Kai Gohara | The University of Tokyo (original) (raw)
Drafts by Kai Gohara
seminar "Metaphor in the Philosopfical Text" ACLA Annual Meeting, 2021
Paper read 10th April 2021 in the seminar "Metaphor in the Philosophical Text", The American Comp... more Paper read 10th April 2021 in the seminar "Metaphor in the Philosophical Text", The American Comparative Literature Association’s 2021 Annual Meeting (Virtual Conference), 9-11th April 2021, Organizers: Giovanni Menegalle and Mauro Senatore
Traditionally, "White Mythology" has been seen as the pursuit of "metaphoricity" in philosophical discourse as "the self-containment of limitless metaphor" (MV362) or "the condition of possibility of all metaphor." According to Michael Naas, "Derrida tries to mark, inscribe, draw attention to a 'metaphoricity' that would precede any particular metaphor, the condition of possibility, so to speak, of all metaphor." 1 It is true that Derrida pursued "the condition of possibility of all metaphor." However, it is a condition of possibility as well as a condition of impossibility.
6th Derrida Today Conference, 2018
1.L'incinération et la cendre Dans le dernier séminaire « La bête et le souverain II », Derrida ... more 1.L'incinération et la cendre
Dans le dernier séminaire « La bête et le souverain II », Derrida a mentionné le choix entre l'inhumation et l'incinération, selon Derrida, « les deux seuls choix qui nous sont laissés aujourd'hui pour répondre au phantasme du mourir-vivant ». On remarque qu'il y a chez lui, d'un côté, un fantasme du mort survivant avec l'insistance du futur antérieur, et d'un autre côté, un fantasme de l'autodestruction avec le sujet récurrent de la cendre. On peut penser que l'inhumation et l'incinération sont chez Derrida les dernières variations de ces deux fantasmes fondamentaux. Le présent travail a pour objectif de suivre le parcours de ce deuxième fantasme, le fantasme de l'autodestruction à travers le sujet récurrent de la cendre. On sait que les réflexions sur la « cendre » se sont imposées avec Schibboleth. Mais avant Schibboleth, un texte étrange nourri d'éléments autobiographiques, sous forme de conversations, a été publié en 1980 : Feu la cendre. Sa première singularité réside dans le fait qu'il tourne autour d'une seule phrase que son auteur a écrit naguère plusieurs fois : « Il y a là cendre ». Comme tous les autres textes autobiographiques de Derrida, qui sont tous « la citation et le récit » comme il le dit sur « l'événement inventif », Feu la cendre est également composé des citations de ses propres textes et du récit autour d'eux. Or dans ce texte, il y a une mention remarquable. Il s'agit de la mention d'une série télévisée américaine : Mission impossible. Nous croyons que cette mention suggère une idée pour penser le sens et l'histoire de la « cendre » chez Derrida. Dans ce qui suit, nous analyserons d'abord cette mention, pour ensuite examiner ses relations avec un texte antérieur et considéré généralement comme le premier texte autobiographique de Derrida, « Envois » (La Carte postale). Enfin, nous examinerons les relations de cette mention avec un texte encore antérieur, « La pharmacie de Platon » (La Dissémination). La naissance du sujet de la « cendre » sera enfin située en 1972, année de la publication de La Dissémination.
2. « Mission impossible » dans Feu la cendre
Il s'agit ici de la mention d'une série télévisée diffusée aux États-Unis de 1966 à 1973. Examinons d'abord le synopsis de la série. La « Mission impossible » désigne une tâche strictement confidentielle et extrêmement délicate que le gouvernement américain ne peut pas directement accomplir mais qui est réservée à l'« Impossible Mission Force », ......
