Julie Désert | Université de Picardie Jules Verne (original) (raw)
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Talks by Julie Désert
"Par-delà le partage de l’espace" - Biarritz, France (2019) À l’ère de l’anthropocène, le partag... more "Par-delà le partage de l’espace" - Biarritz, France (2019)
À l’ère de l’anthropocène, le partage de l’espace entre les anatifes reprenant
vie sur l’objet-déchet d’une bouée, entre le vivant et le non-vivant, se dévoile
en cette photographie. Cette dernière fut prise à Biarritz en décembre 2019,
et me permet de questionner les usages possibles d’un déchet sauvage, les
relations entre l’Homme et l’environnement, entre humains et non-humains
et ainsi la notion de partage. Nous ne pouvons parler d’hybridation totale en
cet exemple, mais bien d’un partage de l’espace. En d’autres termes, quand
la nature reprend ses droits, quand le déchet devient un support de voyage
au gré des vents et marées pour le maintien en vie de ces anatifes...
La requalification en mouvement des eaux océaniques est un corollaire des bouleversements climati... more La requalification en mouvement des eaux océaniques est un corollaire des bouleversements climatiques et ses conséquences irréversibles sur les conditions d’habitabilité de notre planète, à l’ère de l’anthropocène (Rapport GIEC 2021). Il faut entendre ici les changements des statuts et valeurs (N. Heinich, 2017) des aménités faisant des espaces naturels de véritables espaces ressources voire de nouveaux gisements. Le littoral basque illustrera ma réflexion. Les eaux océaniques sont a fortiori le réceptacle des exutoires issus des activités anthropiques (autrement dit les déchets sauvages ayant échappé au système de gestion classique) ou d’une gestion claudicante des eaux usées. Ces mêmes eaux océaniques exutoires sont à la fois des ressources paysages, des ressources en énergie houlomotrice et des ressources en loisirs avec cet espace-vague (L. Falaix, 2019) cher au berceau européen du surf qu’est la ville de Biarritz. Cette requalification en mouvement continu ne fait qu’accroître et diversifier les représentations évolutives des eaux océaniques. Comment les eaux océaniques sont devenues le fruit de représentations paysagères aussi nuancées et mouvantes, révélant à la fois une hybridation des eaux-exutoires, son potentiel énergétique et un véritable terrain de jeux ?
Où finissent nos déchets ? Comment sont-ils gérés ? Nombreux d'entre eux finissent en dehors du s... more Où finissent nos déchets ? Comment sont-ils gérés ? Nombreux d'entre eux finissent en dehors du système de gestion classique, au fond de nos océans. Pour saisir l'objet déchet de l'amont à l'aval et lier nos deux terrains de recherche respectifs, nous prenons soin dans un premier temps d'exposer la construction historique de l'objet déchet : un objet au statut intermédiaire questionnant notre rapport au monde. Dans un second temps, nous développons ô combien le déchet est devenu le symbole in fine de la crise environnementale mondiale et de l'urgence climatique. Nous donnerons à voir une nouvelle qualification du déchet : le "déchet sauvage" (Blot, 2016). Comment le déchet est-il révélateur de la mise en ordre de l'espace public (Douglas, 1966) ? Comment l'invention du "tout recyclage" et l'essor néo-hygiénisme nous permettent-ils de saisir la construction de la figure du "citoyen incivil" ? La grande question est la suivante : qui est responsable de cette crise des déchets ? Bien trop souvent pointé du doigt, le citoyen sera le premier des responsables évoqués dans le discours médiatique et étatique. Pour répondre à cette question et envisager une réflexion collective, il s'agit de conscientiser le triptyque d'acteurs : les citoyens, les industriels et l’État.
