Samuel R . Webb | St. John's College, Annapolis (original) (raw)

Books by Samuel R . Webb

Research paper thumbnail of Compte-rendu du livre Connaissance de soi et réflexion pratique Yoann Malinge

Revue philosophique de Louvain, 2024

Research paper thumbnail of Connaissance de soi et reflexion pratique. Critique des réappropriations analytiques de Sartre

Papers by Samuel R . Webb

Research paper thumbnail of "Y a-t-il une connaissance de soi 'pratique'?" in C. Romano (dir.), Du moi à l'authenticité. La philosophie de Charles Larmore, Mimesis, 2017.

Du moi à l'authenticité. La philosophie de Charles Larmore

Research paper thumbnail of "Connaissance de soi et engagement : Richard Moran lecteur analytique de Sartre" in G. Marcelo, J. Michel et P. R. Jesus (éd.), Du moi au soi. Variations phénoménologiques et herméneutiques, Presses Universitaires de Rennes, 2017

Du moi au soi : variations phénoménologiques et herméneutiques, Jan 12, 2017

En général, une personne sait ce qu'elle pense, veut, ou ressent, sans avoir besoin pour cela de ... more En général, une personne sait ce qu'elle pense, veut, ou ressent, sans avoir besoin pour cela de s’appuyer sur des observations d'elle-même. En ce sens, la connaissance de soi semble bénéficier d’un privilège par rapport à la connaissance d'autrui, celui de pouvoir apparaître comme vraie sans être fondée sur l'observation et l'inférence. Ce privilège se nomme, après Wittgenstein, l'« autorité de la première personne ». Pour expliquer ce phénomène, la métaphysique traditionnelle a postulé, à l'instar du cogito cartésien, que le sujet aurait une sorte d'accès direct à son intériorité que ne peut avoir autrui. Or, la plupart des philosophes contemporains rejettent l'idée d'intériorité « privée », mais ils ne s'accordent cependant pas sur l'explication qui devrait la remplacer.
Ce chapitre se concentre sur la solution que Richard Moran apporte à ce problème. Moran reprend la thèse sartrienne selon laquelle pour savoir et dire ce que je pense, veux, ou vais faire, je suis obligé de me décider, de m'engager plutôt que de m'observer. En ce sens, soutient Moran, le trait distinctif de la connaissance de soi en première personne n'est pas tant un privilège qu'une responsabilité à assumer. Mais pour s'engager de façon responsable, ne faut-il pas chercher d'abord à se connaître ? Nous considérons la force de cette objection, soulevée par Ferdinand Alquié contre Sartre, et tâchons d'y répondre. Ce faisant, notre but est de montrer en quoi l'engagement d'une personne exige un rapport à soi sans équivalent dans ses rapports à autrui.

Research paper thumbnail of Savor ce que je fais : Anscombe et Sartre. Vers une étude comparative

Lectures contemporaines de Elisabeth Anscombe, Dec 2016

En général, un agent peut dire ce qu'il est en train de faire sans l'observer au préalable, et il... more En général, un agent peut dire ce qu'il est en train de faire sans l'observer au préalable, et il possède une certaine autorité sur ce qu'il en dit. Partant de ce fait, Elizabeth Anscombe a soutenu que la connaissance qu'un agent a de ses actions intentionnelles est un « savoir pratique » (practical knowledge) « sans observation ». Cette thèse a été abondamment commentée, critiquée et reprise depuis la publication d'Intention il y a bientôt 70 ans. Ce qui a plus rarement été abordé est l'étonnant parallèle entre ce que dit Anscombe à ce sujet, et certaines descriptions sartriennes de la conscience d'un agent intentionnel 1 . À titre d'exemple : « Je vais à la fenêtre et je l'ouvre. Quelqu'un m'entends bouger et me crie : "Qu'est-ce que vous fabriquez pour faire autant de bruit ?" Je réponds "J'ouvre la fenêtre". (...) Mais je ne dis pas : "Voyons voir ce que ce corps est en train de produire. Ah oui ! L'ouverture de la fenêtre." Je ne dis même pas : "Voyons voir ce que mes mouvements sont en train de produire... Ah ! Oui, l'ouverture de la fenêtre" 2 . » « Si l'on me demande "Que faites-vous ?" et que je réponde, tout occupé "J'essaie d'accrocher ce tableau", ou "je répare le pneu arrière", ces phrases ne nous transportent pas sur le plan de la réflexion, je les prononce sans cesser de travailler, sans cesser d'envisager uniquement les actions, en tant qu'elles sont faites ou à faire,non pas en tant que je les fais 3 . »

Research paper thumbnail of Observation et immédiateté: Comment la conscience se connaît

