Nicolas Genis | Université de Lille (original) (raw)
Conference Presentations by Nicolas Genis
Plusieurs équipes d’archéologues se sont succédées à Apollonia d’Illyrie (Albanie) depuis le débu... more Plusieurs équipes d’archéologues se sont succédées à Apollonia d’Illyrie (Albanie) depuis le début du XXe siècle et c’est une équipe franco-albanaise, fondée par P. cabanes et aujourd’hui dirigée par s. Verger (EPHE-PSL, Musée national de Rome) et B. Muka (Institut archéologique de Tirana, université de Tirana), qui y conduit depuis 1993 des recherches alliant fouilles, études de matériel et études thématiques, dans le but de mieux connaître l’histoire politique, culturelle, sociale et urbaine de cette cité fondée par Corcyre et Corinthe à la fin du VIIe siècle.
Depuis 2017, nicolas Genis, membre scientifique de l’École française d’Athènes, a repris l’étude du rempart urbain, à partir des publications antérieures et avec un programme d’opérations de terrain pour renouveler la documentation et approfondir notre connaissance de ce monument multiséculaire. outre la documentation photographique, des modèles photogrammétriques 3D ont été réalisés pour l’étude architecturale des éléments les mieux conservés. en outre, un nouveau programme de fouille s’intéresse précisément aux interactions entre le rempart et la ville, dans la zone cruciale autour de la porte nord-est.
Cette conférence présentera les premiers résultats de l’étude du rempart en lien avec les autres travaux actuellement menés par l’équipe franco-albanaise d’Apollonia, en particulier la préparation des publications des fouilles anciennes.
Papers by Nicolas Genis
Fortificazioni e società nel Mediterraneo occidentale. Albania e Grecia settentrionale, 2020
Apollonia in Illyria was a colony founded by Kerkyreans and Corinthians around 600 BCE. It has be... more Apollonia in Illyria was a colony founded by Kerkyreans and Corinthians around 600 BCE. It has been identified with the ruins in the neighborhood of the modern village of Pojani, in Albania, thanks to the fortifications, whose large sections could be seen by the first travelers and archaeologists.
Since A. Gilliéron’s first sketch in 1882, the study of the fortifications has been widely developed. In particular, C. Balandier, L. Koço and P. Lenhardt have produced a complete map of the walls in 2007 and they have paved the way for questions that still need to be answered.
Since 2017 a new study of the fortifications of Apollonia is in progress, under the supervision of N. Genis. The visual documentation of the walls, gates and towers, is being improved, especially with the support of 3D photogrammetry. New drawings (plans and elevations) will be done to document, study and understand the most important features and the construction techniques used at the same time or successively. Stratigraphic surveys and open-area excavations are planned for the next years in the sector of the North-East Gate, at the interface between the wall and several quarters.
These new operations aim at giving answers to the main questions about the fortifications of Apollonia: date of the construction and of the different phases in the walls themselves, link between the fortifications and the history of the city, interaction of the walls with the inside town-planning.
La question de l'espace au IVe siècle avant J.-C. dans les monde grec et étrusco-italique : continuités, ruptures, reprises, 2018
Chapter for the collective book "La question de l'espace au IVe siècle avant J.-C. dans les monde... more Chapter for the collective book "La question de l'espace au IVe siècle avant J.-C. dans les monde grec et étrusco-italique : continuités, ruptures, reprises", edited by Sophie Montel et Airton Pollini, Presses universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2018.
Carnets du LARHRA, 2014
Les concours panhelléniques antiques (ancêtres des Jeux Olympiques modernes) sont l’occasion de r... more Les concours panhelléniques antiques (ancêtres des Jeux Olympiques modernes) sont l’occasion de rassemblements internationaux de sportifs et musiciens grecs qui cherchent à remporter une victoire qui les couronnera de feuillage et de gloire.
