Mickaël Zito | Université de Bourgogne (original) (raw)
Papers by Mickaël Zito
Catalogue de l’exposition permanente de la maison Victor Hugo, sous la direction de Lise Lezennec, Direction du Patrimoine Historique de la ville de Besançon, 2021, pp. 41-49
dans Matthieu Fantoni (dir.), Restauration de la Pietà de Conrad Meit à la cathédrale de Besançon, éditions Snoeck, 2023, pp. 84-89, 2023
dans Histoire et patrimoine de Franche-Comté : l'art religieux du Moyen-Âge au XXe siècle, actes du colloque organisés par la FSSFC, l'association des Jacobins de Poligny et la SED, Salins-les-Bains, Poligny, 16-17 juin 2023, 2023
L’art de bâtir en Franche-Comté au siècle des Lumières, 179e session, 2020, Haute-Saône, L’art de bâtir en Franche-Comté au siècle des Lumières, 2021
L’art de bâtir en Franche-Comté au siècle des Lumières, 179e session, 2020, Haute-Saône, L’art de bâtir en Franche-Comté au siècle des Lumières, 2021
Le sujet aborde dans cette these est la famille Marca, dynastie piemontaise originaire de la Vals... more Le sujet aborde dans cette these est la famille Marca, dynastie piemontaise originaire de la Valsesia specialisee dans le travail du stuc. Au debut du XVIIIe siecle, certains membres de cette famille migrerent vers la Franche-Comte en quete de travail tandis que les autres resterent dans le Piemont. Les Marca installes en France accueillirent ensuite les autres artistes de la famille qui ainsi purent travailler dans la meme region voire dans des zones limitrophes. Leurs ouvrages sont presents dans des lieux de culte et des demeures privees italiens, franc-comtois et bourguignons. Ces œuvres (retables, chaires a precher, statues et bas-reliefs en stuc) ont ete realisees entre la fin du XVIIe siecle et le debut du XIXe siecle. Ce sujet est entierement nouveau dans la mesure ou les informations concernant cette famille sont rares et dispersees et qu’aujourd’hui aucune recherche n’a ete entreprise sur eux, ni en France ni en Italie. Ce travail consiste donc en une etude de cette famille...
Diasporas, 32, 2018
À la charnière entre les xviie et xviiie siècles, une communauté de bâtisseurs et de stucateurs o... more À la charnière entre les xviie et xviiie siècles, une communauté de bâtisseurs et de stucateurs originaires de la Valsesia, une vallée du nord de l’Italie, arrive en Franche-Comté, province en pleine reconstruction. Appréciés des commanditaires, ils s’installent durablement et ouvrent la voie aux générations suivantes. L’article qui suit a pour but d’analyser ce phénomène migratoire, qui se vérifie encore au début du xixe siècle, de le contextualiser et d’en proposer un premier bilan, comprenant à la fois des aspects artistiques, sociaux et géographiques
Cet article a pour but de faire le point sur les dessins rattachés à la production des Carracci c... more Cet article a pour but de faire le point sur les dessins rattachés à la production des Carracci conservés au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Les études en question, principalement exécutées à la pierre noire rehaussée de blanc sur un papier coloré, sont majoritairement préparatoires ou considérées ainsi aux décors du camerino et de la Galerie du Palais Farnèse à Rome (1597-1608). En outre, la collection est complétée par quelques feuilles associées à d’autres œuvres, dont La Madone de saint Ludovic d’Annibale (v. 1587-1590, Pinacoteca Nazionale de Bologne) ou encore l’Hercule soutenant le globe peint par Agostino lors de la décoration du Palais Sampieri à Bologne, entre 1593 et 1594.
L’article est l’occasion de présenter une rare et remarquable maquette d’un retable, redécouverte... more L’article est l’occasion de présenter une rare et remarquable maquette d’un retable, redécouverte dans les collections du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon à l’occasion du chantier des collections. Si ce type de modèle réduit était fréquent pour des façades ou des édifices, il est plus rare d’en retrouver dans le cas de retable. Il convient donc de l’étudier et de le rapprocher du mobilier religieux franc-comtois du XVIIIe siècle.
