et du futur. En conversation avec Julie Enckell et Federica Martini, elle revient sur ses premières rencontres avec l'art et les médias mixtes ainsi que sur comment la mémoire se superpose à l'infini.
On Words, vol. 1, 2023
"On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary ar... more "On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary art scene. In conversation with Julie Enckell, Federica Martini, and Sarah Burkhalter, the artists are invited to trace the origin of their respective practices, discuss the challenges they have encountered, and share how they perceive the world. The sum of the voices brought together in the series "On Words", co-edited by the Swiss Institute for Art Research (SIK-ISEA) and Scheidegger & Spiess, creates a polyphonic history of art – told by those playing an active part in its shaping.
Isabelle Cornaro's works demonstrate how perception is conditioned by culture. Objects, their origins, our emotional connection with them – these are the themes of her theatrical installations and short films. In conversation with Julie Enckell, Isabelle Cornaro discusses the sources and evolution of her art.
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"On Words" est une collection d'entretiens avec des artistes d'envergure liées à la scène artistique contemporaine. En conversation avec Julie Enckell, Federica Martini et Sarah Burkhalter, les artistes sont invitées à revenir aux sources de leurs pratiques respectives, d'en discuter les défis et de communiquer leur perception du monde. La somme des paroles réunies dans la série "On Words", coéditée par l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK-ISEA) et Scheidegger & Spiess, vient créer une histoire polyphonique de l'art – racontée par celles qui contribuent activement à la façonner.
Les œuvres d’Isabelle Cornaro montrent à quel point la perception est conditionnée par la culture. Les objets, leurs origines, notre lien émotionnel avec eux – tels sont les thèmes de ses installations théâtrales et courts métrages. En conversation avec Julie Enckell, Isabelle Cornaro évoque les sources et l’évolution de son travail.
La carte postale est le lieu de l’expression et de la créativité, du lien et de l’intime. Alors... more La carte postale est le lieu de l’expression et de la créativité, du lien et de l’intime. Alors qu’elle est un objet de plus en plus rarement utilisé comme moyen de communication, elle occupe toujours une place importante dans le domaine de l’art. Les historiens et les historiennes l’utilisent comme une ressource visuelle et un instrument d’analyse des œuvres, tandis que les artistes la mettent en circulation, la détournent, en éditent et l’emploient comme un ressort plastique et un dispositif visuel.
Tous et toutes souvent la collectionnent, et échangent par son biais. Cette publication propose d’explorer les différents usages de la carte postale dans l’art, depuis sa création dans la seconde moitié du XIXe siècle, tout en restituant l’expérience d’une correspondance en l’honneur de l’historien de l’art suisse Dario Gamboni. Les sujets traités dans ce livre sont aussi nombreux que la vie et la circulation des images, la collection, le hasard, la graphie, l’écriture et le dessin, la reproduction des œuvres, l’analyse visuelle, le processus créateur, la matérialité de l’œuvre et le témoignage historique. Ces thèmes rendent hommage à Dario Gamboni et au subtil goût du jeu qui le caractérise.
Avec la participation d’Andreas Beyer, Sarah Burkhalter, Penelope Curtis, Thierry Dufrêne, Finbarr Barry Flood, Susan Elizabeth Gagliardi, Gloria Groom, Michèle Hannoosh, Haruko Hirota, Shigemi Inaga, Joseph Leo Koerner, Fred Leeman, Anne Pingeot, Dominique Poulot, Rodolphe Rapetti, Laurence Schmidlin, Richard Shiff, Harriet Stratis, Felix Thürlemann, Philip Ursprung et Peter Weibel, et une contribution exceptionnelle de l’artiste Markus Raetz qui orne la couverture.