S’inscrivant dans les champs de l’anthropologie de l’environnement et de l’anthropologie visuelle... more S’inscrivant dans les champs de l’anthropologie de l’environnement et de l’anthropologie visuelle, cette communication se propose d’appréhender la mise en ordre (Douglas, 1966) du littoral et des eaux côtières basques. La ville de Biarritz a développé une gestion conséquente des pollutions océaniques en présence à savoir les pollutions des macro-déchets, les pollutions micro-biologiques et les pollutions chimiques. La ville procède à trois formes de nettoyage de ses plages : le nettoyage mécanique, le nettoyage manuel et le nettoyage maritime des déchets flottants sur la bande des trois cent mètres de la côte. À cette pratique de nettoyage, les acteurs sociaux prêtent une multitude de sens : politique, économique, touristique, sanitaire et esthétique. Comment le nettoyage des plages et des eaux met-il en ordre l’espace côtier ? Comment l’évacuation des déchets - qui commence par leur désignation comme déchet - participe à l’organisation sociale et spatiale de la ville ? Autrement dit, en nettoyant les plages et la nature, comment construit-on un ordre politique, spatial et une nouvelle représentation paysagère océane ?
Cette communication s’appuie sur nos deux projets doctoraux où les déchets en tant qu’objet d’étu... more Cette communication s’appuie sur nos deux projets doctoraux où les déchets en tant qu’objet d’étude sont des clefs de lecture nous permettant d’appréhender différemment les notions de pur et d’impur. Cet objet revêt de multiples représentations selon sa nature, sa matière et ses usages (plastique, encombrants, ordures ménagères, déjections canines ...) et selon les individus qui s’en saisissent.
Dans le cadre du Masterclass organisé par l'ED SHS - UPJV, avec Mme Lucie Morisset, professeure e... more Dans le cadre du Masterclass organisé par l'ED SHS - UPJV, avec Mme Lucie Morisset, professeure en anthropologie à l'Université du Québec et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain.
Histoire, représentations et habitants.
Conference Presentations by Julie Désert
Contexte : La présence de plastiques dans l’environnement suscite de multiples inquiétudes. En ré... more Contexte : La présence de plastiques dans l’environnement suscite de multiples inquiétudes. En réponse à ce malaise, de nombreux travaux scientifiques s’interrogent aujourd’hui sur le volume et sur la dégradation des plastiques dans les milieux marins. En revanche, les recherches qui éclairent l’origine des déchets plastiques et les chemins qu’ils empruntent pour rejoindre les océans demeurent rares.
Objectifs : Dépasser les explications courantes selon lesquelles les déchets plastiques sont des objets jetés par des individus peu respectueux de l’environnement, en montrant la diversité des causes et des circuits qui entraînent un objet vers les océans. Adopter un point de vue global. Comprendre en amont les contextes de déchéance des objets.
Méthode : Cette recherche utilise la méthode ethnographique : observations et entretiens menés durant quatre années d’enquête de terrain (Blot : 2016). Comme le font les archéologues, l’observation des objets permet de reconstituer les contextes sociaux où ils sont devenus déchets. Les savoirs profanes développés par les collecteurs de déchets sauvages, notamment ceux interviennent sur les cours d’eau et sur le littoral, sont d’autres données qui ont pu être exploitées.
Questionnements et principes d’analyse : D’où viennent ces plastiques ? Quelle est donc la vie itinérante de ces objets déchus ? Et que nous apprennent-ils sur notre société et sur les rapports qu’elle entretient avec son environnement ? La notion de vie sociale des objets (Appadurai : 1989) permet de reconstituer les étapes que les plastiques franchissent, de leur origine comme objets de valeur à leur destin de pollution océane. Il s’agit de documenter l’ensemble des itinéraires possibles mêlant maladresses, inconscience, accidents, au gré des vents, courants, transports, fuite… Par ailleurs, les déchets présents dans l’environnement viennent par leur hybridation bousculer les frontières entre le domaine de la nature et le domaine de la société (Latour : 1991). Les déchets invitent aussi à questionner les modes de vie et leur durabilité : aujourd’hui nous ne savons pas nettoyer sans salir (Douglas : 2001).
Conclusion : Documenter l’itinérance des plastiques, c’est se donner les moyens de les réduire à la source, grâce à la mise en place de nouvelles politiques publiques ou via les évolutions de dispositifs socio-techniques. Les résultats montrent aussi la nécessité d’une approche pluri-disciplinaire mêlant sciences de la nature et sciences sociales.
