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Videos by William Riguelle
Intervention dans le cadre de l'émission "Un jour dans l'histoire" (RTBF, La Première)
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Intervention dans le cadre du colloque "Sales bêtes ! Mauvais herbes !" (Paris, AHPNE, 2017)
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Talks by William Riguelle
Chevaux, poules, chiens et cochons qui traversent l’Atlantique. Les animaux domestiques importés dans la vallée du Saint-Laurent (1608-1763), Cycle de conférence "La Science à la Lumière de son histoire", Bruxelles (15 mai 2025)
« Comme c’est un animal impur, on pourra le tuer ». La gestion des cochons dans les villes du Canada pendant la période française (1608-1763), Congrès de l'IHAF (Montréal, 25 octobre 2024)
Gérer les « Orignaux de France ». La cohabitation entre l’être humain et le cheval au Canada sous le régime français (XVIIe-XVIIIe siècles), Société historique de Dorval (Montréal, 24 octobre 2024)
Des animaux « aussi familiers que dans l’Ancienne France ». Chevaux, poules, chiens et cochons qui traversent l’Atlantique (vallée du Saint-Laurent -1608-1763) , Société généalogique candienne-française, (Montréal, 23 octobre 2024)
Des combats de taureaux à l’exhibition d’un éléphant : les animaux dans la sphère du spectacle dans les villes des Pays-Bas méridionaux et de la principauté de Liège au XVIIIe siècle
Institut des Hautes Etudes de Belgique, 28 mars 2024, 2024
Chiens, cochons, chevaux et éléphants pour raconter la vie urbaine dans l'actuelle Belgique au XVIIe et XVIIIe siècles
Collège Belgique (Académie Royale de Belgique), 2024
Société historique de Québec, 2024
Historien de l’urbain et de l’environnement, William Riguelle mène des recherches centrées princi... more Historien de l’urbain et de l’environnement, William Riguelle mène des recherches centrées principalement sur les relations homme-animal aux Temps Modernes, en développant une approche interdisciplinaire et transdocumentaire.
Immergés dans un nouvel environnement, les colons, voyageurs, missionnaires et auteurs de récits ... more Immergés dans un nouvel environnement, les colons, voyageurs, missionnaires et auteurs de récits de voyage de la Nouvelle-France accordent fréquemment une large place à la description de la faune dans leurs ouvrages, soulignant sa diversité et surtout son abondance : Samuel de Champlain, Jacques Cartier, Gabriel Sagard, Pierre Boucher comme d'autres s'émerveillent devant le foisonnement d'oiseaux migrateurs, l'incroyable richesse halieutique du fleuve Saint-Laurent, ainsi que la multitude d'orignaux, ours, caribous, cerfs, renards, loups, castors ou chevreuils. Leur présence généreuse est associée au monde rural, sauvage, aux forêts boréales qui forment leur habitat. En revanche, les espèces animales indigènes sont beaucoup moins assimilées au milieu urbain au sein du paysage historiographique. La tendance d'un très grand nombre d'entre elles à se rapprocher de l'homme, joint à la proximité de la ville avec une faune terrestre, aviaire ou aquatique nombreuse, permet pourtant d'y supposer leur présence. Prenant pour cadre Montréal et surtout Québec, pour laquelle les informations sont les plus abondantes, cet article se penche sur les interactions entre la société urbaine coloniale et son environnement, entre 1663 et 1763. Il vise à mesurer à quels degrés la faune sauvage-essentiellement la tourte-joue un rôle dans la vie citadine et son organisation, faisant émerger des pratiques comme celle de la chasse dans l'espace urbain. La recherche permet donc de transposer une problématique généralement liée au monde rural vers un milieu au sein duquel elle n'est pas forcément associée, permettant de saisir, à travers les agents non humains, la manière dont une société s'approprie, façonne, gère et conçoit son espace.