De nombreux vainqueurs à ces concours ont été célébrés par des monuments : des statues avec une inscription de dédicace sur la base – le plus souvent dans les sanctuaires panhelléniques, lieux de publicité sans pareille, ou bien dans les cités des vainqueurs – ou des chants composés spécialement pour l’occasion (les épinicies) et exécutés sur place ou lors du retour du vainqueur dans sa cité. Que l’initiative de ces monuments revienne au vainqueur lui-même, à sa famille ou encore à sa cité, la victoire individuelle rejaillit toujours sur les communautés dont fait partie le vainqueur.
C’est cette interaction entre l’individuel et le collectif, entre le privé et le public, que je me propose d’étudier, à partir de quelques cas de vainqueurs aux concours de Delphes et d’Olympie : le cas général des vainqueurs qui participent à la gloire de leur famille et de leur cité, puis des cas particuliers de vainqueurs déjà très en vue dans leur cité d’origine et pour lesquels la victoire elle-même n’est peut-être déjà plus privée – avec l’exemple éloquent de Hiéron, tyran de Syracuse.
La période retenue (550-450 av. J.-C.) se justifie par la présence concomitante des deux types de monuments, statues et épinicies – la pratique de ces dernières cessant après Pindare. Cette conjonction de deux types de sources me permettra de mener une étude pluridisciplinaire, basée sur la littérature, la sculpture et l’épigraphie, pour proposer des conclusions sur l’histoire sociale de ces concours et de ces vainqueurs, en lien avec la thématique 1 mentionnée dans l’appel à communication (« De la sphère privée à la sphère publique »).
Communication à la Journée d’étude "Sphère privée / sphère", Lyon, 30 mai 2013.
Suivre lien HAL-SHS pour le PDF complet.
Talks by Nicolas Genis
Apollonia in Illyria was a colony founded by people from Kerkyra and Corinth in the late sixth ce... more Apollonia in Illyria was a colony founded by people from Kerkyra and Corinth in the late sixth century. It has been identified with the ruins in the neighborhood of the modern village of Pojani, in Albania, thanks to the fortifications, whose large sections could be seen by the first travelers and archaeologists (starting with Cyriacus of Ancona in 1435).
Since A. Gilliéron first drew a sketch in 1882, the study of the fortifications has been widely developed. C. Balandier, L. Koço and P. Lenhardt, in particular, after more than ten years of work, have produced a complete map of the walls in 2007 and they have paved the way for all the questions that still need to be answered: date of the construction and of the different phases in the walls themselves, link between the fortifications and the history of the city, interaction of the walls with the inside town-planning.
Since 2017, as part of the French-Albanian team and as a scientific member of the French School at Athens, I am taking over the study of the fortifications of Apollonia. In collaboration with other researchers (especially L. Jaupaj, from the Institute of Archaeology in Tirana) and with an architect, we are improving the visual documentation of the walls, gates and towers, especially with the support of 3D photogrammetry. New drawings (plans and elevations) will be done to document, study and understand the most important features and the construction techniques used at the same time or successively. Stratigraphic surveys and open-area excavations are planned for 2019 in the sector of the North-East gate, at the interface between the wall and several inside quarters (one Archaic and one Hellenistic, at least).
The poster will present this work-in-progress, with new images extracted from the 3D models, the future operations, and the historical questions that this new study aims to answer, both about the fortifications themselves and about the city.
Poster presented at the international conference "Fortifications & Societies" in Catania, February 2019.
Dans la cadre d'une nouvelle convention de collaboration entre la France et l'Albanie, je mènerai... more Dans la cadre d'une nouvelle convention de collaboration entre la France et l'Albanie, je mènerai un nouveau projet d'étude du rempart de la cité d'Apollonia d'Illyrie, prenant la suite du travail de lever topographique et d'étude morphologique mené de 1994 à 2003 et publié dans l'Atlas archéologique et historique d'Apollonia en 2007. Occupée du VIIe siècle av. n. è. au VIe siècle de n. è., Apollonia s'est rapidement dotée d'un rempart, probablement autour de la ville haute, avant de construire son grand circuit à l'époque classique. L'état actuel des vestiges présente une hétérogénéité qui est sans doute la marque de nombreuses réfections. Pour préciser la datation de ces phases et replacer l'évolution du rempart dans l'histoire d'Apollonia et de sa région, cette nouvelle étude se fondera sur les références récentes d'analyse des fortifications, qui allient architecture militaire et histoire urbaine, et sera l'occasion d'expérimenter les apports des nouvelles technologies pour un monument de ce type.