Revue Étudiante de Philosophie Analytique (RÉPHA), Feb 2014

Comment caractériser la manière dont la conscience se connaît ? Cet article développe une réponse... more Comment caractériser la manière dont la conscience se connaît ? Cet article développe une réponse à cette question, suivant une piste analytico-phénoménologique ouverte par Richard Moran. Moran s’appuie sur Sartre pour critiquer l’approche qui interpréterait en termes d’observation l’apparent privilège dont jouit une personne pour connaître sa propre conscience. Faire ainsi serait modeler la connaissance à la première personne sur celle à la troisième personne. Mais mon esprit ne m’est pas présent comme autant d'états mentaux, en l’occurrence miens, mais immédiatement. Je ne l’observe pas, je m'exprime en lui ("I avow it"). La phénoménologie sartrienne (conscience non-thétique vs. connaissance, intentionnalité, l'Ego comme être du monde, etc.), offre-t-elle des outils pour rendre compte de l’expérience de cette immédiateté ? A la lumière de cette hypothèse, et à travers une série d’exemples, je propose une manière de comprendre l’immédiateté, non comme absence d’observation, mais comme impliquant l’observation du monde. Je peux avoir une connaissance immédiate de mon expérience consciente dont la visée intentionnelle est le monde dans lequel je suis, et non mes pensées ou mes comportements.

Talks by Samuel R . Webb

Research paper thumbnail of "Thoughts on 'le Moi' of M. Pascal and Other Subjects"

Research paper thumbnail of Se connaître en s'engageant ? Autour de réappropriations analytiques de la philosophie de Sartre

Comment "savoir si j'aime une femme d'amour"? Sartre prend cet exemple dans la discussion qui a s... more Comment "savoir si j'aime une femme d'amour"? Sartre prend cet exemple dans la discussion qui a suivi sa conférence "Conscience de soi et Connaissance de soi" (1947). Sa réponse est riche d'implications: "Comment en décider sinon par des engagements?" On peut y voir l'esquisse d'un modèle selon lequel c'est en m'engageant d'une certaine façon, en assumant une responsabilité, que je peux déterminer ce qu'il en est de mes propres attitudes. Les théories de la connaissance de soi et de l'autorité de la première personne de Richard Moran et Charles Larmore, deux philosophes analytiques contemporains, peuvent se comprendre comme une réappropriation et un déploiement de ce modèle sartrien. Ils s'appuient sur Sartre pour faire face aux questions qui animent la recherche en philosophie analytique aujourd'hui -- Comment se fait-il que je puisse dire ce que je crois, ce que je fais, ce que je veux, ou ce que je ressens de façon immédiate, sans avoir à m'observer au préalable? Et si je ne m'appuie pas sur des faits observés pour m'attribuer ces attitudes, pourquoi m'accorde-t-on une autorité particulière pour dire ce qu'il en est de ma croyance, de mon intention ou de mon sentiment? Dans leurs approches, Moran et Larmore conjuguent deux éléments qu'il est inhabituel de penser ensemble -- le Sartre de l'Être et le néant et la critique wittgensteinienne de l'intériorité privée (piste inhabituelle mais d'autant plus intéressante que "Le mythe de l'intériorité" sert à la fois de titre de l'ouvrage de J. Bouveresse sur Wittgenstein et de titre d'un chapitre de V. de Coorebyter dans son Sartre face à la phénoménologie). Dans mon intervention, je propose de faire une introduction critique à ces approches à la fois comme théories de la connaissance de soi et comme lecture de Sartre. En montrant leurs apports et leurs limites, je partirai de certaines difficultés qu'elles rencontrent pour suggérer une solution sartrienne.

Research paper thumbnail of Savoir ce que je veux vraiement. Lectures analytiques de Sartre

Nous ne savons pas toujours ce que veulent les autres, mais nous savons comment nous y prendre po... more Nous ne savons pas toujours ce que veulent les autres, mais nous savons comment nous y prendre pour nous renseigner. Imaginons la scène suivante : je suis au restaurant avec un ami. Au moment de commander, j’hésite un instant. Un peu pressé, mon ami intervient : « il voudrait le plat du jour, s’il vous plaît ». Je lui demande : « Comment sais-tu ce que, moi, je voudrais ? ». « J’ai vu comment tu regardais la table à côté... » me dit-il, « Et de toute façon, tu finis toujours par prendre ça ». Je trouve la démarche de mon ami présomptueuse, mais elle ne m’étonne pas. Imaginons maintenant cette autre scène : je dîne encore avec un ami, philosophe celui-ci. Chacun commande pour lui-même. Avec cet air étrange qui le prend parfois, il me demande : « Comment sais-tu ce que tu veux ? » « Pardon ? » « Ce que tu veux. Comment tu le sais ? » En quoi ma question, dans la première scène, ne posait-elle pas problème, alors que la question de mon ami philosophe paraît si décalée ? C’est que, d’ordinaire, une personne possède une certaine autorité pour dire ce qu’elle veut, et pourtant elle ne s’observe pas elle-même pour fonder ce savoir, ne s’appuie sur aucun fait la concernant pour s’attribuer un désir ou une intention.