Québec, Université Laval, 2023
Nous sommes heureux de vous accueillir au Monastère des Augustines de Québec, ces 20, 21 et 22 oc... more Nous sommes heureux de vous accueillir au Monastère des Augustines de Québec, ces 20, 21 et 22 octobre 2022, pour le 74 e Congrès annuel de l'Institut d'histoire de l'Amérique française (IHAF). À l'honneur cette année, une thématique intitulée Les gens en Amérique française : contacts, conflits et collaborations. Elle vous invite à réfléchir à la manière dont les individus et les groupes ont façonné cette Amérique française aux contours mouvants et disputés. Il s'agit d'analyser les contacts, les conflits ou les collaborations, les alliances ou les rivalités, le vivre-ensemble harmonieux ou les voisinages refusés, les métissages culturels ou les replis identitaires. Il s'agit aussi d'appréhender ces interactions à diverses échelles, des individus et des familles jusqu'aux peuples et aux nations, en passant par les communautés et les groupes sociaux. Il s'agit, enfin, d'évaluer ces interactions à l'aune des rapports de pouvoir qui les structurent-en s'entrecroisant-sur la base des origines ethniques, des identités racisées, de l'appartenance linguistique, des genres, des identités sexuelles, des statuts socioéconomiques, des âges ou des croyances. Le congrès débute le jeudi par des visites guidées du Musée et du Centre d'archives des Augustines. L'artiste hip hop et historien indépendant Aly Ndiaye (alias Webster) enchaîne en soirée avec sa conférence d'ouverture intitulée « Afro-Québécité, de l'esclavage à la résistance, xvii e au xx e siècle ». Le vendredi, une quarantaine de communications traitent les sujets les plus variés. La conférence plénière en est le point culminant avec son mot d'ordre « Notre histoire telle que nous souhaitons la raconter », lancé par Élisabeth Kaine, membre de la nation wendate, muséographe et spécialiste des outils de transmission de la culture autochtone. Comme de coutume, l'assemblée générale de l'IHAF bat ensuite le rappel de ses membres. Le cocktail et le banquet clôturent cette deuxième journée. Le programme du samedi est riche de plus d'une cinquantaine communications. Et, bien sûr, tout au long du congrès, le salon du livre vous tient ses portes grandes ouvertes. Vous y trouverez notamment le kiosque de la librairie Hannenorak de Wendake. Une équipe énergique a piloté dans la bonne humeur ce grand paquebot qu'est l'organisation du congrès. Nous tenons à remercier tout particulièrement Francine Caron et Lisa-Marie Perreault du Monastère des Augustines, Michel De Waele du vice-rectorat aux études et aux affaires étudiantes de l'Université Laval, Christophe Horguelin de l'IHAF, Émilie Lapierre Pintal du Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ), Barry McCullough du Morrin Centre, ainsi que les membres du comité organisateur du congrès et de l'exécutif de l'IHAF. Plusieurs étudiant.e.s de l'Université Laval méritent également toute notre reconnaissance pour l'aide si précieuse qu'ils nous ont apportée : Félix Gélinas, Thomas Nadeau-Mercier, Maïté Pageau, Rosalie Simard et Rose Tremblay-Fontaine. Nous remercions également pour leur soutien financier plusieurs institutions et organismes commanditaires : Bibliothèque et archives nationales du Québec, le Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ), le Centre de recherche Cultures-Arts-Sociétés (CELAT), la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d'expression française en Amérique du Nord (CÉFAN), le Département des sciences historiques de l'Université Laval, le Dictionnaire biographique du Canada, Jean-Yves Duclos (député de Québec) et la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Laval.
Among the legislative measures adopted by the authorities during the plague, historiography place... more Among the legislative measures adopted by the authorities during the plague, historiography places relatively little emphasis on the role of animals. Yet they are central in the regulations when the administrators take a series of prophylactic measures to protect cities from the 'contagious disease'. In the context of the miasmatic theory, animals were considered to have rotten vapour in their entrails and in their hair or feathers, which could rise into the air and corrupt it. Under the threat of epidemics, the animal present in the urban perimeter thus becomes a 'harmful', undesirable being, whose breeding or circulation should be limited for health reasons.
