Vincenzo Mancuso | Université Paul Valéry - Montpellier (original) (raw)
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Studiolo - Villa Médicis Art History Journal by Vincenzo Mancuso
ArtItalies, 2023
Questo articolo intende attirare l’attenzione su una pala d’altare conservata presso il Museo di ... more Questo articolo intende attirare l’attenzione su una pala d’altare conservata presso il Museo di Casa Professa a Palermo, l’Apparizione della Vergine a San Luigi Gonzaga, che qui attribuiamo a Guercino.
Attraverso la letteratura periegetica e i documenti d’archivio abbiamo ricostruito le vicende della committenza dovute a Laura Del Bosco Gonzaga, vedova di Luigi Gonzaga duca di Castiglione delle Stiviere. Abbiamo inoltre precisato il ruolo giocato da Carlo I Cybo-Malaspina che è menzionato come committente dell’opera nel Libro dei conti del pittore.
Cet article entend attirer l’attention sur un tableau d’autel conservé dans le Museo di Casa Professa a Palermo, l’Apparition de la Vierge à saint Louis Gonzague, qu’on attribue au Guerchin. À travers les guides de voyages ainsi quel es documents d’archive nous ont permit de reconstituer les étapes de la commande que l’on doit à Laura del Bosco Gonzaga, veuve de Luigi Gonzaga duc de Castiglione delle Stiviere. En outre, nous avons précisé le rôle d’ joué par Carlo I Cybo-Malaspina qui est mentionné comme étant le commanditaire du tableau dans le Libro dei conti du peintre.
STUDIOLO - Revue d'histoire de l'art ACADÉMIE DE FRANCE À ROME - VILLA MÉDICIS, 2021
L’année 2020 a marqué le demi-millénaire de la mort de Raphaël et suscité de nombreux événements.... more L’année 2020 a marqué le demi-millénaire de la mort de Raphaël et suscité de nombreux événements.
Expositions, journées d’études, publications ont apporté des éclairages fondamentaux sur une grande variété d’aspects de l’œuvre du maître qui fut peintre, architecte, dessinateur, antiquaire, entrepreneur et artiste protéiforme. Les récentes campagnes de restauration ont également permis d’élargir la connaissance de son œuvre. Ainsi, celle entreprise dans la Salle de Constantin au Palais du Vatican a révélé la main du maître dans les figures allégoriques de Iustitia et de Comitas, les seules peintes à l’huile dans ce décor de fresques réalisé d’après ses dessins par ses élèves, dont Giulio Romano et Giovan Francesco Penni.
Studiolo a souhaité se joindre à cet élan scientifique en consacrant le Dossier thématique de ce numéro 17 à la question de l’héritage de Raphaël dans un temps long qui va du XVIe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle. Les contributions réunies ici étudient aussi bien la fascination produite par certaines inventions de l’artiste – comme le dispositif pictural des tapisseries feintes qui deviendra un paradigme de la peinture monumentale maniériste et baroque – que la dévotion bien particulière dont il a fait l’objet en devenant une figure tutélaire pour les peintres des générations suivantes.
L’assimilation du modèle raphaélesque s’est étendue sur plusieurs siècles et a pris une tournure éminemment politique dès le XVIIIe siècle, lorsque fut entreprise la première campagne de restaurations des fresques ornant les Stanze du Palais apostolique. Celle-ci fut alors le champ de bataille qui vit s’opposer les représentants de l’« école romaine » de peinture, chargés de préserver les décorations, et les pensionnaires de l’Académie de France à Rome, qui souhaitaient continuer à tirer des copies fidèles en apposant papier et calque directement sur la surface des fresques.
À cette époque, les soubassements des peintures, comme les murs d’un sanctuaire ou d’une église, étaient déjà recouverts de signatures et de graffiti d’artistes venus en pèlerinage de toute l’Europe et désireux d’afficher leur appartenance à une communauté artistique et esthétique incarnée par les principes formels et les valeurs spirituelles de l’art de Raphaël.