Mots-clefs : déchets sauvages, anthropologie, vie des objets
Papers by Julie Désert
The Conversation France, 2019
"Dans l’avion le conduisant au sommet spécial des Nations unies sur le climat, le 23 septembre 20... more "Dans l’avion le conduisant au sommet spécial des Nations unies sur le climat, le 23 septembre 2019, Emmanuel Macron a déclaré à propos des jeunes manifestant à cette occasion, qu’il préférerait que « tous les vendredis on fasse de grandes opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses ».
Nombreux sont les jeunes, et les autres, qui n’ont pas attendu les recommandations présidentielles pour se retrousser les manches et aller ramasser des déchets sauvages. Mais quelles sont la fonction réelle et la portée de telles opérations de nettoyage ?
Elles ont un triple effet : donner aux participants le sentiment qu’ils font quelque chose de bien ; laisser le monde économique continuer sa marche sans trop se soucier des impacts qu’il a sur l’environnement ; offrir des ressources gratuites de matières à recycler.
Si les nettoyages sont vertueux d’un point de vue moral, ne seraient-ils pas vicieux d’un point de vue environnemental ?"
Books by Julie Désert
Presses Universitaires de Rennes, 2020
Cet ouvrage interroge l’évolution des représentations des mers et des océans, au moment où ces es... more Cet ouvrage interroge l’évolution des représentations des mers et des océans, au moment où ces espaces semblent être considérés comme le dernier « territoire naturel » à préserver de la pression anthropique. Les contributions étudient notre rapport à l’espace maritime et l’influence des images et des discours sur nos représentations et nos pratiques de la mer, qu’elles aient trait aux politiques de protection et de valorisation des espaces océaniques, à la collecte et à la transformation des ressources marines ou à la mise en scène et à la médiatisation des activités maritimes.
Avec le soutien de l’université de Bretagne occidentale, de Géoarchitecture, IDMeR et HCTI. Yvanne Bouvet et Kimberley Page-Jones (dir.)
"Par-delà le partage de l’espace" - Biarritz, France (2019) À l’ère de l’anthropocène, le partag... more "Par-delà le partage de l’espace" - Biarritz, France (2019)
À l’ère de l’anthropocène, le partage de l’espace entre les anatifes reprenant
vie sur l’objet-déchet d’une bouée, entre le vivant et le non-vivant, se dévoile
en cette photographie. Cette dernière fut prise à Biarritz en décembre 2019,
et me permet de questionner les usages possibles d’un déchet sauvage, les
relations entre l’Homme et l’environnement, entre humains et non-humains
et ainsi la notion de partage. Nous ne pouvons parler d’hybridation totale en
cet exemple, mais bien d’un partage de l’espace. En d’autres termes, quand
la nature reprend ses droits, quand le déchet devient un support de voyage
au gré des vents et marées pour le maintien en vie de ces anatifes...
La requalification en mouvement des eaux océaniques est un corollaire des bouleversements climati... more La requalification en mouvement des eaux océaniques est un corollaire des bouleversements climatiques et ses conséquences irréversibles sur les conditions d’habitabilité de notre planète, à l’ère de l’anthropocène (Rapport GIEC 2021). Il faut entendre ici les changements des statuts et valeurs (N. Heinich, 2017) des aménités faisant des espaces naturels de véritables espaces ressources voire de nouveaux gisements. Le littoral basque illustrera ma réflexion. Les eaux océaniques sont a fortiori le réceptacle des exutoires issus des activités anthropiques (autrement dit les déchets sauvages ayant échappé au système de gestion classique) ou d’une gestion claudicante des eaux usées. Ces mêmes eaux océaniques exutoires sont à la fois des ressources paysages, des ressources en énergie houlomotrice et des ressources en loisirs avec cet espace-vague (L. Falaix, 2019) cher au berceau européen du surf qu’est la ville de Biarritz. Cette requalification en mouvement continu ne fait qu’accroître et diversifier les représentations évolutives des eaux océaniques. Comment les eaux océaniques sont devenues le fruit de représentations paysagères aussi nuancées et mouvantes, révélant à la fois une hybridation des eaux-exutoires, son potentiel énergétique et un véritable terrain de jeux ?