Using mainly legislative sources, this paper will analyse the regulations of central and local authorities focusing on animals in times of plague. Which species were considered 'harmful'? How did the authorities deal with the danger they represented? What are the prescribed norms and the means put in place to face this nuisance? These objectives will be addressed through the cities of the Southern Netherlands and Principality of Liège, in a chronological framework stretching from the beginning of the 17th century to 1668, date on which the plague last appeared in these regions.
Des "Mangons" aux soldats. Les animaux de boucherie dans les villes belges aux Temps Modernes : acteurs et impacts urbains
Présentation dans le cadre du cycle de conférence "L'animal dans tous ses états" (Valenciennes, m... more Présentation dans le cadre du cycle de conférence "L'animal dans tous ses états" (Valenciennes, mars 2021)
Journée doctorale de l'ED4, Palais des Académies, Bruxelles, 2018
Ours, lions, taureaux et chiens dogues. Les combats publics d'animaux à Liège à la fin du XVIIIe siècle
Atelier de l'Historien (UCL), 2017
« Veiller à l'observation des édits promulgués ». Réflexion sur l’application de la réglementation à l'égard de l'animal en ville (Namur, XVIIe - XVIIIe siècles)
Colloque « Sales bêtes ! Mauvaise herbes ! « Nuisible », une notion en débat » Livret des résumés 2
La propreté publique à Verviers au XVIIIe siècle
Intervention dans le cadre de l'émission "Un jour dans l'histoire" (RTBF, La Première)
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Intervention dans le cadre du colloque "Sales bêtes ! Mauvais herbes !" (Paris, AHPNE, 2017)
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Chevaux, poules, chiens et cochons qui traversent l’Atlantique. Les animaux domestiques importés dans la vallée du Saint-Laurent (1608-1763), Cycle de conférence "La Science à la Lumière de son histoire", Bruxelles (15 mai 2025)
« Comme c’est un animal impur, on pourra le tuer ». La gestion des cochons dans les villes du Canada pendant la période française (1608-1763), Congrès de l'IHAF (Montréal, 25 octobre 2024)
Gérer les « Orignaux de France ». La cohabitation entre l’être humain et le cheval au Canada sous le régime français (XVIIe-XVIIIe siècles), Société historique de Dorval (Montréal, 24 octobre 2024)
Des animaux « aussi familiers que dans l’Ancienne France ». Chevaux, poules, chiens et cochons qui traversent l’Atlantique (vallée du Saint-Laurent -1608-1763) , Société généalogique candienne-française, (Montréal, 23 octobre 2024)
Des combats de taureaux à l’exhibition d’un éléphant : les animaux dans la sphère du spectacle dans les villes des Pays-Bas méridionaux et de la principauté de Liège au XVIIIe siècle
Institut des Hautes Etudes de Belgique, 28 mars 2024, 2024
Chiens, cochons, chevaux et éléphants pour raconter la vie urbaine dans l'actuelle Belgique au XVIIe et XVIIIe siècles
Collège Belgique (Académie Royale de Belgique), 2024
Société historique de Québec, 2024
Historien de l’urbain et de l’environnement, William Riguelle mène des recherches centrées princi... more Historien de l’urbain et de l’environnement, William Riguelle mène des recherches centrées principalement sur les relations homme-animal aux Temps Modernes, en développant une approche interdisciplinaire et transdocumentaire.
