lerouge-cohen charlotte | Université Paris Nanterre (original) (raw)
Papers by lerouge-cohen charlotte
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
Topoi. Orient-Occident, 2014
Lerouge Charlotte. L. Dirven (éd.), Hatra (2013). In: Topoi, volume 19/2, 2014. pp. 857-865
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
Presses universitaires François-Rabelais eBooks, 2013
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
Pallas
est le souverain qui, entre 70 et 36 av. J.-C., dirigea la Commagène, petit royaume situé dans la... more est le souverain qui, entre 70 et 36 av. J.-C., dirigea la Commagène, petit royaume situé dans la boucle de l'Euphrate. Ce royaume apparut vers 163 lorsque Ptolemaios, l'homme qui, à l'époque, dirigeait la Commagène pour le compte des Séleucides, fit sécession et « prit le pouvoir sur la région » 1. Ptolemaios adopta ensuite le titre royal. On ignore quelle était exactement l'identité de ce Ptolemaios. On sait en revanche que lui succéda son fils Samos (v. 130-v. 100), puis le fils de ce dernier, Mithridate I er Kallinikos (v. 100-v. 70), qui épousa la princesse séleucide Laodice Thea Philadelphe, fille d'Antiochos VIII Grypos (126/125 av. J.-C.-96 av. J.-C.). Antiochos I er , qui en 70 succéda à son père, est le fruit de cette union. Il entre dans l'amitié romaine dès 69, à la suite de la victoire de Tigranocerte remportée par Lucullus sur le roi d'Arménie Tigrane, allié de Mithridate du Pont 2 ; dès lors, Antiochos est un roi « ami et allié » des Romains. En se soumettant à Rome, Antiochos se débarrasse d'une autre soumission, celle dans laquelle son royaume, depuis le règne de Mithridate Kallinikos, se trouvait par rapport à l'Arménie de Tigrane le Grand 3. Si Antiochos I er est le plus célèbre des rois de Commagène, ce n'est certes pas à cause des sources littéraires, qui ne mentionnent son nom que de façon très occasionnelle 4 , mais plutôt en raison des vestiges archéologiques et des multiples inscriptions royales qu'a livrés son règne. Cette abondance documentaire forme un contraste saisissant avec la maigreur
Ce livre est consacré à l’analyse des liens que certaines dynasties d’époque hellénistique entret... more Ce livre est consacré à l’analyse des liens que certaines dynasties d’époque hellénistique entretiennent avec le passé perse, et plus précisément avec la dynastie des Achéménides. Dans certains cas, les dynasties revendiquèrent elles-mêmes de tels liens, sous la forme de flatteuses fictions généalogiques : l’ouvrage propose une analyse de ces discours, typiques des dynasties qui régnèrent sur le Pont, la Cappadoce, l’Arménie et la Commagène. Dans d’autres cas, ce sont les historiens contemporains qui interprètent tel ou tel comportement dynastique comme témoignant d’une volonté de s’identifier aux Achéménides : l’ouvrage évalue également la pertinence de ce type d’interprétation, particulièrement présente à propos de la dynastie iranienne des Arsacides de Parthie. L’analyse, organisée de façon thématique, est précédée d’une large synthèse historique et culturelle. Rassemblant pour la première fois dans une étude commune les différentes dynasties dont traite le livre (dynasties anato...
