Jean-Patrice Boudet | Université d'Orléans (Loire Valley University) (original) (raw)
Papers by Jean-Patrice Boudet
Études réunies, 2014
International audienc
L’État et l’Église, l’État ou l’Église, ce titre en forme de diptyque, qui peut aussi se lire com... more L’État et l’Église, l’État ou l’Église, ce titre en forme de diptyque, qui peut aussi se lire comme une interrogation, ou comme l’expression d’un choix dont on ne sait qui l’a tranché ou si même il a un jour été tranché, évoque un ensemble de problèmes qui occupent toujours une place considérable dans l’historiographie et qui avaient d’ailleurs été abordés dans le cadre des programmes sur la genèse de l’État moderne. Si le Kulturkampf bismarckien et l’anticléricalisme militant de la IIIe République ont certainement favorisé les recherches sur ces sujets dans la seconde moitié du xixe siècle, les interrogations actuelles sur la place de la religion dans la vie politique du début du xxie siècle ont et auront sans doute le même effet. Et les deux grandes crises de la période médiévale, la lutte de la Papauté et de l’Empire d’une part, et l’affrontement entre Philippe le Bel et Boniface VIII de l’autre ont retrouvé dans l’historiographie la plus récente la place qui leur est due. Mais depuis longtemps, et notamment depuis qu’Ernst Kantorowicz a montré tout ce que l’idéologie politique et les conceptions de l’État devaient à la théologie, depuis aussi que les historiens ont réalisé l’ampleur de l’impact de la redécouverte du droit romain, les recherches historiques ne sont plus placées sous le signe de l’opposition mais plutôt sous celui de l’association, voire de l’imbrication, de deux systèmes institutionnels entre lesquels les transferts sont incessants. Au reste, il était impossible, dans le cadre d’une seule conférence, d’aborder tous les aspects d’un tel sujet et il nous fallait recentrer le questionnaire sur ce qui avait le plus d’importance pour le nouveau programme SAS (présenté dans l’avant-propos). Dans la mesure où il s’agit désormais d’axer la recherche sur la sémiologie de l’État, c’est-à-dire sur la production et le sens des signes et des systèmes de signes dans les processus de communication au sein des sociétés politiques de l’Occident latin et, grâce à cette approche, de mieux comprendre ce qu’est le fonctionnement du pouvoir symbolique et les rôles respectifs qu’y jouent l’Église et l’État, le rôle des clercs apparaît en effet comme un enjeu crucial, puisqu’au début de la période qui nous intéresse, ils sont sinon les seuls du moins les principaux détenteurs de la culture savante, notamment par leur connaissance du latin, langue de la Bible, et leur pratique de l’écrit sous toutes ses formes
Micrologus. Nature, Sciences and Medieval Societies, 2006
Réédition numérique dans La magie au Moyen Âge / La magia nel Medioevo, Firenze, Sismel-Edizioni ... more Réédition numérique dans La magie au Moyen Âge / La magia nel Medioevo, Firenze, Sismel-Edizioni de Galluzzo, Medi@evi. Digital Medieval Folders, 12, 2016, p. 3-51International audienceCette communication se propose d’aborder la thématique du secret au Moyen Âge par l’étude des textes de magie rituelle attribués à Salomon (Clavicula Salomonis, Liber Raziel, Ars notoria et Almandal). L’analyse comparée des prologues (I), dont celui de la Clavicula édité en annexe, montre comment le destin de ces savoirs magiques, d’origine divine et porteurs de mystères, se joue entre révélation et occultation : s’ils sont le signe d’une alliance avec Dieu, leur haute dignité nécessite qu’ils restent cachés à la masse des hommes, sous peine de disparaître à jamais. Se pose aussi la question de la préservation de l’efficacité des signes auxquels ils recourent, au fur et à mesure des modifications de l’environnement linguistique. Par ailleurs (II), le secret est l’une des conditions essentielles du bon déroulement des experimenta magiques. Mais de la théorie (elle-même peu cohérente) à la pratique, il y a un pas bien difficile à franchir, comme le démontrent quelques cas de rupture du secret, rapportés par les sources judiciaires et narratives
Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2018
Illustration : Adam nomme les animaux © Paris, BnF ms. lat. 3630, f. 82v LE POUVOIR DES MOTS AU M... more Illustration : Adam nomme les animaux © Paris, BnF ms. lat. 3630, f. 82v LE POUVOIR DES MOTS AU MOYEN ÂGE COLLOQUE INTERNATIONAL Lyon, 22-24 Juin 2009 http://htl.linguist.univ-paris-diderot.fr/pdm/ UMR 5648-Histoire et archéologie des mondes chrétiens et musulmans médiévaux UMR 7597-Laboratoire d'histoire des théories linguistiques Institut universitaire de France École pratique des hautes études
Journal For the History of Astronomy, Aug 1, 2012
In memory of Emmanuel Poulie1. Introduction: Content and History of MS Bernkastel-Kues 215Among t... more In memory of Emmanuel Poulie1. Introduction: Content and History of MS Bernkastel-Kues 215Among the astronomical codices that once belonged to the famous scholar Nicholas of Cues (1401-64), MS Bernkastel-Kues, Hospitalsbibliothek 215, has drawn little attention until now. The old catalogue published in 1905 by Jakob Marx, and Alois Krchnak's paper on Nicholas's astronomical manuscripts and instruments, are still useful but rather imprecise.' David King briefly described the last part of this codex in an appendix of his book The ciphers of the monks: MS Bernkastel-Kues CusanusStift 215,8 (ff. 103r-123v), he said, "copied in a fourteenth century monastic hand, contains a set of solar, lunar and planetary tables and canons in the Picard or Walloon (?) dialect of medieval French, with Paris mentioned