Immergés dans un nouvel environnement, les colons, voyageurs, missionnaires et auteurs de récits ... more Immergés dans un nouvel environnement, les colons, voyageurs, missionnaires et auteurs de récits de voyage de la Nouvelle-France accordent fréquemment une large place à la description de la faune dans leurs ouvrages, soulignant sa diversité et surtout son abondance : Samuel de Champlain, Jacques Cartier, Gabriel Sagard, Pierre Boucher comme d'autres s'émerveillent devant le foisonnement d'oiseaux migrateurs, l'incroyable richesse halieutique du fleuve Saint-Laurent, ainsi que la multitude d'orignaux, ours, caribous, cerfs, renards, loups, castors ou chevreuils. Leur présence généreuse est associée au monde rural, sauvage, aux forêts boréales qui forment leur habitat. En revanche, les espèces animales indigènes sont beaucoup moins assimilées au milieu urbain au sein du paysage historiographique. La tendance d'un très grand nombre d'entre elles à se rapprocher de l'homme, joint à la proximité de la ville avec une faune terrestre, aviaire ou aquatique nombreuse, permet pourtant d'y supposer leur présence. Prenant pour cadre Montréal et surtout Québec, pour laquelle les informations sont les plus abondantes, cet article se penche sur les interactions entre la société urbaine coloniale et son environnement, entre 1663 et 1763. Il vise à mesurer à quels degrés la faune sauvage-essentiellement la tourte-joue un rôle dans la vie citadine et son organisation, faisant émerger des pratiques comme celle de la chasse dans l'espace urbain. La recherche permet donc de transposer une problématique généralement liée au monde rural vers un milieu au sein duquel elle n'est pas forcément associée, permettant de saisir, à travers les agents non humains, la manière dont une société s'approprie, façonne, gère et conçoit son espace.
Québec, Université Laval, 2023
Nous sommes heureux de vous accueillir au Monastère des Augustines de Québec, ces 20, 21 et 22 oc... more Nous sommes heureux de vous accueillir au Monastère des Augustines de Québec, ces 20, 21 et 22 octobre 2022, pour le 74 e Congrès annuel de l'Institut d'histoire de l'Amérique française (IHAF). À l'honneur cette année, une thématique intitulée Les gens en Amérique française : contacts, conflits et collaborations. Elle vous invite à réfléchir à la manière dont les individus et les groupes ont façonné cette Amérique française aux contours mouvants et disputés. Il s'agit d'analyser les contacts, les conflits ou les collaborations, les alliances ou les rivalités, le vivre-ensemble harmonieux ou les voisinages refusés, les métissages culturels ou les replis identitaires. Il s'agit aussi d'appréhender ces interactions à diverses échelles, des individus et des familles jusqu'aux peuples et aux nations, en passant par les communautés et les groupes sociaux. Il s'agit, enfin, d'évaluer ces interactions à l'aune des rapports de pouvoir qui les structurent-en s'entrecroisant-sur la base des origines ethniques, des identités racisées, de l'appartenance linguistique, des genres, des identités sexuelles, des statuts socioéconomiques, des âges ou des croyances. Le congrès débute le jeudi par des visites guidées du Musée et du Centre d'archives des Augustines. L'artiste hip hop et historien indépendant Aly Ndiaye (alias Webster) enchaîne en soirée avec sa conférence d'ouverture intitulée « Afro-Québécité, de l'esclavage à la résistance, xvii e au xx e siècle ». Le vendredi, une quarantaine de communications traitent les sujets les plus variés. La conférence plénière en est le point culminant avec son mot d'ordre « Notre histoire telle que nous souhaitons la raconter », lancé par Élisabeth Kaine, membre de la nation wendate, muséographe et spécialiste des outils de transmission de la culture autochtone. Comme de coutume, l'assemblée générale de l'IHAF bat ensuite le rappel de ses membres. Le cocktail et le banquet clôturent cette deuxième journée. Le programme du samedi est riche de plus d'une cinquantaine communications. Et, bien sûr, tout au long du congrès, le salon du livre vous tient ses portes grandes ouvertes. Vous y trouverez notamment le kiosque de la librairie Hannenorak de Wendake. Une équipe énergique a piloté dans la bonne humeur ce grand paquebot qu'est l'organisation du congrès. Nous tenons à remercier tout particulièrement Francine Caron et Lisa-Marie Perreault du Monastère des Augustines, Michel De Waele du vice-rectorat aux études et aux affaires étudiantes de l'Université Laval, Christophe Horguelin de l'IHAF, Émilie Lapierre Pintal du Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ), Barry McCullough du Morrin Centre, ainsi que les membres du comité organisateur du congrès et de l'exécutif de l'IHAF. Plusieurs étudiant.e.s de l'Université Laval méritent également toute notre reconnaissance pour l'aide si précieuse qu'ils nous ont apportée : Félix Gélinas, Thomas Nadeau-Mercier, Maïté Pageau, Rosalie Simard et Rose Tremblay-Fontaine. Nous remercions également pour leur soutien financier plusieurs institutions et organismes commanditaires : Bibliothèque et archives nationales du Québec, le Centre interuniversitaire d'études québécoises (CIEQ), le Centre de recherche Cultures-Arts-Sociétés (CELAT), la Chaire pour le développement de la recherche sur la culture d'expression française en Amérique du Nord (CÉFAN), le Département des sciences historiques de l'Université Laval, le Dictionnaire biographique du Canada, Jean-Yves Duclos (député de Québec) et la Faculté des lettres et des sciences humaines de l'Université Laval.