Dans cet article publié, suite à la troisième journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » org... more Dans cet article publié, suite à la troisième journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » organisée par l’Université de Metz, est abordée la question de la commande, à savoir l’ensemble des étapes récurrentes et obligatoires qui apparaissent comme le point de départ à tout type de production artistique. À partir de l’exemple de la famille des stucateurs Marca, il s’agit d’observer et d’analyser le moment où les artistes et commanditaires se mettent d’accord et définissent les closes d’un marché. Pour affronter une telle question, il a été indispensable de s’appuyer sur le matériel retrouvé dans les archives, – marchés, quittances, mentions dans les registres, dessins – et, dans quelques cas plus rares, dans les réserves des musées, notamment une remarquable maquette présentée à cette occasion.
Cet article fait suite au colloque interdoctoral, organisé à Besançon par les Universités de Bour... more Cet article fait suite au colloque interdoctoral, organisé à Besançon par les Universités de Bourgogne et de Franche-Comté, à l’occasion duquel les jeunes docteurs sélectionnés ont pu présenter leurs travaux universitaires. De ce fait, le texte revient d’une part sur la méthodologie appliquée, - enquêtes archivistiques, études et analyses des œuvres in situ, rencontres des acteurs du patrimoine, création d’un catalogue –, durant la préparation de ce doctorat consacré aux stucateurs Marca. D’autre part, il aborde de façon synthétique les résultats et conclusions de ces recherches qui se présentent sous trois parties. La première traite de l’arrivée de cette famille en Franche-Comté et du phénomène de migration des habitants de la Valsesia. La seconde concerne l’organisation de cette dynastie et la pratique du stuc, leur spécialité. Enfin, la troisième et dernière partie consiste en une analyse des œuvres, - retables, chaires à prêcher, autels, statues –, produites par les Piémontais.
Cet article, publié après la première journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » organisée p... more Cet article, publié après la première journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » organisée par l’Université de Metz, est l’occasion de présenter la dynastie des Marca. L’étude de cette famille de sculpteurs qui s’est implantée en Franche-Comté au début du XVIIIe siècle et y a introduit la technique du stuc donne l’occasion d’aborder, outre ses membres et leur production, l’organisation et le comportement des familles de stucateurs du Nord de l’Italie et le stuc, matériau dont ils ont fait leur spécialité. L’article aborde les raisons qui ont pu favoriser l’arrivée d’équipes de bâtisseurs et de sculpteurs italiens en Franche-Comté, puis le stuc d’un point de vue historique et technique. Il montre à travers le cas des Marca, les multiples solutions artistiques et les avantages qu’offrait son emploi.
L’article, publié à l’occasion de la seconde journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » orga... more L’article, publié à l’occasion de la seconde journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » organisée par l’Université de Metz, souligne que les signatures retrouvées sur les œuvres des Marca ou au bas des pièces d’archives, – marché, quittance, actes officiels –, sont le reflet de l’organisation et du comportement des Piémontais. Les signatures sont d’abord présentées puis exploitées afin de montrer que, d’une part, une hiérarchie forte existe au sein de cet atelier et que, d’autre part, la forme des signatures correspond au comportement des sculpteurs. En effet, les artistes des premières générations, installés temporairement en France, signent en italien
alors que ceux des dernières générations, dont l’implantation pérenne à Besançon est prouvée, francisent leurs signatures.
L’article offre une chronologique des différentes générations de stucateurs Marca qui se succèden... more L’article offre une chronologique des différentes générations de stucateurs Marca qui se succèdent en Franche-Comté entre le début du XVIIIe siècle et la première moitié du XIXe siècle ainsi que quelques exemples de réalisations : retables et décors stuqués. Fondé sur les recherches menées par l’auteur en France et en Italie, il offre une généalogie corrigée et mise à jour de cette dynastie piémontaise dont l’identité de plusieurs membres était erronée depuis le XIXe siècle.
Ce court article s’inscrit dans une édition de la revue Vieilles Maisons Françaises consacrée au ... more Ce court article s’inscrit dans une édition de la revue Vieilles Maisons Françaises consacrée au patrimoine de la Haute-Saône. Il propose la première étude historique et l’analyse stylistique et iconographique du retable majeur de l’église Saint-Valentin de Lavoncourt (Haute-Saône), très bel exemple de la sculpture sur bois comtoise à l’époque moderne.