Raphaël divino, « ange de la peinture », « second messie » : l’artiste se voit sanctifié non seulement par ses épithètes, mais aussi par le traitement de ses ossements qui, exhumés et réenterrés en grande pompe au Panthéon en 1833, sont vénérés comme des reliques. La dévotion que l’on voue à Raphaël a fait de lui un artiste cult. Raphaël est peut-être aussi le premier représentant de la pop culture car, dès son vivant, soucieux de faire (re)connaître son œuvre, il en assure personnellement la transmission, la diffusion et la promotion à grande échelle par le biais de son atelier, en profitant au mieux du potentiel de ce médium encore nouveau qu’était la gravure.
Indépendamment des aléas de la fortune de l’art de Raphaël au gré des époques, cette popularité n’a cessé de s’accroître grâce à l’impulsion donnée par la reproduction de masse de ses peintures de madones, d’angelots et de saints, élus par la culture visuelle populaire chrétienne comme les images idéales permettant de conforter la foi et de stimuler la piété. Images auxquelles on peut presque attribuer une valeur pop et publicitaire, tant elles jouent sur une forme de « persistance rétinienne » de l’œuvre raphaélesque. C’est contre cette imagerie kitsch et contre les usages commerciaux de l’art des maîtres que vont se dresser les critiques des artistes modernes, à l’instar du Danois Asger Jorn qui entoura de gribouillages enfantins une carte postale reproduisant le célèbre détail des anges aux pieds de la Madone Sixtine.
Observer à l’échelle de plusieurs siècles l’héritage de Raphaël en dit long sur le rapport que l’on a pu entretenir avec l’art et les artistes du passé par le biais de processus d’assimilation et d’appro-priation. Cette histoire invite à reconsidérer, une fois de plus, les nouvelles formes de « religion de l’art » et de « sacralisation des artefacts artistiques » qui se substituent souvent à d’anciennes pratiques dévotionnelles.
L’Académie de France à Rome est très heureuse d’annoncer par le nouveau graphisme de ce numéro de Studiolo le début de la collaboration éditoriale avec les Éditions Macula et de réaffirmer ainsi l’ouverture de la revue à la pluralité des approches de l’histoire de l’art dans le monde contemporain.
Francesca Alberti et Sam Stourdzé
SOMMAIRE
Francesca Alberti et Sam Stourdzé
Éditorial
DOSSIER : Raphaël
Roxanne Loos
« Sono finte in panni, ò vero arazzi riportati ». La (re) naissance des tapisseries feintes dans l’atelier de Raphaël
Vincenzo Mancuso
Maratti et Raphaël : une question de légitimité et de légitimation
Virginia Magnaghi
« Marea che si frange » ?
Raffaello nella critica e nell’arte italiana del primo Novecento
France Nerlich
La transfiguration de Raphaël. L’année 1833
VARIA
Philippe Morel
Vin, musique et sexualité, parodie et tradition burlesque européenne chez les peintres caravagesques d’Utrecht
Émilie Beck Saiello et Yves Di Domenico
Artistes avignonnais à Rome au XVIIIe siècle, une nouvelle hypothèse d’étude
Diane Bodart
« Los borrones de Ticiano ». The Venetian brushstroke and its Spanish translations
Patrizia Cavazzini
Riflessioni sull’apprendistato dei pittori a Roma tra Cinque e Seicento
CHAMP LIBRE
Benjamin Crotty, Fanny Taillandier
Les Daces
Mikel Urquiza
Une musique monstrueuse
Jeanne Vicerial
Sculptures vestimentaires
Mathieu Larnaudie
Une apocalypse en kit
VILLA MÉDICIS, PATRIMOINE ET HISTOIRE
France Leichleiter
La base de données. Les envois de Rome en peinture et sculpture 1804-1914
Papers by Vincenzo Mancuso
ArtItalies, 2023
Questo articolo intende attirare l’attenzione su una pala d’altare conservata presso il Museo di ... more Questo articolo intende attirare l’attenzione su una pala d’altare conservata presso il Museo di Casa Professa a Palermo, l’Apparizione della Vergine a San Luigi Gonzaga, che qui attribuiamo a Guercino. Attraverso la letteratura periegetica e i documenti d’archivio abbiamo ricostruito le vicende della committenza dovute a Laura Del Bosco Gonzaga, vedova di Luigi Gonzaga duca di Castiglione delle Stiviere. Abbiamo inoltre precisato il ruolo giocato da Carlo I Cybo-Malaspina che è menzionato come committente dell’opera nel Libro dei conti del pittore.