Among the legislative measures adopted by the authorities during the plague, historiography place... more Among the legislative measures adopted by the authorities during the plague, historiography places relatively little emphasis on the role of animals. Yet they are central in the regulations when the administrators take a series of prophylactic measures to protect cities from the 'contagious disease'. In the context of the miasmatic theory, animals were considered to have rotten vapour in their entrails and in their hair or feathers, which could rise into the air and corrupt it. Under the threat of epidemics, the animal present in the urban perimeter thus becomes a 'harmful', undesirable being, whose breeding or circulation should be limited for health reasons.
Using mainly legislative sources, this paper will analyse the regulations of central and local authorities focusing on animals in times of plague. Which species were considered 'harmful'? How did the authorities deal with the danger they represented? What are the prescribed norms and the means put in place to face this nuisance? These objectives will be addressed through the cities of the Southern Netherlands and Principality of Liège, in a chronological framework stretching from the beginning of the 17th century to 1668, date on which the plague last appeared in these regions.
Des "Mangons" aux soldats. Les animaux de boucherie dans les villes belges aux Temps Modernes : acteurs et impacts urbains
Présentation dans le cadre du cycle de conférence "L'animal dans tous ses états" (Valenciennes, m... more Présentation dans le cadre du cycle de conférence "L'animal dans tous ses états" (Valenciennes, mars 2021)
Journée doctorale de l'ED4, Palais des Académies, Bruxelles, 2018
Ours, lions, taureaux et chiens dogues. Les combats publics d'animaux à Liège à la fin du XVIIIe siècle
Atelier de l'Historien (UCL), 2017
« Veiller à l'observation des édits promulgués ». Réflexion sur l’application de la réglementation à l'égard de l'animal en ville (Namur, XVIIe - XVIIIe siècles)
Colloque « Sales bêtes ! Mauvaise herbes ! « Nuisible », une notion en débat » Livret des résumés 2
La propreté publique à Verviers au XVIIIe siècle
Partie intégrante du paysage urbain de l’Ancien Régime, le chien voit sa présence et sa libre cir... more Partie intégrante du paysage urbain de l’Ancien Régime, le chien voit sa présence et sa libre circulation réglementées aux XVIIe et XVIIIe siècles pour des motifs liés à la santé publique et à la sécurité. Cette législation s’accroit au Siècle des Lumières, où l’évolution des polices urbaines ainsi que les exigences grandissantes dans la perception de la sécurité en ville font de l’ordre social un impératif non négligeable. La volonté d’expulser les chiens des rues se conjugue également avec une distinction s’opérant entre ceux-ci en fonction de leur appartenance à un maître. En prenant pour cadre géographique plusieurs localités de la principauté de Liège et du sud des Pays-Bas, cet article propose d’aborder les causes de la présence canine en milieu urbain aux XVIIe-XVIIIe siècles, et d’analyser le discours des autorités face à la multitude de ces animaux déambulant dans les rues de la ville.