Comment expliquer cette apparente asymétrie entre la manière dont je sais ce que je veux et celle dont je sais ce que veulent les autres ? Dans la philosophie analytique contemporaine, il existe de nombreuses tentatives pour répondre à cette question. Une position classique, dont les racines remontent à Descartes et à Locke, postule une forme d’accès privilégié d’une personne à son propre esprit. Je sais immédiatement ce que je veux parce que je détecte directement mes désirs « de l’intérieur », par une sorte de sens interne. Ma communication prend pour point de départ un autre modèle de la spécificité du rapport à soi, développé par Richard Moran et Charles Larmore. Ces auteurs s’appuient sur une certaine lecture de Sartre pour mettre en avant notre capacité en tant qu’agents de nous décider, de nous engager. Or, si ce modèle est assez éclairant au sujet de la croyance et l’intention, il se heurte à des difficultés quand on essaie de l’appliquer aux désirs. J’essaierai de montrer que pour rendre compte de la manière dont « je sais ce que je veux vraiment », et notamment de la manière dont j’ai conscience mes propres désirs en première personne, il faut revenir à des aspects de la phénoménologie sartrienne laissés de côté par Moran et Larmore.

Research paper thumbnail of Y a-t-il une connaissance de soi pratique?

Samedi 17 janvier 2015 : 9h30-18h Maison de la recherche, 28 rue Serpente 75006 Paris Organisée p... more Samedi 17 janvier 2015 : 9h30-18h Maison de la recherche, 28 rue Serpente 75006 Paris Organisée par C. Romano et A. Renaut Matin : salle D116 9h30-10h15 : Barbara Carnevali (EHESS) : « Eyes wide shut : le regard des autres et l'authenticité du moi » 10h15 -10h30 : discussion 10h30-11h15 : Claude Romano (Paris-Sorbonne/Australian Catholic University) : « Nos attitudes sont-elles des engagements ? » 11h15-11h45 : discussion et pause 11h45-12h30 : Samuel Webb (Université de Paris-Sorbonne) : « Y a-t-il une connaissance de soi pratique? Enjeux d'une question chez Larmore, R. Moran et Sartre » 12h30 : discussion Après-midi : salle D035 14h30-15h30 : Charles Larmore (Brown University) : « L'idée de devoirs moraux envers soi-même » 15h30-15h45 : discussion 15h45-16h45 : Alain Renaut (Paris-Sorbonne) : « Une défense des devoirs envers soi-même » 16h45-17h15 : discussion et pause 17h15-18h00 : Table ronde :

Research paper thumbnail of Le marxisme analytique: un bilan

Que peut-on faire de Marx avec les méthodes philosophiques contemporaines ? C’est, en un certain... more Que peut-on faire de Marx avec les méthodes philosophiques contemporaines ? C’est, en un certain sens, la question que pose le “marxisme analytique”, courant de pensée anglo-américain peu connu en France. Son but : débarrasser le marxisme de son « bullshit » (de ses « foutaises »), c’est-à-dire, pour le reformuler de manière plus claire et rigoureuse, de le débarrasser de ses idées confuses ou dogmatiques. Il s’agirait notamment, à la suite d’Althusser, de dé-dialectiser et dé-hégélienniser Marx. Ce qui réunit ces auteurs n’est donc pas tant un accord théorique ou politique qu’un souci de méthode : appliquer à l’œuvre de Marx les nouvelles méthodes de la philosophie analytique pour compléter (voire corriger) sa pensée. Ainsi, il s’agit de mettre à l’épreuve certains des thèmes classiques du marxisme : la transformation historique, la critique de l’économie capitaliste, les rapports de classe, etc. Cependant on se demandera: jusqu’à quel point peut-on recomposer les concepts centraux de Marx tout en continuant à se réclamer de lui ? S’agit-il une innovation qui revigore le marxisme ou perd-on par là ce qui constituait sa force?

Research paper thumbnail of Journée autour de Richard Moran, "Autorité et aliénation"

Research paper thumbnail of Observation et immédiateté:  comment la conscience se connaît

Comment caractériser la manière dont la conscience se connaît ? Cet article développe une réponse... more Comment caractériser la manière dont la conscience se connaît ? Cet article développe une réponse à cette question, suivant une piste analytico-phénoménologique ouverte par Richard Moran. Moran s’appuie sur Sartre pour critiquer l’approche qui interpréterait en termes d’observation l’apparent privilège dont jouit une personne pour connaître sa propre conscience. Faire ainsi serait modeler la connaissance à la première personne sur celle à la troisième personne. Mais mon esprit ne m’est pas présent comme autant d'états mentaux, en l’occurrence miens, mais immédiatement. Je ne l’observe pas, je m'exprime en lui ("I avow it"). La phénoménologie sartrienne (conscience non-thétique vs. connaissance, intentionnalité, l'Ego comme être du monde, etc.), offre-t-elle des outils pour rendre compte de l’expérience de cette immédiateté ? A la lumière de cette hypothèse, et à travers une série d’exemples, je propose une manière de comprendre l’immédiateté, non comme absence d’observation, mais comme impliquant l’observation du monde. Je peux avoir une connaissance immédiate de mon expérience consciente dont la visée intentionnelle est le monde dans lequel je suis, et non mes pensées ou mes comportements.

