Denis Ramelet | University of Lausanne (original) (raw)

Papers by Denis Ramelet

Research paper thumbnail of Le prêt à intérêt dans l'Antiquité préchrétienne : Jérusalem, Athènes, Rome : étude juridique, philosophique et historiographique

Le prêt à intérêt était pratiqué par tous les peuples de l'Antiquité préchrétienne, à l'e... more Le prêt à intérêt était pratiqué par tous les peuples de l'Antiquité préchrétienne, à l'exception du peuple d'Israël. L'auteur examine d'abord l'interdiction du prêt à intérêt dans l'Ancien Testament. Il expose ensuite la pratique du prêt à intérêt en Grèce, avant de détailler les critiques d'Aristote. Enfin, l'auteur retrace l'évolution du prêt (mutuum) et de la réglementation de l'intérêt à Rome, des origines à Constantin. Il met l'accent sur trois grandes controverses parmi les romanistes modernes (XVIe - XXIe s.) : sur le nexum, sur la centesima et, surtout, sur le mystérieux fenus unciarium, le taux d'intérêt fixé par les Douze Tables, pour lequel l'éventail des interprétations va de 1 à 100 % par an ! L'auteur recense les opinions de plus de 400 juristes et historiens, discute les plus importantes et propose sa conclusion. The loan at interest was used by all the peoples of pre-Christian Antiquity, excepting the peopl...

Research paper thumbnail of Sacred Polities, Natural Law and the Law of Nations in the 16th-17th Centuries

International Conference at Central European University, Budapest Central European University – P... more International Conference at Central European University, Budapest Central European University – Palacký University Olomouc – Grotiana Foundation 10-12 November 2016 Október 6. u. 7, Room 102 The organizers (Hans Blom, Erasmus University, Rotterdam; Jana Engelbrechtová, Palacký University, Olomouc; László Kontler, Central European University) are grateful for the generous support of Central European University and Brill Publishers.

Research paper thumbnail of Vauban et la Révocation de l'Edit de Nantes

Research paper thumbnail of Calvin et le prêt à intérêt : quelle rupture avec la scolastique ?

(english below) Si, dans les faits, le prêt à intérêt est petit à petit entré dans les mœurs par ... more (english below) Si, dans les faits, le prêt à intérêt est petit à petit entré dans les mœurs par des brèches dans le dispositif de prohibition hérité du Moyen Age (p.ex. les rentes non foncières), sur le plan moral, le prêt à intérêt doit sa légitimation à son voisinage avec les formes de profit admises par les scolastiques. Calvin à joué un rôle crucial à cet égard, en ne faisant plus de différence, sur le plan moral, entre le prêt à intérêt et le contrat de société. Alors que, chez Thomas d'Aquin, la frontière entre le gain légitime et le gain illégitime passe entre le contrat de société et le contrat de prêt à intérêt, chez Calvin, cette frontière passe entre le prêt de production et le prêt de consommation. Ce qui fait la différence, pour Thomas d’Aquin, c’est le type de contrat : société ou prêt à intérêt ; pour Calvin, c’est le but du prêt : production ou simple consommation. Depuis Calvin, la condamnation du prêt à intérêt (au motif que le prêt à intérêt répartit inéquitablement les profits et les risques) est discréditée, aux yeux des personnes de bon sens, par l’amalgame avec une prétendue condamnation générale du profit (de type pré-marxiste). Après bientôt un demi-millénaire, ne serait-il pas temps de mettre fin à ce malentendu ? Calvin and Interest Loans : What Break with the Scholastics ? If, in practice, loans with interest gradually became customary due to loopholes in the prohibition mechanisms inherited from the Middle Ages (e.g. non-ground rent), on the moral plane, interest loans owe their legitimization to their kinship with the forms of profit admitted by the Scholastics. Calvin played a crucial role in this regard by making no moral distinction between an interest loan and a partnership agreement. While for Thomas Aquinas, the line separating legitimate gains from illegitimate gains was drawn between partnership agreements and interest loan agreements, for Calvin, the line was drawn between production loans and consumption loans. What marked the difference for Thomas Aquinas was the type of agreement : partnership or interest loan, while for Calvin, il was the purpose of the loan : production or simple consumption. Since Calvin, the condemnation of interest loans (for reasons of an inequitable distribution of the corresponding profit and risk) has been discredited in the eyes of sensible people due to its amalgamation with a supposed condemnation of profit in general (of the pre-Marxist type). After nearly half a millenium, isn't it about time to clear up this misunderstanding ?