Communication présentée lors de la table-ronde internationale sur l'architecture militaire, Aix-en-Provence, 23-24 novembre 2017, organisée par N. Kyriakidis, N. Faucherre et S. Zugmeyer.
En 408/7 av. J.-C., trois cités de l’îles de Rhodes, Ialysos, Kamiros et Lindos, se réunissent pa... more En 408/7 av. J.-C., trois cités de l’îles de Rhodes, Ialysos, Kamiros et Lindos, se réunissent par synœcisme et fondent une nouvelle entité, la cité de Rhodes. La ville de Rhodes devient le centre urbain de cette nouvelle cité et cette date est rapidement prise comme un point de référence pour cette communauté aux multiples origines.
Au cours du IVe siècle par exemple, chaque petite cité décide d’inscrire, sur de grandes stèles dans un sanctuaire ou sur les parois d’un temple, la liste des prêtres éponymes ; la date de 408/7 est toujours prise comme point de départ de ces annales, comme si les sanctuaires concernés n’avaient pas d’histoire ou d’archives précédant le synœcisme.
Quoique certaines particularités subsistent dans les habitudes de chaque cité et dans les prêtres que chacune se choisit toujours, l’acte de fondation d’une nouvelle cité en fusionnant plusieurs cités existantes a ici pour conséquence d’effacer le passé. Une nouvelle mémoire se met en place autour de cette date et de la marche commune vers des institutions démocratiques.
Je propose ainsi d’étudier les conséquences du synœcisme sur l’histoire de l’identité et de la mémoire rhodiennes, à la fois communes à la nouvelle cité et particulières à chaque « ancienne » cité : pourquoi ces trois cités ont-elles décidé de se réunir et de se donner des références communes à la fin du Ve siècle ? Le synœcisme a-t-il réellement effacé et fait oublier le passé particulier de chaque cité au profit d’une nouvelle histoire ? D’autres crises ont-elles suivi et ont-elles engendré des adaptations dans cette identité commune ?
Communication présentée au 13e colloque de la MAE "(Re)fonder. Modalités du (re)commencement dans le temps et dans l’espace", juin 2016
In this paper, I first propose to draw the theoretical framework of memory in the question of rep... more In this paper, I first propose to draw the theoretical framework of memory in the question of representation and identity. Indeed, scholars in Antiquity often study the concept of representation in opposition to a stranger, an enemy or an outsider of the community; but the concept of memory allows us to think about identity within a community with no need of something/one external to this community. Such social and/or civic bodies define their self-representation and identity using the memory of their past (which sometimes includes foreigners or enemies), by many ways and means, which are not only in the realm of discourse. Since Maurice Halbwachs’ works, it is known that memory is socially and politically constructed and that space can retain memory of past: in this sense, Pierre Nora’s expression lieux de mémoire can be reactivated as places and organisation of space which construct a self-representation and an identity through memory. To exemplify these theoretical aspects, I would like to present some perspectives about the memory of colonisation in Thasos, both a civic and religious topic. In the sixth century BC, Parians sent twice settlers in this North-Aegean island and the city-state of Thasos then increased and evolved always remembering this colonisation, struggling to have a proper identity. I will concentrate the discussion about the organisation of temples and roads between temples, i. e. about the global religious topography and its meaning regarding the history of colonisation: which gods were enhanced, why, and at which period?
Paper presented at the International Graduate Conference "Identity and Representation in Antiquity", King's College London, June 2013.
Thesis Chapters by Nicolas Genis
Memory and space: archaeology of collective identity in ancient Greece This study about collec... more Memory and space: archaeology of collective identity in ancient Greece
This study about collective memory and identity of Greek cities, based on the works in sociology and social geography, tackles the relationships between memory, space and identity. After analyzing theoretically these concepts and reviewing their applications in Ancient history, a new approach is proposed: to study how, through the choices a city makes to spatialize its past, it constructs its identity.