PhD thesis, 2012
Comment la figure et l'effort du corps dansant ont-ils agi en tant que paradigmes de la création ... more Comment la figure et l'effort du corps dansant ont-ils agi en tant que paradigmes de la création et de la réception artistiques au tournant du XXe siècle? Quelles sont les inno-vations chorégraphiques qui captivèrent les artistes visuels, et comment ceux-ci les ont-ils restituées dans leur pratique picturale?
La kinesthésie – ou le sens musculaire du mouvement – a déterminé les esthétiques et les théories de Loïe Fuller, d'Isadora Duncan, d'Émile Jaques-Dalcroze, de Jean d'Udine, de Rudolf Laban, de Mary Wigman et de Paul Klee. L'impératif visant à déve-lopper cette modalité perceptive conjointement et parfois prioritairement à celle de la vision a fondé les pratiques et les discours de ces protagonistes du modernisme en art dans les contextes français, suisse et allemand. À la croisée des histoires de l'art, de la danse et des sciences, cette thèse démontre l'émergence d'une kinesthétique entre 1890 et 1940, c'est-à-dire d'une esthétique de la kinesthésie commune aux médiums performa-tifs et picturaux qui s'est nourrie des conclusions de la psycho-physiologie au sujet de l'expérience esthétique.
Dance and drawing are intimately linked to the gesture that performs them. The dancing body creat... more Dance and drawing are intimately linked to the gesture that performs them. The dancing body creates a figure in space and leaves an impact on site, while the action of the artist sets a point into motion and captures an ephemeral event, which is reproduced in graphic or visual form. Throughout the 20th century, the performing and visual arts thus converged on many occasions. While visual artists investigated the embodied and energetic value of form, dancers and choreographers experimented with the interfaces between sign and action, between notation and improvisation, between a spatial sense of self and an architectural configuration of movement. The hybridization of dance and drawing quickened from mid-century onward, as performance art introduced innovative practices and as borders between disciplines were worn thin, causing interdisciplinary forms to emerge. The body of the artist—whether a dancer or a visual artist—is thus shared by these practices and has become the instrument of their simultaneous realization. Drawing has indeed collided with dance in opening up to three-dimensional space, incorporating surfaces (floor, ceiling, walls) as well as volumes into its process.
This correspondence is the focus of this volume, a collection of original essays and interviews in which the accounts of theoreticians and practitioners echo each other. It aims to evaluate and discuss the specific interaction of the two media and how their practices have diversified since 1962, namely since the first public performance of the Judson Dance Theater in New York.
This book stems from the international symposium “I Love Thinking on my Feet. Dance and Drawing Since 1962,” organized by Sarah Burkhalter and Laurence Schmidlin at the Université de Genève (Geneva, Switzerland) in 2012. Authors and contributors include Cindy Van Acker, Gabriele Brandstetter, Sarah Burkhalter, Pauline Chevalier, Mark Franko, Katrin Gattinger, Julie Enckell Julliard, Anne Teresa De Keersmaeker, Magali Le Mens, Laetitia Legros, Anna Lovatt, Nolwenn Mégard, Robert Morris, OpenEndedGroup, Nadia Perucic, Catherine Quéloz, Yvonne Rainer, Robin Rhode, Susan Rosenberg, Laurence Schmidlin, Katia Schneller, Alexander Schwan, Alan Storey, and Catherine Wood.
The book is part of the Documents series, co-published with Les presses du réel and dedicated to critical writing.
Conference Moderations by Sarah Burkhalter
Twisted feet, snapped heads, jarring, abrupt movements, rhythmic stomping and trembling. In the e... more Twisted feet, snapped heads, jarring, abrupt movements, rhythmic stomping and trembling. In the end, death by exhaustion, the staged sacrifice for the heathen sun god. Dancing – excessive, powerful, disturbing.
The premiere of “Le Sacre du Printemps” at the Parisian Théâtre des Champs-Elysées on 29 May 1913 shocked audiences. Vaslav Nijinsky’s choreography and Igor Stravinsky’s music created one of the greatest scandals in 20th-century dance history. Performed on the eve of World War I, the ballet uncannily foreshadowed the slaughter on the battlefields: “Le Sacre du Printemps” – a dance over trenches.