in some of the planetary tables (and a latitude of 48° used in the tables of oblique ascensions) and Ghent specifically mentioned in the canons (f. 128r)".2 But no one seems to have previously noticed, in the second chapter of these French canons devoted to the calculation of the longitude of the Sun, the last sentence:Adone ares le vrai liu dou Soleil sans l'octave spere, ki est 9 degreis et 13 menus l'an del Incarnacion 1271, et cascun an monte le moitiet d'un menut?Therefore you'll get the true place of the Sun without the eighth sphere, which is 9 degrees and 1 3 minutes the year of Incarnation 1 27 1 , and each year it increases half a minute.The position of the eighth sphere is here mentioned in present indicative and is roughly coherent with the localization of this sphere at 9; 13,14,30,1° on 8 August 1271, i.e. the first day of a.h. 670, as Fritz S. Pedersen has deduced from a table of the motion of the eighth sphere for A.D. 1271-82 conserved in an Italian astronomical manuscript of the second half of the thirteenth century.4 The year 1271 could have been considered as a radix, but if these anonymous French canons and tables correspond to each other, we can reasonably infer that both were originally composed c. 1271.MS Bernkastel-Kues 215 is a codex of 132 folios, 252 ? 197 mm, in parchment. It was copied during the first half of the fourteenth century by one main hand, with some annotations of the fifteenth century (c. 1422-40) that may have done by Nicholas of Cues himself. The whole manuscript is thematically coherent since it contains seven Latin texts on optics and astronomy: John Peckham's Perspectiva (ff. lra-24ra); the Almanack planetarum of William of Saint-Cloud (ff. 24va-84v); the canons of Prophatius Judeus's Almanack perpetuimi and an extract of the tabular part of this perpetual almanac based on the radix of 1300 (ff. 85ra-94v); four treatises composed by or ascribed to Thebit (Thabit ibn Qurra), namely the De quantitatibus stellarum, De motu octave sphere, Uber de his que indigent expositione antequam legaturAlmagesti, and De imaginatione sphere (ff. 95ra-102vb). The French section is located at the end of manuscript: ff. 103r-127r for the tables and ff. 127va-132vb for the canons. Apart from Thebit's treatises, this codex contains scientific material put in circulation in the second half or at the very end of the thirteenth century, with an astronomical part still up-to-date before 1320 and the development of the Latin Alfonsine tables in Paris.The geographical discrepancy between the tables (adapted for Paris) and the canons (which mention only one place, Ghent) is of course a limit for their accuracy. But this discrepancy is partially offset by their linguistic consistency, with features more or less shared between Picard and Walloon, which is nicely consistent with the city of Ghent.5 This invites a mixed hypothesis on their possible origin: the adaptation of the tables to the meridian and latitude of Paris and the reference to Ghent in the canons direct us to the Picard Nation of the Faculty of Arts of the University of Paris, for we know that the students of Ghent belonged to this Nation. …
Actes de la Société des historiens médiévistes de l enseignement supérieur public, 2007
Femmes médiatrices et ambivalentes, 2012
Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2012
In 1425, a short anonymous mirror for princes was addressed to Yolande of Aragon, the mother-in-l... more In 1425, a short anonymous mirror for princes was addressed to Yolande of Aragon, the mother-in-law of Charles VII. Probably written by a clerk of the royal entourage, this treatise is closely connected with the events of the kingdom of Bourges; it may be considered as the ideological justification of a palace coup orchestrated by Yolande of Aragon in favour of the Constable of Richemont. Beyond the specific circumstances of its composition, this text is a superb mirror of its time, as well as a succinct summary of medieval political thought. Résumé : En 1425, un petit miroir au prince anonyme est adressé à Yolande d'Aragon, bellemère de Charles VII. Composé sans doute par un clerc de l'entourage royal, ce traité est en phase directe avec l'actualité du royaume de Bourges et il peut être considéré comme la justification idéologique d'une révolution de palais orchestrée par Yolande d'Aragon au profit du connétable de Richemont. Mais au-delà des circonstances précises de sa rédaction, ce texte superbe est un miroir de son temps qui représente une sorte de résumé de la pensée politique médiévale. Revenons d'abord sur les raisons évidentes de l'intérêt suscité pour ce texte : sans titre à l'origine et volontairement anonyme-ce qui n'est pas dans la manière de Christine-, rédigé en moyen français comme la plupart des miroirs du temps de Charles VI, Charles VII et de leurs successeurs 6 , dense et bref-un court préambule suivi de 106 articles, moins de 8.000 mots et de 43.000 caractères-, il présente sous forme ramassée, claire et bien formulée, une série de thèmes que l'on trouve ailleurs d'une façon dispersée, ce qui en fait une sorte de résumé de la pensée politique médiévale française. Ce traité est conservé dans le manuscrit Paris, BnF, français 1223, un codex du XV e siècle de format in 4° (286 x 205 mm), composé d'un seul cahier de parchemin de 16 folios, la copie du texte occupant les 15 premiers feuillets. La reliure cartonnée date de 1845 mais le verso du deuxième folio de garde porte, d'une écriture du début du XVI e siècle, la cote « 271 [corr. de 270] » et le titre « Traicté a madame la regente pour le gouvernement de la maison du roy et du royaulme de France » 7. Cette cote et ce titre, qui témoignent de l'appartenance de ce petit volume