Conference Presentations by Mickaël Zito
Colloque : The Art and Industry of Stucco Decoration, en ligne et à l'Istituto Svizzero de Rome, 3-4 février 2022, 2022
Histoire et patrimoine de Franche-Comté. L’art religieux du Moyen Âge au XXe siècle, Colloque de la Fédération des sociétés savantes de Franche-Comté – Salins-les-Bains & Poligny – 16 et 17 juin 2023, 2023
Le stuc dans les grands décors, Versailles-Paris-Fontainebleau, Dec 11–13, 2023, 2023
Catalogue de l’exposition permanente de la maison Victor Hugo, sous la direction de Lise Lezennec, Direction du Patrimoine Historique de la ville de Besançon, 2021, pp. 41-49
dans Matthieu Fantoni (dir.), Restauration de la Pietà de Conrad Meit à la cathédrale de Besançon, éditions Snoeck, 2023, pp. 84-89, 2023
dans Histoire et patrimoine de Franche-Comté : l'art religieux du Moyen-Âge au XXe siècle, actes du colloque organisés par la FSSFC, l'association des Jacobins de Poligny et la SED, Salins-les-Bains, Poligny, 16-17 juin 2023, 2023
L’art de bâtir en Franche-Comté au siècle des Lumières, 179e session, 2020, Haute-Saône, L’art de bâtir en Franche-Comté au siècle des Lumières, 2021
L’art de bâtir en Franche-Comté au siècle des Lumières, 179e session, 2020, Haute-Saône, L’art de bâtir en Franche-Comté au siècle des Lumières, 2021
Le sujet aborde dans cette these est la famille Marca, dynastie piemontaise originaire de la Vals... more Le sujet aborde dans cette these est la famille Marca, dynastie piemontaise originaire de la Valsesia specialisee dans le travail du stuc. Au debut du XVIIIe siecle, certains membres de cette famille migrerent vers la Franche-Comte en quete de travail tandis que les autres resterent dans le Piemont. Les Marca installes en France accueillirent ensuite les autres artistes de la famille qui ainsi purent travailler dans la meme region voire dans des zones limitrophes. Leurs ouvrages sont presents dans des lieux de culte et des demeures privees italiens, franc-comtois et bourguignons. Ces œuvres (retables, chaires a precher, statues et bas-reliefs en stuc) ont ete realisees entre la fin du XVIIe siecle et le debut du XIXe siecle. Ce sujet est entierement nouveau dans la mesure ou les informations concernant cette famille sont rares et dispersees et qu’aujourd’hui aucune recherche n’a ete entreprise sur eux, ni en France ni en Italie. Ce travail consiste donc en une etude de cette famille...
Diasporas, 32, 2018
À la charnière entre les xviie et xviiie siècles, une communauté de bâtisseurs et de stucateurs o... more À la charnière entre les xviie et xviiie siècles, une communauté de bâtisseurs et de stucateurs originaires de la Valsesia, une vallée du nord de l’Italie, arrive en Franche-Comté, province en pleine reconstruction. Appréciés des commanditaires, ils s’installent durablement et ouvrent la voie aux générations suivantes. L’article qui suit a pour but d’analyser ce phénomène migratoire, qui se vérifie encore au début du xixe siècle, de le contextualiser et d’en proposer un premier bilan, comprenant à la fois des aspects artistiques, sociaux et géographiques
Cet article a pour but de faire le point sur les dessins rattachés à la production des Carracci c... more Cet article a pour but de faire le point sur les dessins rattachés à la production des Carracci conservés au Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon. Les études en question, principalement exécutées à la pierre noire rehaussée de blanc sur un papier coloré, sont majoritairement préparatoires ou considérées ainsi aux décors du camerino et de la Galerie du Palais Farnèse à Rome (1597-1608). En outre, la collection est complétée par quelques feuilles associées à d’autres œuvres, dont La Madone de saint Ludovic d’Annibale (v. 1587-1590, Pinacoteca Nazionale de Bologne) ou encore l’Hercule soutenant le globe peint par Agostino lors de la décoration du Palais Sampieri à Bologne, entre 1593 et 1594.
L’article est l’occasion de présenter une rare et remarquable maquette d’un retable, redécouverte... more L’article est l’occasion de présenter une rare et remarquable maquette d’un retable, redécouverte dans les collections du musée des Beaux-Arts et d’Archéologie de Besançon à l’occasion du chantier des collections. Si ce type de modèle réduit était fréquent pour des façades ou des édifices, il est plus rare d’en retrouver dans le cas de retable. Il convient donc de l’étudier et de le rapprocher du mobilier religieux franc-comtois du XVIIIe siècle.