Research paper thumbnail of La condamnation du prêt à intérêt : un problème de risque

Research paper thumbnail of La rémunération du capital à la lumière de la doctrine traditionnelle de l'Eglise catholique

Research paper thumbnail of Pourquoi le crédit a été interdit par les religions

L'AGEFI, quotidien de l'Agence économique et Financière, Dec 4, 2014

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Le prêt à intérêt était pratiqué par tous les peuples de l’Antiquité préchrétienne, à l’exception... more Le prêt à intérêt était pratiqué par tous les peuples de l’Antiquité préchrétienne, à l’exception du peuple d'Israël. L'auteur examine d'abord l'interdiction du prêt à intérêt dans l'Ancien Testament. Il expose ensuite la pratique du prêt à intérêt en Grèce, avant de détailler les critiques d'Aristote. Enfin, l’auteur retrace l’évolution du prêt (mutuum) et de la réglementation de l’intérêt à Rome, des origines à Constantin. Il met l’accent sur trois grandes controverses parmi les romanistes modernes (XVIe-XXIe s.) : sur le nexum, sur la centesima et, surtout, sur le mystérieux fenus unciarium, le taux d’intérêt fixé par les Douze Tables : l'éventail des interprétations va de 1 à 100 % par an ! L’auteur recense les opinions de plus de 400 juristes et historiens, discute les plus importantes et propose sa conclusion.

The loan at interest was used by all the peoples of pre-Christian Antiquity, excepting the people of Israel. The author first focuses on the prohibition of lending at interest in the Old Testament. He then explores the use of loans at interest in Greece before examining Aristotle’s criticism. Eventually, the author follows the evolution of loan (mutuum) and interest regulation in Rome, from the origins to Constantine. Three great controversies among modern Roman law scholars (16th-21th centuries) are considered: nexum, centesima and above all, the mysterious fenus unciarium, the interest rate defined par the Twelve Tables, for which the range of interpretations varies between 1 and 100% per year! The author gives an inventory of more than 400 opinions expressed by jurists and historians, discusses the most important ones and suggests a solution.

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Mémoires de la Société pour l'Histoire du Droit et des Institutions des anciens pays bouguignons, comtois et romands (MSHDB), 2014

(english below) Si, dans les faits, le prêt à intérêt est petit à petit entré dans les mœurs p... more (english below)

Si, dans les faits, le prêt à intérêt est petit à petit entré dans les mœurs par des brèches dans le dispositif de prohibition hérité du Moyen Age (p.ex. les rentes non foncières), sur le plan moral, le prêt à intérêt doit sa légitimation à son voisinage avec les formes de profit admises par les scolastiques. Calvin à joué un rôle crucial à cet égard, en ne faisant plus de différence, sur le plan moral, entre le prêt à intérêt et le contrat de société. Alors que, chez Thomas d'Aquin, la frontière entre le gain légitime et le gain illégitime passe entre le contrat de société et le contrat de prêt à intérêt, chez Calvin, cette frontière passe entre le prêt de production et le prêt de consommation. Ce qui fait la différence, pour Thomas d’Aquin, c’est le type de contrat : société ou prêt à intérêt ; pour Calvin, c’est le but du prêt : production ou simple consommation. Depuis Calvin, la condamnation du prêt à intérêt (au motif que le prêt à intérêt répartit inéquitablement les profits et les risques) est discréditée, aux yeux des personnes de bon sens, par l’amalgame avec une prétendue condamnation générale du profit (de type pré-marxiste). Après bientôt un demi-millénaire, ne serait-il pas temps de mettre fin à ce malentendu ?