Alfonsine Astronomy: The Written Record, ed. by R. L. Kremer et al., 2022
dans De Frédéric II à Rodolphe II. Astrologie, divination et magie dans les cours (XIIIe-XVIIe si... more dans De Frédéric II à Rodolphe II. Astrologie, divination et magie dans les cours (XIIIe-XVIIe siècle), actes du colloque international de Lausanne, sous la dir. de J.-P. Boudet, M. Ostoreo et A. Paravicini Bagliani, 9-11 octobre 2014, Florence, SISMEL – Edzioni del Galluzzo, 2017 (Micrologus Library n°82), p. 157-239
Studies in History and Philosophy of Science Part C: Studies in History and Philosophy of Biological and Biomedical Sciences, 2010
Considered an institution mainly devoted to astrology and medicine by Simon de Phares and by some... more Considered an institution mainly devoted to astrology and medicine by Simon de Phares and by some historians who believe that he was reliable, the college founded in 1371 by Charles V’s first physician, Gervais Chrétien, was in fact primarily dedicated to theological students. It was not before 1377 that there were created there two bursaries for scholares regis, specialising in ‘licit mathematical sciences’, and two medical fellowships. Yet the influence of the activity of these fellows seems to have been rather moderate and—as far as we can learn from the material still extant, notably from manuscripts that belonged to Maître Gervais’ College and to some of its members—this institution was devoted much more to theological studies than to medicine and the quadrivium.
Journal Des Savants, 1986
... de son règne, un rôle déterminant dans cette évolution et l'on ne peut qu'ê... more ... de son règne, un rôle déterminant dans cette évolution et l'on ne peut qu'être frappé par l'incohérence apparente de sa politique à cet égard ... Plusieurs membres de l'entourage d'Olivier Le Daim furent en effet déboutés de leur office en octobre 1482 parce que le Roi avait été ...
Revue Historique, 2008
... représenté comme un roi salomonien, est également reconnue[9] [9] Ana Dominguez Rodriguez, El... more ... représenté comme un roi salomonien, est également reconnue[9] [9] Ana Dominguez Rodriguez, El ... ange qui serait apparu à Adam trois jours après l'expulsion du Paradis et qui ... du Quadripartitum de Ptolémée et de son commentaire par Hali Abenrudian, dont Max Lejbowicz a ...
... 5. JP BOUDET, « Faveur, pouvoir et solidarités sous le règne de Louis XI : Olivier le Daim et... more ... 5. JP BOUDET, « Faveur, pouvoir et solidarités sous le règne de Louis XI : Olivier le Daim et son entourage » ; article à paraître. ... et moraliste italien Domenico Mancini l'accuse déjà d'avoir mené les affaires du royaume à la place de Louis XI ... Jean de Roye nous relate l'affaire (26 ...
Books by Jean-Patrice Boudet
Sous la direction d'Edouard Mehl et Christian Trottmann. Presses universitaires de Strasbourg, 2022
The 42nd Congress of the SHMESP, which was held in Oxford in March and April of 2011, turned its ... more The 42nd Congress of the SHMESP, which was held in Oxford in March and April of 2011, turned its attention to a type that is little-known and hard to identify, that we associate so naturally with our Modern Technocratic Age that it is hard to imagine that he could be found in earlier times, especially as far back as the Middle Ages. This type is the expert. We can situate the expert on the dividing line between doctrine and practice and see him as someone who brings together social experiments that are both complex and diverse. Either alone or in small groups, the expert is called upon for an opinion, to validate a hypothesis and to emit his truth, which is presumably objective and based on sound scientific knowledge. He operates in the most diverse places, the court of justice, obviously, but also the building site, the sickbed, before relics or during a scholarly discussion. The expert derives his authority from his recognized knowledge and from his social position – technical competence is not always enough: it is also required that he be recognized – this recognition is often understood rather than explicit – before the parties concerned will agree to consult an outside person. It is in these social and functional interstices, between knowledge and its explication, that the function of the expert is situated. By making this the theme of their congress, the members of the SHMESP wished to draw attention to this particular function, which is not a profession or a permanent status, but which presupposes mastery in a particular field and the ability to have this recognized in situations that are both awkward and fraught with uncertainty.
As we can see from the multiplicity of examples cited, across the whole of the Medieval Millennium, from East to West, this technician – nearly always a male, as in all spaces of domination- was able to earn an important place for himself, in the role of the one who helps someone to arrive at a decision without being the decision maker himself. For expertise was not an end in itself. Its aim was to illuminate an issue so that the institutions could function within a consensus guaranteed by the competence super partes of an outside personality. Our authors examined the selection criteria by which experts were chosen, as well as the ways and means of their actions together with the results. They were able to come up with a wide range of material in order to illustrate how Medieval Society was able make use of these decision mediators, who were far more numerous than was commonly supposed.
