Sacha Zdanov | Université libre de Bruxelles (original) (raw)
Papers by Sacha Zdanov
Penser l'oeuvre d'art de la création à la restauration. Mélanges offerts à Catheline Périer-D'Ieteren à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, 2024
Sacha Zdanov, Xénia Wasilewski et Wendy Frère (éds), Penser l'oeuvre d'art de la création à la re... more Sacha Zdanov, Xénia Wasilewski et Wendy Frère (éds), Penser l'oeuvre d'art de la création à la restauration. Mélanges offerts à Catheline Périer-D'Ieteren à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, Brussels: Editechnart, 2024, pp. 329-341.
Revue belge d'Archéologie et d'Histoire de l'Art, 2023
Artistic relativity and its methodological problems in the study of Southern Netherlandish painti... more Artistic relativity and its methodological problems in the study of Southern Netherlandish paintings
By analysing the spatial dimension of art works, that is to say their location, this article proposes a revision of certain key concepts in the art history, such as style, school and artistic focus. This revision questions the idea of omogeneity in the groupings of these art works expressed by these notions, allowing a new interpretation of fifteenth- and sixteenth-century painting in the Southern Netherlands. On the one hand, it suggests that different aesthetics coexisted in the same place of production. On the other hand, it envisages the parallel existence of an international aesthetic, often referred to as 'ars nova', which developed horizontally and organically rather than vertically and hierarchically. The expanded notion of the location of the work is therefore considered as an aesthetic place independent of the physical location of its creation. This approach makes it possible to include hybrid works, resulting from cross-cultural contexts, in the analysis of artistic corpora.
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2023
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2022
Addition d'un dessin du Couronnement d'Esther (Francfort-sur-le-Main, Städel Museum, inv. 5516) à... more Addition d'un dessin du Couronnement d'Esther (Francfort-sur-le-Main,
Städel Museum, inv. 5516) à un cycle de l'Histoire d'Esther conservé au Metropolitan Museum de New York (inv. 80.3.435, 80.3.437–439, 80.3.441 et 80.3.443).
Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, 2022
demeure une figure méconnue des historiens d'art. La raison en est sans doute qu'il a échappé à l... more demeure une figure méconnue des historiens d'art. La raison en est sans doute qu'il a échappé à l'attention de Max Jakob Friedländer (1867-1958), le perspicace connaisseur auquel on doit la création de la grande majorité des peintres flamands à nom d'emprunt de la fin du xv e siècle. En effet, il ne figure ni dans son Altniederländische Malerei ni dans l'édition critique en traduction anglaise achevée en 1976 (1). Il fut également absent de la fameuse exposition des Primitifs flamands anonymes, présentée à Bruges en 1969 (2). Il ne fait donc pas partie, à proprement parler, du canon des anonymes des anciens Pays-Bas, même si de brèves notices lui ont été consacrées, en 1994, dans l'ouvrage collectif Les Primitifs flamands et leur temps (3) et, en 1995, dans le Dictionnaire des Peintres belges (4). L'artiste, pourtant, est bien reconnaissable. Il a développé une manière très personnelle, caractérisée notamment par un répertoire de visages lui appartenant en propre. Qui a regardé attentivement une oeuvre de sa main pourra facilement en identifier d'autres, au hasard des visites d'églises et de musées ou des consultations de livres et de catalogues de vente. Bien que contemporain de Hans Memling et du jeune Gérard David, les 'Grands Maîtres' emblématiques de la peinture brugeoise de son temps, l'anonyme ne saurait être confondu avec eux. C'est en effet un 'Petit Maître', à l'instar du
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2021
En octobre 1470, face aux soulèvements lancastriens dans le nord de l'Angleterre et à l'invasion ... more En octobre 1470, face aux soulèvements lancastriens dans le nord de l'Angleterre et à l'invasion au sud de l'armée conduite par Richard Neville (1428-1471), comte de Warwick, le souverain Édouard IV (1442-1483) fuit l'île pour se réfugier sur le continent, d'abord à La Haye et ensuite à Bruges, où résidait alors la cour de son beau-frère, Charles le Téméraire (1433-1477). En effet, l'alliance dynastique avait été scellée par le mariage du duc de Bourgogne et de Marguerite d'York (1446-1503), célébré en grandes pompes à Bruges en juillet 1468. C'est donc dans cette ville que quelques années plus tard, Édouard, alors en exil, fut accueilli dans la riche demeure de Louis de Gruuthuse (1427-1492), chevalier de la Toison d'or. Il y séjournera jusqu'en mars 1471. L'impact artistique de cette période qu'Édouard passa dans les Pays-Bas est difficile à évaluer en l'absence de sources explicites 1. On suppose que son séjour de plusieurs mois chez Gruuthuse le mit en contact avec l'importante collection de manuscrits que ce dernier possédait 2. Il n'est donc pas étonnant de 1 Bien qu'ancien, voir notamment à propos des manuscrits flamands acquis par Édouard IV,
Quand flamboyait la Toison d'Or. Le Bon, le Téméraire et le Chancelier, 2021
BSAA arte, 86, 2020, pp. 353-392 (ISSN: 2530-6359).
