Michel Fulop | University of Public Service (original) (raw)
Papers by Michel Fulop
Annuaires de l'École pratique des hautes études, 1997
Fülöp Mihály. La place de l'Europe centrale et orientale dans l'histoire européenne depui... more Fülöp Mihály. La place de l'Europe centrale et orientale dans l'histoire européenne depuis 1938. In: École pratique des hautes études. 4e section, sciences historiques et philologiques. Livret 11. 1995-1996. 1997. pp. 197-198
Autres Temps, 1993
Fülöp Mihály, Makrides Vasilios, Michel Patrick, Popovic Alexandre, Werner Michaël. Débat par Mih... more Fülöp Mihály, Makrides Vasilios, Michel Patrick, Popovic Alexandre, Werner Michaël. Débat par Mihaly Fulop, Vasilios Makrides, Patrick Michel, Alexandre Popovic, Michael Werner. In: Autres Temps. Les cahiers du christianisme social. N°38, 1993. pp. 18-32
Politique étrangère, 1994
La situation géopolitique de la Hongrie de Paprès-1989 soulève des questions relatives à sa polit... more La situation géopolitique de la Hongrie de Paprès-1989 soulève des questions relatives à sa politique de sécurité. Le gouvernement Antall a donc instauré des nouvelle bases pour la politique extérieure hongroise, parmi lesquelles figurent le rétablissement de la souveraineté totale du pays, l'élaboration d'une politique étrangère indépendante fondée sur ses intérêts nationaux, l'établissement de relations normales avec l'ensemble des Etats voisins et le rapprochement avec les pays occidentaux. Avec le projet de pacte de stabilité en Europe, la diplomatie hongroise pourra donner la priorité à deux objectifs : intégration militaire et économique à l'Ouest ; et protection des minorités hongroises, en évitant que cette question ne nuise à sa politique régionale.
Éditions de la Sorbonne eBooks, 2004
Mémoires de guerre froide et identité européenne Mihály Fülöp p. 101-109 TEXTE NOTES AUTEUR TEXTE... more Mémoires de guerre froide et identité européenne Mihály Fülöp p. 101-109 TEXTE NOTES AUTEUR TEXTE INTÉGRAL 1Le groupe de travail a commencé ses recherches sur l'histoire de la guerre froide pour analyser la façon dont la division Est/Ouest s'est répercutée sur la mémoire des peuples européens. Il s'est posé aussi la question de savoir si le poids de cette mémoire n'a pas pesé lourd dans la définition d'une identité européenne et dans le processus de réunification de l'Europe après 1989. Le colloque de Budapest de 1998 : mémoire de la fracture Est-Ouest ou fracture de la mémoire européenne ? 2Le colloque organisé les 9 et 10 octobre 1998 à Budapest comportait déjà cette interrogation dans son titre : « Une Europe réunifiée ? La mémoire de la guerre froide ». Les chercheurs de ce groupe ont analysé les tentatives démocratiques qui se sont portées sur l'idée de réunification d'une Europe divisée en deux par la guerre froide : à savoir quels sont le poids, l'ancrage de l'idée d'une Europe unifiée dans la réflexion politique et dans la mémoire de la société dans la partie est de l'Europe ? Quelle influence les événements de 1956 et de 1968 ont-ils eu sur le processus d'intégration ouest-européen, notamment sur l'émergence d'une identité ouest-européenne fondée sur des valeurs de démocratie et de liberté opposées au système soviétique de l'Europe de l'Est ? Et enfin, ce groupe s'est également posé la question de savoir jusqu'à quel point le « séisme »politique dû au bouleversement de 1989-1990 a réellement marqué la fin de la division de l'Europe. La recomposition territoriale de l'Europe, la crise de succession des États d'Europe centrale et orientale et leur démocratisation,
Bulletin De La Societe D Histoire Moderne Et Contemporaine, 1996
Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1999