Calvin and Interest Loans : What Break with the Scholastics ?

If, in practice, loans with interest gradually became customary due to loopholes in the prohibition mechanisms inherited from the Middle Ages (e.g. non-ground rent), on the moral plane, interest loans owe their legitimization to their kinship with the forms of profit admitted by the Scholastics. Calvin played a crucial role in this regard by making no moral distinction between an interest loan and a partnership agreement. While for Thomas Aquinas, the line separating legitimate gains from illegitimate gains was drawn between partnership agreements and interest loan agreements, for Calvin, the line was drawn between production loans and consumption loans. What marked the difference for Thomas Aquinas was the type of agreement : partnership or interest loan, while for Calvin, il was the purpose of the loan : production or simple consumption. Since Calvin, the condemnation of interest loans (for reasons of an inequitable distribution of the corresponding profit and risk) has been discredited in the eyes of sensible people due to its amalgamation with a supposed condemnation of profit in general (of the pre-Marxist type). After nearly half a millenium, isn't it about time to clear up this misunderstanding ?

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Risque(s) et droit - ISBN: 9783725562121, 2010

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Vauban, précurseur des Lumières ? - ISBN: 978-2-9530456-0-4, 2007

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Catholica, revue de réflexion politique et religieuse, 2005

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Finance et bien commun / Finance and common good, 2005

Talks by Denis Ramelet

Research paper thumbnail of Sacred Polities, Natural Law and the Law of Nations in the 16th-17th Centuries - International Conference at Central European University, Budapest 10-12 November 2016

International Conference at Central European University, Budapest Central European University – P... more International Conference at Central European University, Budapest Central European University – Palacký University Olomouc – Grotiana Foundation
10-12 November 2016
Október 6. u. 7, Room 102

The organizers (Hans Blom, Erasmus University, Rotterdam; Jana Engelbrechtová, Palacký University, Olomouc; László Kontler, Central European University) are grateful for the generous support of Central European University and Brill Publishers.

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Le prêt à intérêt était pratiqué par tous les peuples de l'Antiquité préchrétienne, à l'e... more Le prêt à intérêt était pratiqué par tous les peuples de l'Antiquité préchrétienne, à l'exception du peuple d'Israël. L'auteur examine d'abord l'interdiction du prêt à intérêt dans l'Ancien Testament. Il expose ensuite la pratique du prêt à intérêt en Grèce, avant de détailler les critiques d'Aristote. Enfin, l'auteur retrace l'évolution du prêt (mutuum) et de la réglementation de l'intérêt à Rome, des origines à Constantin. Il met l'accent sur trois grandes controverses parmi les romanistes modernes (XVIe - XXIe s.) : sur le nexum, sur la centesima et, surtout, sur le mystérieux fenus unciarium, le taux d'intérêt fixé par les Douze Tables, pour lequel l'éventail des interprétations va de 1 à 100 % par an ! L'auteur recense les opinions de plus de 400 juristes et historiens, discute les plus importantes et propose sa conclusion. The loan at interest was used by all the peoples of pre-Christian Antiquity, excepting the peopl...

Research paper thumbnail of Sacred Polities, Natural Law and the Law of Nations in the 16th-17th Centuries

International Conference at Central European University, Budapest Central European University – P... more International Conference at Central European University, Budapest Central European University – Palacký University Olomouc – Grotiana Foundation 10-12 November 2016 Október 6. u. 7, Room 102 The organizers (Hans Blom, Erasmus University, Rotterdam; Jana Engelbrechtová, Palacký University, Olomouc; László Kontler, Central European University) are grateful for the generous support of Central European University and Brill Publishers.