One hundred years later, an international and interdisciplinary conference will address the special role that “Le Sacre du Printemps” played in dance modernity and as a cultural-historical phenomenon. The debate will focus on the aspects of victims and sacrifice, the relationship between abstraction and ornamentation, and the peculiar interweave of modernism and primitivism. What exactly caused the uproar at the premiere in 1913 and what relevance does the piece have today?
The conference is embedded in an extensive event programme which includes reconstructions of earlier choreographies and contemporary versions of “Le Sacre du Printemps”. The scenographer Detlef Weitz has created a video installation for the occasion, which will be shown in the rooms of Radialsystem V. With its call for choreographic pieces highlighting “Le Sacre du Printemps”, the HAU Hebbel am Ufer shall present a selection of young, contemporary approaches to the theme “Dance over Trenches”.
Concept: Prof. Dr. Gabriele Brandstetter / Center of Movement Research (Zentrum für Bewegungsforschung)
Publications by Sarah Burkhalter
in BOLENS (Guillemette), CARNAILLE (Camille), FOEHR-JANSSENS (Yasmina), JENNY (Laurent), TILLIETTE (Jean-Yves) (dir.), Les Gestes de l’art, p. 131-163, 2020
À l’appui de dessins, d’écrits et de synopsis, le présent article identifie l’intérêt de Le Corbu... more À l’appui de dessins, d’écrits et de synopsis, le présent article identifie l’intérêt de Le Corbusier pour la danse et propose de lire la pratique corbuséenne en termes chorégraphiques, où le tracé du geste se conçoit d’entente avec le cheminement corporel dans l’espace. Le Corbusier, en témoin privilégié de la Gymnastique Rythmique d’Émile Jaques-Dalcroze (1865- 1950), des Ballets Russes et de Josephine Baker (1906-1975), affiche une sensibilité kinesthésique et un sens chorégraphique certains.
Talks by Sarah Burkhalter
The audacity of Trisha Brown's choreography springs from her contact with architecture and drawin... more The audacity of Trisha Brown's choreography springs from her contact with architecture and drawing. By tipping over the usual scales and sites of dance, she has dealt new cards for feeling, performing, ordering, and watching movement. As radical in its conception as it is airborne in its practice, her work reveals the contrasts, but also the connections between the performing, the building, and the visual arts. Between dance and architecture, which one weighs in on the other? At the crossover of stage and paper, how does a stride become a tracing? Persisting from a first vertical piece like Planes (1968) to the cutout drawings of Eleven Incidents (2008), these questions invite us to follow the overlapping of body, place, and line in Trisha Brown's work.
L'audace des chorégraphies de Trisha Brown est née du contact avec l'architecture et le dessin. E... more L'audace des chorégraphies de Trisha Brown est née du contact avec l'architecture et le dessin. En basculant les échelles et les sites habituels de la danse, elle a redistribué les cartes selon lesquelles le mouvement est senti, réalisé, structuré et regardé. Aussi radicale dans sa conception qu'aérienne dans sa pratique, sa démarche révèle les écarts, mais également les empreintes entre les arts vivants, construits et visuels. Qui, de la danse ou de l'architecture, est l'appui de l'autre? Comment, au croisement de la scène et du papier, le trajet devient-il tracé? D'une première pièce verticale comme Planes (1968) aux dessins découpés de Eleven Incidents (2008), ces questions persistent et nous invitent à suivre l'imbrication du corps, du lieu et de la ligne chez Trisha Brown.