From the 1890s, 15th and 16th century Flemish painting rediscovery generated a large-scale produc... more From the 1890s, 15th and 16th century Flemish painting rediscovery generated a large-scale production of Flemish Primitives forgeries. While some of these are made using a modern support, others are paintings abusively restored. A certain number of these fakes found their way into Spanish collections, and even famous authors such as Chandler Post, Jacques Lavalleye and Elisa Bermejo believed them to be genuine Flemish or Hispano-Flemish works. Amongst the newly detected forgeries investigated in this contribution, some can be ascribed to the Belgian restorer and forger Joseph Van der Veken, others to the mysterious 'Valls Marín Forger'.
BSAA arte, 2020
From the 1890s, 15th and 16th century Flemish painting rediscovery generated a large- scale produ... more From the 1890s, 15th and 16th century Flemish painting rediscovery generated a large- scale production of Flemish Primitives forgeries. While some of these are made using a modern support, others are paintings abusively restored. A certain number of these fakes found their way into Spanish collections, and even famous authors such as Chandler Post, Jacques Lavalleye and Elisa Bermejo believed them to be genuine Flemish or Hispano-Flemish works. Amongst the newly detected forgeries investigated in this contribution, some can be ascribed to the Belgian restorer and forger Joseph Van der Veken, others to the mysterious 'Valls Marín Forger'.
Revue de l'Art, 2019
The present article studies the many Flemish filiations of a figurative motif present in Raphael'... more The present article studies the many Flemish filiations of a figurative motif present in Raphael's Christ Carrying the Cross in the collection of the Prado. This motif arrived in Brussels in the first decades of the 16th century when the composition was translated into two tapestries. Their cartoons would seem to have remained in the workshop of the tapestry maker since the figure of one of the executioners represented was taken up by Pieter Coecke van Aelst in a wall hanging of the Triumph of Lust woven around 1542-1544, as well as in several works of followers in Antwerp. The motif was equally borrowed by Bernard van Orley and the members of his workshop, notably in the triptych of the Crucifixion installed in 1558 in the church of Notre-Dame in Bruges. One of his assistants, the Master of Güstrow, served as the link for the transmission of the Raphaelesque model within the circle of the Antwerp Mannerists. Thus the article reveals in part the family and professional ties having ensured the rapid diffusion of these innovative Italian models within the Brabant artistic circles in the beginning of the 16th century.
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2018
Congrès d'Arlon organisé par l'Institut Archéologique du Luxembourg 2016, volume III, 2018
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2017
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2016
Dans le paysage artistique brugeois de la fin du XV e siècle se distingue un peintre au style for... more Dans le paysage artistique brugeois de la fin du XV e siècle se distingue un peintre au style fortement caractérisé : le Maître de la Légende de sainte Godelieve. S'il apparaît comme archaïsant, c'est qu'il perpétue en réalité une tradition vernaculaire privilégiant les développements narratifs et concevant la figure comme simple ornement de la surface picturale, plutôt que d'adopter l'espace-ambiance unitaire des grands Primitifs flamands 1 . Il fait en cela partie des « petits maîtres », dont les noms furent souvent oubliés par la tradition historiographique.