Étude du réseau hydrographique dans la ville de Liège : entre utilité et insalubrité (XVIIe-XVIIIe siècles)
Revue d'histoire de la Nouvelle France, 2025
Journal of the Canadian Historical Association Revue de la Société historique du Canada, Volume 34, Number 2,, 2024
À travers le cas des villes de Québec et de Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles, cet article pro... more À travers le cas des villes de Québec et de Montréal aux XVIIe et XVIIIe siècles, cet article propose de se pencher sur la législation relative aux cochons, d’éclairer les normes qui régulent leur présence en milieu urbain et d’analyser les motifs qui poussent à légiférer à leur encontre. Le porc est en effet un animal fréquemment ciblé par les édits de police sous le Régime français et fournit par conséquent une approche originale pour étudier l’histoire urbaine des premiers temps du Canada. Pour quel(s) motif(s) les porcs font-ils régulièrement l’objet de normes ? Quelles sont les répercussions de leur présence sur le territoire ? Comment les autorités gèrent-elles la cohabitation entre l’humain et l’animal ? Autant d’interrogations qui permettent de saisir, à travers cet agent non humain, la manière dont une société s’approprie, façonne, gère et conçoit son espace. Cet angle d’approche s’inscrit dans un courant de recherches qui, depuis les années 1980 essentiellement, met en avant l’intérêt de se focaliser sur l’animal et les discours à son égard pour étudier la société humaine et l’histoire urbaine.
Cap-aux-Diamants, n° 157, p. 29-32, 2024
Urban History Review / Revue d'histoire urbaine, vol. 52, n° 1,, 2024
Animals and Epidemics, 2023
Liège, imposed several preventive measures to protect the city of Huy from the plague. Among othe... more Liège, imposed several preventive measures to protect the city of Huy from the plague. Among other things, he banned all residents from keeping "dogs, cats, doves, pigeons, rabbits, goats, pigs and sheep, or other kinds of beasts […]". 1 In the seventeenth century-as in the centuries before 2the authorities in the Netherlands and the Principality of Liège placed restrictions on the movement of certain animals in the streets when faced with the threat of epidemic. In Ostend, Bruges, Turnhout, Brussels, Huy, Liège, and Namur, the requirement to remove pigs, poultry, and dogs from the streets or to keep them enclosed was one ofand sometimes the first 3-measures that administrators imposed to prevent "contagious disease". 4 Decaying animal carcasses were equally dreaded. Cats, chickens, or, much more rarely, dead rats were considered just as likely to cause a "great infection" and were to be thrown immediately into the river or taken out of the city. 5 1 "Chiens, chats, colombes, pigeons, lapins, chèvres, porcs et moutons ni autre sorte de bestes […]". Ordonnance prescrivant les mesures à prendre pour se préserver de la maladie contagieuse régnant à Huy,
Journal of Urban HIstory, vol. 49 (5), 2023, 2023
Focusing on the Belgian cities of Namur and Liège in the eighteenth century, this paper proposes ... more Focusing on the Belgian cities of Namur and Liège in the eighteenth century, this paper proposes to open a discussion around legal versus illegal butchery, and the description of how it was regulated: by limiting slaughter to specific locations, specific trades, and specific times, and by the work of the people in charge of inspecting foodstuffs. At the heart of this study is the butchery animal—that is, large animals—and the profession in charge of it: the butchers. Given the importance of meat products in consumption practices, the city’s butchers had a central place: gathered in a guild, they had a privileged status, including a virtual monopoly on the slaughter of butchery animals and the sale of raw meat. However, as the meat economy was developing, master butchers were faced with a multitude of vendors who undermined their position and threatened health standards.
Le chien dans la rue aux XVIIe et XVIIIe siècles
Histoire urbaine
La 4e journée d’étude du réseau des modernistes francophones de Belgique - ModerNum est consacrée... more La 4e journée d’étude du réseau des modernistes francophones de Belgique - ModerNum est consacrée à la mobilité. Les réflexions s’articulent autour de deux pôles : la matinée est consacrée aux multiples facettes de la mobilité durant l’époque moderne (personnes, objets, idées) ; tandis que l’après-midi explore les méandres, parfois tortueux, de l’injonction à la mobilité dans le monde scientifique et académique.