Études réunies, 2014
International audienc
L’État et l’Église, l’État ou l’Église, ce titre en forme de diptyque, qui peut aussi se lire com... more L’État et l’Église, l’État ou l’Église, ce titre en forme de diptyque, qui peut aussi se lire comme une interrogation, ou comme l’expression d’un choix dont on ne sait qui l’a tranché ou si même il a un jour été tranché, évoque un ensemble de problèmes qui occupent toujours une place considérable dans l’historiographie et qui avaient d’ailleurs été abordés dans le cadre des programmes sur la genèse de l’État moderne. Si le Kulturkampf bismarckien et l’anticléricalisme militant de la IIIe République ont certainement favorisé les recherches sur ces sujets dans la seconde moitié du xixe siècle, les interrogations actuelles sur la place de la religion dans la vie politique du début du xxie siècle ont et auront sans doute le même effet. Et les deux grandes crises de la période médiévale, la lutte de la Papauté et de l’Empire d’une part, et l’affrontement entre Philippe le Bel et Boniface VIII de l’autre ont retrouvé dans l’historiographie la plus récente la place qui leur est due. Mais depuis longtemps, et notamment depuis qu’Ernst Kantorowicz a montré tout ce que l’idéologie politique et les conceptions de l’État devaient à la théologie, depuis aussi que les historiens ont réalisé l’ampleur de l’impact de la redécouverte du droit romain, les recherches historiques ne sont plus placées sous le signe de l’opposition mais plutôt sous celui de l’association, voire de l’imbrication, de deux systèmes institutionnels entre lesquels les transferts sont incessants. Au reste, il était impossible, dans le cadre d’une seule conférence, d’aborder tous les aspects d’un tel sujet et il nous fallait recentrer le questionnaire sur ce qui avait le plus d’importance pour le nouveau programme SAS (présenté dans l’avant-propos). Dans la mesure où il s’agit désormais d’axer la recherche sur la sémiologie de l’État, c’est-à-dire sur la production et le sens des signes et des systèmes de signes dans les processus de communication au sein des sociétés politiques de l’Occident latin et, grâce à cette approche, de mieux comprendre ce qu’est le fonctionnement du pouvoir symbolique et les rôles respectifs qu’y jouent l’Église et l’État, le rôle des clercs apparaît en effet comme un enjeu crucial, puisqu’au début de la période qui nous intéresse, ils sont sinon les seuls du moins les principaux détenteurs de la culture savante, notamment par leur connaissance du latin, langue de la Bible, et leur pratique de l’écrit sous toutes ses formes
Micrologus. Nature, Sciences and Medieval Societies, 2006
Réédition numérique dans La magie au Moyen Âge / La magia nel Medioevo, Firenze, Sismel-Edizioni ... more Réédition numérique dans La magie au Moyen Âge / La magia nel Medioevo, Firenze, Sismel-Edizioni de Galluzzo, Medi@evi. Digital Medieval Folders, 12, 2016, p. 3-51International audienceCette communication se propose d’aborder la thématique du secret au Moyen Âge par l’étude des textes de magie rituelle attribués à Salomon (Clavicula Salomonis, Liber Raziel, Ars notoria et Almandal). L’analyse comparée des prologues (I), dont celui de la Clavicula édité en annexe, montre comment le destin de ces savoirs magiques, d’origine divine et porteurs de mystères, se joue entre révélation et occultation : s’ils sont le signe d’une alliance avec Dieu, leur haute dignité nécessite qu’ils restent cachés à la masse des hommes, sous peine de disparaître à jamais. Se pose aussi la question de la préservation de l’efficacité des signes auxquels ils recourent, au fur et à mesure des modifications de l’environnement linguistique. Par ailleurs (II), le secret est l’une des conditions essentielles du bon déroulement des experimenta magiques. Mais de la théorie (elle-même peu cohérente) à la pratique, il y a un pas bien difficile à franchir, comme le démontrent quelques cas de rupture du secret, rapportés par les sources judiciaires et narratives
Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2018
Illustration : Adam nomme les animaux © Paris, BnF ms. lat. 3630, f. 82v LE POUVOIR DES MOTS AU M... more Illustration : Adam nomme les animaux © Paris, BnF ms. lat. 3630, f. 82v LE POUVOIR DES MOTS AU MOYEN ÂGE COLLOQUE INTERNATIONAL Lyon, 22-24 Juin 2009 http://htl.linguist.univ-paris-diderot.fr/pdm/ UMR 5648-Histoire et archéologie des mondes chrétiens et musulmans médiévaux UMR 7597-Laboratoire d'histoire des théories linguistiques Institut universitaire de France École pratique des hautes études
Journal For the History of Astronomy, Aug 1, 2012