Translations by Samuel R . Webb

Research paper thumbnail of "After the lived-body" by Claude Romano

There is no question more urgent for phenomenology than the question of “one’s own body” [corps p... more There is no question more urgent for phenomenology than the question of “one’s own body” [corps propre], as it has come to be called since Husserl. But neither is there a question that has been more neglected by contemporary phenomenologists. At first sight, this claim seems incongruous given the nearly exponential production in the literature around this topic for more than thirty years, as much in the history of philosophy as in various efforts to cross the phenomenological perspective with contributions from cognitive sciences. The trouble is that this ample literature does not pose any of the preliminary questions relevant to adopting the concept of one’s own body or lived-body (Leib) in phenomenology; for the most part, it takes this concept as self-evident and limits itself to considering the ways in which the concept of the lived-body may “fertilize” more positive scientific approaches. The legitimacy of the concept of Leib itself and of its legacy within the phenomenological tradition is never questioned as such. Not only do we fail to consider whether the descriptions of this “lived-body” through the experience of “double-sensation” are tenable, but we fail even to raise the question whether, for Husserl and his successors, adopting the concept of the “lived-body” is not conditioned by debatable presuppositions and, actually, by a whole theoretical framework, in such a way that calling into question certain aspects of that framework would inevitably lead to a profound revision of this concept. This is the question that I would like to address in these pages. Given the breadth of the subject, my goal will be only to indicate a number of directions that reflection could—and perhaps should—take.

Research paper thumbnail of "Identity and Selfhood: Paul Ricœur's Contribution and its Continuations" by Claude Romano

The main contribution of Ricœur's work "Oneself as Another" to current debates on personal identi... more The main contribution of Ricœur's work "Oneself as Another" to current debates on personal identity and the self is the elaboration of a new concept of selfhood that includes some features of Heidegger's Selbstheit, but is utterly different from the classic starting point of the egologies from Descartes onward, namely, the "I" or the "Self". In the Heideggerian sense, selfhood is no longer a kind of entity distinct from the human being or the embodied individual, or a name for the very continuity of consciousness, as it happens in Locke, but a mode of being (Weise zu sein) of Dasein. But, according to Ricœur, in contrast with Heidegger, selfhood is also a type of identity, since the whole conceptuality of "Oneself as Another" rests on a distinction between idem-identity and ipse-identity -- only the latter being synonymous with selfhood. This article seeks to understand and to challenge the connection drawn by Ricœur between the problem of selfhood and the problem of identity to oneself, suggesting that the former notion cannot really be understood as a sort of identity.

Research paper thumbnail of "The Flexible Rule of the Hermeneut" by Claude Romano (translated from the French)

In numerous fields of knowledge—from literary criticism to the social sciences and philosophy—a h... more In numerous fields of knowledge—from literary criticism to the social sciences and philosophy—a hermeneutic paradigm has silently tended to replace the structuralist paradigm that was still dominant at the beginning of the 1980s, and whose decline now seems inexorable. Something no longer rings true in the structuralist’s claim to uncover the ‘laws of human thought’ or the ‘laws of a text’s functioning’ free of all presupposition and interpretation. [...] But is not the situation of hermeneutics fragile as well? Hasn’t hermeneutics been a bit quick to write off the ideal of objectivity? [...] What is at issue, ultimately, is no less than to determine whether universalizing the idea of interpretation entails abandoning essential aspects of the requirement of rationality inherent to the very idea of philosophy. I would like to indicate that another reading is possible, however. The field of hermeneutics is perhaps less heterogeneous than is generally thought.

Research paper thumbnail of Rousseau's "Preface to Narcissus" (Translated from the French)

Research paper thumbnail of Pascal's "Three Discourses on the Condition of the Great" (Translation from the French)

In order to enter into genuine [véritable] knowledge of your condition, consider it in this image.

Research paper thumbnail of Proudhon's "Nature and Destination of Government" (Translation from the French)

Original Publication: the office of the newspaper "la Voix du peuple" (Paris), 1849

Book Reviews by Samuel R . Webb

Research paper thumbnail of "Le Marxisme analytique. Une introduction critique" de Fabien Tarrit, Paris, Syllepse, 2014

Philosophie magazine, Mar 2014

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Du moi à l'authenticité. La philosophie de Charles Larmore

Research paper thumbnail of "Connaissance de soi et engagement : Richard Moran lecteur analytique de Sartre" in G. Marcelo, J. Michel et P. R. Jesus (éd.), Du moi au soi. Variations phénoménologiques et herméneutiques, Presses Universitaires de Rennes, 2017