Dans cet article publié, suite à la troisième journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » org... more Dans cet article publié, suite à la troisième journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » organisée par l’Université de Metz, est abordée la question de la commande, à savoir l’ensemble des étapes récurrentes et obligatoires qui apparaissent comme le point de départ à tout type de production artistique. À partir de l’exemple de la famille des stucateurs Marca, il s’agit d’observer et d’analyser le moment où les artistes et commanditaires se mettent d’accord et définissent les closes d’un marché. Pour affronter une telle question, il a été indispensable de s’appuyer sur le matériel retrouvé dans les archives, – marchés, quittances, mentions dans les registres, dessins – et, dans quelques cas plus rares, dans les réserves des musées, notamment une remarquable maquette présentée à cette occasion.
Cet article fait suite au colloque interdoctoral, organisé à Besançon par les Universités de Bour... more Cet article fait suite au colloque interdoctoral, organisé à Besançon par les Universités de Bourgogne et de Franche-Comté, à l’occasion duquel les jeunes docteurs sélectionnés ont pu présenter leurs travaux universitaires. De ce fait, le texte revient d’une part sur la méthodologie appliquée, - enquêtes archivistiques, études et analyses des œuvres in situ, rencontres des acteurs du patrimoine, création d’un catalogue –, durant la préparation de ce doctorat consacré aux stucateurs Marca. D’autre part, il aborde de façon synthétique les résultats et conclusions de ces recherches qui se présentent sous trois parties. La première traite de l’arrivée de cette famille en Franche-Comté et du phénomène de migration des habitants de la Valsesia. La seconde concerne l’organisation de cette dynastie et la pratique du stuc, leur spécialité. Enfin, la troisième et dernière partie consiste en une analyse des œuvres, - retables, chaires à prêcher, autels, statues –, produites par les Piémontais.
Cet article, publié après la première journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » organisée p... more Cet article, publié après la première journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » organisée par l’Université de Metz, est l’occasion de présenter la dynastie des Marca. L’étude de cette famille de sculpteurs qui s’est implantée en Franche-Comté au début du XVIIIe siècle et y a introduit la technique du stuc donne l’occasion d’aborder, outre ses membres et leur production, l’organisation et le comportement des familles de stucateurs du Nord de l’Italie et le stuc, matériau dont ils ont fait leur spécialité. L’article aborde les raisons qui ont pu favoriser l’arrivée d’équipes de bâtisseurs et de sculpteurs italiens en Franche-Comté, puis le stuc d’un point de vue historique et technique. Il montre à travers le cas des Marca, les multiples solutions artistiques et les avantages qu’offrait son emploi.
L’article, publié à l’occasion de la seconde journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » orga... more L’article, publié à l’occasion de la seconde journée d’étude consacrée aux « métiers d’art » organisée par l’Université de Metz, souligne que les signatures retrouvées sur les œuvres des Marca ou au bas des pièces d’archives, – marché, quittance, actes officiels –, sont le reflet de l’organisation et du comportement des Piémontais. Les signatures sont d’abord présentées puis exploitées afin de montrer que, d’une part, une hiérarchie forte existe au sein de cet atelier et que, d’autre part, la forme des signatures correspond au comportement des sculpteurs. En effet, les artistes des premières générations, installés temporairement en France, signent en italien
alors que ceux des dernières générations, dont l’implantation pérenne à Besançon est prouvée, francisent leurs signatures.
L’article offre une chronologique des différentes générations de stucateurs Marca qui se succèden... more L’article offre une chronologique des différentes générations de stucateurs Marca qui se succèdent en Franche-Comté entre le début du XVIIIe siècle et la première moitié du XIXe siècle ainsi que quelques exemples de réalisations : retables et décors stuqués. Fondé sur les recherches menées par l’auteur en France et en Italie, il offre une généalogie corrigée et mise à jour de cette dynastie piémontaise dont l’identité de plusieurs membres était erronée depuis le XIXe siècle.
Ce court article s’inscrit dans une édition de la revue Vieilles Maisons Françaises consacrée au ... more Ce court article s’inscrit dans une édition de la revue Vieilles Maisons Françaises consacrée au patrimoine de la Haute-Saône. Il propose la première étude historique et l’analyse stylistique et iconographique du retable majeur de l’église Saint-Valentin de Lavoncourt (Haute-Saône), très bel exemple de la sculpture sur bois comtoise à l’époque moderne.