Three categories of evidence have been considered: the inscribed catalogs of magistrates or eponyms, a form of advertising the public archives; the public honorific statues; and the architectural and stylistic choices made to refer to a certain past or to express a link to an external example. This evidence is studied for five cities selected as case-studies for their originality and their rich documentation: Thasos, a colonial city founded by Paros in the 7th century BCE; Miletus, an ionic city in the center of the battles between Greeks, Persians, Macedonians and Hellenistic kingdoms; Rhodes, an island with multiple cities that unite together by synoikism in 408/7 BCE; Delos, a common sanctuary for the Ionians, Cycladic city and Aegean commercial center; and Delphi, the panhellenic pythian sanctuary, in the power of the city and the amphictyony.
This evidence and these five sites studied together give the opportunity to clarify the cities’ urban planning, their relationships with memory and the construction of their identities, both in the very specific terms of each case-study and in the larger context of broader evolutions in the Greek world.
PhD Thesis defended in 2018.
Organisation by Nicolas Genis
Le programme du séminaire "Que faire avec... ?" pour l'année 2015-2016 est en ligne sur le site d... more Le programme du séminaire "Que faire avec... ?" pour l'année 2015-2016 est en ligne sur le site du laboratoire HiSoMA ! Nous vous attendons nombreux !
Séminaire mensuel HiSoMA UMR 5189, intitulé Approches et Méthodes Actuelles en Sciences de l'Anti... more Séminaire mensuel HiSoMA UMR 5189, intitulé Approches et Méthodes Actuelles en Sciences de l'Antiquité, ou Que faire avec... ? Le séminaire fait intervenir des spécialistes d'un thème, d'une source, d'une forme, sélectionnés pour leur intérêt transversal, et pour les difficultés particulières qu'ils posent. Il s'adresse aux chercheurs qui, sans en être spécialistes, souhaiteraient bénéficier de quelques clés d'entrée ou d'un regard synthétique et actualisé sur le sujet choisi. Plus d'informations sur le site d'Hisoma : http://www.hisoma.mom.fr/recherche-et-activites/rencontres-scientifiques/amasa
Plusieurs équipes d’archéologues se sont succédées à Apollonia d’Illyrie (Albanie) depuis le débu... more Plusieurs équipes d’archéologues se sont succédées à Apollonia d’Illyrie (Albanie) depuis le début du XXe siècle et c’est une équipe franco-albanaise, fondée par P. cabanes et aujourd’hui dirigée par s. Verger (EPHE-PSL, Musée national de Rome) et B. Muka (Institut archéologique de Tirana, université de Tirana), qui y conduit depuis 1993 des recherches alliant fouilles, études de matériel et études thématiques, dans le but de mieux connaître l’histoire politique, culturelle, sociale et urbaine de cette cité fondée par Corcyre et Corinthe à la fin du VIIe siècle.
Depuis 2017, nicolas Genis, membre scientifique de l’École française d’Athènes, a repris l’étude du rempart urbain, à partir des publications antérieures et avec un programme d’opérations de terrain pour renouveler la documentation et approfondir notre connaissance de ce monument multiséculaire. outre la documentation photographique, des modèles photogrammétriques 3D ont été réalisés pour l’étude architecturale des éléments les mieux conservés. en outre, un nouveau programme de fouille s’intéresse précisément aux interactions entre le rempart et la ville, dans la zone cruciale autour de la porte nord-est.
Cette conférence présentera les premiers résultats de l’étude du rempart en lien avec les autres travaux actuellement menés par l’équipe franco-albanaise d’Apollonia, en particulier la préparation des publications des fouilles anciennes.
Fortificazioni e società nel Mediterraneo occidentale. Albania e Grecia settentrionale, 2020
Apollonia in Illyria was a colony founded by Kerkyreans and Corinthians around 600 BCE. It has be... more Apollonia in Illyria was a colony founded by Kerkyreans and Corinthians around 600 BCE. It has been identified with the ruins in the neighborhood of the modern village of Pojani, in Albania, thanks to the fortifications, whose large sections could be seen by the first travelers and archaeologists.