Du moi au soi : variations phénoménologiques et herméneutiques, Jan 12, 2017

En général, une personne sait ce qu'elle pense, veut, ou ressent, sans avoir besoin pour cela de ... more En général, une personne sait ce qu'elle pense, veut, ou ressent, sans avoir besoin pour cela de s’appuyer sur des observations d'elle-même. En ce sens, la connaissance de soi semble bénéficier d’un privilège par rapport à la connaissance d'autrui, celui de pouvoir apparaître comme vraie sans être fondée sur l'observation et l'inférence. Ce privilège se nomme, après Wittgenstein, l'« autorité de la première personne ». Pour expliquer ce phénomène, la métaphysique traditionnelle a postulé, à l'instar du cogito cartésien, que le sujet aurait une sorte d'accès direct à son intériorité que ne peut avoir autrui. Or, la plupart des philosophes contemporains rejettent l'idée d'intériorité « privée », mais ils ne s'accordent cependant pas sur l'explication qui devrait la remplacer.
Ce chapitre se concentre sur la solution que Richard Moran apporte à ce problème. Moran reprend la thèse sartrienne selon laquelle pour savoir et dire ce que je pense, veux, ou vais faire, je suis obligé de me décider, de m'engager plutôt que de m'observer. En ce sens, soutient Moran, le trait distinctif de la connaissance de soi en première personne n'est pas tant un privilège qu'une responsabilité à assumer. Mais pour s'engager de façon responsable, ne faut-il pas chercher d'abord à se connaître ? Nous considérons la force de cette objection, soulevée par Ferdinand Alquié contre Sartre, et tâchons d'y répondre. Ce faisant, notre but est de montrer en quoi l'engagement d'une personne exige un rapport à soi sans équivalent dans ses rapports à autrui.

Research paper thumbnail of Savor ce que je fais : Anscombe et Sartre. Vers une étude comparative

Lectures contemporaines de Elisabeth Anscombe, Dec 2016

En général, un agent peut dire ce qu'il est en train de faire sans l'observer au préalable, et il... more En général, un agent peut dire ce qu'il est en train de faire sans l'observer au préalable, et il possède une certaine autorité sur ce qu'il en dit. Partant de ce fait, Elizabeth Anscombe a soutenu que la connaissance qu'un agent a de ses actions intentionnelles est un « savoir pratique » (practical knowledge) « sans observation ». Cette thèse a été abondamment commentée, critiquée et reprise depuis la publication d'Intention il y a bientôt 70 ans. Ce qui a plus rarement été abordé est l'étonnant parallèle entre ce que dit Anscombe à ce sujet, et certaines descriptions sartriennes de la conscience d'un agent intentionnel 1 . À titre d'exemple : « Je vais à la fenêtre et je l'ouvre. Quelqu'un m'entends bouger et me crie : "Qu'est-ce que vous fabriquez pour faire autant de bruit ?" Je réponds "J'ouvre la fenêtre". (...) Mais je ne dis pas : "Voyons voir ce que ce corps est en train de produire. Ah oui ! L'ouverture de la fenêtre." Je ne dis même pas : "Voyons voir ce que mes mouvements sont en train de produire... Ah ! Oui, l'ouverture de la fenêtre" 2 . » « Si l'on me demande "Que faites-vous ?" et que je réponde, tout occupé "J'essaie d'accrocher ce tableau", ou "je répare le pneu arrière", ces phrases ne nous transportent pas sur le plan de la réflexion, je les prononce sans cesser de travailler, sans cesser d'envisager uniquement les actions, en tant qu'elles sont faites ou à faire,non pas en tant que je les fais 3 . »

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Revue Étudiante de Philosophie Analytique (RÉPHA), Feb 2014

Comment caractériser la manière dont la conscience se connaît ? Cet article développe une réponse... more Comment caractériser la manière dont la conscience se connaît ? Cet article développe une réponse à cette question, suivant une piste analytico-phénoménologique ouverte par Richard Moran. Moran s’appuie sur Sartre pour critiquer l’approche qui interpréterait en termes d’observation l’apparent privilège dont jouit une personne pour connaître sa propre conscience. Faire ainsi serait modeler la connaissance à la première personne sur celle à la troisième personne. Mais mon esprit ne m’est pas présent comme autant d'états mentaux, en l’occurrence miens, mais immédiatement. Je ne l’observe pas, je m'exprime en lui ("I avow it"). La phénoménologie sartrienne (conscience non-thétique vs. connaissance, intentionnalité, l'Ego comme être du monde, etc.), offre-t-elle des outils pour rendre compte de l’expérience de cette immédiateté ? A la lumière de cette hypothèse, et à travers une série d’exemples, je propose une manière de comprendre l’immédiateté, non comme absence d’observation, mais comme impliquant l’observation du monde. Je peux avoir une connaissance immédiate de mon expérience consciente dont la visée intentionnelle est le monde dans lequel je suis, et non mes pensées ou mes comportements.