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(english below) Si, dans les faits, le prêt à intérêt est petit à petit entré dans les mœurs par ... more (english below) Si, dans les faits, le prêt à intérêt est petit à petit entré dans les mœurs par des brèches dans le dispositif de prohibition hérité du Moyen Age (p.ex. les rentes non foncières), sur le plan moral, le prêt à intérêt doit sa légitimation à son voisinage avec les formes de profit admises par les scolastiques. Calvin à joué un rôle crucial à cet égard, en ne faisant plus de différence, sur le plan moral, entre le prêt à intérêt et le contrat de société. Alors que, chez Thomas d'Aquin, la frontière entre le gain légitime et le gain illégitime passe entre le contrat de société et le contrat de prêt à intérêt, chez Calvin, cette frontière passe entre le prêt de production et le prêt de consommation. Ce qui fait la différence, pour Thomas d’Aquin, c’est le type de contrat : société ou prêt à intérêt ; pour Calvin, c’est le but du prêt : production ou simple consommation. Depuis Calvin, la condamnation du prêt à intérêt (au motif que le prêt à intérêt répartit inéquitablement les profits et les risques) est discréditée, aux yeux des personnes de bon sens, par l’amalgame avec une prétendue condamnation générale du profit (de type pré-marxiste). Après bientôt un demi-millénaire, ne serait-il pas temps de mettre fin à ce malentendu ? Calvin and Interest Loans : What Break with the Scholastics ? If, in practice, loans with interest gradually became customary due to loopholes in the prohibition mechanisms inherited from the Middle Ages (e.g. non-ground rent), on the moral plane, interest loans owe their legitimization to their kinship with the forms of profit admitted by the Scholastics. Calvin played a crucial role in this regard by making no moral distinction between an interest loan and a partnership agreement. While for Thomas Aquinas, the line separating legitimate gains from illegitimate gains was drawn between partnership agreements and interest loan agreements, for Calvin, the line was drawn between production loans and consumption loans. What marked the difference for Thomas Aquinas was the type of agreement : partnership or interest loan, while for Calvin, il was the purpose of the loan : production or simple consumption. Since Calvin, the condemnation of interest loans (for reasons of an inequitable distribution of the corresponding profit and risk) has been discredited in the eyes of sensible people due to its amalgamation with a supposed condemnation of profit in general (of the pre-Marxist type). After nearly half a millenium, isn't it about time to clear up this misunderstanding ?

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L'AGEFI, quotidien de l'Agence économique et Financière, Dec 4, 2014

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Le prêt à intérêt était pratiqué par tous les peuples de l’Antiquité préchrétienne, à l’exception... more Le prêt à intérêt était pratiqué par tous les peuples de l’Antiquité préchrétienne, à l’exception du peuple d'Israël. L'auteur examine d'abord l'interdiction du prêt à intérêt dans l'Ancien Testament. Il expose ensuite la pratique du prêt à intérêt en Grèce, avant de détailler les critiques d'Aristote. Enfin, l’auteur retrace l’évolution du prêt (mutuum) et de la réglementation de l’intérêt à Rome, des origines à Constantin. Il met l’accent sur trois grandes controverses parmi les romanistes modernes (XVIe-XXIe s.) : sur le nexum, sur la centesima et, surtout, sur le mystérieux fenus unciarium, le taux d’intérêt fixé par les Douze Tables : l'éventail des interprétations va de 1 à 100 % par an ! L’auteur recense les opinions de plus de 400 juristes et historiens, discute les plus importantes et propose sa conclusion.