Bulletin des Musées de Dijon, 2016
Nouvelle biographie nationale, 2016
Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, à Bruxelles, conservent depuis 1898 un panneau flam... more Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, à Bruxelles, conservent depuis 1898 un panneau flamand des premières décennies du XVIe siècle. Attribué au peintre brugeois d’origine lombarde Ambrosius Benson, il a été abondamment décrit dans la littérature comme représentant George, baron Hastings et comte de Huntington. L’objectif du présent article est d’attirer l’attention sur cette identification – et son origine – qui n’a que très rarement été examinée de manière objective par les historiens et historiens de l’art. Cette contribution tentera ensuite d’aborder une question plus large : Ambrosius Benson a-t-il travaillé pour des commanditaires anglais ?
Penser l'oeuvre d'art de la création à la restauration. Mélanges offerts à Catheline Périer-D'Ieteren à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, 2024
Sacha Zdanov, Xénia Wasilewski et Wendy Frère (éds), Penser l'oeuvre d'art de la création à la re... more Sacha Zdanov, Xénia Wasilewski et Wendy Frère (éds), Penser l'oeuvre d'art de la création à la restauration. Mélanges offerts à Catheline Périer-D'Ieteren à l'occasion de son quatre-vingtième anniversaire, Brussels: Editechnart, 2024, pp. 329-341.
Revue belge d'Archéologie et d'Histoire de l'Art, 2023
Artistic relativity and its methodological problems in the study of Southern Netherlandish painti... more Artistic relativity and its methodological problems in the study of Southern Netherlandish paintings
By analysing the spatial dimension of art works, that is to say their location, this article proposes a revision of certain key concepts in the art history, such as style, school and artistic focus. This revision questions the idea of omogeneity in the groupings of these art works expressed by these notions, allowing a new interpretation of fifteenth- and sixteenth-century painting in the Southern Netherlands. On the one hand, it suggests that different aesthetics coexisted in the same place of production. On the other hand, it envisages the parallel existence of an international aesthetic, often referred to as 'ars nova', which developed horizontally and organically rather than vertically and hierarchically. The expanded notion of the location of the work is therefore considered as an aesthetic place independent of the physical location of its creation. This approach makes it possible to include hybrid works, resulting from cross-cultural contexts, in the analysis of artistic corpora.
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2023
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2022
Addition d'un dessin du Couronnement d'Esther (Francfort-sur-le-Main, Städel Museum, inv. 5516) à... more Addition d'un dessin du Couronnement d'Esther (Francfort-sur-le-Main,
Städel Museum, inv. 5516) à un cycle de l'Histoire d'Esther conservé au Metropolitan Museum de New York (inv. 80.3.435, 80.3.437–439, 80.3.441 et 80.3.443).
Revue belge d’Archéologie et d’Histoire de l’Art, 2022
demeure une figure méconnue des historiens d'art. La raison en est sans doute qu'il a échappé à l... more demeure une figure méconnue des historiens d'art. La raison en est sans doute qu'il a échappé à l'attention de Max Jakob Friedländer (1867-1958), le perspicace connaisseur auquel on doit la création de la grande majorité des peintres flamands à nom d'emprunt de la fin du xv e siècle. En effet, il ne figure ni dans son Altniederländische Malerei ni dans l'édition critique en traduction anglaise achevée en 1976 (1). Il fut également absent de la fameuse exposition des Primitifs flamands anonymes, présentée à Bruges en 1969 (2). Il ne fait donc pas partie, à proprement parler, du canon des anonymes des anciens Pays-Bas, même si de brèves notices lui ont été consacrées, en 1994, dans l'ouvrage collectif Les Primitifs flamands et leur temps (3) et, en 1995, dans le Dictionnaire des Peintres belges (4). L'artiste, pourtant, est bien reconnaissable. Il a développé une manière très personnelle, caractérisée notamment par un répertoire de visages lui appartenant en propre. Qui a regardé attentivement une oeuvre de sa main pourra facilement en identifier d'autres, au hasard des visites d'églises et de musées ou des consultations de livres et de catalogues de vente. Bien que contemporain de Hans Memling et du jeune Gérard David, les 'Grands Maîtres' emblématiques de la peinture brugeoise de son temps, l'anonyme ne saurait être confondu avec eux. C'est en effet un 'Petit Maître', à l'instar du
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2021
En octobre 1470, face aux soulèvements lancastriens dans le nord de l'Angleterre et à l'invasion ... more En octobre 1470, face aux soulèvements lancastriens dans le nord de l'Angleterre et à l'invasion au sud de l'armée conduite par Richard Neville (1428-1471), comte de Warwick, le souverain Édouard IV (1442-1483) fuit l'île pour se réfugier sur le continent, d'abord à La Haye et ensuite à Bruges, où résidait alors la cour de son beau-frère, Charles le Téméraire (1433-1477). En effet, l'alliance dynastique avait été scellée par le mariage du duc de Bourgogne et de Marguerite d'York (1446-1503), célébré en grandes pompes à Bruges en juillet 1468. C'est donc dans cette ville que quelques années plus tard, Édouard, alors en exil, fut accueilli dans la riche demeure de Louis de Gruuthuse (1427-1492), chevalier de la Toison d'or. Il y séjournera jusqu'en mars 1471. L'impact artistique de cette période qu'Édouard passa dans les Pays-Bas est difficile à évaluer en l'absence de sources explicites 1. On suppose que son séjour de plusieurs mois chez Gruuthuse le mit en contact avec l'importante collection de manuscrits que ce dernier possédait 2. Il n'est donc pas étonnant de 1 Bien qu'ancien, voir notamment à propos des manuscrits flamands acquis par Édouard IV,
Quand flamboyait la Toison d'Or. Le Bon, le Téméraire et le Chancelier, 2021
BSAA arte, 86, 2020, pp. 353-392 (ISSN: 2530-6359).