Cet article entend attirer l’attention sur un tableau d’autel conservé dans le Museo di Casa Professa a Palermo, l’Apparition de la Vierge à saint Louis Gonzague, qu’on attribue au Guerchin. À travers les guides de voyages ainsi quel es documents d’archive nous ont permit de reconstituer les étapes de la commande que l’on doit à Laura del Bosco Gonzaga, veuve de Luigi Gonzaga duc de Castiglione delle Stiviere. En outre, nous avons précisé le rôle d’ joué par Carlo I Cybo-Malaspina qui est mentionné comme étant le commanditaire du tableau dans le Libro dei conti du peintre.
2013 IEEE 14th International Symposium on "A World of Wireless, Mobile and Multimedia Networks" (WoWMoM), 2013
The increasing demand for higher data rates in cellular network results in increasing network den... more The increasing demand for higher data rates in cellular network results in increasing network density. As a consequence, inter-cell interference is becoming the most serious obstacle towards spectral efficiency. Therefore, considering that radio resources are limited and expensive, new techniques are required for efficient radio resource allocation in next generation cellular networks. In this paper, we propose a pure frequency reuse 1 scheme based on base station scheduling rather than the commonly adopted user scheduling. In particular, we formulate a base station scheduling problem to determine which base stations can be scheduled to simultaneously transmit, without causing excessive interference to any user of any of the scheduled base stations. We show that finding the optimal base station scheduling is NP-hard, and formulate the BASICS (BAse Station Inter-Cell Scheduling) algorithm, a novel heuristic to approximate the optimal solution at low complexity cost. The proposed algorithm is in line with the ABSF (almost blank sub-frame) technique recently standardized at the 3GPP. By means of numerical and packet-level simulations, we prove the effectiveness and superiority of BASICS as compared to the state of the art of inter-cell interference mitigation schemes.
ArtItalies, 2023
Questo articolo intende attirare l’attenzione su una pala d’altare conservata presso il Museo di ... more Questo articolo intende attirare l’attenzione su una pala d’altare conservata presso il Museo di Casa Professa a Palermo, l’Apparizione della Vergine a San Luigi Gonzaga, che qui attribuiamo a Guercino.
Attraverso la letteratura periegetica e i documenti d’archivio abbiamo ricostruito le vicende della committenza dovute a Laura Del Bosco Gonzaga, vedova di Luigi Gonzaga duca di Castiglione delle Stiviere. Abbiamo inoltre precisato il ruolo giocato da Carlo I Cybo-Malaspina che è menzionato come committente dell’opera nel Libro dei conti del pittore.
Cet article entend attirer l’attention sur un tableau d’autel conservé dans le Museo di Casa Professa a Palermo, l’Apparition de la Vierge à saint Louis Gonzague, qu’on attribue au Guerchin. À travers les guides de voyages ainsi quel es documents d’archive nous ont permit de reconstituer les étapes de la commande que l’on doit à Laura del Bosco Gonzaga, veuve de Luigi Gonzaga duc de Castiglione delle Stiviere. En outre, nous avons précisé le rôle d’ joué par Carlo I Cybo-Malaspina qui est mentionné comme étant le commanditaire du tableau dans le Libro dei conti du peintre.
STUDIOLO - Revue d'histoire de l'art ACADÉMIE DE FRANCE À ROME - VILLA MÉDICIS, 2021
L’année 2020 a marqué le demi-millénaire de la mort de Raphaël et suscité de nombreux événements.... more L’année 2020 a marqué le demi-millénaire de la mort de Raphaël et suscité de nombreux événements.