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Comment "savoir si j'aime une femme d'amour"? Sartre prend cet exemple dans la discussion qui a s... more Comment "savoir si j'aime une femme d'amour"? Sartre prend cet exemple dans la discussion qui a suivi sa conférence "Conscience de soi et Connaissance de soi" (1947). Sa réponse est riche d'implications: "Comment en décider sinon par des engagements?" On peut y voir l'esquisse d'un modèle selon lequel c'est en m'engageant d'une certaine façon, en assumant une responsabilité, que je peux déterminer ce qu'il en est de mes propres attitudes. Les théories de la connaissance de soi et de l'autorité de la première personne de Richard Moran et Charles Larmore, deux philosophes analytiques contemporains, peuvent se comprendre comme une réappropriation et un déploiement de ce modèle sartrien. Ils s'appuient sur Sartre pour faire face aux questions qui animent la recherche en philosophie analytique aujourd'hui -- Comment se fait-il que je puisse dire ce que je crois, ce que je fais, ce que je veux, ou ce que je ressens de façon immédiate, sans avoir à m'observer au préalable? Et si je ne m'appuie pas sur des faits observés pour m'attribuer ces attitudes, pourquoi m'accorde-t-on une autorité particulière pour dire ce qu'il en est de ma croyance, de mon intention ou de mon sentiment? Dans leurs approches, Moran et Larmore conjuguent deux éléments qu'il est inhabituel de penser ensemble -- le Sartre de l'Être et le néant et la critique wittgensteinienne de l'intériorité privée (piste inhabituelle mais d'autant plus intéressante que "Le mythe de l'intériorité" sert à la fois de titre de l'ouvrage de J. Bouveresse sur Wittgenstein et de titre d'un chapitre de V. de Coorebyter dans son Sartre face à la phénoménologie). Dans mon intervention, je propose de faire une introduction critique à ces approches à la fois comme théories de la connaissance de soi et comme lecture de Sartre. En montrant leurs apports et leurs limites, je partirai de certaines difficultés qu'elles rencontrent pour suggérer une solution sartrienne.

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Nous ne savons pas toujours ce que veulent les autres, mais nous savons comment nous y prendre po... more Nous ne savons pas toujours ce que veulent les autres, mais nous savons comment nous y prendre pour nous renseigner. Imaginons la scène suivante : je suis au restaurant avec un ami. Au moment de commander, j’hésite un instant. Un peu pressé, mon ami intervient : « il voudrait le plat du jour, s’il vous plaît ». Je lui demande : « Comment sais-tu ce que, moi, je voudrais ? ». « J’ai vu comment tu regardais la table à côté... » me dit-il, « Et de toute façon, tu finis toujours par prendre ça ». Je trouve la démarche de mon ami présomptueuse, mais elle ne m’étonne pas. Imaginons maintenant cette autre scène : je dîne encore avec un ami, philosophe celui-ci. Chacun commande pour lui-même. Avec cet air étrange qui le prend parfois, il me demande : « Comment sais-tu ce que tu veux ? » « Pardon ? » « Ce que tu veux. Comment tu le sais ? » En quoi ma question, dans la première scène, ne posait-elle pas problème, alors que la question de mon ami philosophe paraît si décalée ? C’est que, d’ordinaire, une personne possède une certaine autorité pour dire ce qu’elle veut, et pourtant elle ne s’observe pas elle-même pour fonder ce savoir, ne s’appuie sur aucun fait la concernant pour s’attribuer un désir ou une intention.

Comment expliquer cette apparente asymétrie entre la manière dont je sais ce que je veux et celle dont je sais ce que veulent les autres ? Dans la philosophie analytique contemporaine, il existe de nombreuses tentatives pour répondre à cette question. Une position classique, dont les racines remontent à Descartes et à Locke, postule une forme d’accès privilégié d’une personne à son propre esprit. Je sais immédiatement ce que je veux parce que je détecte directement mes désirs « de l’intérieur », par une sorte de sens interne. Ma communication prend pour point de départ un autre modèle de la spécificité du rapport à soi, développé par Richard Moran et Charles Larmore. Ces auteurs s’appuient sur une certaine lecture de Sartre pour mettre en avant notre capacité en tant qu’agents de nous décider, de nous engager. Or, si ce modèle est assez éclairant au sujet de la croyance et l’intention, il se heurte à des difficultés quand on essaie de l’appliquer aux désirs. J’essaierai de montrer que pour rendre compte de la manière dont « je sais ce que je veux vraiment », et notamment de la manière dont j’ai conscience mes propres désirs en première personne, il faut revenir à des aspects de la phénoménologie sartrienne laissés de côté par Moran et Larmore.

Research paper thumbnail of Y a-t-il une connaissance de soi pratique?

Samedi 17 janvier 2015 : 9h30-18h Maison de la recherche, 28 rue Serpente 75006 Paris Organisée p... more Samedi 17 janvier 2015 : 9h30-18h Maison de la recherche, 28 rue Serpente 75006 Paris Organisée par C. Romano et A. Renaut Matin : salle D116 9h30-10h15 : Barbara Carnevali (EHESS) : « Eyes wide shut : le regard des autres et l'authenticité du moi » 10h15 -10h30 : discussion 10h30-11h15 : Claude Romano (Paris-Sorbonne/Australian Catholic University) : « Nos attitudes sont-elles des engagements ? » 11h15-11h45 : discussion et pause 11h45-12h30 : Samuel Webb (Université de Paris-Sorbonne) : « Y a-t-il une connaissance de soi pratique? Enjeux d'une question chez Larmore, R. Moran et Sartre » 12h30 : discussion Après-midi : salle D035 14h30-15h30 : Charles Larmore (Brown University) : « L'idée de devoirs moraux envers soi-même » 15h30-15h45 : discussion 15h45-16h45 : Alain Renaut (Paris-Sorbonne) : « Une défense des devoirs envers soi-même » 16h45-17h15 : discussion et pause 17h15-18h00 : Table ronde :