Poland, Rumania or Bulgaria. Indeed, the control of these territories gave the Soviet Union acces... more Poland, Rumania or Bulgaria. Indeed, the control of these territories gave the Soviet Union access to the heart of Germany and the Mediterranean. Elections were held in the Autumn of 1946 or the Spring of 1947, but the struggle in these countries was decided in advance by election fraud and police interference, by the ousting of opposition parties from political life, by exploiting the Soviet military presence, and (in the case of Rumania) by means of reparations. The British-and later the Americans-put up with the existence of security zones that differed from their 1943 ideas, but they did not accept the principle of exclusive Soviet influence. In their interpretation, influence might be wielded by the West in Eastern Europe and by the Soviets in Westem Europe. With regards to the main strategic lines, however, the Soviets interpreted influence in accordance with the precedent established in 1943 by the Westem Allies in Italy. In the Autunm of 1945 and the Spring of 1946, three countries-of minor strategic importance to the Soviet Union-Austria, Hungary and Czechoslovakia were able to hold free elections; the communist parties of the first two countries did very badly. Until the end of 1946 and early 1947, Stalin did not consider communist dominance to be important, rather he wanted the governing parties in those countries to pursue friendship towards the Soviet Union. At that time, the presence of Soviet troops was not crucial. They withdrew from Czechoslovakia in December 1945 and from Bulgaria towards the end of 1947. Moreover, troop withdrawals from Austria and Hungary were also under consideration during preparations for an Austrian Peace Treaty in early 1947. Soviet foreign policy between 1943 and 1947 relied on the allied Slav states; Czechoslovakia, Yugoslavia and Poland. It centred around a possible future German threat. The Moscow agreement of December 1943 between Stalin and Benes served as a model for pacts of friendship, cooperation and mutual assistance. Accession to this alliance was made possible for the defeated states (Bulgaria, Rumania and Hungary) by bilateral agreements with Moscow and with one another in 1948. The territorial status of the Soviet Union's prospective allies, the limitation of their military and economic sovereignty were regulated, in addition to bilateral arrangements, by the peace treaties agreed to by the British and American governments. Defeated Rumania lost Bessarabia, Northem Bukovina and the Southern Dobrogea, but was allowed to regain Northem Transylvania; the frontiers drawn up at Trianon in 1920 remained valid for Hungary-with the loss of an additional three villages on the right bank of the Danube which formed a Czechoslovak bridgehead at Pozsony (Bratislava-Pressburg). On the other hand, Bulgaria-which had been a Nazi satellite-increased her territory after the war. Through the recognition of the continued validity of the Rumanian-Bulgarian agreement of Craiova (7th of September 1940), it could retain Southem Dobrogea. But no fairer treatment was extended to the countries allied to the Soviet Union. Poland received German temtory in compensation for the parts ceded to the Soviet Union, but Czechoslovakia-another victor-was compelled in June 1945 to yield the Carpathian Ukraine to the Soviet Union. Thus a Soviet-Hungarian frontier came into existence. The strength of the armed forces of the defeated countries was limited; Soviet * Foreign Relations o f the United States Diplomatic Papers.
Professeur des universités. Mihály Fülöp « On fait la guerre quand on veut, on la termine quand o... more Professeur des universités. Mihály Fülöp « On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut ».