Où finissent nos déchets ? Comment sont-ils gérés ? Nombreux d'entre eux finissent en dehors du s... more Où finissent nos déchets ? Comment sont-ils gérés ? Nombreux d'entre eux finissent en dehors du système de gestion classique, au fond de nos océans. Pour saisir l'objet déchet de l'amont à l'aval et lier nos deux terrains de recherche respectifs, nous prenons soin dans un premier temps d'exposer la construction historique de l'objet déchet : un objet au statut intermédiaire questionnant notre rapport au monde. Dans un second temps, nous développons ô combien le déchet est devenu le symbole in fine de la crise environnementale mondiale et de l'urgence climatique. Nous donnerons à voir une nouvelle qualification du déchet : le "déchet sauvage" (Blot, 2016). Comment le déchet est-il révélateur de la mise en ordre de l'espace public (Douglas, 1966) ? Comment l'invention du "tout recyclage" et l'essor néo-hygiénisme nous permettent-ils de saisir la construction de la figure du "citoyen incivil" ? La grande question est la suivante : qui est responsable de cette crise des déchets ? Bien trop souvent pointé du doigt, le citoyen sera le premier des responsables évoqués dans le discours médiatique et étatique. Pour répondre à cette question et envisager une réflexion collective, il s'agit de conscientiser le triptyque d'acteurs : les citoyens, les industriels et l’État.
S’inscrivant dans les champs de l’anthropologie de l’environnement et de l’anthropologie visuelle... more S’inscrivant dans les champs de l’anthropologie de l’environnement et de l’anthropologie visuelle, cette communication se propose d’appréhender la mise en ordre (Douglas, 1966) du littoral et des eaux côtières basques. La ville de Biarritz a développé une gestion conséquente des pollutions océaniques en présence à savoir les pollutions des macro-déchets, les pollutions micro-biologiques et les pollutions chimiques. La ville procède à trois formes de nettoyage de ses plages : le nettoyage mécanique, le nettoyage manuel et le nettoyage maritime des déchets flottants sur la bande des trois cent mètres de la côte. À cette pratique de nettoyage, les acteurs sociaux prêtent une multitude de sens : politique, économique, touristique, sanitaire et esthétique. Comment le nettoyage des plages et des eaux met-il en ordre l’espace côtier ? Comment l’évacuation des déchets - qui commence par leur désignation comme déchet - participe à l’organisation sociale et spatiale de la ville ? Autrement dit, en nettoyant les plages et la nature, comment construit-on un ordre politique, spatial et une nouvelle représentation paysagère océane ?
Cette communication s’appuie sur nos deux projets doctoraux où les déchets en tant qu’objet d’étu... more Cette communication s’appuie sur nos deux projets doctoraux où les déchets en tant qu’objet d’étude sont des clefs de lecture nous permettant d’appréhender différemment les notions de pur et d’impur. Cet objet revêt de multiples représentations selon sa nature, sa matière et ses usages (plastique, encombrants, ordures ménagères, déjections canines ...) et selon les individus qui s’en saisissent.
Dans le cadre du Masterclass organisé par l'ED SHS - UPJV, avec Mme Lucie Morisset, professeure e... more Dans le cadre du Masterclass organisé par l'ED SHS - UPJV, avec Mme Lucie Morisset, professeure en anthropologie à l'Université du Québec et titulaire de la Chaire de recherche du Canada en patrimoine urbain.
Histoire, représentations et habitants.
Contexte : La présence de plastiques dans l’environnement suscite de multiples inquiétudes. En ré... more Contexte : La présence de plastiques dans l’environnement suscite de multiples inquiétudes. En réponse à ce malaise, de nombreux travaux scientifiques s’interrogent aujourd’hui sur le volume et sur la dégradation des plastiques dans les milieux marins. En revanche, les recherches qui éclairent l’origine des déchets plastiques et les chemins qu’ils empruntent pour rejoindre les océans demeurent rares.