Since A. Gilliéron’s first sketch in 1882, the study of the fortifications has been widely developed. In particular, C. Balandier, L. Koço and P. Lenhardt have produced a complete map of the walls in 2007 and they have paved the way for questions that still need to be answered.
Since 2017 a new study of the fortifications of Apollonia is in progress, under the supervision of N. Genis. The visual documentation of the walls, gates and towers, is being improved, especially with the support of 3D photogrammetry. New drawings (plans and elevations) will be done to document, study and understand the most important features and the construction techniques used at the same time or successively. Stratigraphic surveys and open-area excavations are planned for the next years in the sector of the North-East Gate, at the interface between the wall and several quarters.
These new operations aim at giving answers to the main questions about the fortifications of Apollonia: date of the construction and of the different phases in the walls themselves, link between the fortifications and the history of the city, interaction of the walls with the inside town-planning.
La question de l'espace au IVe siècle avant J.-C. dans les monde grec et étrusco-italique : continuités, ruptures, reprises, 2018
Chapter for the collective book "La question de l'espace au IVe siècle avant J.-C. dans les monde... more Chapter for the collective book "La question de l'espace au IVe siècle avant J.-C. dans les monde grec et étrusco-italique : continuités, ruptures, reprises", edited by Sophie Montel et Airton Pollini, Presses universitaires de Franche-Comté, Besançon, 2018.
Carnets du LARHRA, 2014
Les concours panhelléniques antiques (ancêtres des Jeux Olympiques modernes) sont l’occasion de r... more Les concours panhelléniques antiques (ancêtres des Jeux Olympiques modernes) sont l’occasion de rassemblements internationaux de sportifs et musiciens grecs qui cherchent à remporter une victoire qui les couronnera de feuillage et de gloire.
De nombreux vainqueurs à ces concours ont été célébrés par des monuments : des statues avec une inscription de dédicace sur la base – le plus souvent dans les sanctuaires panhelléniques, lieux de publicité sans pareille, ou bien dans les cités des vainqueurs – ou des chants composés spécialement pour l’occasion (les épinicies) et exécutés sur place ou lors du retour du vainqueur dans sa cité. Que l’initiative de ces monuments revienne au vainqueur lui-même, à sa famille ou encore à sa cité, la victoire individuelle rejaillit toujours sur les communautés dont fait partie le vainqueur.
C’est cette interaction entre l’individuel et le collectif, entre le privé et le public, que je me propose d’étudier, à partir de quelques cas de vainqueurs aux concours de Delphes et d’Olympie : le cas général des vainqueurs qui participent à la gloire de leur famille et de leur cité, puis des cas particuliers de vainqueurs déjà très en vue dans leur cité d’origine et pour lesquels la victoire elle-même n’est peut-être déjà plus privée – avec l’exemple éloquent de Hiéron, tyran de Syracuse.
La période retenue (550-450 av. J.-C.) se justifie par la présence concomitante des deux types de monuments, statues et épinicies – la pratique de ces dernières cessant après Pindare. Cette conjonction de deux types de sources me permettra de mener une étude pluridisciplinaire, basée sur la littérature, la sculpture et l’épigraphie, pour proposer des conclusions sur l’histoire sociale de ces concours et de ces vainqueurs, en lien avec la thématique 1 mentionnée dans l’appel à communication (« De la sphère privée à la sphère publique »).
Communication à la Journée d’étude "Sphère privée / sphère", Lyon, 30 mai 2013.
Suivre lien HAL-SHS pour le PDF complet.
Apollonia in Illyria was a colony founded by people from Kerkyra and Corinth in the late sixth ce... more Apollonia in Illyria was a colony founded by people from Kerkyra and Corinth in the late sixth century. It has been identified with the ruins in the neighborhood of the modern village of Pojani, in Albania, thanks to the fortifications, whose large sections could be seen by the first travelers and archaeologists (starting with Cyriacus of Ancona in 1435).