From the 1890s, 15th and 16th century Flemish painting rediscovery generated a large-scale produc... more From the 1890s, 15th and 16th century Flemish painting rediscovery generated a large-scale production of Flemish Primitives forgeries. While some of these are made using a modern support, others are paintings abusively restored. A certain number of these fakes found their way into Spanish collections, and even famous authors such as Chandler Post, Jacques Lavalleye and Elisa Bermejo believed them to be genuine Flemish or Hispano-Flemish works. Amongst the newly detected forgeries investigated in this contribution, some can be ascribed to the Belgian restorer and forger Joseph Van der Veken, others to the mysterious 'Valls Marín Forger'.
BSAA arte, 2020
From the 1890s, 15th and 16th century Flemish painting rediscovery generated a large- scale produ... more From the 1890s, 15th and 16th century Flemish painting rediscovery generated a large- scale production of Flemish Primitives forgeries. While some of these are made using a modern support, others are paintings abusively restored. A certain number of these fakes found their way into Spanish collections, and even famous authors such as Chandler Post, Jacques Lavalleye and Elisa Bermejo believed them to be genuine Flemish or Hispano-Flemish works. Amongst the newly detected forgeries investigated in this contribution, some can be ascribed to the Belgian restorer and forger Joseph Van der Veken, others to the mysterious 'Valls Marín Forger'.
Revue de l'Art, 2019
The present article studies the many Flemish filiations of a figurative motif present in Raphael'... more The present article studies the many Flemish filiations of a figurative motif present in Raphael's Christ Carrying the Cross in the collection of the Prado. This motif arrived in Brussels in the first decades of the 16th century when the composition was translated into two tapestries. Their cartoons would seem to have remained in the workshop of the tapestry maker since the figure of one of the executioners represented was taken up by Pieter Coecke van Aelst in a wall hanging of the Triumph of Lust woven around 1542-1544, as well as in several works of followers in Antwerp. The motif was equally borrowed by Bernard van Orley and the members of his workshop, notably in the triptych of the Crucifixion installed in 1558 in the church of Notre-Dame in Bruges. One of his assistants, the Master of Güstrow, served as the link for the transmission of the Raphaelesque model within the circle of the Antwerp Mannerists. Thus the article reveals in part the family and professional ties having ensured the rapid diffusion of these innovative Italian models within the Brabant artistic circles in the beginning of the 16th century.
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2018
Congrès d'Arlon organisé par l'Institut Archéologique du Luxembourg 2016, volume III, 2018
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2017
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2016
Dans le paysage artistique brugeois de la fin du XV e siècle se distingue un peintre au style for... more Dans le paysage artistique brugeois de la fin du XV e siècle se distingue un peintre au style fortement caractérisé : le Maître de la Légende de sainte Godelieve. S'il apparaît comme archaïsant, c'est qu'il perpétue en réalité une tradition vernaculaire privilégiant les développements narratifs et concevant la figure comme simple ornement de la surface picturale, plutôt que d'adopter l'espace-ambiance unitaire des grands Primitifs flamands 1 . Il fait en cela partie des « petits maîtres », dont les noms furent souvent oubliés par la tradition historiographique.
