corinne luxembourg | Université Sorbonne Paris Nord / Sorbonne Paris Nord University (original) (raw)
Papers by corinne luxembourg
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Dec 28, 2023
De la nécessité de (re)interroger les déserts alimentaires français.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 30, 2023
Articles, 2016
Dans leur article, les auteures s’appuient sur une expérience de recherche-action (« La ville côt... more Dans leur article, les auteures s’appuient sur une expérience de recherche-action (« La ville côté femmes ») menée à Gennevilliers en vue de comprendre les mécanismes d’appropriation de l’espace public par les femmes. Leur objectif est de réfléchir à la question de la quotidienneté de l’espace urbain vécu au féminin en interrogeant nombre de comportements, de qualifications, de rapports sociaux de sexe impensés si longtemps parce qu’ils reposent, pour l’essentiel, sur des présupposés de détermination naturaliste. D’un point de vue méthodologique, leur projet est multidisciplinaire et mixte.
Les espaces publics sont-ils neutres ? Lecture spatiale des rapports sociaux de genre, lecture ge... more Les espaces publics sont-ils neutres ? Lecture spatiale des rapports sociaux de genre, lecture genrée des rapports socio-spatiaux Are public spaces neutral? Spatial reading of social gender relations, gendered reading of sociospatial relations Résumé : Il s'agira d'abord de discuter et déconstruire la prétendue neutralité des espaces publics dans leur conception comme dans leur façon d'être pratiqués. Cette réflexion introduit la question de l'habiter, du chez soi et finalement de l'appropriation des espaces que l'expérience de recherche-action menée à Gennevilliers (commune de la banlieue Nord-Ouest de Paris) pourra illustrer. Il sera par exemple question des jardins partagés, du questionnement des limites vécues dans des quartiers marqués par les derniers cycles d'opérations de renouvellement urbain. A partir de ce travail, peut se poser la question de la justice spatiale et du genre comme une entrée possible dans le débat de l'accès démocratique à l'espace public. Les propositions qui ont pu être dessinées avec l'atelier de paysage SensOmoto ou avec quelques étudiant.es en architecture de l'ENSA Paris La Villette peuvent être mises en discussion dans la confrontation à d'autres réalités spatiales que celle connue et étudiée dans cette banlieue parisienne.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 24, 2021
Les espaces publics sont-ils neutres ? Lecture spatiale des rapports sociaux de genre, lecture ge... more Les espaces publics sont-ils neutres ? Lecture spatiale des rapports sociaux de genre, lecture genrée des rapports socio-spatiaux Are public spaces neutral? Spatial reading of social gender relations, gendered reading of sociospatial relations Résumé : Il s'agira d'abord de discuter et déconstruire la prétendue neutralité des espaces publics dans leur conception comme dans leur façon d'être pratiqués. Cette réflexion introduit la question de l'habiter, du chez soi et finalement de l'appropriation des espaces que l'expérience de recherche-action menée à Gennevilliers (commune de la banlieue Nord-Ouest de Paris) pourra illustrer. Il sera par exemple question des jardins partagés, du questionnement des limites vécues dans des quartiers marqués par les derniers cycles d'opérations de renouvellement urbain. A partir de ce travail, peut se poser la question de la justice spatiale et du genre comme une entrée possible dans le débat de l'accès démocratique à l'espace public. Les propositions qui ont pu être dessinées avec l'atelier de paysage SensOmoto ou avec quelques étudiant.es en architecture de l'ENSA Paris La Villette peuvent être mises en discussion dans la confrontation à d'autres réalités spatiales que celle connue et étudiée dans cette banlieue parisienne.