Objectifs : Dépasser les explications courantes selon lesquelles les déchets plastiques sont des objets jetés par des individus peu respectueux de l’environnement, en montrant la diversité des causes et des circuits qui entraînent un objet vers les océans. Adopter un point de vue global. Comprendre en amont les contextes de déchéance des objets.
Méthode : Cette recherche utilise la méthode ethnographique : observations et entretiens menés durant quatre années d’enquête de terrain (Blot : 2016). Comme le font les archéologues, l’observation des objets permet de reconstituer les contextes sociaux où ils sont devenus déchets. Les savoirs profanes développés par les collecteurs de déchets sauvages, notamment ceux interviennent sur les cours d’eau et sur le littoral, sont d’autres données qui ont pu être exploitées.
Questionnements et principes d’analyse : D’où viennent ces plastiques ? Quelle est donc la vie itinérante de ces objets déchus ? Et que nous apprennent-ils sur notre société et sur les rapports qu’elle entretient avec son environnement ? La notion de vie sociale des objets (Appadurai : 1989) permet de reconstituer les étapes que les plastiques franchissent, de leur origine comme objets de valeur à leur destin de pollution océane. Il s’agit de documenter l’ensemble des itinéraires possibles mêlant maladresses, inconscience, accidents, au gré des vents, courants, transports, fuite… Par ailleurs, les déchets présents dans l’environnement viennent par leur hybridation bousculer les frontières entre le domaine de la nature et le domaine de la société (Latour : 1991). Les déchets invitent aussi à questionner les modes de vie et leur durabilité : aujourd’hui nous ne savons pas nettoyer sans salir (Douglas : 2001).
Conclusion : Documenter l’itinérance des plastiques, c’est se donner les moyens de les réduire à la source, grâce à la mise en place de nouvelles politiques publiques ou via les évolutions de dispositifs socio-techniques. Les résultats montrent aussi la nécessité d’une approche pluri-disciplinaire mêlant sciences de la nature et sciences sociales.
Mots-clefs : déchets sauvages, anthropologie, vie des objets
The Conversation France, 2019
"Dans l’avion le conduisant au sommet spécial des Nations unies sur le climat, le 23 septembre 20... more "Dans l’avion le conduisant au sommet spécial des Nations unies sur le climat, le 23 septembre 2019, Emmanuel Macron a déclaré à propos des jeunes manifestant à cette occasion, qu’il préférerait que « tous les vendredis on fasse de grandes opérations de ramassage sur les rivières ou les plages corses ».
Nombreux sont les jeunes, et les autres, qui n’ont pas attendu les recommandations présidentielles pour se retrousser les manches et aller ramasser des déchets sauvages. Mais quelles sont la fonction réelle et la portée de telles opérations de nettoyage ?
Elles ont un triple effet : donner aux participants le sentiment qu’ils font quelque chose de bien ; laisser le monde économique continuer sa marche sans trop se soucier des impacts qu’il a sur l’environnement ; offrir des ressources gratuites de matières à recycler.
Si les nettoyages sont vertueux d’un point de vue moral, ne seraient-ils pas vicieux d’un point de vue environnemental ?"
Presses Universitaires de Rennes, 2020
Cet ouvrage interroge l’évolution des représentations des mers et des océans, au moment où ces es... more Cet ouvrage interroge l’évolution des représentations des mers et des océans, au moment où ces espaces semblent être considérés comme le dernier « territoire naturel » à préserver de la pression anthropique. Les contributions étudient notre rapport à l’espace maritime et l’influence des images et des discours sur nos représentations et nos pratiques de la mer, qu’elles aient trait aux politiques de protection et de valorisation des espaces océaniques, à la collecte et à la transformation des ressources marines ou à la mise en scène et à la médiatisation des activités maritimes.
Avec le soutien de l’université de Bretagne occidentale, de Géoarchitecture, IDMeR et HCTI. Yvanne Bouvet et Kimberley Page-Jones (dir.)