On Words, vol. 3, 2023
"On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary ar... more "On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary art scene. In conversation with Julie Enckell, Federica Martini, and Sarah Burkhalter, the artists are invited to trace the origin of their respective practices, discuss the challenges they have encountered, and share how they perceive the world. The sum of the voices brought together in the series "On Words", co-edited by the Swiss Institute for Art Research (SIK-ISEA) and Scheidegger & Spiess, creates a polyphonic history of art – told by those playing an active part in its shaping. Politics and aesthetics are among the poles of Latifa Echakhch's work. Often spatialized in installations of simple objects, civic commitment and poetry form a dialogue of quiet power. As her practice evolves, Latifa Echakhch considers with Julie Enckell and Federica Martini the role of listening, rhythm, and sound space.
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"On Words" est une collection d'entretiens avec des artistes d'envergure liées à la scène artistique contemporaine. En conversation avec Julie Enckell, Federica Martini et Sarah Burkhalter, les artistes sont invitées à revenir aux sources de leurs pratiques respectives, d'en discuter les défis et de communiquer leur perception du monde. La somme des paroles réunies dans la série "On Words", coéditée par l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK-ISEA) et Scheidegger & Spiess, vient créer une histoire polyphonique de l'art – racontée par celles qui contribuent activement à la façonner. Le politique et l'esthétique sont parmi les pôles du travail de Latifa Echakhch. Souvent spatialisés dans des installations d'objets simples, l'engagement civique et la poésie forment un dialogue d'une calme puissance. Alors que sa pratique évolue, Latifa Echakhch évoque avec Julie Enckell et Federica Martini le rôle de l'écoute, du rythme et de l'espace sonore.
On Words, vol. 2, 2023
"On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary ar... more "On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary art scene. In conversation with Julie Enckell, Federica Martini, and Sarah Burkhalter, the artists are invited to trace the origin of their respective practices, discuss the challenges they have encountered, and share how they perceive the world. The sum of the voices brought together in the series "On Words", co-edited by the Swiss Institute for Art Research (SIK-ISEA) and Scheidegger & Spiess, creates a polyphonic history of art – told by those playing an active part in its shaping.
A pioneer of video art, Silvie Defraoui understands the image as intrinsically ephemeral, never fixed or isolated, always a potential index of the past, present, and future. In conversation with Julie Enckell and Federica Martini, she looks back on her first encounters with art and mixed media, and on how memory is endlessly superimposed.
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"On Words" est une collection d'entretiens avec des artistes d'envergure liées à la scène artistique contemporaine. En conversation avec Julie Enckell, Federica Martini et Sarah Burkhalter, les artistes sont invitées à revenir aux sources de leurs pratiques respectives, d'en discuter les défis et de communiquer leur perception du monde. La somme des paroles réunies dans la série "On Words", coéditée par l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK-ISEA) et Scheidegger & Spiess, vient créer une histoire polyphonique de l'art – racontée par celles qui contribuent activement à la façonner.
Pionnière de l'art vidéo, Silvie Defraoui comprend l'image comme éphémère par essence, jamais fixe ni isolée, toujours indice potentiel du passé, du présent et du futur. En conversation avec Julie Enckell et Federica Martini, elle revient sur ses premières rencontres avec l'art et les médias mixtes ainsi que sur comment la mémoire se superpose à l'infini.
On Words, vol. 1, 2023
"On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary ar... more "On Words" is a collection of interviews with leading women artists linked to the contemporary art scene. In conversation with Julie Enckell, Federica Martini, and Sarah Burkhalter, the artists are invited to trace the origin of their respective practices, discuss the challenges they have encountered, and share how they perceive the world. The sum of the voices brought together in the series "On Words", co-edited by the Swiss Institute for Art Research (SIK-ISEA) and Scheidegger & Spiess, creates a polyphonic history of art – told by those playing an active part in its shaping.
Isabelle Cornaro's works demonstrate how perception is conditioned by culture. Objects, their origins, our emotional connection with them – these are the themes of her theatrical installations and short films. In conversation with Julie Enckell, Isabelle Cornaro discusses the sources and evolution of her art.