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Que peut-on faire de Marx avec les méthodes philosophiques contemporaines ? C’est, en un certain... more Que peut-on faire de Marx avec les méthodes philosophiques contemporaines ? C’est, en un certain sens, la question que pose le “marxisme analytique”, courant de pensée anglo-américain peu connu en France. Son but : débarrasser le marxisme de son « bullshit » (de ses « foutaises »), c’est-à-dire, pour le reformuler de manière plus claire et rigoureuse, de le débarrasser de ses idées confuses ou dogmatiques. Il s’agirait notamment, à la suite d’Althusser, de dé-dialectiser et dé-hégélienniser Marx. Ce qui réunit ces auteurs n’est donc pas tant un accord théorique ou politique qu’un souci de méthode : appliquer à l’œuvre de Marx les nouvelles méthodes de la philosophie analytique pour compléter (voire corriger) sa pensée. Ainsi, il s’agit de mettre à l’épreuve certains des thèmes classiques du marxisme : la transformation historique, la critique de l’économie capitaliste, les rapports de classe, etc. Cependant on se demandera: jusqu’à quel point peut-on recomposer les concepts centraux de Marx tout en continuant à se réclamer de lui ? S’agit-il une innovation qui revigore le marxisme ou perd-on par là ce qui constituait sa force?

Research paper thumbnail of Journée autour de Richard Moran, "Autorité et aliénation"

Research paper thumbnail of Observation et immédiateté:  comment la conscience se connaît

Comment caractériser la manière dont la conscience se connaît ? Cet article développe une réponse... more Comment caractériser la manière dont la conscience se connaît ? Cet article développe une réponse à cette question, suivant une piste analytico-phénoménologique ouverte par Richard Moran. Moran s’appuie sur Sartre pour critiquer l’approche qui interpréterait en termes d’observation l’apparent privilège dont jouit une personne pour connaître sa propre conscience. Faire ainsi serait modeler la connaissance à la première personne sur celle à la troisième personne. Mais mon esprit ne m’est pas présent comme autant d'états mentaux, en l’occurrence miens, mais immédiatement. Je ne l’observe pas, je m'exprime en lui ("I avow it"). La phénoménologie sartrienne (conscience non-thétique vs. connaissance, intentionnalité, l'Ego comme être du monde, etc.), offre-t-elle des outils pour rendre compte de l’expérience de cette immédiateté ? A la lumière de cette hypothèse, et à travers une série d’exemples, je propose une manière de comprendre l’immédiateté, non comme absence d’observation, mais comme impliquant l’observation du monde. Je peux avoir une connaissance immédiate de mon expérience consciente dont la visée intentionnelle est le monde dans lequel je suis, et non mes pensées ou mes comportements.

Research paper thumbnail of "After the lived-body" by Claude Romano

There is no question more urgent for phenomenology than the question of “one’s own body” [corps p... more There is no question more urgent for phenomenology than the question of “one’s own body” [corps propre], as it has come to be called since Husserl. But neither is there a question that has been more neglected by contemporary phenomenologists. At first sight, this claim seems incongruous given the nearly exponential production in the literature around this topic for more than thirty years, as much in the history of philosophy as in various efforts to cross the phenomenological perspective with contributions from cognitive sciences. The trouble is that this ample literature does not pose any of the preliminary questions relevant to adopting the concept of one’s own body or lived-body (Leib) in phenomenology; for the most part, it takes this concept as self-evident and limits itself to considering the ways in which the concept of the lived-body may “fertilize” more positive scientific approaches. The legitimacy of the concept of Leib itself and of its legacy within the phenomenological tradition is never questioned as such. Not only do we fail to consider whether the descriptions of this “lived-body” through the experience of “double-sensation” are tenable, but we fail even to raise the question whether, for Husserl and his successors, adopting the concept of the “lived-body” is not conditioned by debatable presuppositions and, actually, by a whole theoretical framework, in such a way that calling into question certain aspects of that framework would inevitably lead to a profound revision of this concept. This is the question that I would like to address in these pages. Given the breadth of the subject, my goal will be only to indicate a number of directions that reflection could—and perhaps should—take.

Research paper thumbnail of "Identity and Selfhood: Paul Ricœur's Contribution and its Continuations" by Claude Romano

The main contribution of Ricœur's work "Oneself as Another" to current debates on personal identi... more The main contribution of Ricœur's work "Oneself as Another" to current debates on personal identity and the self is the elaboration of a new concept of selfhood that includes some features of Heidegger's Selbstheit, but is utterly different from the classic starting point of the egologies from Descartes onward, namely, the "I" or the "Self". In the Heideggerian sense, selfhood is no longer a kind of entity distinct from the human being or the embodied individual, or a name for the very continuity of consciousness, as it happens in Locke, but a mode of being (Weise zu sein) of Dasein. But, according to Ricœur, in contrast with Heidegger, selfhood is also a type of identity, since the whole conceptuality of "Oneself as Another" rests on a distinction between idem-identity and ipse-identity -- only the latter being synonymous with selfhood. This article seeks to understand and to challenge the connection drawn by Ricœur between the problem of selfhood and the problem of identity to oneself, suggesting that the former notion cannot really be understood as a sort of identity.