Expositions, journées d’études, publications ont apporté des éclairages fondamentaux sur une grande variété d’aspects de l’œuvre du maître qui fut peintre, architecte, dessinateur, antiquaire, entrepreneur et artiste protéiforme. Les récentes campagnes de restauration ont également permis d’élargir la connaissance de son œuvre. Ainsi, celle entreprise dans la Salle de Constantin au Palais du Vatican a révélé la main du maître dans les figures allégoriques de Iustitia et de Comitas, les seules peintes à l’huile dans ce décor de fresques réalisé d’après ses dessins par ses élèves, dont Giulio Romano et Giovan Francesco Penni.
Studiolo a souhaité se joindre à cet élan scientifique en consacrant le Dossier thématique de ce numéro 17 à la question de l’héritage de Raphaël dans un temps long qui va du XVIe siècle jusqu’au milieu du XXe siècle. Les contributions réunies ici étudient aussi bien la fascination produite par certaines inventions de l’artiste – comme le dispositif pictural des tapisseries feintes qui deviendra un paradigme de la peinture monumentale maniériste et baroque – que la dévotion bien particulière dont il a fait l’objet en devenant une figure tutélaire pour les peintres des générations suivantes.
L’assimilation du modèle raphaélesque s’est étendue sur plusieurs siècles et a pris une tournure éminemment politique dès le XVIIIe siècle, lorsque fut entreprise la première campagne de restaurations des fresques ornant les Stanze du Palais apostolique. Celle-ci fut alors le champ de bataille qui vit s’opposer les représentants de l’« école romaine » de peinture, chargés de préserver les décorations, et les pensionnaires de l’Académie de France à Rome, qui souhaitaient continuer à tirer des copies fidèles en apposant papier et calque directement sur la surface des fresques.
À cette époque, les soubassements des peintures, comme les murs d’un sanctuaire ou d’une église, étaient déjà recouverts de signatures et de graffiti d’artistes venus en pèlerinage de toute l’Europe et désireux d’afficher leur appartenance à une communauté artistique et esthétique incarnée par les principes formels et les valeurs spirituelles de l’art de Raphaël.
Raphaël divino, « ange de la peinture », « second messie » : l’artiste se voit sanctifié non seulement par ses épithètes, mais aussi par le traitement de ses ossements qui, exhumés et réenterrés en grande pompe au Panthéon en 1833, sont vénérés comme des reliques. La dévotion que l’on voue à Raphaël a fait de lui un artiste cult. Raphaël est peut-être aussi le premier représentant de la pop culture car, dès son vivant, soucieux de faire (re)connaître son œuvre, il en assure personnellement la transmission, la diffusion et la promotion à grande échelle par le biais de son atelier, en profitant au mieux du potentiel de ce médium encore nouveau qu’était la gravure.
Indépendamment des aléas de la fortune de l’art de Raphaël au gré des époques, cette popularité n’a cessé de s’accroître grâce à l’impulsion donnée par la reproduction de masse de ses peintures de madones, d’angelots et de saints, élus par la culture visuelle populaire chrétienne comme les images idéales permettant de conforter la foi et de stimuler la piété. Images auxquelles on peut presque attribuer une valeur pop et publicitaire, tant elles jouent sur une forme de « persistance rétinienne » de l’œuvre raphaélesque. C’est contre cette imagerie kitsch et contre les usages commerciaux de l’art des maîtres que vont se dresser les critiques des artistes modernes, à l’instar du Danois Asger Jorn qui entoura de gribouillages enfantins une carte postale reproduisant le célèbre détail des anges aux pieds de la Madone Sixtine.
Observer à l’échelle de plusieurs siècles l’héritage de Raphaël en dit long sur le rapport que l’on a pu entretenir avec l’art et les artistes du passé par le biais de processus d’assimilation et d’appro-priation. Cette histoire invite à reconsidérer, une fois de plus, les nouvelles formes de « religion de l’art » et de « sacralisation des artefacts artistiques » qui se substituent souvent à d’anciennes pratiques dévotionnelles.
L’Académie de France à Rome est très heureuse d’annoncer par le nouveau graphisme de ce numéro de Studiolo le début de la collaboration éditoriale avec les Éditions Macula et de réaffirmer ainsi l’ouverture de la revue à la pluralité des approches de l’histoire de l’art dans le monde contemporain.