Presses universitaires de Vincennes eBooks, Aug 30, 2022
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 12, 2023
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Feb 2, 2021
Les villes moyennes se sont industrialisées pour les premières à la fin du XIXe siècle, mais pour... more Les villes moyennes se sont industrialisées pour les premières à la fin du XIXe siècle, mais pour la majorité d'entre elles c'est la décentralisation industrielle qui a dessiné, sinon renforcé le profil industriel, le plus souvent spécialisé dans un seul type de production. Cette mono-activité a ainsi pu employer jusqu'aux trois quarts de la population active. Cette dépendance rend, aux temps actuels de désindustrialisation, particulièrement fragiles ces villes intermédiaires de la structure urbaine. Elles se trouvent dans un entre-deux où la spécialisation industrielle est encore présente, à l'état de traces mais pas uniquement : la répartition spatiale des pôles de compétitivité est là aussi pour rappeler la reconnaissance des savoir-faire et leur valorisation.
pour leur aide et relectures attentives. À Angélique Dupont, Chloé Garrigues, Danielle Grimont, C... more pour leur aide et relectures attentives. À Angélique Dupont, Chloé Garrigues, Danielle Grimont, Claire Pasquet et Juliette Combes Latour sans qui rien de tout cela ne serait possible. À Damien pour son soutien et sa présence infaillibles. Cet ouvrage et les journées d'étude des Urbain.e.s du 27 mars 2015 et du 22 janvier 2016 qui l'ont inspiré ont bénéficié du soutien de la
Identités et territoires industriels: temporalités et
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Dec 1, 2021
National audiencePendant longtemps, les travaux s'intéressant aux compositions sociales et et... more National audiencePendant longtemps, les travaux s'intéressant aux compositions sociales et ethniques des villes ont eu comme principal axe d'approche celui de la différenciation sociale, ethnique, spatiale interne à la ville. Cette démarche s'est inscrite dans une filiation anglo-saxonne, depuis les travaux de l'Ecole de Chicago jusqu'au publications récentes de Saskia Sassen. Ces études ont particulièrement développé le concept de ségrégation sociale, spatiale ou ethnique. L'espace urbain est alors appréhendé dans une forme fixe liée à une différenciation selon les quartiers qui le composent. Un biais privilégié pour l'étude de l'espace urbaine peut être les populations immigrées. Parce qu'elles sont les premières victimes de la ségrégation résidentielle et des comportements de rejets, mais aussi parce que la ville constitue la porte d'entrée principale pour ces populations, elles sont au cœur des représentations et des questions relatives à ...
Congrès International de Recherches Féministes dans la Francophonie, Aug 27, 2018
International audienc
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
La nuit comme révélateur des pratiques genrées et localisées de l'espace urbain périphérique. Rés... more La nuit comme révélateur des pratiques genrées et localisées de l'espace urbain périphérique. Résumé La ville la nuit est un espace-temps complexe et multiforme où les enjeux sociaux, économiques et de gouvernance peuvent être plus criants, notamment qu'on parle de la pratique et l'accès à la ville nocturne pour tous et toutes. Nous proposons, en reprenant l'observation de Goffman selon laquelle la position des hommes et des femmes dans les espaces publics est structurellement distincte (1977), d'explorer la ville la nuit au regard des questions de genre dans deux contextes urbains périphériques : Gennevilliers, commune située au nord-ouest de Paris (France) et des quartiers périphériques situées au nord-ouest de la ville de Puebla (Mexique). Nous nous appuyons sur deux démarches de recherche-action. Une menée par l'Association "Les Urbain.e.s" à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) au sein du projet intitulé "La ville côté femmes", et une autre réalisée RE-GENERA un collectif d'architectes travaillant dans trois quartiers populaires de ville de Puebla. Les deux projets ont mis en place des méthodologies et des expériences participatives originales pour explorer et appréhender la nuit comme espace-temps révélateur des (dis)fonctionnements, mais aussi des interactions sociales solidaires en ville.
Géocarrefour, 2015
Les villes contemporaines sont en apparence des lieux de liberte, de mixite, offrant a chacun la ... more Les villes contemporaines sont en apparence des lieux de liberte, de mixite, offrant a chacun la possibilite d’acceder a un ensemble de services, echappant aux contraintes de la distance et favorisant ainsi l’interaction sociale. Pourtant, tout en etant creatrices de pratiques nouvelles et porteuses d'innovation, elles restent le reflet des normes sociales dominantes dans leurs dynamiques sociales, economiques, urbanistiques et paysageres. Ce dossier thematique propose de croiser les inegalit...