Journée d'étude "French Theory au Japon", 2016
Maurice Blanchot était d'abord critique, critique littéraire. L'auteur de L'Espace littéraire et ... more Maurice Blanchot était d'abord critique, critique littéraire. L'auteur de L'Espace littéraire et du Livre à venir n'était à aucun moment universitaire ni philosophe ni chercheur spécialiste de Mallarmé ou de Kafka ou de quoi que ce soit. C'était un critique qui contribuait à des revues. On sait qu'il a commencé sa carrière en collaborant avec certains journaux et revues d'extrême droite. Même s'il est devenu auteur de plusieurs livres dont quelques romans et récits, la plupart de ces écrits avaient d'abord paru dans des journaux et des revues, Journal des débats, L'Arche, Les Temps modernes, NRF et Critique, entre autres. On nous objectera peut-être qu'il tenait quand même à la forme livre et qu'il n'a pas cessé de publier des livres jusqu'aux années quatre-vingt dix. Cependant, comme nous allons le montrer dans ce qui suit, la passion de la revue chez Blanchot ainsi que son choix de la critique ne contredisent pas la forme de livre qu'il adopte à partir de L'Attente l'oubli (1962), en passant par L'Entretien infini (1969), jusqu'aux deux livres de fragments. Posons tout d'abord cette simple question : qu'est-ce que la critique, ou qui est le critique pour Blanchot ? Sur cette activité qui serait née, selon Albert Thibaudet, au XIXe siècle avec Sainte-Beuve -- à la différence du Japon où elle n'aurait été établie qu'au début du XXe siècle avec Hideo Kobayashi -- , de nombreux critiques avaient discuté et l'avait définie de façon positive. À l'époque où Blanchot a commencé sa carrière de critique, il y avait déjà des critiques qui se montraient actifs, tels que Valéry, Rivière, Gide, Paulhan, et un peu plus tard, Poulet et Barthes. Si Blanchot a choisi cette profession d'écrire sur les oeuvres des autres, que pensait-il de cette activité ? Est-ce qu'il était content, voire fier, de cette profession ?
Workshop on Le Pas au-delà at the University of Aberdeen, 2010
Une lecture du Pas au-delà de Maurice Blanchot
Derrida Today Conference, 2010
The purpose of this paper is to demonstrate that the subject of “animal” did not newly add at one... more The purpose of this paper is to demonstrate that the subject of “animal” did not newly add at one period to Derrida’s thought but that figures of animals (rather than “the animal”) in Derrida’s work is that of the “singular” which appeared as an inevitable consequence of derridian thought of the “other”, by examining the figures of animals in relation to the problem of “sacrifice”. Concretely, we show the movement by which animals appear under the eyes of Derrida by analyzing a certain change in later Derrida in regard to the approach to the biblical episode of Abraham’s sacrifice of Isaac. That is, Derrida’s focus concerning the consecration of Isaac moves form the “aporia in which Abraham was involved by receiving the order of God to kill his son”, argument based on Kierkegaard (The Gift of Death), through “Abraham’s incapability to believe that it is he himself who is called by God”, argument based on the imagination of Kafka (“Abraham, the other”), to the “ram to be sacrificed”, argument based on Celan (Rams). The “ram” is therefore a figure that appears under the eyes of Derrida as a consequence of his thorough consideration of the “other” and the “sacrifice”.
Papers by Kai Gohara
« Parler (écrire), ce n'est pas voir », affirme Maurice Blanchot (1907-2003). Ce n'est pas voir, ... more « Parler (écrire), ce n'est pas voir », affirme Maurice Blanchot (1907-2003). Ce n'est pas voir, mais entrer en rapport avec I'« image ». Pourtant, quelle est cette « image » étrange, séparée du « voir » et rattachée du « parler (écrire) » ? Si Blanchot parle souvent de « fascination » de l'« image » dans ses textes sur la littérature malgré sa critique de la conception opti-centrique de la littérature, qu';est-ce que cela signifie au fond ? On sait que Blanchot a présente un concept saisissant de « ressemblance cadavérique » dans son article sur l'image : « Les deux versions de l'imaginaire ». L'important n'est cependant pas de dégager ce concept en le distinguant de la conception blanchotienne de la littérature, mais de l'examiner et l'élucider dans la mesure ou il soutient fondamentalement celle-ci. La présente étude propose d'analyser, dans cette optique, les textes de Blanchot principalement dans les années quarante et cinquante. Dans un premier temps, elle explore les articles abordant explicitement la question de l'image, pour faire ressortir une logique immanente de la « ressemblance cadavérique ». La deuxième partie, dans laquelle le mot « figure » sert de fil conducteur, est consacrée a éclaircir limage comme langage littéraire. Toutes ces analyses permettent de conclure ceci : Blanchot n'avait pas une pensée iconoclaste sur la littérature, mais il pensait qu'une sorte d'image minimale, qui est la condition de possibilité - l'« il y a » - de l'image représentative, était indispensable justement pour résister a celle-ci. Il reconnaissait ainsi, dans la littérature, la passion de la figuration.