Research paper thumbnail of "The Flexible Rule of the Hermeneut" by Claude Romano (translated from the French)

In numerous fields of knowledge—from literary criticism to the social sciences and philosophy—a h... more In numerous fields of knowledge—from literary criticism to the social sciences and philosophy—a hermeneutic paradigm has silently tended to replace the structuralist paradigm that was still dominant at the beginning of the 1980s, and whose decline now seems inexorable. Something no longer rings true in the structuralist’s claim to uncover the ‘laws of human thought’ or the ‘laws of a text’s functioning’ free of all presupposition and interpretation. [...] But is not the situation of hermeneutics fragile as well? Hasn’t hermeneutics been a bit quick to write off the ideal of objectivity? [...] What is at issue, ultimately, is no less than to determine whether universalizing the idea of interpretation entails abandoning essential aspects of the requirement of rationality inherent to the very idea of philosophy. I would like to indicate that another reading is possible, however. The field of hermeneutics is perhaps less heterogeneous than is generally thought.

Research paper thumbnail of Rousseau's "Preface to Narcissus" (Translated from the French)

Research paper thumbnail of Pascal's "Three Discourses on the Condition of the Great" (Translation from the French)

In order to enter into genuine [véritable] knowledge of your condition, consider it in this image.

Research paper thumbnail of Proudhon's "Nature and Destination of Government" (Translation from the French)

Original Publication: the office of the newspaper "la Voix du peuple" (Paris), 1849

Research paper thumbnail of Marie de Gournay : les Essais au miroir des femmes (Entretien avec Sarah Bakewell)

Philosophie Magazine, Hors série Montaigne, Jul 10, 2014

L’essayiste Sarah Bakewell évoque la figure de Marie de Gournay, écrivain, « fille d’alliance » d... more L’essayiste Sarah Bakewell évoque la figure de Marie de Gournay, écrivain, « fille d’alliance » de Montaigne, qui édita la version posthume des Essais. Et aborde le point de vue sur les femmes de Montaigne, qui a pu lui valoir parfois quelques brigues et disputes avec elles...
Propos recueillis et traduits de l’anglais par Samuel Webb

Research paper thumbnail of Albert Camus - Vivre l'absurde

Les grands dossiers des Sciences Humaines - La Philosophie, un art de vivre, Jun 2016

Pour Albert Camus, la question fondamentale de la philosophie ne porte pas sur le vrai, le bien e... more Pour Albert Camus, la question fondamentale de la philosophie ne porte pas sur le vrai, le bien et le beau, ni sur le moi, le monde ou Dieu. Non, c’est une question de vie et de mort. Ou plutôt, de suicide. Comment ça, le suicide ? (...)

Research paper thumbnail of Jean-Paul Sartre - L'existence embarquée

Les grands dossiers des Sciences Humaines - La Philosophie, un art de vivre, Jun 2016

Si, pour Sartre, nous devons nous engager dans la vie, ce n’est pas d’abord au nom de principes é... more Si, pour Sartre, nous devons nous engager dans la vie, ce n’est pas d’abord au nom de principes éthiques ou politiques, mais parce que nous sommes d’ores et déjà « embarqués ».

Research paper thumbnail of Appel à Communication - Journée d'étude Philo'Doctes - "Illusion et Désillusion"

L’association Philo’Doctes (http://philo-doctes.paris-sorbonne.fr/), rattachée à la Faculté de Le... more L’association Philo’Doctes (http://philo-doctes.paris-sorbonne.fr/), rattachée à la Faculté de Lettres de Sorbonne Université, lance un appel à communications, destiné aux jeunes chercheurs intéressés à participer à la journée d’étude qui aura lieu le 16 juin en Sorbonne, autour du thème « Illusion et Désillusion ».
Propositions à envoyer pour le 15 mars 2020, inclus.

Cette journée d’étude aura pour but de donner l’occasion à de jeunes chercheurs, travaillant dans les différentes spécialités de la philosophie (histoire de la philosophie, phénoménologie, philosophie analytique, philosophie de l’esprit, philosophie de l’art, philosophie morale et politique), de venir présenter leurs travaux et de confronter leurs approches autour d’un thème commun.

La journée d’étude sera organisée autour des interventions de deux conférencier.es invité.es (Clotilde Leguil et Pierre-Jean Renaudie), et 3-4 jeunes chercheur.es ayant répondu à cet appel à communications.

Les propositions d’intervention seront à envoyer à l’adresse suivante : philo.doctes@gmail.com, avant le 15 mars 2020 (les modalités sont précisées ci-dessous). Sur la base des propositions reçues et à l’issue d’un processus d’évaluation rigoureux et anonyme, les chercheurs/euses sélectionné.es seront invité.es à faire une présentation de 30 minutes. L’association Philo’Doctes prendra en charge la restauration des intervenants sélectionnés au cours de la journée (le transport et l’hébergement restant à la charge des intervenants).