Since A. Gilliéron first drew a sketch in 1882, the study of the fortifications has been widely developed. C. Balandier, L. Koço and P. Lenhardt, in particular, after more than ten years of work, have produced a complete map of the walls in 2007 and they have paved the way for all the questions that still need to be answered: date of the construction and of the different phases in the walls themselves, link between the fortifications and the history of the city, interaction of the walls with the inside town-planning.
Since 2017, as part of the French-Albanian team and as a scientific member of the French School at Athens, I am taking over the study of the fortifications of Apollonia. In collaboration with other researchers (especially L. Jaupaj, from the Institute of Archaeology in Tirana) and with an architect, we are improving the visual documentation of the walls, gates and towers, especially with the support of 3D photogrammetry. New drawings (plans and elevations) will be done to document, study and understand the most important features and the construction techniques used at the same time or successively. Stratigraphic surveys and open-area excavations are planned for 2019 in the sector of the North-East gate, at the interface between the wall and several inside quarters (one Archaic and one Hellenistic, at least).
The poster will present this work-in-progress, with new images extracted from the 3D models, the future operations, and the historical questions that this new study aims to answer, both about the fortifications themselves and about the city.
Poster presented at the international conference "Fortifications & Societies" in Catania, February 2019.
Dans la cadre d'une nouvelle convention de collaboration entre la France et l'Albanie, je mènerai... more Dans la cadre d'une nouvelle convention de collaboration entre la France et l'Albanie, je mènerai un nouveau projet d'étude du rempart de la cité d'Apollonia d'Illyrie, prenant la suite du travail de lever topographique et d'étude morphologique mené de 1994 à 2003 et publié dans l'Atlas archéologique et historique d'Apollonia en 2007. Occupée du VIIe siècle av. n. è. au VIe siècle de n. è., Apollonia s'est rapidement dotée d'un rempart, probablement autour de la ville haute, avant de construire son grand circuit à l'époque classique. L'état actuel des vestiges présente une hétérogénéité qui est sans doute la marque de nombreuses réfections. Pour préciser la datation de ces phases et replacer l'évolution du rempart dans l'histoire d'Apollonia et de sa région, cette nouvelle étude se fondera sur les références récentes d'analyse des fortifications, qui allient architecture militaire et histoire urbaine, et sera l'occasion d'expérimenter les apports des nouvelles technologies pour un monument de ce type.
Communication présentée lors de la table-ronde internationale sur l'architecture militaire, Aix-en-Provence, 23-24 novembre 2017, organisée par N. Kyriakidis, N. Faucherre et S. Zugmeyer.
En 408/7 av. J.-C., trois cités de l’îles de Rhodes, Ialysos, Kamiros et Lindos, se réunissent pa... more En 408/7 av. J.-C., trois cités de l’îles de Rhodes, Ialysos, Kamiros et Lindos, se réunissent par synœcisme et fondent une nouvelle entité, la cité de Rhodes. La ville de Rhodes devient le centre urbain de cette nouvelle cité et cette date est rapidement prise comme un point de référence pour cette communauté aux multiples origines.
Au cours du IVe siècle par exemple, chaque petite cité décide d’inscrire, sur de grandes stèles dans un sanctuaire ou sur les parois d’un temple, la liste des prêtres éponymes ; la date de 408/7 est toujours prise comme point de départ de ces annales, comme si les sanctuaires concernés n’avaient pas d’histoire ou d’archives précédant le synœcisme.
Quoique certaines particularités subsistent dans les habitudes de chaque cité et dans les prêtres que chacune se choisit toujours, l’acte de fondation d’une nouvelle cité en fusionnant plusieurs cités existantes a ici pour conséquence d’effacer le passé. Une nouvelle mémoire se met en place autour de cette date et de la marche commune vers des institutions démocratiques.
Je propose ainsi d’étudier les conséquences du synœcisme sur l’histoire de l’identité et de la mémoire rhodiennes, à la fois communes à la nouvelle cité et particulières à chaque « ancienne » cité : pourquoi ces trois cités ont-elles décidé de se réunir et de se donner des références communes à la fin du Ve siècle ? Le synœcisme a-t-il réellement effacé et fait oublier le passé particulier de chaque cité au profit d’une nouvelle histoire ? D’autres crises ont-elles suivi et ont-elles engendré des adaptations dans cette identité commune ?