1- Mobilités à la première Modernité
La mobilité est sans conteste l’un des éléments les plus déterminants de la période moderne. D’ailleurs, cette période historique est généralement pointée comme celle de l’avènement d’un monde globalisé ou, à tout le moins, en voie de l’être. Faire coïncider son début, aux yeux de certains modernistes, avec l’arrivée de Christophe Colomb sur le continent américain en est une belle illustration. Les apports récents des histoires globale et connectée ont assurément permis de prendre la pleine mesure des rapports internationaux émergeant durant cette première modernité et d’opérer un décentrement des perspectives. L’archéologie des migrations, l’histoire des savoirs, des techniques et des arts ou encore de l’information ont également fait l’objet d’attentions particulières depuis quelques années, insistant sur le fait que la mobilité ne concernait pas uniquement celle des hommes et des femmes. D’un point de vue littéraire, la mobilité renvoie à la fois à un sujet et à de multiples genres narratifs (carnets, journaux, récits de voyages, journaux de bord, etc.), à des formes d’écriture, mais aussi à la circulation de textes. La notion est donc résolument plurielle dans l’interprétation qu’on peut en donner. Elle transcende ainsi les différents champs disciplinaires (histoire de l’art, archéologie, études littéraires, histoire) en même temps qu’elle autorise une approche multifactorielle. Elle peut effectivement s’envisager par le prisme d’approches économique, sociale, culturelle ou encore politique. Dès lors la mobilité devient une pratique que l’on est en droit d’envisager selon plusieurs approches : mouvement de population, questions relatives à la traduction et au multilinguisme, diffusion et évolution de concepts, mobilité des artistes, etc., autant de pistes de réflexion non exhaustives qui peuvent nourrir les discussions de cette première session.
2- (Im)mobilités dans le monde académique
Le monde académique fait face depuis plusieurs années à une exacerbation des relations entre sédentarité et mobilité de la recherche. Si la mobilité internationale est désormais présentée par les gouvernants nationaux ou européens comme le gage de qualité des carrières et des marchés académiques, on ne connaît guère les effets précis que produit ce phénomène. L’idée sous-jacente de cette injonction à la mobilité repose évidemment sur une valorisation de telles expériences pour l’individu : ouverture à d’autres pratiques professionnelles et intellectuelles, affirmation de son insertion dans le tissu académique international ou encore développement. personnel. Les projets européens appelant à la mobilité (bourses Marie Curie ou projets COST, par exemple) affichent l’objectif de vouloir favoriser la constitution d’une communauté européenne de la recherche. La mobilité concerne dès lors tous les chercheurs dans la mesure où elle devient un paramètre d’évaluation des carrières. Certaines universités, notamment en Belgique, ont ainsi mis en place des clauses liées à la mobilité lorsqu’il s’agit d’engager de nouveaux professeurs : sans séjour (de longue durée) à l’étranger, point de nomination définitive possible. S’agirait-il du reflet d’une conjoncture particulière, notamment au niveau économique, où il conviendrait dorénavant de « penser global » et d’être mobile ? L’impact considérable qu’engendrent de telles pratiques sur la vie quotidienne des chercheurs/-euses nous invitent inexorablement à réfléchir sur ce modèle professionnel.
Comité organisateur :
Renaud Adam, Valérie Leyh, Roxanne Loos, Nicolas Simon
Comité scientifique :
Renaud Adam, Thomas Cambrelin, Lise Constant, Annick Delfosse, Colin Dupont, Valérie Leyh, Roxanne Loos, William Riguelle, Nicolas Simon
Des animaux dans la ville : Québec et Montréal (1608-1844)
15 minutes postdoc - Université Laval - Québec, Canada
Ce livre se penche sur les discours et les pratiques des hommes à l’égard des animaux en milieu u... more Ce livre se penche sur les discours et les pratiques des hommes à l’égard des animaux en milieu urbain dans les Pays-Bas méridionaux et la principauté de Liège aux XVIIe et XVIIIe siècles. Le monde animal, qui cohabite avec celui des humains dans une grande proximité au sein du milieu urbain de l’Ancien Régime – par le biais notamment des transports, du divertissement ou encore de la compagnie –, fournit de précieux renseignements sur l’être humain, ses sensibilités et son rapport à la nature en même temps qu’il constitue un excellent indicateur pour éclairer la gestion publique de l’espace urbain.