Franz Steiner Verlag, 2007
International audienc
Archimède. Archéologie et histoire ancienne, 2017
Nommer les « Orientaux » dans l'Antiquité : présentation du dossier Luca MACALE et Francesco MARI... more Nommer les « Orientaux » dans l'Antiquité : présentation du dossier Luca MACALE et Francesco MARI Le lexique grec de l'Oriental dans la poésie lyrique archaïque et chez Eschyle Dominique LENFANT Les « Asiatiques » du traité hippocratique Airs, Eaux, Lieux ont-ils été les premiers « Orientaux » ? Yannick MULLER Le monde « oriental » et ses habitants chez Thucydide Emanuele PULVIRENTI Des désignations des « Orientaux » chez Xénophon ? Le cas des Helléniques et de l'Anabase Pascale GIOVANNELLI-JOUANNA Isocrate et l'ennemi commun des Grecs : désignation et représentation des peuples d'Asie dans le corpus isocratique Charlotte LEROUGE-COHEN Aristote, la Politique et les « habitants de l'Asie » Dominique LENFANT À la recherche des Orientaux dans l'oeuvre d'Athénée Jean-Luc VIX L'Orient chez AElius Aristide Agnès MOLINIER ARBO Ammien Marcellin. L'Orient et les Orientaux dans l'Empire au iv e siècle Agnès MOLINIER ARBO Le vocabulaire de l'Orient et de l'Oriental dans l'Histoire Auguste. Regards d'un Romain sur l'Est de l'Empire à la fin du iv e siècle
L'Histoire d'Alexandre selon Quinte-Curce, 2014
Pallas, 2021
est le souverain qui, entre 70 et 36 av. J.-C., dirigea la Commagène, petit royaume situé dans la... more est le souverain qui, entre 70 et 36 av. J.-C., dirigea la Commagène, petit royaume situé dans la boucle de l'Euphrate. Ce royaume apparut vers 163 lorsque Ptolemaios, l'homme qui, à l'époque, dirigeait la Commagène pour le compte des Séleucides, fit sécession et « prit le pouvoir sur la région » 1. Ptolemaios adopta ensuite le titre royal. On ignore quelle était exactement l'identité de ce Ptolemaios. On sait en revanche que lui succéda son fils Samos (v. 130-v. 100), puis le fils de ce dernier, Mithridate I er Kallinikos (v. 100-v. 70), qui épousa la princesse séleucide Laodice Thea Philadelphe, fille d'Antiochos VIII Grypos (126/125 av. J.-C.-96 av. J.-C.). Antiochos I er , qui en 70 succéda à son père, est le fruit de cette union. Il entre dans l'amitié romaine dès 69, à la suite de la victoire de Tigranocerte remportée par Lucullus sur le roi d'Arménie Tigrane, allié de Mithridate du Pont 2 ; dès lors, Antiochos est un roi « ami et allié » des Romains. En se soumettant à Rome, Antiochos se débarrasse d'une autre soumission, celle dans laquelle son royaume, depuis le règne de Mithridate Kallinikos, se trouvait par rapport à l'Arménie de Tigrane le Grand 3. Si Antiochos I er est le plus célèbre des rois de Commagène, ce n'est certes pas à cause des sources littéraires, qui ne mentionnent son nom que de façon très occasionnelle 4 , mais plutôt en raison des vestiges archéologiques et des multiples inscriptions royales qu'a livrés son règne. Cette abondance documentaire forme un contraste saisissant avec la maigreur
Persianism in Antiquity, Stuttgart, R. Strootman et M. J. Versluys (éd.), Steiner, 2017
Les Historiae Alexandri Magni de Quinte Curce, M. Simon et J. Trinquier (éd.), Paris, 2014
Conscience de soi et représentations de l'autre dans la Rome antique ( e siècle av. J.-C.e siècle... more Conscience de soi et représentations de l'autre dans la Rome antique ( e siècle av. J.-C.e siècle apr. J.-C.)
S. Müller et J. Wiesehöfer (éd.), Parthika. Greek and Roman Authors’ Views of the Arsacid Empire, Harrassowitz Verlag, Wiesbaden, 2017
Chercher à étudier l'image des Parthes chez Arrien est une entreprise légitime: Arrien participa ... more Chercher à étudier l'image des Parthes chez Arrien est une entreprise légitime: Arrien participa peut-être à l'expédition parthique de Trajan, il était encore vivant à l'époque de la guerre parthique de Lucius Verus, et il est l'auteur de Parthika qui racontaient l'expédition de Trajan mais contenaient également une évocation des premiers temps de l'histoire des Parthes ainsi qu'un récit des guerres qui opposèrent Romains et Arsacides à partir de l'époque de Crassus 1 . Cette oeuvre, dont on connaît le contenu grâce au résumé de Photius, était encore abondamment lue à l'époque byzantine 2 .
Le Prestige à Rome à la fin de la République et au début du Principat, R. Baudry et Fr. Hurlet (éd.), p. 149-160, 2016
Tous droits réservés, en vertu des règles de propriété intellectuelle applicables. Sans autorisat... more Tous droits réservés, en vertu des règles de propriété intellectuelle applicables. Sans autorisation écrite de l'éditeur ou d'un organisme de gestion des droits d'auteur dûment habilités, l'oeuvre ou parties de celle-ci ne peuvent pas être reproduites, sous quelque forme que ce soit, ni transformées, ni diffusées électroniquement, même pour usage privé, excepté dans les cas prévus par la loi.