Ce livre se veut un bilan des travaux d'un réseau international de cent quatre-vingts cherche... more Ce livre se veut un bilan des travaux d'un réseau international de cent quatre-vingts chercheurs qui ont participé à un programme de recherche sur le thème « Identités et conscience européennes au XXe siècle ». Dix chapitres s'interrogent sur l'étonnant paradoxe de la fin du XXe siècle, entre l'accélération de la construction de l'Europe, considérée par tous comme irréversible, et la faiblesse relative du sentiment européen, le « déficit d'imaginaire » qui l'accompagne. Ils s'attachent à cerner les rapports divers, ambivalents, parfois convergents entre identité européenne et identités nationales, entre identité européenne et identité « occidentale ». En abordant les milieux (cercles économiques, élites, intellectuels...) et leurs mécanismes identitaires, de même que les vecteurs de l'identité (mémoire, phénomènes religieux, institutions...), les auteurs montrent combien la construction de l'Europe s'insère dans des équilibres identitaires qu'elle contribue aussi à créer
Annuaires de l'École pratique des hautes études, 1997
Fülöp Mihály. La place de l'Europe centrale et orientale dans l'histoire européenne depui... more Fülöp Mihály. La place de l'Europe centrale et orientale dans l'histoire européenne depuis 1938. In: École pratique des hautes études. 4e section, sciences historiques et philologiques. Livret 11. 1995-1996. 1997. pp. 197-198
Autres Temps, 1993
Fülöp Mihály, Makrides Vasilios, Michel Patrick, Popovic Alexandre, Werner Michaël. Débat par Mih... more Fülöp Mihály, Makrides Vasilios, Michel Patrick, Popovic Alexandre, Werner Michaël. Débat par Mihaly Fulop, Vasilios Makrides, Patrick Michel, Alexandre Popovic, Michael Werner. In: Autres Temps. Les cahiers du christianisme social. N°38, 1993. pp. 18-32
Politique étrangère, 1994
La situation géopolitique de la Hongrie de Paprès-1989 soulève des questions relatives à sa polit... more La situation géopolitique de la Hongrie de Paprès-1989 soulève des questions relatives à sa politique de sécurité. Le gouvernement Antall a donc instauré des nouvelle bases pour la politique extérieure hongroise, parmi lesquelles figurent le rétablissement de la souveraineté totale du pays, l'élaboration d'une politique étrangère indépendante fondée sur ses intérêts nationaux, l'établissement de relations normales avec l'ensemble des Etats voisins et le rapprochement avec les pays occidentaux. Avec le projet de pacte de stabilité en Europe, la diplomatie hongroise pourra donner la priorité à deux objectifs : intégration militaire et économique à l'Ouest ; et protection des minorités hongroises, en évitant que cette question ne nuise à sa politique régionale.
Éditions de la Sorbonne eBooks, 2004
Mémoires de guerre froide et identité européenne Mihály Fülöp p. 101-109 TEXTE NOTES AUTEUR TEXTE... more Mémoires de guerre froide et identité européenne Mihály Fülöp p. 101-109 TEXTE NOTES AUTEUR TEXTE INTÉGRAL 1Le groupe de travail a commencé ses recherches sur l'histoire de la guerre froide pour analyser la façon dont la division Est/Ouest s'est répercutée sur la mémoire des peuples européens. Il s'est posé aussi la question de savoir si le poids de cette mémoire n'a pas pesé lourd dans la définition d'une identité européenne et dans le processus de réunification de l'Europe après 1989. Le colloque de Budapest de 1998 : mémoire de la fracture Est-Ouest ou fracture de la mémoire européenne ? 2Le colloque organisé les 9 et 10 octobre 1998 à Budapest comportait déjà cette interrogation dans son titre : « Une Europe réunifiée ? La mémoire de la guerre froide ». Les chercheurs de ce groupe ont analysé les tentatives démocratiques qui se sont portées sur l'idée de réunification d'une Europe divisée en deux par la guerre froide : à savoir quels sont le poids, l'ancrage de l'idée d'une Europe unifiée dans la réflexion politique et dans la mémoire de la société dans la partie est de l'Europe ? Quelle influence les événements de 1956 et de 1968 ont-ils eu sur le processus d'intégration ouest-européen, notamment sur l'émergence d'une identité ouest-européenne fondée sur des valeurs de démocratie et de liberté opposées au système soviétique de l'Europe de l'Est ? Et enfin, ce groupe s'est également posé la question de savoir jusqu'à quel point le « séisme »politique dû au bouleversement de 1989-1990 a réellement marqué la fin de la division de l'Europe. La recomposition territoriale de l'Europe, la crise de succession des États d'Europe centrale et orientale et leur démocratisation,
Bulletin De La Societe D Histoire Moderne Et Contemporaine, 1996
Vingtième Siècle. Revue d'histoire, 1999