Colloque : The Art and Industry of Stucco Decoration, en ligne et à l'Istituto Svizzero de Rome, 3-4 février 2022, 2022
Histoire et patrimoine de Franche-Comté. L’art religieux du Moyen Âge au XXe siècle, Colloque de la Fédération des sociétés savantes de Franche-Comté – Salins-les-Bains & Poligny – 16 et 17 juin 2023, 2023
Le stuc dans les grands décors, Versailles-Paris-Fontainebleau, Dec 11–13, 2023, 2023
Les Marca, actifs dans le Piémont et l’est de la France, exercent la profession de stucateur au m... more Les Marca, actifs dans le Piémont et l’est de la France, exercent la profession de stucateur au moins de la seconde moitié du XVIIe à la première moitié du XIXe siècle. Cette continuité est la preuve de la sauvegarde et de la transmission d’un savoir d’une génération à l’autre. Nous aborderons d'abord les manifestations, notamment les récurrences techniques et stylistiques, de ce phénomène qui trouve son origine dans le cercle familial. Les collaborations entre parents sont fréquentes et, malgré la distance, les liens familiaux restent forts. Autant d’indices d’une grande solidarité et d’un fonctionnement en vase-clos. Ensuite, il s’agira d’évoquer les mécanismes de cette transmission. L’examen de nombreux documents d’archives, dont les marchés et les inventaires après décès, permet d’exclure l’hypothèse d’un apprentissage littéraire et théorisé au profit d’une formation orale et manuelle assurée par les sculpteurs plus expérimentés. Un tel constat amène à s’interroger sur la répartition des tâches et la hiérarchie au sein de la dynastie. Enfin, nous terminerons avec la question du « geste », dont il est difficile de parler dans la mesure où les traces écrites sont presque inexistantes et que la plupart des traités restent très théoriques. Cependant, la comparaison avec d’autres dynasties, l’étude des œuvres, l’analyse des rapports de restauration et l’observation des stucateurs actifs permettent d’appréhender et d’aborder les techniques et les comportements des artisans de l’époque moderne.
Le triomphe de l’Amitié : tragédie et devises par les Jésuites de Besançon (1668) Le 8 février... more Le triomphe de l’Amitié : tragédie et devises par les Jésuites de Besançon (1668)
Le 8 février 1668, la ville de Besançon capitulait face à l’armée française menée par le Grand Condé. Or malgré cette situation, deux jours plus tard, les Jésuites de la ville jouaient une tragédie, assez paradoxalement intitulée "le Triomphe de l’Amitié", écrite en l’honneur des co-gouverneurs de la cité. Cette pièce, imprimée par Jean Couché à Besançon entre la fin de l’année 1667 et le début de l’année suivante, est probablement l'oeuvre des rhétoriciens du Collège bisontin. Librement inspirée du Dialogue de l’Amitié de Lucien, comme l’indiquent les auteurs, elle est l’occasion pour la Compagnie de Jésus de célébrer « l’amitié » que les autorités de la ville ont témoignée envers les « Muses » et « les faveurs » dont ils les comblent tous les jours. Cependant, la reconnaissance dont les Pères font preuve ne se limite pas à ce texte. En effet, la tragédie est suivie d’une série de 15 devises inventées par le jurassien Jean-Etienne Grosez (1642-1718) pour chacun des gouverneurs. Elles sont présentées sur 15 doubles pages organisées de la façon suivante : l'explication de la devise en caractères romains et en regard une gravure sur cuivre de Pierre de Loisy le Jeune suivie d’une épigramme en latin.
Le triomphe de l’Amitié: tragedy and devices by the Jesuits of Besançon (1668)
On February the 10th of 1668, the Jesuits of the city played a tragedy, called the Triomphe de l’Amitié, probably written by the rethoricians of the college in honor of the co-governors of the city. This tragedy is followed by a series of 15 currencies invented by Jean-Etienne Grosez for each of the governors. They are presented on 15 double pages organized in the following way: the explanation of the currency in Roman characters and the engraving on copper of Pierre de Loisy the Younger followed by a Latin poem.
Présentation du stucateur piémontais Giacomo Francesco ou Jacques-François Marca (1697-1773). À... more Présentation du stucateur piémontais Giacomo Francesco ou Jacques-François Marca (1697-1773).