Les Barbares (éd. B. Dumézil), p. 1-20, 2016
Historia 59/2, 2010, p. 176-188
This paper deals with the Roman general Q. Labienus, a legate of Cassius who was sent to the cour... more This paper deals with the Roman general Q. Labienus, a legate of Cassius who was sent to the court of Arsacids in order to ask for help and convinced the Parthian king Orodes in 40 to invade Syria, before invading himself the province of Asia. The expedition he led in Asia was described in the ancient sources as a Parthian invasion, and it is still often presented that way in the historical essays. The paper highlights the fact that at the time of the events, it was actually understood as an episode of the Civil Wars and not as a foreign invasion, inasmuch as Labienus was the head of a Roman army. Antony is the one who was responsible for presenting Asia as having been subject to the Parthians,
because he was anxious to exalt the victory of his general V. Bassus on Labienus. The paper also proposes an interpretation of the odd legend “Q. LABIENUS PARTHICUS IMP (ERATOR )” which was depicted on the coins of Labienus and whose meaning was hotly debated. Parthicus necessarily meant, for the soldiers who read these coins, "winner of the Parthians." One can
therefore assume that Labienus, in Syria and Asia, boasted about winning a victory over the Parthians, which allowed him to give a convenient explanation to his alliance with them.
Les Arsacides héritiers des Séleucides ? Réflexions sur l'héritage hellénistique dans les pratiques de pouvoir des rois parthes. Dossier de contributions réunies par Charlotte Lerouge-Cohen pour la revue Ktèma, p. 117-121, 2014
The aulic title of “Friend”, typical of the Hellenistic monarchies, is attested in the Arsacid K... more The aulic title of “Friend”, typical of the Hellenistic monarchies, is attested in the Arsacid
Kingdom from the end of the second century B.C. At that time, the functions exercised by the Friends of
the Arsacids seem to be similar to those of the Seleucid Friends. Afterwards though, the title underwent
considerable change: the Arsacid Friend of the first centuries A.D. was a member of the civic elites who was
chosen by the King, but did not go to the Court. The Seleucid inheritance was thus deeply transformed.
Ktèma, 2013
La référence aux « Sept » dans les royaumes gréco-iraniens de l'époque hellénistique : la surviva... more La référence aux « Sept » dans les royaumes gréco-iraniens de l'époque hellénistique : la survivance d'un usage achéménide ? Résumé-. En dehors des Orontides de Commagène, les dynasties qui dirigèrent les royaumes gréco-iraniens d'Asie mineure à l'époque hellénistique (Pont, Cappadoce, Arménie) se sont toutes attribué comme ancêtre fondateur l'un des « Sept », c'est-à-dire l'un de ces nobles perses qui assassinèrent le mage usurpateur et permirent à Darius de monter sur le trône en 522. L'article cherche à montrer que ce choix généalogique, qui témoigne d'un attachement aux racines perses, ne doit pas être cherché dans le passé achéménide et qu'il n'est pas une survivance perse. Il s'inscrit au contraire dans l'univers culturel hellénistique.
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2020
Topoi. Orient-Occident, 2014
Lerouge Charlotte. L. Dirven (éd.), Hatra (2013). In: Topoi, volume 19/2, 2014. pp. 857-865
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
Presses universitaires François-Rabelais eBooks, 2013
HAL (Le Centre pour la Communication Scientifique Directe), 2022
Pallas
est le souverain qui, entre 70 et 36 av. J.-C., dirigea la Commagène, petit royaume situé dans la... more est le souverain qui, entre 70 et 36 av. J.-C., dirigea la Commagène, petit royaume situé dans la boucle de l'Euphrate. Ce royaume apparut vers 163 lorsque Ptolemaios, l'homme qui, à l'époque, dirigeait la Commagène pour le compte des Séleucides, fit sécession et « prit le pouvoir sur la région » 1. Ptolemaios adopta ensuite le titre royal. On ignore quelle était exactement l'identité de ce Ptolemaios. On sait en revanche que lui succéda son fils Samos (v. 130-v. 100), puis le fils de ce dernier, Mithridate I er Kallinikos (v. 100-v. 70), qui épousa la princesse séleucide Laodice Thea Philadelphe, fille d'Antiochos VIII Grypos (126/125 av. J.