Bulletin des Musées de Dijon, 2016
Nouvelle biographie nationale, 2016
Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, à Bruxelles, conservent depuis 1898 un panneau flam... more Les Musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, à Bruxelles, conservent depuis 1898 un panneau flamand des premières décennies du XVIe siècle. Attribué au peintre brugeois d’origine lombarde Ambrosius Benson, il a été abondamment décrit dans la littérature comme représentant George, baron Hastings et comte de Huntington. L’objectif du présent article est d’attirer l’attention sur cette identification – et son origine – qui n’a que très rarement été examinée de manière objective par les historiens et historiens de l’art. Cette contribution tentera ensuite d’aborder une question plus large : Ambrosius Benson a-t-il travaillé pour des commanditaires anglais ?
32 contributions, 470 pages, ISBN 978-2-9603538-0-8
Academia Belgica, 3 May 2023
Artists, Agents and Patrons from the Low Countries in the Iberian World, International Study Day (9 décembre 2022, Bruxelles, Institut royal du Patrimoine artistique)
L’objectif de cette contribution est de revoir de manière critique une partie de la production pi... more L’objectif de cette contribution est de revoir de manière critique une partie de la production picturale d’Ambrosius Benson (c.1490-1550) liée à l’Espagne. À partir d’un examen stylistique des œuvres qui lui sont traditionnellement attribuées, cette recherche souhaite distinguer un groupe cohérent de peintures autrefois associées au Maître de Ségovie pour y reconnaître une personnalité indépendante de Benson. En suivant une hypothèse de Karl Justi (1886), celle-ci pourrait être construite autour du grand triptyque de la Descente de croix de la cathédrale de Ségovie et des sept panneaux provenant d’un ou deux retables de cette ville, aujourd’hui conservés au musée du Prado.
Anselm Adornes Discussion Day, 25th November 2022, Open University, 2022
Congrès de l'association des cercles francophones d'histoire et d'archéologie de Belgique (10: 18... more Congrès de l'association des cercles francophones d'histoire et d'archéologie de Belgique (10: 18-20 août 2016: Arlon, Institut archéologique du Luxembourg)
Étudier, enseigner et préserver l'oeuvre d'art : éloge de l'interdisciplinarité. Journée d'étude ... more Étudier, enseigner et préserver l'oeuvre d'art : éloge de l'interdisciplinarité. Journée d'étude en hommage à Catheline Périer-D'Ieteren (17 juin 2016: Bruxelles, Université Libre de Bruxelles)
Mouvements, 5e journées d'études internationales - Association des jeunes chercheurs médiévistes ... more Mouvements, 5e journées d'études internationales - Association des jeunes chercheurs médiévistes de l'UNIGE, Université de Genève, 21 et 22 mai 2015.
20th Annual Medieval Postgraduate Student Colloquium: Movement in Medieval Art and Architecture, ... more 20th Annual Medieval Postgraduate Student Colloquium: Movement in Medieval Art and Architecture, Londres, Institut Courtauld, 7 février 2015.
The movement of works and artists was essential in the development of styles during the late Middle Ages. In this context, Netherlandish paintings exported across Europe were instrumental in the emergence of several national schools of painting, as scholars have traditionally indicated. It is thus important to know why these paintings were so renowned and sought after abroad. To extend beyond current scholarship, it is imperative to consider the popularity of Flemish painting abroad as a much more complex cultural and economic phenomenon and one which goes well beyond the frequently stressed desire by foreigners to obtain brilliant examples of Flemish pictorial skill. To achieve this end, this paper will investigate a question thus far underestimated by art historians: How did Netherlandish painters respond to foreign artistic practices in order to export their works? Thus, it will be demonstrated that paintings from the Low Countries were also popular abroad because of the willingness of Netherlandish painters to adapt iconography and compositions to the taste of foreign patrons. The work of the Bruges Master of the Legend of St. Lucy (active c.1475-c.1510) is particularly noteworthy in this regard, and this paper will primarily focus on an unpublished panel of two apostles by this painter and its formal relationship to Iberian altarpieces.
Graduate Research Seminars (Cambridge, University of Cambridge: 20.02.2014)
approche comparée Belgique, France, Angleterre, États-Unis.
Annales d'Histoire de l'Art et d'Archéologie, 2017