Études de langue et littérature françaises, Volume 92, 2008
Études de langue et littérature françaises, Volume 89, 2006
Études de langue et littérature françaises, Volume 90, 2007
Philosophie et Éducation: Enseigner, apprendre – sur la pédagogie de la philosophie et de la psychanalyse (UTCP Booklet 1), 2008
1. Blanchot et l'enseignement Dans un entretien sur l'enseignement de la philosophie, Heinz Wiss... more 1. Blanchot et l'enseignement
Dans un entretien sur l'enseignement de la philosophie, Heinz Wissmann, philosophe allemand enseignant à l'EHESS, remarque, en proposant une distinction rigoureuse de la « philosophie » et de la « pensée », qu'il se trouve une différence déterminante entre l'Allemagne et la France en ce qui concerne la place de la philosophie et le mode de son enseignement. C'est que dans la tradition française, la forme prime sur tout, à tel point qu'on a accordé une importance première à l'exercice de la dissertation dans l'enseignement de la philosophie. D'après Wissmann cependant, composer une dissertation à partir seulement d'extraits d'oeuvres philosophiques n'est qu'un exercice formel, voire littéraire, et non une organisation philosophique de la pensée. ......
seminar "Metaphor in the Philosopfical Text" ACLA Annual Meeting, 2021
Paper read 10th April 2021 in the seminar "Metaphor in the Philosophical Text", The American Comp... more Paper read 10th April 2021 in the seminar "Metaphor in the Philosophical Text", The American Comparative Literature Association’s 2021 Annual Meeting (Virtual Conference), 9-11th April 2021, Organizers: Giovanni Menegalle and Mauro Senatore
Traditionally, "White Mythology" has been seen as the pursuit of "metaphoricity" in philosophical discourse as "the self-containment of limitless metaphor" (MV362) or "the condition of possibility of all metaphor." According to Michael Naas, "Derrida tries to mark, inscribe, draw attention to a 'metaphoricity' that would precede any particular metaphor, the condition of possibility, so to speak, of all metaphor." 1 It is true that Derrida pursued "the condition of possibility of all metaphor." However, it is a condition of possibility as well as a condition of impossibility.