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018
International audienc
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Dec 28, 2023
De la nécessité de (re)interroger les déserts alimentaires français.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 30, 2023
Articles, 2016
Dans leur article, les auteures s’appuient sur une expérience de recherche-action (« La ville côt... more Dans leur article, les auteures s’appuient sur une expérience de recherche-action (« La ville côté femmes ») menée à Gennevilliers en vue de comprendre les mécanismes d’appropriation de l’espace public par les femmes. Leur objectif est de réfléchir à la question de la quotidienneté de l’espace urbain vécu au féminin en interrogeant nombre de comportements, de qualifications, de rapports sociaux de sexe impensés si longtemps parce qu’ils reposent, pour l’essentiel, sur des présupposés de détermination naturaliste. D’un point de vue méthodologique, leur projet est multidisciplinaire et mixte.
Les espaces publics sont-ils neutres ? Lecture spatiale des rapports sociaux de genre, lecture ge... more Les espaces publics sont-ils neutres ? Lecture spatiale des rapports sociaux de genre, lecture genrée des rapports socio-spatiaux Are public spaces neutral? Spatial reading of social gender relations, gendered reading of sociospatial relations Résumé : Il s'agira d'abord de discuter et déconstruire la prétendue neutralité des espaces publics dans leur conception comme dans leur façon d'être pratiqués. Cette réflexion introduit la question de l'habiter, du chez soi et finalement de l'appropriation des espaces que l'expérience de recherche-action menée à Gennevilliers (commune de la banlieue Nord-Ouest de Paris) pourra illustrer. Il sera par exemple question des jardins partagés, du questionnement des limites vécues dans des quartiers marqués par les derniers cycles d'opérations de renouvellement urbain. A partir de ce travail, peut se poser la question de la justice spatiale et du genre comme une entrée possible dans le débat de l'accès démocratique à l'espace public. Les propositions qui ont pu être dessinées avec l'atelier de paysage SensOmoto ou avec quelques étudiant.es en architecture de l'ENSA Paris La Villette peuvent être mises en discussion dans la confrontation à d'autres réalités spatiales que celle connue et étudiée dans cette banlieue parisienne.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Nov 24, 2021
Les espaces publics sont-ils neutres ? Lecture spatiale des rapports sociaux de genre, lecture ge... more Les espaces publics sont-ils neutres ? Lecture spatiale des rapports sociaux de genre, lecture genrée des rapports socio-spatiaux Are public spaces neutral? Spatial reading of social gender relations, gendered reading of sociospatial relations Résumé : Il s'agira d'abord de discuter et déconstruire la prétendue neutralité des espaces publics dans leur conception comme dans leur façon d'être pratiqués. Cette réflexion introduit la question de l'habiter, du chez soi et finalement de l'appropriation des espaces que l'expérience de recherche-action menée à Gennevilliers (commune de la banlieue Nord-Ouest de Paris) pourra illustrer. Il sera par exemple question des jardins partagés, du questionnement des limites vécues dans des quartiers marqués par les derniers cycles d'opérations de renouvellement urbain. A partir de ce travail, peut se poser la question de la justice spatiale et du genre comme une entrée possible dans le débat de l'accès démocratique à l'espace public. Les propositions qui ont pu être dessinées avec l'atelier de paysage SensOmoto ou avec quelques étudiant.es en architecture de l'ENSA Paris La Villette peuvent être mises en discussion dans la confrontation à d'autres réalités spatiales que celle connue et étudiée dans cette banlieue parisienne.
Presses universitaires de Vincennes eBooks, Aug 30, 2022
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Jun 12, 2023
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Feb 2, 2021
Les villes moyennes se sont industrialisées pour les premières à la fin du XIXe siècle, mais pour... more Les villes moyennes se sont industrialisées pour les premières à la fin du XIXe siècle, mais pour la majorité d'entre elles c'est la décentralisation industrielle qui a dessiné, sinon renforcé le profil industriel, le plus souvent spécialisé dans un seul type de production. Cette mono-activité a ainsi pu employer jusqu'aux trois quarts de la population active. Cette dépendance rend, aux temps actuels de désindustrialisation, particulièrement fragiles ces villes intermédiaires de la structure urbaine. Elles se trouvent dans un entre-deux où la spécialisation industrielle est encore présente, à l'état de traces mais pas uniquement : la répartition spatiale des pôles de compétitivité est là aussi pour rappeler la reconnaissance des savoir-faire et leur valorisation.