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"On Words" est une collection d'entretiens avec des artistes d'envergure liées à la scène artistique contemporaine. En conversation avec Julie Enckell, Federica Martini et Sarah Burkhalter, les artistes sont invitées à revenir aux sources de leurs pratiques respectives, d'en discuter les défis et de communiquer leur perception du monde. La somme des paroles réunies dans la série "On Words", coéditée par l'Institut suisse pour l'étude de l'art (SIK-ISEA) et Scheidegger & Spiess, vient créer une histoire polyphonique de l'art – racontée par celles qui contribuent activement à la façonner.
Les œuvres d’Isabelle Cornaro montrent à quel point la perception est conditionnée par la culture. Les objets, leurs origines, notre lien émotionnel avec eux – tels sont les thèmes de ses installations théâtrales et courts métrages. En conversation avec Julie Enckell, Isabelle Cornaro évoque les sources et l’évolution de son travail.
La carte postale est le lieu de l’expression et de la créativité, du lien et de l’intime. Alors... more La carte postale est le lieu de l’expression et de la créativité, du lien et de l’intime. Alors qu’elle est un objet de plus en plus rarement utilisé comme moyen de communication, elle occupe toujours une place importante dans le domaine de l’art. Les historiens et les historiennes l’utilisent comme une ressource visuelle et un instrument d’analyse des œuvres, tandis que les artistes la mettent en circulation, la détournent, en éditent et l’emploient comme un ressort plastique et un dispositif visuel.
Tous et toutes souvent la collectionnent, et échangent par son biais. Cette publication propose d’explorer les différents usages de la carte postale dans l’art, depuis sa création dans la seconde moitié du XIXe siècle, tout en restituant l’expérience d’une correspondance en l’honneur de l’historien de l’art suisse Dario Gamboni. Les sujets traités dans ce livre sont aussi nombreux que la vie et la circulation des images, la collection, le hasard, la graphie, l’écriture et le dessin, la reproduction des œuvres, l’analyse visuelle, le processus créateur, la matérialité de l’œuvre et le témoignage historique. Ces thèmes rendent hommage à Dario Gamboni et au subtil goût du jeu qui le caractérise.
Avec la participation d’Andreas Beyer, Sarah Burkhalter, Penelope Curtis, Thierry Dufrêne, Finbarr Barry Flood, Susan Elizabeth Gagliardi, Gloria Groom, Michèle Hannoosh, Haruko Hirota, Shigemi Inaga, Joseph Leo Koerner, Fred Leeman, Anne Pingeot, Dominique Poulot, Rodolphe Rapetti, Laurence Schmidlin, Richard Shiff, Harriet Stratis, Felix Thürlemann, Philip Ursprung et Peter Weibel, et une contribution exceptionnelle de l’artiste Markus Raetz qui orne la couverture.
PhD thesis, 2012
Comment la figure et l'effort du corps dansant ont-ils agi en tant que paradigmes de la création ... more Comment la figure et l'effort du corps dansant ont-ils agi en tant que paradigmes de la création et de la réception artistiques au tournant du XXe siècle? Quelles sont les inno-vations chorégraphiques qui captivèrent les artistes visuels, et comment ceux-ci les ont-ils restituées dans leur pratique picturale?
La kinesthésie – ou le sens musculaire du mouvement – a déterminé les esthétiques et les théories de Loïe Fuller, d'Isadora Duncan, d'Émile Jaques-Dalcroze, de Jean d'Udine, de Rudolf Laban, de Mary Wigman et de Paul Klee. L'impératif visant à déve-lopper cette modalité perceptive conjointement et parfois prioritairement à celle de la vision a fondé les pratiques et les discours de ces protagonistes du modernisme en art dans les contextes français, suisse et allemand. À la croisée des histoires de l'art, de la danse et des sciences, cette thèse démontre l'émergence d'une kinesthétique entre 1890 et 1940, c'est-à-dire d'une esthétique de la kinesthésie commune aux médiums performa-tifs et picturaux qui s'est nourrie des conclusions de la psycho-physiologie au sujet de l'expérience esthétique.