6th Derrida Today Conference, 2018
1.L'incinération et la cendre Dans le dernier séminaire « La bête et le souverain II », Derrida ... more 1.L'incinération et la cendre
Dans le dernier séminaire « La bête et le souverain II », Derrida a mentionné le choix entre l'inhumation et l'incinération, selon Derrida, « les deux seuls choix qui nous sont laissés aujourd'hui pour répondre au phantasme du mourir-vivant ». On remarque qu'il y a chez lui, d'un côté, un fantasme du mort survivant avec l'insistance du futur antérieur, et d'un autre côté, un fantasme de l'autodestruction avec le sujet récurrent de la cendre. On peut penser que l'inhumation et l'incinération sont chez Derrida les dernières variations de ces deux fantasmes fondamentaux. Le présent travail a pour objectif de suivre le parcours de ce deuxième fantasme, le fantasme de l'autodestruction à travers le sujet récurrent de la cendre. On sait que les réflexions sur la « cendre » se sont imposées avec Schibboleth. Mais avant Schibboleth, un texte étrange nourri d'éléments autobiographiques, sous forme de conversations, a été publié en 1980 : Feu la cendre. Sa première singularité réside dans le fait qu'il tourne autour d'une seule phrase que son auteur a écrit naguère plusieurs fois : « Il y a là cendre ». Comme tous les autres textes autobiographiques de Derrida, qui sont tous « la citation et le récit » comme il le dit sur « l'événement inventif », Feu la cendre est également composé des citations de ses propres textes et du récit autour d'eux. Or dans ce texte, il y a une mention remarquable. Il s'agit de la mention d'une série télévisée américaine : Mission impossible. Nous croyons que cette mention suggère une idée pour penser le sens et l'histoire de la « cendre » chez Derrida. Dans ce qui suit, nous analyserons d'abord cette mention, pour ensuite examiner ses relations avec un texte antérieur et considéré généralement comme le premier texte autobiographique de Derrida, « Envois » (La Carte postale). Enfin, nous examinerons les relations de cette mention avec un texte encore antérieur, « La pharmacie de Platon » (La Dissémination). La naissance du sujet de la « cendre » sera enfin située en 1972, année de la publication de La Dissémination.
2. « Mission impossible » dans Feu la cendre
Il s'agit ici de la mention d'une série télévisée diffusée aux États-Unis de 1966 à 1973. Examinons d'abord le synopsis de la série. La « Mission impossible » désigne une tâche strictement confidentielle et extrêmement délicate que le gouvernement américain ne peut pas directement accomplir mais qui est réservée à l'« Impossible Mission Force », ......
Journée d'étude "French Theory au Japon", 2016
Maurice Blanchot était d'abord critique, critique littéraire. L'auteur de L'Espace littéraire et ... more Maurice Blanchot était d'abord critique, critique littéraire. L'auteur de L'Espace littéraire et du Livre à venir n'était à aucun moment universitaire ni philosophe ni chercheur spécialiste de Mallarmé ou de Kafka ou de quoi que ce soit. C'était un critique qui contribuait à des revues. On sait qu'il a commencé sa carrière en collaborant avec certains journaux et revues d'extrême droite. Même s'il est devenu auteur de plusieurs livres dont quelques romans et récits, la plupart de ces écrits avaient d'abord paru dans des journaux et des revues, Journal des débats, L'Arche, Les Temps modernes, NRF et Critique, entre autres. On nous objectera peut-être qu'il tenait quand même à la forme livre et qu'il n'a pas cessé de publier des livres jusqu'aux années quatre-vingt dix. Cependant, comme nous allons le montrer dans ce qui suit, la passion de la revue chez Blanchot ainsi que son choix de la critique ne contredisent pas la forme de livre qu'il adopte à partir de L'Attente l'oubli (1962), en passant par L'Entretien infini (1969), jusqu'aux deux livres de fragments. Posons tout d'abord cette simple question : qu'est-ce que la critique, ou qui est le critique pour Blanchot ? Sur cette activité qui serait née, selon Albert Thibaudet, au XIXe siècle avec Sainte-Beuve -- à la différence du Japon où elle n'aurait été établie qu'au début du XXe siècle avec Hideo Kobayashi -- , de nombreux critiques avaient discuté et l'avait définie de façon positive. À l'époque où Blanchot a commencé sa carrière de critique, il y avait déjà des critiques qui se montraient actifs, tels que Valéry, Rivière, Gide, Paulhan, et un peu plus tard, Poulet et Barthes. Si Blanchot a choisi cette profession d'écrire sur les oeuvres des autres, que pensait-il de cette activité ? Est-ce qu'il était content, voire fier, de cette profession ?