À l’aube du second tiers du XVIIIe siècle, à la suite du passage dans la région de son père Jean-Antoine Marca, il s’installe à Scey-Sur-Saône.
Héritier d’une tradition familiale, son père et son grand-père étaient stucateurs, il modèle le mobilier de nombreux lieux de culte : autels, retables, statues, chaires à prêcher. Sculpteur itinérant, il est actif en Franche-Comté, notamment en Haute-Saône et dans l’Est de la France, durant près de quatre décennies. Son implantation en France n’interrompt en rien les liens qui l’unissent avec le Piémont, où est actif l’un de ses frères. Au contraire, les artistes de cette dynastie collaborent ensemble, partagent et échangent des modèles, établissant ainsi des ponts entre le Piémont et la Franche-Comté, entre la France et l’Italie
Le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon organise la première exposition monographiqu... more Le musée des beaux-arts et d’archéologie de Besançon organise la première exposition monographique consacrée au sculpteur Just Becquet (Besançon, 1829-Paris, 1907), personnalité atypique reconnue par ses contemporains, mais depuis tombée dans l’oubli à l’instar de nombreux autres sculpteurs du XIXe siècle.
Becquet concourt au Salon à partir de 1853 – proposant une production aux aspects variés et parfois antinomiques – et participe à l’aménagement et à l’embellissement de plusieurs villes françaises, réalisant notamment des monuments aux « Grands Hommes » honorés par la IIIe République.
À travers l’exploration des multiples facettes d’une personnalité et d’une carrière si singulières, l’exposition et son catalogue ont pour ambition de comprendre les choix iconographiques et stylistiques de Becquet. Son œuvre laisse transparaître un ancrage dans la tradition de Rude – son maître –, démontre une connaissance de la sculpture antique (Phidias) et moderne (Goujon, Michel-Ange, Puget), mais témoigne également d’une recherche, plus intime et personnelle, d’expressivité et de dramatisation, preuve peut-être d’un regard porté à la production de contemporains comme Dalou, Claudel ou Rodin.
dans Croix et calvaires comtois érigés sous l’épiscopat de Ferdinand de Rye 1586-1636, sous la direction de Paul DELSALLE et Guylaine SIMONIN, Vy-lès-Filain, Editions Franche-Bourgogne, 2019, 239 p., 2019
L’auteur a rédigé huit notices pour le catalogue d’exposition organisée à Besançon : - Giovanni ... more L’auteur a rédigé huit notices pour le catalogue d’exposition organisée à Besançon :
- Giovanni Antonio Sogliani, "étude pour le miracle de saint Dominique", pierre noire, rehauts de craie blanche
- Bronzino, "étude d'un homme en buste (saint Marc)", sanguine
- Michelangelo Anselmi, "deux études pour un saint Antoine" (recto) ; "saint François tenant un crucifix" (verso), sanguine (recto) ; sanguine, mise au carreau (verso)
- Filippo Bellini, "étude pour une Nativité de la Vierge ou de saint Jean-Baptiste" (recto/verso), pierre noire (recto) ; plume, encre brune, lavis brun (verso)
- Ambrogio Figino, "étude d'un ange" (pour "Saint Matthieu et l'Ange"), sanguine, pierre noire, encre brune
- Alessandro Casolani, "études pour un Christ en croix" (recto) ; études de jambes, de mains, d'une tête d'enfant [...]" (verso), sanguine, plume, encre brune (recto) ; pierre noire, sanguine, plume, encre brune, lavis brun (verso)
- Il Poccetti, "étude d'un homme vu de dos étendu, reprise de sa tête et de sa main gauche" (recto) ; "étude de trois têtes" (verso), pierre noire (recto et verso)
- Il Pomarancio, "La Vierge assise", sanguine, craie blanche, mise au carreau à la sanguine
L’auteur a rédigé vingt notices du guide
Rédaction de huit notices d’œuvres pour le catalogue de l’exposition organisée à Nice. À L’occasi... more Rédaction de huit notices d’œuvres pour le catalogue de l’exposition organisée à Nice. À L’occasion d’un partenariat entre le MBAA de Besançon et le Palais Lascaris, un dialogue a été instauré entre une soixantaine d’œuvres, des XVIIe et XVIIIe siècles, des collections de Besançon et les objets d’art conservés par le Palais Lascaris demeure des Lascaris Vintimille.