-C.-96 av. J.-C.). Antiochos I er , qui en 70 succéda à son père, est le fruit de cette union. Il entre dans l'amitié romaine dès 69, à la suite de la victoire de Tigranocerte remportée par Lucullus sur le roi d'Arménie Tigrane, allié de Mithridate du Pont 2 ; dès lors, Antiochos est un roi « ami et allié » des Romains. En se soumettant à Rome, Antiochos se débarrasse d'une autre soumission, celle dans laquelle son royaume, depuis le règne de Mithridate Kallinikos, se trouvait par rapport à l'Arménie de Tigrane le Grand 3. Si Antiochos I er est le plus célèbre des rois de Commagène, ce n'est certes pas à cause des sources littéraires, qui ne mentionnent son nom que de façon très occasionnelle 4 , mais plutôt en raison des vestiges archéologiques et des multiples inscriptions royales qu'a livrés son règne. Cette abondance documentaire forme un contraste saisissant avec la maigreur
Ce livre est consacré à l’analyse des liens que certaines dynasties d’époque hellénistique entret... more Ce livre est consacré à l’analyse des liens que certaines dynasties d’époque hellénistique entretiennent avec le passé perse, et plus précisément avec la dynastie des Achéménides. Dans certains cas, les dynasties revendiquèrent elles-mêmes de tels liens, sous la forme de flatteuses fictions généalogiques : l’ouvrage propose une analyse de ces discours, typiques des dynasties qui régnèrent sur le Pont, la Cappadoce, l’Arménie et la Commagène. Dans d’autres cas, ce sont les historiens contemporains qui interprètent tel ou tel comportement dynastique comme témoignant d’une volonté de s’identifier aux Achéménides : l’ouvrage évalue également la pertinence de ce type d’interprétation, particulièrement présente à propos de la dynastie iranienne des Arsacides de Parthie. L’analyse, organisée de façon thématique, est précédée d’une large synthèse historique et culturelle. Rassemblant pour la première fois dans une étude commune les différentes dynasties dont traite le livre (dynasties anato...
Franz Steiner Verlag, 2007
International audienc
Archimède. Archéologie et histoire ancienne, 2017
Nommer les « Orientaux » dans l'Antiquité : présentation du dossier Luca MACALE et Francesco MARI... more Nommer les « Orientaux » dans l'Antiquité : présentation du dossier Luca MACALE et Francesco MARI Le lexique grec de l'Oriental dans la poésie lyrique archaïque et chez Eschyle Dominique LENFANT Les « Asiatiques » du traité hippocratique Airs, Eaux, Lieux ont-ils été les premiers « Orientaux » ? Yannick MULLER Le monde « oriental » et ses habitants chez Thucydide Emanuele PULVIRENTI Des désignations des « Orientaux » chez Xénophon ? Le cas des Helléniques et de l'Anabase Pascale GIOVANNELLI-JOUANNA Isocrate et l'ennemi commun des Grecs : désignation et représentation des peuples d'Asie dans le corpus isocratique Charlotte LEROUGE-COHEN Aristote, la Politique et les « habitants de l'Asie » Dominique LENFANT À la recherche des Orientaux dans l'oeuvre d'Athénée Jean-Luc VIX L'Orient chez AElius Aristide Agnès MOLINIER ARBO Ammien Marcellin. L'Orient et les Orientaux dans l'Empire au iv e siècle Agnès MOLINIER ARBO Le vocabulaire de l'Orient et de l'Oriental dans l'Histoire Auguste. Regards d'un Romain sur l'Est de l'Empire à la fin du iv e siècle
L'Histoire d'Alexandre selon Quinte-Curce, 2014
Pallas, 2021
est le souverain qui, entre 70 et 36 av. J.-C., dirigea la Commagène, petit royaume situé dans la... more est le souverain qui, entre 70 et 36 av. J.-C., dirigea la Commagène, petit royaume situé dans la boucle de l'Euphrate. Ce royaume apparut vers 163 lorsque Ptolemaios, l'homme qui, à l'époque, dirigeait la Commagène pour le compte des Séleucides, fit sécession et « prit le pouvoir sur la région » 1. Ptolemaios adopta ensuite le titre royal. On ignore quelle était exactement l'identité de ce Ptolemaios. On sait en revanche que lui succéda son fils Samos (v. 130-v. 100), puis le fils de ce dernier, Mithridate I er Kallinikos (v. 100-v. 70), qui épousa la princesse séleucide Laodice Thea Philadelphe, fille d'Antiochos VIII Grypos (126/125 av. J.-C.