Dance and drawing are intimately linked to the gesture that performs them. The dancing body creat... more Dance and drawing are intimately linked to the gesture that performs them. The dancing body creates a figure in space and leaves an impact on site, while the action of the artist sets a point into motion and captures an ephemeral event, which is reproduced in graphic or visual form. Throughout the 20th century, the performing and visual arts thus converged on many occasions. While visual artists investigated the embodied and energetic value of form, dancers and choreographers experimented with the interfaces between sign and action, between notation and improvisation, between a spatial sense of self and an architectural configuration of movement. The hybridization of dance and drawing quickened from mid-century onward, as performance art introduced innovative practices and as borders between disciplines were worn thin, causing interdisciplinary forms to emerge. The body of the artist—whether a dancer or a visual artist—is thus shared by these practices and has become the instrument of their simultaneous realization. Drawing has indeed collided with dance in opening up to three-dimensional space, incorporating surfaces (floor, ceiling, walls) as well as volumes into its process.
This correspondence is the focus of this volume, a collection of original essays and interviews in which the accounts of theoreticians and practitioners echo each other. It aims to evaluate and discuss the specific interaction of the two media and how their practices have diversified since 1962, namely since the first public performance of the Judson Dance Theater in New York.
This book stems from the international symposium “I Love Thinking on my Feet. Dance and Drawing Since 1962,” organized by Sarah Burkhalter and Laurence Schmidlin at the Université de Genève (Geneva, Switzerland) in 2012. Authors and contributors include Cindy Van Acker, Gabriele Brandstetter, Sarah Burkhalter, Pauline Chevalier, Mark Franko, Katrin Gattinger, Julie Enckell Julliard, Anne Teresa De Keersmaeker, Magali Le Mens, Laetitia Legros, Anna Lovatt, Nolwenn Mégard, Robert Morris, OpenEndedGroup, Nadia Perucic, Catherine Quéloz, Yvonne Rainer, Robin Rhode, Susan Rosenberg, Laurence Schmidlin, Katia Schneller, Alexander Schwan, Alan Storey, and Catherine Wood.
The book is part of the Documents series, co-published with Les presses du réel and dedicated to critical writing.
Twisted feet, snapped heads, jarring, abrupt movements, rhythmic stomping and trembling. In the e... more Twisted feet, snapped heads, jarring, abrupt movements, rhythmic stomping and trembling. In the end, death by exhaustion, the staged sacrifice for the heathen sun god. Dancing – excessive, powerful, disturbing.
The premiere of “Le Sacre du Printemps” at the Parisian Théâtre des Champs-Elysées on 29 May 1913 shocked audiences. Vaslav Nijinsky’s choreography and Igor Stravinsky’s music created one of the greatest scandals in 20th-century dance history. Performed on the eve of World War I, the ballet uncannily foreshadowed the slaughter on the battlefields: “Le Sacre du Printemps” – a dance over trenches.
One hundred years later, an international and interdisciplinary conference will address the special role that “Le Sacre du Printemps” played in dance modernity and as a cultural-historical phenomenon. The debate will focus on the aspects of victims and sacrifice, the relationship between abstraction and ornamentation, and the peculiar interweave of modernism and primitivism. What exactly caused the uproar at the premiere in 1913 and what relevance does the piece have today?
The conference is embedded in an extensive event programme which includes reconstructions of earlier choreographies and contemporary versions of “Le Sacre du Printemps”. The scenographer Detlef Weitz has created a video installation for the occasion, which will be shown in the rooms of Radialsystem V. With its call for choreographic pieces highlighting “Le Sacre du Printemps”, the HAU Hebbel am Ufer shall present a selection of young, contemporary approaches to the theme “Dance over Trenches”.