Communication présentée au 13e colloque de la MAE "(Re)fonder. Modalités du (re)commencement dans le temps et dans l’espace", juin 2016
In this paper, I first propose to draw the theoretical framework of memory in the question of rep... more In this paper, I first propose to draw the theoretical framework of memory in the question of representation and identity. Indeed, scholars in Antiquity often study the concept of representation in opposition to a stranger, an enemy or an outsider of the community; but the concept of memory allows us to think about identity within a community with no need of something/one external to this community. Such social and/or civic bodies define their self-representation and identity using the memory of their past (which sometimes includes foreigners or enemies), by many ways and means, which are not only in the realm of discourse. Since Maurice Halbwachs’ works, it is known that memory is socially and politically constructed and that space can retain memory of past: in this sense, Pierre Nora’s expression lieux de mémoire can be reactivated as places and organisation of space which construct a self-representation and an identity through memory. To exemplify these theoretical aspects, I would like to present some perspectives about the memory of colonisation in Thasos, both a civic and religious topic. In the sixth century BC, Parians sent twice settlers in this North-Aegean island and the city-state of Thasos then increased and evolved always remembering this colonisation, struggling to have a proper identity. I will concentrate the discussion about the organisation of temples and roads between temples, i. e. about the global religious topography and its meaning regarding the history of colonisation: which gods were enhanced, why, and at which period?
Paper presented at the International Graduate Conference "Identity and Representation in Antiquity", King's College London, June 2013.
Memory and space: archaeology of collective identity in ancient Greece This study about collec... more Memory and space: archaeology of collective identity in ancient Greece
This study about collective memory and identity of Greek cities, based on the works in sociology and social geography, tackles the relationships between memory, space and identity. After analyzing theoretically these concepts and reviewing their applications in Ancient history, a new approach is proposed: to study how, through the choices a city makes to spatialize its past, it constructs its identity.
Three categories of evidence have been considered: the inscribed catalogs of magistrates or eponyms, a form of advertising the public archives; the public honorific statues; and the architectural and stylistic choices made to refer to a certain past or to express a link to an external example. This evidence is studied for five cities selected as case-studies for their originality and their rich documentation: Thasos, a colonial city founded by Paros in the 7th century BCE; Miletus, an ionic city in the center of the battles between Greeks, Persians, Macedonians and Hellenistic kingdoms; Rhodes, an island with multiple cities that unite together by synoikism in 408/7 BCE; Delos, a common sanctuary for the Ionians, Cycladic city and Aegean commercial center; and Delphi, the panhellenic pythian sanctuary, in the power of the city and the amphictyony.
This evidence and these five sites studied together give the opportunity to clarify the cities’ urban planning, their relationships with memory and the construction of their identities, both in the very specific terms of each case-study and in the larger context of broader evolutions in the Greek world.
PhD Thesis defended in 2018.
Le programme du séminaire "Que faire avec... ?" pour l'année 2015-2016 est en ligne sur le site d... more Le programme du séminaire "Que faire avec... ?" pour l'année 2015-2016 est en ligne sur le site du laboratoire HiSoMA ! Nous vous attendons nombreux !
Séminaire mensuel HiSoMA UMR 5189, intitulé Approches et Méthodes Actuelles en Sciences de l'Anti... more Séminaire mensuel HiSoMA UMR 5189, intitulé Approches et Méthodes Actuelles en Sciences de l'Antiquité, ou Que faire avec... ? Le séminaire fait intervenir des spécialistes d'un thème, d'une source, d'une forme, sélectionnés pour leur intérêt transversal, et pour les difficultés particulières qu'ils posent. Il s'adresse aux chercheurs qui, sans en être spécialistes, souhaiteraient bénéficier de quelques clés d'entrée ou d'un regard synthétique et actualisé sur le sujet choisi. Plus d'informations sur le site d'Hisoma : http://www.hisoma.mom.fr/recherche-et-activites/rencontres-scientifiques/amasa