pour leur aide et relectures attentives. À Angélique Dupont, Chloé Garrigues, Danielle Grimont, C... more pour leur aide et relectures attentives. À Angélique Dupont, Chloé Garrigues, Danielle Grimont, Claire Pasquet et Juliette Combes Latour sans qui rien de tout cela ne serait possible. À Damien pour son soutien et sa présence infaillibles. Cet ouvrage et les journées d'étude des Urbain.e.s du 27 mars 2015 et du 22 janvier 2016 qui l'ont inspiré ont bénéficié du soutien de la
Identités et territoires industriels: temporalités et
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), Dec 1, 2021
National audiencePendant longtemps, les travaux s'intéressant aux compositions sociales et et... more National audiencePendant longtemps, les travaux s'intéressant aux compositions sociales et ethniques des villes ont eu comme principal axe d'approche celui de la différenciation sociale, ethnique, spatiale interne à la ville. Cette démarche s'est inscrite dans une filiation anglo-saxonne, depuis les travaux de l'Ecole de Chicago jusqu'au publications récentes de Saskia Sassen. Ces études ont particulièrement développé le concept de ségrégation sociale, spatiale ou ethnique. L'espace urbain est alors appréhendé dans une forme fixe liée à une différenciation selon les quartiers qui le composent. Un biais privilégié pour l'étude de l'espace urbaine peut être les populations immigrées. Parce qu'elles sont les premières victimes de la ségrégation résidentielle et des comportements de rejets, mais aussi parce que la ville constitue la porte d'entrée principale pour ces populations, elles sont au cœur des représentations et des questions relatives à ...
Congrès International de Recherches Féministes dans la Francophonie, Aug 27, 2018
International audienc
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
La nuit comme révélateur des pratiques genrées et localisées de l'espace urbain périphérique. Rés... more La nuit comme révélateur des pratiques genrées et localisées de l'espace urbain périphérique. Résumé La ville la nuit est un espace-temps complexe et multiforme où les enjeux sociaux, économiques et de gouvernance peuvent être plus criants, notamment qu'on parle de la pratique et l'accès à la ville nocturne pour tous et toutes. Nous proposons, en reprenant l'observation de Goffman selon laquelle la position des hommes et des femmes dans les espaces publics est structurellement distincte (1977), d'explorer la ville la nuit au regard des questions de genre dans deux contextes urbains périphériques : Gennevilliers, commune située au nord-ouest de Paris (France) et des quartiers périphériques situées au nord-ouest de la ville de Puebla (Mexique). Nous nous appuyons sur deux démarches de recherche-action. Une menée par l'Association "Les Urbain.e.s" à Gennevilliers (Hauts-de-Seine) au sein du projet intitulé "La ville côté femmes", et une autre réalisée RE-GENERA un collectif d'architectes travaillant dans trois quartiers populaires de ville de Puebla. Les deux projets ont mis en place des méthodologies et des expériences participatives originales pour explorer et appréhender la nuit comme espace-temps révélateur des (dis)fonctionnements, mais aussi des interactions sociales solidaires en ville.
Géocarrefour, 2015
Les villes contemporaines sont en apparence des lieux de liberte, de mixite, offrant a chacun la ... more Les villes contemporaines sont en apparence des lieux de liberte, de mixite, offrant a chacun la possibilite d’acceder a un ensemble de services, echappant aux contraintes de la distance et favorisant ainsi l’interaction sociale. Pourtant, tout en etant creatrices de pratiques nouvelles et porteuses d'innovation, elles restent le reflet des normes sociales dominantes dans leurs dynamiques sociales, economiques, urbanistiques et paysageres. Ce dossier thematique propose de croiser les inegalit...