Francesca Alberti et Sam Stourdzé
SOMMAIRE
Francesca Alberti et Sam Stourdzé
Éditorial
DOSSIER : Raphaël
Roxanne Loos
« Sono finte in panni, ò vero arazzi riportati ». La (re) naissance des tapisseries feintes dans l’atelier de Raphaël
Vincenzo Mancuso
Maratti et Raphaël : une question de légitimité et de légitimation
Virginia Magnaghi
« Marea che si frange » ?
Raffaello nella critica e nell’arte italiana del primo Novecento
France Nerlich
La transfiguration de Raphaël. L’année 1833
VARIA
Philippe Morel
Vin, musique et sexualité, parodie et tradition burlesque européenne chez les peintres caravagesques d’Utrecht
Émilie Beck Saiello et Yves Di Domenico
Artistes avignonnais à Rome au XVIIIe siècle, une nouvelle hypothèse d’étude
Diane Bodart
« Los borrones de Ticiano ». The Venetian brushstroke and its Spanish translations
Patrizia Cavazzini
Riflessioni sull’apprendistato dei pittori a Roma tra Cinque e Seicento
CHAMP LIBRE
Benjamin Crotty, Fanny Taillandier
Les Daces
Mikel Urquiza
Une musique monstrueuse
Jeanne Vicerial
Sculptures vestimentaires
Mathieu Larnaudie
Une apocalypse en kit
VILLA MÉDICIS, PATRIMOINE ET HISTOIRE
France Leichleiter
La base de données. Les envois de Rome en peinture et sculpture 1804-1914
ArtItalies, 2023
Questo articolo intende attirare l’attenzione su una pala d’altare conservata presso il Museo di ... more Questo articolo intende attirare l’attenzione su una pala d’altare conservata presso il Museo di Casa Professa a Palermo, l’Apparizione della Vergine a San Luigi Gonzaga, che qui attribuiamo a Guercino. Attraverso la letteratura periegetica e i documenti d’archivio abbiamo ricostruito le vicende della committenza dovute a Laura Del Bosco Gonzaga, vedova di Luigi Gonzaga duca di Castiglione delle Stiviere. Abbiamo inoltre precisato il ruolo giocato da Carlo I Cybo-Malaspina che è menzionato come committente dell’opera nel Libro dei conti del pittore.
Cet article entend attirer l’attention sur un tableau d’autel conservé dans le Museo di Casa Professa a Palermo, l’Apparition de la Vierge à saint Louis Gonzague, qu’on attribue au Guerchin. À travers les guides de voyages ainsi quel es documents d’archive nous ont permit de reconstituer les étapes de la commande que l’on doit à Laura del Bosco Gonzaga, veuve de Luigi Gonzaga duc de Castiglione delle Stiviere. En outre, nous avons précisé le rôle d’ joué par Carlo I Cybo-Malaspina qui est mentionné comme étant le commanditaire du tableau dans le Libro dei conti du peintre.
2013 IEEE 14th International Symposium on "A World of Wireless, Mobile and Multimedia Networks" (WoWMoM), 2013
The increasing demand for higher data rates in cellular network results in increasing network den... more The increasing demand for higher data rates in cellular network results in increasing network density. As a consequence, inter-cell interference is becoming the most serious obstacle towards spectral efficiency. Therefore, considering that radio resources are limited and expensive, new techniques are required for efficient radio resource allocation in next generation cellular networks. In this paper, we propose a pure frequency reuse 1 scheme based on base station scheduling rather than the commonly adopted user scheduling. In particular, we formulate a base station scheduling problem to determine which base stations can be scheduled to simultaneously transmit, without causing excessive interference to any user of any of the scheduled base stations. We show that finding the optimal base station scheduling is NP-hard, and formulate the BASICS (BAse Station Inter-Cell Scheduling) algorithm, a novel heuristic to approximate the optimal solution at low complexity cost. The proposed algorithm is in line with the ABSF (almost blank sub-frame) technique recently standardized at the 3GPP. By means of numerical and packet-level simulations, we prove the effectiveness and superiority of BASICS as compared to the state of the art of inter-cell interference mitigation schemes.