Workshop on Le Pas au-delà at the University of Aberdeen, 2010
Une lecture du Pas au-delà de Maurice Blanchot
Derrida Today Conference, 2010
The purpose of this paper is to demonstrate that the subject of “animal” did not newly add at one... more The purpose of this paper is to demonstrate that the subject of “animal” did not newly add at one period to Derrida’s thought but that figures of animals (rather than “the animal”) in Derrida’s work is that of the “singular” which appeared as an inevitable consequence of derridian thought of the “other”, by examining the figures of animals in relation to the problem of “sacrifice”. Concretely, we show the movement by which animals appear under the eyes of Derrida by analyzing a certain change in later Derrida in regard to the approach to the biblical episode of Abraham’s sacrifice of Isaac. That is, Derrida’s focus concerning the consecration of Isaac moves form the “aporia in which Abraham was involved by receiving the order of God to kill his son”, argument based on Kierkegaard (The Gift of Death), through “Abraham’s incapability to believe that it is he himself who is called by God”, argument based on the imagination of Kafka (“Abraham, the other”), to the “ram to be sacrificed”, argument based on Celan (Rams). The “ram” is therefore a figure that appears under the eyes of Derrida as a consequence of his thorough consideration of the “other” and the “sacrifice”.
« Parler (écrire), ce n'est pas voir », affirme Maurice Blanchot (1907-2003). Ce n'est pas voir, ... more « Parler (écrire), ce n'est pas voir », affirme Maurice Blanchot (1907-2003). Ce n'est pas voir, mais entrer en rapport avec I'« image ». Pourtant, quelle est cette « image » étrange, séparée du « voir » et rattachée du « parler (écrire) » ? Si Blanchot parle souvent de « fascination » de l'« image » dans ses textes sur la littérature malgré sa critique de la conception opti-centrique de la littérature, qu';est-ce que cela signifie au fond ? On sait que Blanchot a présente un concept saisissant de « ressemblance cadavérique » dans son article sur l'image : « Les deux versions de l'imaginaire ». L'important n'est cependant pas de dégager ce concept en le distinguant de la conception blanchotienne de la littérature, mais de l'examiner et l'élucider dans la mesure ou il soutient fondamentalement celle-ci. La présente étude propose d'analyser, dans cette optique, les textes de Blanchot principalement dans les années quarante et cinquante. Dans un premier temps, elle explore les articles abordant explicitement la question de l'image, pour faire ressortir une logique immanente de la « ressemblance cadavérique ». La deuxième partie, dans laquelle le mot « figure » sert de fil conducteur, est consacrée a éclaircir limage comme langage littéraire. Toutes ces analyses permettent de conclure ceci : Blanchot n'avait pas une pensée iconoclaste sur la littérature, mais il pensait qu'une sorte d'image minimale, qui est la condition de possibilité - l'« il y a » - de l'image représentative, était indispensable justement pour résister a celle-ci. Il reconnaissait ainsi, dans la littérature, la passion de la figuration.
Études de langue et littérature françaises, Volume 92, 2008
Études de langue et littérature françaises, Volume 89, 2006
Études de langue et littérature françaises, Volume 90, 2007
Philosophie et Éducation: Enseigner, apprendre – sur la pédagogie de la philosophie et de la psychanalyse (UTCP Booklet 1), 2008
1. Blanchot et l'enseignement Dans un entretien sur l'enseignement de la philosophie, Heinz Wiss... more 1. Blanchot et l'enseignement
Dans un entretien sur l'enseignement de la philosophie, Heinz Wissmann, philosophe allemand enseignant à l'EHESS, remarque, en proposant une distinction rigoureuse de la « philosophie » et de la « pensée », qu'il se trouve une différence déterminante entre l'Allemagne et la France en ce qui concerne la place de la philosophie et le mode de son enseignement. C'est que dans la tradition française, la forme prime sur tout, à tel point qu'on a accordé une importance première à l'exercice de la dissertation dans l'enseignement de la philosophie. D'après Wissmann cependant, composer une dissertation à partir seulement d'extraits d'oeuvres philosophiques n'est qu'un exercice formel, voire littéraire, et non une organisation philosophique de la pensée. ......