Concept: Prof. Dr. Gabriele Brandstetter / Center of Movement Research (Zentrum für Bewegungsforschung)
The audacity of Trisha Brown's choreography springs from her contact with architecture and drawin... more The audacity of Trisha Brown's choreography springs from her contact with architecture and drawing. By tipping over the usual scales and sites of dance, she has dealt new cards for feeling, performing, ordering, and watching movement. As radical in its conception as it is airborne in its practice, her work reveals the contrasts, but also the connections between the performing, the building, and the visual arts. Between dance and architecture, which one weighs in on the other? At the crossover of stage and paper, how does a stride become a tracing? Persisting from a first vertical piece like Planes (1968) to the cutout drawings of Eleven Incidents (2008), these questions invite us to follow the overlapping of body, place, and line in Trisha Brown's work.
L'audace des chorégraphies de Trisha Brown est née du contact avec l'architecture et le dessin. E... more L'audace des chorégraphies de Trisha Brown est née du contact avec l'architecture et le dessin. En basculant les échelles et les sites habituels de la danse, elle a redistribué les cartes selon lesquelles le mouvement est senti, réalisé, structuré et regardé. Aussi radicale dans sa conception qu'aérienne dans sa pratique, sa démarche révèle les écarts, mais également les empreintes entre les arts vivants, construits et visuels. Qui, de la danse ou de l'architecture, est l'appui de l'autre? Comment, au croisement de la scène et du papier, le trajet devient-il tracé? D'une première pièce verticale comme Planes (1968) aux dessins découpés de Eleven Incidents (2008), ces questions persistent et nous invitent à suivre l'imbrication du corps, du lieu et de la ligne chez Trisha Brown.
Appréhender les arts visuels comme un certain rapport à la danse et, réciproquement, la performan... more Appréhender les arts visuels comme un certain rapport à la danse et, réciproquement, la performance dansée en tant qu’image en mouvement, tel est l’objet de ce numéro. De l’Antiquité à nos jours, le sommaire décline une diversité de thèmes et d’approches méthodologiques, incluant des études traitant des danses comme autant de pratiques sociales genrées situées au confluent de l’artistique, du politique et du transcendant. La question de la médiation de la danse, qu’elle relève de la représentation graphique – incluant les différents systèmes de notation chorégraphique – ou de l’image (fixe ou mobile), y tient une place significative, puisqu’elle modèle non seulement notre manière de l’imaginer et de la décrire, mais également notre façon d’en faire l’expérience. Thématique privilégiée pour penser la porosité disciplinaire de laquelle procède l’histoire de l’art, la danse, à travers les notions d’empathie, de kinesthésie, comme de vie des images, vient déstabiliser notre rapport au t...
Félix Vallotton, Maler, Druckgrafiker, Zeichner, Schriftsteller und Kunstkritiker, verdankt seine... more Félix Vallotton, Maler, Druckgrafiker, Zeichner, Schriftsteller und Kunstkritiker, verdankt seine Berühmtheit auch den mehr als 1000 Illustrationen für Zeitschriften und Bücher, die er 1890–1900 schuf.
Félix Vallotton (1865-1925), peintre, graveur, dessinateur, écrivain et critique d'art de ren... more Félix Vallotton (1865-1925), peintre, graveur, dessinateur, écrivain et critique d'art de renom international, doit une large part de sa notoriété à plus de 1'000 illustrations de revues et de livres réalisées dans les années 1890-1900.
Interdisciplinaire, captant l'histoire et l'actualité de l'art en Suisse francophone ... more Interdisciplinaire, captant l'histoire et l'actualité de l'art en Suisse francophone et au-delà, l'Antenne romande de SIK-ISEA célèbre ses 30 ans d'existence. Une programmation artistique et scientifique pollinisera musées, universités et lieux d'art tout au long de l'année 2018. Quelques passés proches et futurs composés pour une présence continue.