-96 av. J.-C.). Antiochos I er , qui en 70 succéda à son père, est le fruit de cette union. Il entre dans l'amitié romaine dès 69, à la suite de la victoire de Tigranocerte remportée par Lucullus sur le roi d'Arménie Tigrane, allié de Mithridate du Pont 2 ; dès lors, Antiochos est un roi « ami et allié » des Romains. En se soumettant à Rome, Antiochos se débarrasse d'une autre soumission, celle dans laquelle son royaume, depuis le règne de Mithridate Kallinikos, se trouvait par rapport à l'Arménie de Tigrane le Grand 3. Si Antiochos I er est le plus célèbre des rois de Commagène, ce n'est certes pas à cause des sources littéraires, qui ne mentionnent son nom que de façon très occasionnelle 4 , mais plutôt en raison des vestiges archéologiques et des multiples inscriptions royales qu'a livrés son règne. Cette abondance documentaire forme un contraste saisissant avec la maigreur
Persianism in Antiquity, Stuttgart, R. Strootman et M. J. Versluys (éd.), Steiner, 2017
Les Historiae Alexandri Magni de Quinte Curce, M. Simon et J. Trinquier (éd.), Paris, 2014
Conscience de soi et représentations de l'autre dans la Rome antique ( e siècle av. J.-C.e siècle... more Conscience de soi et représentations de l'autre dans la Rome antique ( e siècle av. J.-C.e siècle apr. J.-C.)
S. Müller et J. Wiesehöfer (éd.), Parthika. Greek and Roman Authors’ Views of the Arsacid Empire, Harrassowitz Verlag, Wiesbaden, 2017
Chercher à étudier l'image des Parthes chez Arrien est une entreprise légitime: Arrien participa ... more Chercher à étudier l'image des Parthes chez Arrien est une entreprise légitime: Arrien participa peut-être à l'expédition parthique de Trajan, il était encore vivant à l'époque de la guerre parthique de Lucius Verus, et il est l'auteur de Parthika qui racontaient l'expédition de Trajan mais contenaient également une évocation des premiers temps de l'histoire des Parthes ainsi qu'un récit des guerres qui opposèrent Romains et Arsacides à partir de l'époque de Crassus 1 . Cette oeuvre, dont on connaît le contenu grâce au résumé de Photius, était encore abondamment lue à l'époque byzantine 2 .
Le Prestige à Rome à la fin de la République et au début du Principat, R. Baudry et Fr. Hurlet (éd.), p. 149-160, 2016
Tous droits réservés, en vertu des règles de propriété intellectuelle applicables. Sans autorisat... more Tous droits réservés, en vertu des règles de propriété intellectuelle applicables. Sans autorisation écrite de l'éditeur ou d'un organisme de gestion des droits d'auteur dûment habilités, l'oeuvre ou parties de celle-ci ne peuvent pas être reproduites, sous quelque forme que ce soit, ni transformées, ni diffusées électroniquement, même pour usage privé, excepté dans les cas prévus par la loi.
Les Barbares (éd. B. Dumézil), p. 1-20, 2016
Historia 59/2, 2010, p. 176-188
This paper deals with the Roman general Q. Labienus, a legate of Cassius who was sent to the cour... more This paper deals with the Roman general Q. Labienus, a legate of Cassius who was sent to the court of Arsacids in order to ask for help and convinced the Parthian king Orodes in 40 to invade Syria, before invading himself the province of Asia. The expedition he led in Asia was described in the ancient sources as a Parthian invasion, and it is still often presented that way in the historical essays. The paper highlights the fact that at the time of the events, it was actually understood as an episode of the Civil Wars and not as a foreign invasion, inasmuch as Labienus was the head of a Roman army. Antony is the one who was responsible for presenting Asia as having been subject to the Parthians,
because he was anxious to exalt the victory of his general V. Bassus on Labienus. The paper also proposes an interpretation of the odd legend “Q. LABIENUS PARTHICUS IMP (ERATOR )” which was depicted on the coins of Labienus and whose meaning was hotly debated. Parthicus necessarily meant, for the soldiers who read these coins, "winner of the Parthians." One can
therefore assume that Labienus, in Syria and Asia, boasted about winning a victory over the Parthians, which allowed him to give a convenient explanation to his alliance with them.