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2018
International audienc
Lire l'espace au prisme du temps n'est pas une idée neuve. La proposition faite ici consiste d'un... more Lire l'espace au prisme du temps n'est pas une idée neuve. La proposition faite ici consiste d'une part à envisager la multitude des temporalités et non seulement le temps mesurable, institutionnels et d'autre part à considérer l'habiter dans sa quotidienneté comme une expression démocratique. La mise en relation des éléments spatiaux temporels avec la notion de démocratie prend appui sur la suggestion du géographe Michel Bussi de formaliser la « géocratie » comme une « géographie du pouvoir qui considère l'individu comme un acteur majeur ». La géocratie relie à la fois l'objet d'étude que serait une géographie de la démocratie et l'attitude du chercheur promouvant une géographie démocratique 1. Les fondements théoriques principaux sont ceux avancés par Henri Lefèbvre dans La production de l'espace (1974) et Le droit à la ville (1968), puis par David Harvey dans Géographie et capital (2010), Villes rebelles : du droit à la ville à la révolution urbaine (2014). Il s'agit de voir que temporalités et spatialités sont constitutives les unes des autres et qu'elles participent d'un environnement dont les femmes et les hommes font partie dans une forme de coproduction d'espaces, de territoires. A la suite du Contrat géographique (1998) développé par Jean-Paul Ferrier, la réflexion est transdisciplinaire où chaque habitant investit l'espace, le produit, le vit, donc l'habite. Ce projet a pour objectif de mettre en évidence les rapports des temporalités, de l'espace avec la construction démocratique de la ville. Seront interrogées les conséquences des accélérations de production de l'espace sous la forme de leur métropolisation, de leur standardisation, les remises en cause de perspectives démocratiques.
Cette journée d’étude interdisciplinaire réunit des chercheuses européennes afin de discuter d’un... more Cette journée d’étude interdisciplinaire réunit des chercheuses européennes afin de discuter d’une part la question de l’appropriation genrée de l’espace public, et d’autre part celle des normes de genre inhérentes aux modes de construction et d’aménagement des villes. Cette journée a pour ambition de croiser les regards entres géographes, sociologues, urbanistes et historiennes interrogeant la ville, le droit à la ville.
Posters de présentation du programme de recherche-action.
Penser l’émancipation : « Quelle convergence des luttes face à l’approfondissement de la crise ? ... more Penser l’émancipation : « Quelle convergence des luttes face à l’approfondissement de la crise ? », Colloque international et interdisciplinaire, 28-30 janvier 2016, Université Libre de Bruxelles, Belgique
Cette communication s’appuie à la fois sur un questionnement théorique des jardins urbains comme outils de l’émancipation des femmes, et sur l’observation d’expériences concrètes à Gennevilliers (Hauts-de-Seine, France). Nous proposons d’appréhender l’agriculture urbaine comme participant d’un projet collectif de développement d’une ville nourricière, respectueuse de l’environnement et du bien-être, et comme un levier potentiel d’émancipation et de mixité genrée.
Il s’agit de se demander comment, dans ce contexte, l’agriculture urbaine peut contribuer à la remise en cause d’un urbanisme monofonctionnel, mais également de l’androcentrisme de la ville et ses conséquences ? Dans quelle mesure ces pratiques alternatives, en posant concrètement la question du droit à la ville, comme le droit de toutes et tous à la transformer, peuvent-ils être les moyens de lutte contre le sexisme ? Enfin, l’appropriation de ces lieux de production agricole permet-il une autre forme de production d’espaces ?
Nos propos s'appuient sur différentes expériences (jardins familiaux, jardins partagés) appréhendées au travers d’entretiens auprès de membres d’associations de mise en œuvre et de gestion de ces jardins, ainsi que d’usagers et usagères.
Nous développerons plusieurs axes permettant d’envisager les jardins partagés comme lieux favorisant le lien social, mais aussi lieux de démonstrations de stéréotypes de genre, de leur renversement. De plus les ces espaces apparaissent comme des outils d’auto-formation, de partage de savoir-faire, des espaces de bien-être et d’estime de soi.
La démarche qualitative, participative et critique du projet « La ville côté femmes » dans laquelle s’inscrit cette réflexion est ici mobilisée.
Colloque Ordres et désordres au jardin, 23 & 24 mars 2016, Université de Strasbourg.