Poland, Rumania or Bulgaria. Indeed, the control of these territories gave the Soviet Union acces... more Poland, Rumania or Bulgaria. Indeed, the control of these territories gave the Soviet Union access to the heart of Germany and the Mediterranean. Elections were held in the Autumn of 1946 or the Spring of 1947, but the struggle in these countries was decided in advance by election fraud and police interference, by the ousting of opposition parties from political life, by exploiting the Soviet military presence, and (in the case of Rumania) by means of reparations. The British-and later the Americans-put up with the existence of security zones that differed from their 1943 ideas, but they did not accept the principle of exclusive Soviet influence. In their interpretation, influence might be wielded by the West in Eastern Europe and by the Soviets in Westem Europe. With regards to the main strategic lines, however, the Soviets interpreted influence in accordance with the precedent established in 1943 by the Westem Allies in Italy. In the Autunm of 1945 and the Spring of 1946, three countries-of minor strategic importance to the Soviet Union-Austria, Hungary and Czechoslovakia were able to hold free elections; the communist parties of the first two countries did very badly. Until the end of 1946 and early 1947, Stalin did not consider communist dominance to be important, rather he wanted the governing parties in those countries to pursue friendship towards the Soviet Union. At that time, the presence of Soviet troops was not crucial. They withdrew from Czechoslovakia in December 1945 and from Bulgaria towards the end of 1947. Moreover, troop withdrawals from Austria and Hungary were also under consideration during preparations for an Austrian Peace Treaty in early 1947. Soviet foreign policy between 1943 and 1947 relied on the allied Slav states; Czechoslovakia, Yugoslavia and Poland. It centred around a possible future German threat. The Moscow agreement of December 1943 between Stalin and Benes served as a model for pacts of friendship, cooperation and mutual assistance. Accession to this alliance was made possible for the defeated states (Bulgaria, Rumania and Hungary) by bilateral agreements with Moscow and with one another in 1948. The territorial status of the Soviet Union's prospective allies, the limitation of their military and economic sovereignty were regulated, in addition to bilateral arrangements, by the peace treaties agreed to by the British and American governments. Defeated Rumania lost Bessarabia, Northem Bukovina and the Southern Dobrogea, but was allowed to regain Northem Transylvania; the frontiers drawn up at Trianon in 1920 remained valid for Hungary-with the loss of an additional three villages on the right bank of the Danube which formed a Czechoslovak bridgehead at Pozsony (Bratislava-Pressburg). On the other hand, Bulgaria-which had been a Nazi satellite-increased her territory after the war. Through the recognition of the continued validity of the Rumanian-Bulgarian agreement of Craiova (7th of September 1940), it could retain Southem Dobrogea. But no fairer treatment was extended to the countries allied to the Soviet Union. Poland received German temtory in compensation for the parts ceded to the Soviet Union, but Czechoslovakia-another victor-was compelled in June 1945 to yield the Carpathian Ukraine to the Soviet Union. Thus a Soviet-Hungarian frontier came into existence. The strength of the armed forces of the defeated countries was limited; Soviet * Foreign Relations o f the United States Diplomatic Papers.
Professeur des universités. Mihály Fülöp « On fait la guerre quand on veut, on la termine quand o... more Professeur des universités. Mihály Fülöp « On fait la guerre quand on veut, on la termine quand on peut ».
Ce livre se veut un bilan des travaux d'un réseau international de cent quatre-vingts cherche... more Ce livre se veut un bilan des travaux d'un réseau international de cent quatre-vingts chercheurs qui ont participé à un programme de recherche sur le thème « Identités et conscience européennes au XXe siècle ». Dix chapitres s'interrogent sur l'étonnant paradoxe de la fin du XXe siècle, entre l'accélération de la construction de l'Europe, considérée par tous comme irréversible, et la faiblesse relative du sentiment européen, le « déficit d'imaginaire » qui l'accompagne. Ils s'attachent à cerner les rapports divers, ambivalents, parfois convergents entre identité européenne et identités nationales, entre identité européenne et identité « occidentale ». En abordant les milieux (cercles économiques, élites, intellectuels...) et leurs mécanismes identitaires, de même que les vecteurs de l'identité (mémoire, phénomènes religieux, institutions...), les auteurs montrent combien la construction de l'Europe s'insère dans des équilibres identitaires qu'elle contribue aussi à créer
From Versailles to Baghdad, 1992
Mihály FÜLÖP: The Military clauses of the Paris Peace Treaties with Romania, Bulgaria and Hungary... more Mihály FÜLÖP: The Military clauses of the Paris Peace Treaties with Romania, Bulgaria and Hungary (1947) UNIDIR publication 1992