In memory of Emmanuel Poulie1. Introduction: Content and History of MS Bernkastel-Kues 215Among t... more In memory of Emmanuel Poulie1. Introduction: Content and History of MS Bernkastel-Kues 215Among the astronomical codices that once belonged to the famous scholar Nicholas of Cues (1401-64), MS Bernkastel-Kues, Hospitalsbibliothek 215, has drawn little attention until now. The old catalogue published in 1905 by Jakob Marx, and Alois Krchnak's paper on Nicholas's astronomical manuscripts and instruments, are still useful but rather imprecise.' David King briefly described the last part of this codex in an appendix of his book The ciphers of the monks: MS Bernkastel-Kues CusanusStift 215,8 (ff. 103r-123v), he said, "copied in a fourteenth century monastic hand, contains a set of solar, lunar and planetary tables and canons in the Picard or Walloon (?) dialect of medieval French, with Paris mentioned in some of the planetary tables (and a latitude of 48° used in the tables of oblique ascensions) and Ghent specifically mentioned in the canons (f. 128r)".2 But no one seems to have previously noticed, in the second chapter of these French canons devoted to the calculation of the longitude of the Sun, the last sentence:Adone ares le vrai liu dou Soleil sans l'octave spere, ki est 9 degreis et 13 menus l'an del Incarnacion 1271, et cascun an monte le moitiet d'un menut?Therefore you'll get the true place of the Sun without the eighth sphere, which is 9 degrees and 1 3 minutes the year of Incarnation 1 27 1 , and each year it increases half a minute.The position of the eighth sphere is here mentioned in present indicative and is roughly coherent with the localization of this sphere at 9; 13,14,30,1° on 8 August 1271, i.e. the first day of a.h. 670, as Fritz S. Pedersen has deduced from a table of the motion of the eighth sphere for A.D. 1271-82 conserved in an Italian astronomical manuscript of the second half of the thirteenth century.4 The year 1271 could have been considered as a radix, but if these anonymous French canons and tables correspond to each other, we can reasonably infer that both were originally composed c. 1271.MS Bernkastel-Kues 215 is a codex of 132 folios, 252 ? 197 mm, in parchment. It was copied during the first half of the fourteenth century by one main hand, with some annotations of the fifteenth century (c. 1422-40) that may have done by Nicholas of Cues himself. The whole manuscript is thematically coherent since it contains seven Latin texts on optics and astronomy: John Peckham's Perspectiva (ff. lra-24ra); the Almanack planetarum of William of Saint-Cloud (ff. 24va-84v); the canons of Prophatius Judeus's Almanack perpetuimi and an extract of the tabular part of this perpetual almanac based on the radix of 1300 (ff. 85ra-94v); four treatises composed by or ascribed to Thebit (Thabit ibn Qurra), namely the De quantitatibus stellarum, De motu octave sphere, Uber de his que indigent expositione antequam legaturAlmagesti, and De imaginatione sphere (ff. 95ra-102vb). The French section is located at the end of manuscript: ff. 103r-127r for the tables and ff. 127va-132vb for the canons. Apart from Thebit's treatises, this codex contains scientific material put in circulation in the second half or at the very end of the thirteenth century, with an astronomical part still up-to-date before 1320 and the development of the Latin Alfonsine tables in Paris.The geographical discrepancy between the tables (adapted for Paris) and the canons (which mention only one place, Ghent) is of course a limit for their accuracy. But this discrepancy is partially offset by their linguistic consistency, with features more or less shared between Picard and Walloon, which is nicely consistent with the city of Ghent.5 This invites a mixed hypothesis on their possible origin: the adaptation of the tables to the meridian and latitude of Paris and the reference to Ghent in the canons direct us to the Picard Nation of the Faculty of Arts of the University of Paris, for we know that the students of Ghent belonged to this Nation. …
Actes de la Société des historiens médiévistes de l enseignement supérieur public, 2007
Femmes médiatrices et ambivalentes, 2012
Cahiers de recherches médiévales et humanistes, 2012
In 1425, a short anonymous mirror for princes was addressed to Yolande of Aragon, the mother-in-l... more In 1425, a short anonymous mirror for princes was addressed to Yolande of Aragon, the mother-in-law of Charles VII. Probably written by a clerk of the royal entourage, this treatise is closely connected with the events of the kingdom of Bourges; it may be considered as the ideological justification of a palace coup orchestrated by Yolande of Aragon in favour of the Constable of Richemont. Beyond the specific circumstances of its composition, this text is a superb mirror of its time, as well as a succinct summary of medieval political thought. Résumé : En 1425, un petit miroir au prince anonyme est adressé à Yolande d'Aragon, bellemère de Charles VII. Composé sans doute par un clerc de l'entourage royal, ce traité est en phase directe avec l'actualité du royaume de Bourges et il peut être considéré comme la justification idéologique d'une révolution de palais orchestrée par Yolande d'Aragon au profit du connétable de Richemont. Mais au-delà des circonstances précises de sa rédaction, ce texte superbe est un miroir de son temps qui représente une sorte de résumé de la pensée politique médiévale. Revenons d'abord sur les raisons évidentes de l'intérêt suscité pour ce texte : sans titre à l'origine et volontairement anonyme-ce qui n'est pas dans la manière de Christine-, rédigé en moyen français comme la plupart des miroirs du temps de Charles VI, Charles VII et de leurs successeurs 6 , dense et bref-un court préambule suivi de 106 articles, moins de 8.000 mots et de 43.000 caractères-, il présente sous forme ramassée, claire et bien formulée, une série de thèmes que l'on trouve ailleurs d'une façon dispersée, ce qui en fait une sorte de résumé de la pensée politique médiévale française. Ce traité est conservé dans le manuscrit Paris, BnF, français 1223, un codex du XV e siècle de format in 4° (286 x 205 mm), composé d'un seul cahier de parchemin de 16 folios, la copie du texte occupant les 15 premiers feuillets. La reliure cartonnée date de 1845 mais le verso du deuxième folio de garde porte, d'une écriture du début du XVI e siècle, la cote « 271 [corr. de 270] » et le titre « Traicté a madame la regente pour le gouvernement de la maison du roy et du royaulme de France » 7. Cette cote et ce titre, qui témoignent de l'appartenance de ce petit volume