Les Arsacides héritiers des Séleucides ? Réflexions sur l'héritage hellénistique dans les pratiques de pouvoir des rois parthes. Dossier de contributions réunies par Charlotte Lerouge-Cohen pour la revue Ktèma, p. 117-121, 2014
The aulic title of “Friend”, typical of the Hellenistic monarchies, is attested in the Arsacid K... more The aulic title of “Friend”, typical of the Hellenistic monarchies, is attested in the Arsacid
Kingdom from the end of the second century B.C. At that time, the functions exercised by the Friends of
the Arsacids seem to be similar to those of the Seleucid Friends. Afterwards though, the title underwent
considerable change: the Arsacid Friend of the first centuries A.D. was a member of the civic elites who was
chosen by the King, but did not go to the Court. The Seleucid inheritance was thus deeply transformed.
Ktèma, 2013
La référence aux « Sept » dans les royaumes gréco-iraniens de l'époque hellénistique : la surviva... more La référence aux « Sept » dans les royaumes gréco-iraniens de l'époque hellénistique : la survivance d'un usage achéménide ? Résumé-. En dehors des Orontides de Commagène, les dynasties qui dirigèrent les royaumes gréco-iraniens d'Asie mineure à l'époque hellénistique (Pont, Cappadoce, Arménie) se sont toutes attribué comme ancêtre fondateur l'un des « Sept », c'est-à-dire l'un de ces nobles perses qui assassinèrent le mage usurpateur et permirent à Darius de monter sur le trône en 522. L'article cherche à montrer que ce choix généalogique, qui témoigne d'un attachement aux racines perses, ne doit pas être cherché dans le passé achéménide et qu'il n'est pas une survivance perse. Il s'inscrit au contraire dans l'univers culturel hellénistique.
Topoi, 2014
Le livre édité par Lucinda Dirven est la publication d'un colloque organisé à Amsterdam en décemb... more Le livre édité par Lucinda Dirven est la publication d'un colloque organisé à Amsterdam en décembre 2009. Le colloque avait pour but, comme l'indique L. Dirven en introduction, de présenter un état de la recherche relative à Hatra à un moment où l'on pouvait espérer, en raison de la fin de la guerre en Irak, que l'activité archéologique reprendrait dans ce pays. Cet espoir ne s'est pas réalisé : l'enjeu de la publication du colloque est donc d'empêcher Hatra de sombrer dans l'oubli, et d'entretenir l'intérêt autour de cette ville qui a résisté victorieusement aux sièges de Trajan et Septime Sévère, s'est couverte de somptueux monuments au ii e s. apr. J.-C., puis est tombée en 240 sous les coups des Sassanides qui l'ont vidée de ses habitants pour ne jamais la ré-occuper. Dans l'introduction, Lucinda Dirven retrace d'abord l'histoire de l'archéologie d'Hatra : brièvement exploré par W. Andrae, qui travaillait à Assur, lors de deux campagnes publiées en 1908 et 1912, le site, à partir de 1951, est pris en main par les archéologues irakiens. En résulte pour les chercheurs occidentaux un accès difficile tant au site lui-même qu'aux rapports de fouilles, souvent rédigés en arabe dans des publications de qualité très aléatoire. Les campagnes menées par la chercheuse italienne Roberta Venco Ricciardi entre 1987 et 2002 ainsi que par Michał Gawlikowski en 1990 donnent lieu à des publications qui améliorent considérablement nos connaissances sur Hatra 1-mais elles n'ont pas repris depuis 2003. En raison de ces difficultés Hatra, malgré l'état de conservation spectaculaire de ses vestiges archéologiques, n'a pas fait l'objet d'études aussi poussées que d'autres villes de la steppe syro-mésopotamienne comme Palmyre ou Doura-Europos : elle est souvent mentionnée dans des ouvrages généraux. C'est d'autant plus dommage qu'Hatra, la seule des villes mésopotamiennes à être restée dans l'empire parthe pendant presque toute la durée de son existence, constitue, en dépit de sa situation géographique marginale, une source cruciale pour la connaissance de cet empire. Le colloque ici publié entend réparer cette injustice. Lucinda Dirven espère également, à l'occasion de cette publication, convaincre
Revue de Philologie, 2004
Prix susceptibles de changements. Frais de port et d'emballage à charge du destinataire. CHF-PVC,... more Prix susceptibles de changements. Frais de port et d'emballage à charge du destinataire. CHF-PVC, comprend la TVA (valable pour la Suisse). € D-prix de vente fixe, comprend la TVA (valable pour l'Allemagne et les clients de l'UE sans N° TVA). € A-prix de vente fixe, comprend la TVA