*Peintures :
-Attribué à Louis de Caullery, "Incendie de Troie", premier quart du XVIIe siècle, huile sur bois.
-Anonyme de l’École napolitaine, "Saint Jérôme en train d’écrire", milieu du XVIIe siècle, huile sur toile.
-Anonyme de l’École bolognaise (ancienne attribution à Guido Reni), "Lucrèce se donnant la mort", milieu du XVIIe siècle, huile sur toile.
-Attribué à Pacecco de Rosa (dit), Francesco de Rosa, "Vénus retenant Adonis qui part pour la chasse", vers 1645, huile sur toile.
-Mascacotta (dit), Gennaro Greco, "Caprice. Petit port avec ruine antiques", quatrième quart du XVIIe siècle – premier quart du XVIIIe siècle, huile sur toile.
-Paul de Vos, "Deux jeunes phoques sur un rivage", vers 1650, huile sur toile.
*Dessins :
Anonyme de l’entourage de Carlo Maratta (ancienne attribution à Carlo Maratta), "Concert céleste avec des anges", seconde moitié du XVIIe siècle, lavis et plume sur papier bleu doublé.
Attribué à Raymond La Fage, "Scène de Bacchanale", XVIIe siècle, plume, encre brune, lavis d’encre de Chine sur papier blanc.
-Entourage de Raymond La Fage, "Cortège avec Bacchus et Silène", vers 1656 (?), plume, encre brune, lavis brune sur pierre noire sur deux feuilles accolées.
-Entourage de Raymond Lafage, "Cortège de musiciens, d’après l’antique", XVIIe siècle,
Plume encre brune, lavis brun sur deux feuilles de papier.
-Charles Le Brun, "Phryxus et Hellé", dernier tiers du XVIIe siècle, pierre noire et lavis d’encre de Chine sur papier beige.
-Attribué à Charles Le Brun, "Fontaine de la Renommée", dernier tiers du XVIIe siècle, pierre noire, lavis d’encre noir et aquarelle bleue sur papier beige.
L’auteur a rédigé cinq notices pour le catalogue d’exposition organisée à Bar-le-Duc. D'un point ... more L’auteur a rédigé cinq notices pour le catalogue d’exposition organisée à Bar-le-Duc.
D'un point de vue général, le thème évoqué à travers les œuvres est la façon dont les modèles artistiques se sont diffusés en Lorraine au XVIe siècle. Cette exposition a été l’occasion de s’interroger à propos du rapport des artistes avec les modèles diffusés par la gravure et de réfléchir à la culture figurative, consciemment ou inconsciemment, partagée par ces derniers.
Notices d’œuvres :
-Anonyme français, La Luxure, fin du XVIe siècle, huile sur bois
-Théodore de Bry, Emblemata nobilitati et vulgo scitu digna, singulis historiis symbola adscripta […], Francfort : Théodore de Bry, 1593.
-Anonyme (école lorraine ?), L’Echelle de Jacob (ou Le Songe de Jacob), pierre calcaire sculptée.
-Bernard Salomon, L’Echelle de Jacob, planche XXVIII, in Quadrins historiques de la Bible par Claude Paradin ; rev. & augm. d'un grand nombre de figures par Bernard Salomon, Lyon : Jean de Tournes, 1555.
-Agostino dei Musi ; Marco Dente ( d’après ?) ; Jules Romain (d’après ?), La bataille au coutelas (titre en italien : La battaglia a scimitarra), taille-douce, burin.
-Anonyme (école lorraine ?), plaque d’armure ornée d’une scène de bataille, XVIe siècle (?), fer repoussé.
Notices biographiques consacrées à :
-Théodore de Bry et ses fils.
-Agostino Veneziano (dit), Agostino de Musi.
-Marco Dente ou Marco da Ravenna.
-Giulio Romano (dit), Giulio Pippi.
-Bernard Salomon.
dans la chronique du Bulletin monumental,181-4, 2023., 2023
Compte rendu de l'article de : Lode de Clercq, "Het Phaetonpaviljoen bij het kasteeel van Gaasbe... more Compte rendu de l'article de :
Lode de Clercq, "Het Phaetonpaviljoen bij het kasteeel van Gaasbeek. eeneovale gemetstegloriette ofte somer salette van binnenversiert met schoone verheven wercken à la mosaïke " in Revue Monumenten, Landschappen en archeologie (M&L), Jaargang 41/5, sept oct 2022 (p. 37-59)