Interdisziplinär, auf Empfang für das ältere und das zeitgenössische Kunstschaffen nicht nur der ... more Interdisziplinär, auf Empfang für das ältere und das zeitgenössische Kunstschaffen nicht nur der französischen Schweiz, feiert die Antenne romande von SIK-ISEA ihr dreissigjähriges Bestehen.
Où chercher l'art? A quoi le reconnaître? Comment le nommer, s'il esquive précisément la ... more Où chercher l'art? A quoi le reconnaître? Comment le nommer, s'il esquive précisément la renommée? SIK-ISEA s'est doublement consacré à ces questions en 2016: en collaboration avec la Collection de l'Art Brut et les Editions 5 Continents, le manuscrit de l'Almanach de l'Art Brut, rassemblé en 1948 par Jean Dubuffet et André Breton, et resté à l'état de maquette, est paru en fac-similé. A l'automne, un colloque s'est par ailleurs penché sur la thématique «Art et psychiatrie».
Wo die Kunst suchen, woran sie erkennen, wie sie bezeichnen, wenn sie sich jeder Benennung entzie... more Wo die Kunst suchen, woran sie erkennen, wie sie bezeichnen, wenn sie sich jeder Benennung entzieht? Diese Fragen beschäftigten SIK-ISEA 2016 zweifach: In einer Kooperation mit der Collection de l'Art Brut und den Editions 5 Continents wurde der 1948 in einer Rohfassung fertiggestellte Almanach de l'Art Brut als Faksimile herausgegeben und im Spätherbst widmete sich eine Tagung dem Themenfeld «Kunst und Psychiatrie».
La création artistique engage le corps et ses mouvements. Par la danse, la poésie, le cinéma, la ... more La création artistique engage le corps et ses mouvements. Par la danse, la poésie, le cinéma, la musique, la peinture, l'artiste organise et rythme notre perception du monde. Cet ouvrage propose des réflexions sur la dynamique complexe des gestes de l'art, du Moyen Âge à l'époque contemporaine.
Type de publication: Article de collectif Collectif: Les Gestes de l'art Auteur: Burkhalter (Sara... more Type de publication: Article de collectif Collectif: Les Gestes de l'art Auteur: Burkhalter (Sarah) Résumé: À l'appui de dessins, d'écrits et de synopsis, le présent article identifie l'intérêt de Le Corbusier pour la danse et propose de lire la pratique corbuséenne en termes chorégraphiques, où le tracé du geste se conçoit d'entente avec le cheminement corporel dans l'espace. Le Corbusier, en témoin privilégié de la Gymnastique Rythmique d'Émile Jaques-Dalcroze (1865-1950), des Ballets Russes et de Josephine Baker (1906-1975), affiche une sensibilité kinesthésique et un sens chorégraphique certains.
Comment la figure et l'effort du corps dansant ont-ils agi en tant que paradigmes de la creat... more Comment la figure et l'effort du corps dansant ont-ils agi en tant que paradigmes de la creation et de la reception artistiques au tournant du XXe siecle? Quelles sont les innovations choregraphiques qui captiverent les artistes visuels, et comment ceux-ci les ont-ils restituees dans leur pratique picturale? La kinesthesie, ou le sens musculaire du mouvement, a determine les esthetiques et les theories de Loie Fuller, d'Isadora Duncan, d'Emile Jaques-Dalcroze, de Jean d'Udine, de Rudolf Laban, de Mary Wigman et de Paul Klee. L'imperatif visant a developper cette modalite perceptive conjointement et parfois prioritairement a celle de la vision a fonde les pratiques et les discours de ces protagonistes du modernisme dans les contextes francais, suisse et allemand entre 1890 et 1940. A la croisee des histoires de l'art, de la danse et des sciences, cette these demontre l'emergence d'une kinesthetique, c'est a dire la mise en oeuvre d'une esthetiq...