Alfonsine Astronomy: The Written Record, ed. by R. L. Kremer et al., 2022
dans De Frédéric II à Rodolphe II. Astrologie, divination et magie dans les cours (XIIIe-XVIIe si... more dans De Frédéric II à Rodolphe II. Astrologie, divination et magie dans les cours (XIIIe-XVIIe siècle), actes du colloque international de Lausanne, sous la dir. de J.-P. Boudet, M. Ostoreo et A. Paravicini Bagliani, 9-11 octobre 2014, Florence, SISMEL – Edzioni del Galluzzo, 2017 (Micrologus Library n°82), p. 157-239
Studies in History and Philosophy of Science Part C: Studies in History and Philosophy of Biological and Biomedical Sciences, 2010
Considered an institution mainly devoted to astrology and medicine by Simon de Phares and by some... more Considered an institution mainly devoted to astrology and medicine by Simon de Phares and by some historians who believe that he was reliable, the college founded in 1371 by Charles V’s first physician, Gervais Chrétien, was in fact primarily dedicated to theological students. It was not before 1377 that there were created there two bursaries for scholares regis, specialising in ‘licit mathematical sciences’, and two medical fellowships. Yet the influence of the activity of these fellows seems to have been rather moderate and—as far as we can learn from the material still extant, notably from manuscripts that belonged to Maître Gervais’ College and to some of its members—this institution was devoted much more to theological studies than to medicine and the quadrivium.
Journal Des Savants, 1986
... de son règne, un rôle déterminant dans cette évolution et l'on ne peut qu'ê... more ... de son règne, un rôle déterminant dans cette évolution et l'on ne peut qu'être frappé par l'incohérence apparente de sa politique à cet égard ... Plusieurs membres de l'entourage d'Olivier Le Daim furent en effet déboutés de leur office en octobre 1482 parce que le Roi avait été ...
Revue Historique, 2008
... représenté comme un roi salomonien, est également reconnue[9] [9] Ana Dominguez Rodriguez, El... more ... représenté comme un roi salomonien, est également reconnue[9] [9] Ana Dominguez Rodriguez, El ... ange qui serait apparu à Adam trois jours après l'expulsion du Paradis et qui ... du Quadripartitum de Ptolémée et de son commentaire par Hali Abenrudian, dont Max Lejbowicz a ...
... 5. JP BOUDET, « Faveur, pouvoir et solidarités sous le règne de Louis XI : Olivier le Daim et... more ... 5. JP BOUDET, « Faveur, pouvoir et solidarités sous le règne de Louis XI : Olivier le Daim et son entourage » ; article à paraître. ... et moraliste italien Domenico Mancini l'accuse déjà d'avoir mené les affaires du royaume à la place de Louis XI ... Jean de Roye nous relate l'affaire (26 ...
Sous la direction d'Edouard Mehl et Christian Trottmann. Presses universitaires de Strasbourg, 2022
The 42nd Congress of the SHMESP, which was held in Oxford in March and April of 2011, turned its ... more The 42nd Congress of the SHMESP, which was held in Oxford in March and April of 2011, turned its attention to a type that is little-known and hard to identify, that we associate so naturally with our Modern Technocratic Age that it is hard to imagine that he could be found in earlier times, especially as far back as the Middle Ages. This type is the expert. We can situate the expert on the dividing line between doctrine and practice and see him as someone who brings together social experiments that are both complex and diverse. Either alone or in small groups, the expert is called upon for an opinion, to validate a hypothesis and to emit his truth, which is presumably objective and based on sound scientific knowledge. He operates in the most diverse places, the court of justice, obviously, but also the building site, the sickbed, before relics or during a scholarly discussion. The expert derives his authority from his recognized knowledge and from his social position – technical competence is not always enough: it is also required that he be recognized – this recognition is often understood rather than explicit – before the parties concerned will agree to consult an outside person. It is in these social and functional interstices, between knowledge and its explication, that the function of the expert is situated. By making this the theme of their congress, the members of the SHMESP wished to draw attention to this particular function, which is not a profession or a permanent status, but which presupposes mastery in a particular field and the ability to have this recognized in situations that are both awkward and fraught with uncertainty.