The loan at interest was used by all the peoples of pre-Christian Antiquity, excepting the people of Israel. The author first focuses on the prohibition of lending at interest in the Old Testament. He then explores the use of loans at interest in Greece before examining Aristotle’s criticism. Eventually, the author follows the evolution of loan (mutuum) and interest regulation in Rome, from the origins to Constantine. Three great controversies among modern Roman law scholars (16th-21th centuries) are considered: nexum, centesima and above all, the mysterious fenus unciarium, the interest rate defined par the Twelve Tables, for which the range of interpretations varies between 1 and 100% per year! The author gives an inventory of more than 400 opinions expressed by jurists and historians, discusses the most important ones and suggests a solution.

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Mémoires de la Société pour l'Histoire du Droit et des Institutions des anciens pays bouguignons, comtois et romands (MSHDB), 2014

(english below) Si, dans les faits, le prêt à intérêt est petit à petit entré dans les mœurs p... more (english below)

Si, dans les faits, le prêt à intérêt est petit à petit entré dans les mœurs par des brèches dans le dispositif de prohibition hérité du Moyen Age (p.ex. les rentes non foncières), sur le plan moral, le prêt à intérêt doit sa légitimation à son voisinage avec les formes de profit admises par les scolastiques. Calvin à joué un rôle crucial à cet égard, en ne faisant plus de différence, sur le plan moral, entre le prêt à intérêt et le contrat de société. Alors que, chez Thomas d'Aquin, la frontière entre le gain légitime et le gain illégitime passe entre le contrat de société et le contrat de prêt à intérêt, chez Calvin, cette frontière passe entre le prêt de production et le prêt de consommation. Ce qui fait la différence, pour Thomas d’Aquin, c’est le type de contrat : société ou prêt à intérêt ; pour Calvin, c’est le but du prêt : production ou simple consommation. Depuis Calvin, la condamnation du prêt à intérêt (au motif que le prêt à intérêt répartit inéquitablement les profits et les risques) est discréditée, aux yeux des personnes de bon sens, par l’amalgame avec une prétendue condamnation générale du profit (de type pré-marxiste). Après bientôt un demi-millénaire, ne serait-il pas temps de mettre fin à ce malentendu ?

Calvin and Interest Loans : What Break with the Scholastics ?

If, in practice, loans with interest gradually became customary due to loopholes in the prohibition mechanisms inherited from the Middle Ages (e.g. non-ground rent), on the moral plane, interest loans owe their legitimization to their kinship with the forms of profit admitted by the Scholastics. Calvin played a crucial role in this regard by making no moral distinction between an interest loan and a partnership agreement. While for Thomas Aquinas, the line separating legitimate gains from illegitimate gains was drawn between partnership agreements and interest loan agreements, for Calvin, the line was drawn between production loans and consumption loans. What marked the difference for Thomas Aquinas was the type of agreement : partnership or interest loan, while for Calvin, il was the purpose of the loan : production or simple consumption. Since Calvin, the condemnation of interest loans (for reasons of an inequitable distribution of the corresponding profit and risk) has been discredited in the eyes of sensible people due to its amalgamation with a supposed condemnation of profit in general (of the pre-Marxist type). After nearly half a millenium, isn't it about time to clear up this misunderstanding ?

Research paper thumbnail of La condamnation du prêt à intérêt : un problème de risque

Risque(s) et droit - ISBN: 9783725562121, 2010

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Vauban, précurseur des Lumières ? - ISBN: 978-2-9530456-0-4, 2007

Research paper thumbnail of La rémunération du capital à la lumière de la doctrine traditionnelle de l'Eglise catholique

Catholica, revue de réflexion politique et religieuse, 2005

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Finance et bien commun / Finance and common good, 2005

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International Conference at Central European University, Budapest Central European University – P... more International Conference at Central European University, Budapest Central European University – Palacký University Olomouc – Grotiana Foundation
10-12 November 2016
Október 6. u. 7, Room 102

The organizers (Hans Blom, Erasmus University, Rotterdam; Jana Engelbrechtová, Palacký University, Olomouc; László Kontler, Central European University) are grateful for the generous support of Central European University and Brill Publishers.