As we can see from the multiplicity of examples cited, across the whole of the Medieval Millennium, from East to West, this technician – nearly always a male, as in all spaces of domination- was able to earn an important place for himself, in the role of the one who helps someone to arrive at a decision without being the decision maker himself. For expertise was not an end in itself. Its aim was to illuminate an issue so that the institutions could function within a consensus guaranteed by the competence super partes of an outside personality. Our authors examined the selection criteria by which experts were chosen, as well as the ways and means of their actions together with the results. They were able to come up with a wide range of material in order to illustrate how Medieval Society was able make use of these decision mediators, who were far more numerous than was commonly supposed.
In the last twenty years, scholars working in the Human and Social Sciences have been taking a cl... more In the last twenty years, scholars working in the Human and Social Sciences have been taking a close look at their disciplines and their practices. Medieval History has also come under scrutiny, even if, unlike what has happened in Germany, French Historiography’ has been content to produce assessments, rather than making a close examination of the institutions, the scholars and the practices involved in historical research. This epistemological questioning, which is at the heart of the 38th Congress of the SHMESP, is not only of interest to the professional scholar. We need to look at what the Middle Ages represent for our time. More than ever there is a demand from society that scholars need to respond to. It comes from the success of works of the imagination which are openly inspired by the Middle Ages as well from the quest for identity in the distant past on the local level.
In the 21st Century, Medieval scholars face a number of new challenges. There is the emergence of new ways of constructing knowledge, in particular by the comparative method – the relationship between Archaeology and Textual History, between Medieval History and Literature, between Geography and Social Sciences as well as the examination of forms and their dissemination. All these need to be taken into consideration when we consider how to teach Medieval History.
Furthermore, the work of Medieval Historians has been transformed by the digital revolution. Several papers take a new look at the changes that are already taking place in the way of working of the historians. They examen the effects of computerization, digitization and the use of the internet: how do Medieval Scholars relate to the image in the age of the Global Screen? How does digitization effect the publication and study of manuscript texts?
The organizers did not wish to limit our work to confines of one country. Therefore, they invited representatives from other associations of Medieval Scholars coming from Europe and from Latin America with which several institutions of higher education and research have had links for some time. In fact, the Middle Ages are far from being the exclusive property of Old Europe, even if they are very much a source of its identity
➡️https://bit.ly/3pmZywF. Introduction. I. Les horoscopes princiers dans l’Occident médiéval (X... more ➡️https://bit.ly/3pmZywF.
Introduction. I. Les horoscopes princiers dans l’Occident médiéval (XIIe-XVe siècle). II. Expertise et contre-expertise: la consultation astrologique de Robert de Mauvoisin, archevêque d’Aix, en septembre 1316. III. La papauté d’Avignon et l’astrologie. IV Astrologie et politique dans la crise du milieu du XIVe siècle: le Livret des elections universelles des douze maisons de Pèlerin de Prusse. V. La science des étoiles dans la librairie de Charles V. VI. Un «colliege de astrologie et medicine»? Charles V, Gervais Chrétien et les manuscrits scientifiques du Collège de Maître Gervais. VII. Giovanni da Legnano et la genèse de son interprétation du Grand Schisme d’Occident. VIII. Une prédiction anonyme pour 1384-1386. IX. Un jugement astrologique en français sur l’année 1415. X. Une consultation astrologique princière en 1427 (avec Thérèse Charmasson). XI. Les jugements astrologiques sur la naissance de Charles VII (avec Emmanuel Poulle). XII. Les astrologues et le pouvoir sous le règne de Louis XI. XIII. Matthias Corvin, János Vitéz et l’horoscope de fondation de l’université de Pozsony en 1467 (avec Darin Hayton). XIV. Manipuler le ciel: note sur les horoscopes d’Alexandre VI et de Jules II établis par Luca Gaurico. Index des personnes. Index des manuscrits.
Pierre d’Ailly: un esprit universel à l’aube du XVe siècle, 2019
Pierre d’Ailly: un esprit universel à l’aube du XVe siècle, ed. J.-P. Boudet, M. Brinzei, F. Deli... more Pierre d’Ailly: un esprit universel à l’aube du XVe siècle, ed. J.-P. Boudet, M. Brinzei, F. Delivre, H. Millet, J. Verger, M. Zink, Academie de Belle Lettres 2019
Nel 1446 l’amanuense principale del manoscritto italiano 1524 della Bibliothèque nationale de Fra... more Nel 1446 l’amanuense principale del manoscritto italiano 1524 della Bibliothèque nationale de France finisce il suo lavoro: questo manoscritto di 236 fogli di pergamena, adornato di miniature di fattura lombarda, offre similitudini con codici appartenuti al duca di Milano Filippo Maria Visconti.
Il volume, che sembra essere il risultato di una richiesta di traduzioni, dal latino all’italiano, da parte di un membro laico della corte ducale, raccoglie una quindicina di testi di astrologia e soprattutto di magia, tra i quali una Necromantia con quasi 250 experimenti e una traduzione del trattato di magia rituale Clavicula Salomonis. Tratto originale del volume è la preponderanza della tematica della magia amorosa, in particolare nella Necromantia, di cui i due terzi degli experimenti si riferiscono all’amore e alla sessualità.
Questo libro propone un’edizione del manoscritto, preceduta da un’ampia introduzione che descrive questo codice unico nel suo genere e il suo contesto, analizzando le operazioni magiche e le loro motivazioni. L’edizione del testo è seguita da vari indici che permettono al lettore di orientarsi nel dedalo dei testi e delle ricette.
![Research paper thumbnail of BookReview [F. Jamil Ragep, «ISIS» 109, Number 1 (2018), pp.168-170]: «The Impact of Arabic Sciences in Europe and Asia («Micrologus» 24). Firenze, SISMEL-Edizioni del Galluzzo, 2016»](https://attachments.academia-assets.com/57164190/thumbnails/1.jpg)
](affinities that make the text seem at home in the second century) while emphasizing the cognitive... more affinities that make the text seem at home in the second century) while emphasizing the cognitive aspects (ratiocinatio, mens) that more closely resemble ideas of later, Neoplatonic thinkers. Chapter 4 extends Siebert's argument and is, in many ways, the book's most interesting and valuable section. Some of its evidence is textual, such as the fact that certain (garbled) transliterated terms in the text (e.g., "baptisterion") were not used until at least the third and fourth centuries. Further evidence is doctrinal. For example, Siebert argues that many of Ptolemy's claims make more sense as responses to his supposed successors (Galen, Calcidius, Damianos, and Philoponos) than as rejoinders to his predecessors (Euclid). Siebert also highlights internal inconsistencies between the Optics and Ptolemy's astronomical works concerning atmospheric refraction and pneuma. Ultimately, he suggests that the simplest explanation of all these observations is that Ptolemy did not write the Optics at all but that it is a product of a much later period, a mere century or two before al-Kindi.
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A. Paravicini Bagliani, -«Micrologus et les sciences au Moyen Âge». B. Obrist, La p riph rie de l... more A. Paravicini Bagliani, -«Micrologus et les sciences au Moyen Âge». B. Obrist, La p riph rie de l’univers dans la cosmologie du XIIe au d but du xIIIe siècle - P. Gautier Dalché, Les représentations de l’espace géographique - J. Wirth, Les artistes médiévaux face à la culture scientifique - M. Pastoureau, A la recherche de la couleur - M. Pereira, Ars, scientia, donum Dei. Complessità dell’alchimia. - C. Crisciani, vecchiaia, morte e lunga vita - L. Moulinier-Brogi, La fleur de l’âge de l’histoire du corps - O. Voskoboynikov, L’éloquence du corps - A. Paravicini Bagliani, Les dédicaces scientifiques à la cour pontificale. Premières recherches (xIIIe siècle) - I. Caiazzo, L’astronomie de Martianus Capella à la Faculté des arts - M. Husson, Physical signs and minutes of days: mean motion computations in the Parisian Alfonsine Tables - C. Panti, the Oxford-Paris connection of optics and the theory of rainbow: Grosseteste’s De iride, pseudo Oresme’s Inter omnes impressiones and Bacon’s Perspectiva in Paris, BnF, lat. 7434 - N. Weill-Parot, La physique m di vale: les voies d’un renouveau - B. Van den Abeele, Entre savoir de bois et de riviere et libraria: pratiques et lectures du monde animal (xIe-xvIe) siècles) - F. Santi, sperimentazioni sugli animali. Il caso della pratica degli incroci - M. van der Lugt, Generation in the Middle Ages Past, Present, Future - J. Ziegler, the study of Medieval Physiognomy: Present and Future - J. Chandelier, L’anatomie à la fin du Moyen Âge - M. McVaugh, Medieval Paths to surgical Practice: the Example of Montpellier - M. Nicoud, Pour une histoire globale de la médecine médiévale - B. Laurioux, Food in the Medieval sciences - I. Ventura, Pharmacopée et ‘pharmacologie’ entre textes et pratiques: nouvelles perspectives - J.-P. Boudet, Censures et condamnations (xIIIe-xve si cle) - D. Juste, Reading Birth horoscopes in the Middle Ages: Latin Judgements on nativities 1100-1450 - Ch. Burnett, Alia lectio: Editorial strategies in Copies of a Medieval Latin text on talismans by thābit ibn Qurra -J. Véronèse, La magie rituelle à la fin du Moyen Âge. Le cas de la Clavicula Salomonis - D. Jacquart, Conclusion.
🎥 An interview: Jean-Patrice Boudet, Astrologie et politique entre Moyen Àge et Renaissance. Now ... more 🎥 An interview:
Jean-Patrice Boudet, Astrologie et politique entre Moyen Àge et Renaissance. Now on "SISMEL · Edizioni del Galluzzo" YouTube Channel
Conversation with the Author:
Jean-Patrice Boudet and Agostino Paravicini Bagliani talk about the new volume:
📖 Astrologie et politique entre Moyen Age et Renaissance
all Micrologus volumes are online accessible in Mirabile www.mirabileweb.it
Presentation of three new Micrologus Library volumes published by SISMEL Edizioni del Galluzzo, F... more Presentation of three new Micrologus Library volumes published by SISMEL Edizioni del Galluzzo, Florence. The event, organized by the Università degli Studi di Napoli “L’Orientale”, Dipartimento di Scienze Umane e Sociali, will take place in Naples, Palazzo du Mesnil, thursday 20th September, 2018.
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